Génération des matières résiduelles

Génération des matières résiduelles

ÉTAT DE CONNAISSANCES

Ce chapitre porte sur la revue de littérature associe au sujet d’étude. Dans un premier temps, un contexte des matières résiduelles au Canada et au Québec est énoncé. Un portrait de la génération de matières résiduelles est ensuite présenté. Dans un deuxième temps, une description de principales filières de valorisation de matières résiduelles de même que les technologies associées aux filières est proposée. Le processus de gestion intégrée à la gestion des matières résiduelles avec les différents outils et modelés de gestion est présenté à la troisième section. Une approche de la problématique de gestion des matières résiduelles sera abordée dans une dernière section.

Contexte national et Québécoise des matières résiduelles

Cette première partie présente les principaux politiques et règlements retenus par le gouvernement canadien et québécois en gestion des matières résiduelles. De plus, un portrait de la production des matières résiduelles au niveau national et provincial est abordé.

Les politiques et réglementations sur les matières résiduelles

Les politiques, lois et règlementations deviennent plus exigeantes avec le temps suite à la pression des citoyens, à la volonté des gouvernements de restaurer l’environnement ou à cause de la pression des pays étrangers (Galvez-Cloutier, 2010). Au Canada, la loi canadienne sur la protection de l’environnement vise à prévenir la pollution et la protection de l’environnement, pour ainsi éviter des risques posés par les polluants nocifs sur la santé humaine (Gouvernement du Canada, 2012). Au Québec, les politiques gouvernementales font la promotion d’une meilleure gestion des matières résiduelles.
Un résumé des règlements nationaux et québécois correspondants à la gestion des matières résiduelles est présenté au tableau 1.1

Production de matières résiduelles

La production mondiale de matières résiduelles a tendance à augmenter autant que la consommation. Effectivement, quatre milliards de tonnes de matières résiduelles sont produites chaque année. Comparativement, à peine un quart est valorisé ou recyclé (Chalmin et Gaillochet, 2009). L’augmentation de la population indique que cette croissance de la consommation mondiale et de la production des matières résiduelles devrait accélérer encore dans le futur si rien ne change.
En 2008, chaque Canadien a produit en moyenne 1 tonne de matières résiduelles provenant de sources résidentielles et non résidentielles. De ces matières résiduelles, 0.75 tonne était destinée à l’élimination (enfouissement ou incinération), et 0.25 tonne a été récupérée. Au total, l’industrie de la gestion des matières résiduelles a pris en charge plus de 34 millions de tonnes de matières résiduelles, dont environ 26 millions de tonnes ont été enfouies ou incinérées. Puis, plus de 8 millions de tonnes ont été récupérées ou traitées dans les installations de récupération de matières ou dans le cadre de programmes centralisés de compostage (Statistique Canada, 2008). Les matières résiduelles de sources non résidentielles constituent la plus grande partie de matières résiduelles destinées à l’élimination. En effet, en 2008, les matières résiduelles non résidentielles constituaient 67 % des matières résiduelles à l’élimination, contre 33 % pour les matières résiduelles de sources résidentielles (Statistique Canada, 2008).
La quantité de matières récupérées (traitées à des fins de recyclage ou de compostage) a augmenté d’environ 10 % par rapport à celle de 2006, pour atteindre presque 8,5 millions de tonnes en 2008. Un peu moins de la moitié (49 %) des matières récupérées proviennent de sources non résidentielles. Les provinces dont la proportion de matières récupérées provenant de sources non résidentielles est supérieure à la moyenne nationale (49 %) sont le NouveauBrunswick (77 %), la Colombie-Britannique (59 %), le Québec (58 %) et le Manitoba (56%) (Statistique Canada, 2008).
Au Québec, la gestion des matières résiduelles est divisée en trois secteurs : secteur municipal, secteur industriel, commercial et institutionnel (ICI) et secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD). Dans la province, en 2008, un peu plus de 13 millions de tonnes de matières résiduelles ont été générées (RECYC-QUÉBEC, 2008).
Bien qu’en 2008 le taux de récupération global ait augmenté de cinq points par rapport à 2006 (57% sur le potentiel valorisable), le Québec n’a pas atteint l’objectif global de récupération et de mise en valeur fixé à 65% par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles pour 2008 (RECYC-QUÉBEC, 2008). La figure 1.1 présente un bilan de la gestion des matières résiduelles (génération, élimination et récupération) pour l’ensemble des secteurs de 1998 à 2008.
Selon le bilan des matières résiduelles du Québec (RECYC-QUÉBEC, 2008), 41 % des matières résiduelles proviennent des ICI (secteur industriel, commercial et institutionnel), 35% du secteur CRD (construction, rénovation et démolition) et 24 % du secteur municipal,les taux de récupération et de valorisation respectifs sont de 36% pour des ICI, 48% pour des CRD et 16% pour le secteur municipal. La figure 1.2 présente un portrait de la génération, la récupération, la mise en valeur et l’élimination des matières résiduelles en 2008 au Québec.
Dans le secteur municipal ou résidentiel, chaque Québécois génère annuellement 412 kg de matières résiduelles. Ce total est composé à 44 % de matières organiques et à 35 % de matières recyclables (papier/carton, verre, plastique et métal). Le reste (21 %) représente les encombrants, les résidus de CRD, les RDD, le textile et les autres matières générées (RECYC-QUÉBEC, 2007). Ces quantités sont illustrées dans la figure 1.3.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 ÉTAT DE CONNAISSANCES
1.1 Contexte national et Québécoise des matières résiduelles
1.1.1 Les politiques et réglementations sur les matières résiduelles
1.1.2 Production de matières résiduelles
1.2 Filières de valorisation de matières résiduelles
1.2.1 Le compostage en système fermé
1.2.1.1 Technologie sélectionnée
1.2.1.2 Évaluation de la charge environnementale
1.2.2 Le vermicompostage
1.2.2.1 Technologie sélectionnée
1.2.2.2 Évaluation de la charge environnementale
1.2.3 La digestion anaérobie
1.2.3.1 Technologie sélectionnée
1.2.3.2 Évaluation de la charge environnementale
1.2.4 La gazéification
1.2.4.1 Technologie sélectionnée
1.2.4.2 Évaluation de la charge environnementale
1.2.5 Synthèse des filières référées
1.3 Processus de gestion intégrée
1.3.1 L’analyse multicritère
1.3.2 Les systèmes d’information géographique
1.3.3 L’analyse de cycle de vie (ACV)
1.3.4 L’écologie industrielle
1.4 Problématique de la gestion des matières résiduelles
CHAPITRE 2 MÉTHODOLOGIE
2.1 Définition du système
2.1.1 Description du scénario de gestion des matières résiduelles proposé
2.1.2 Frontières du scénario
2.2 Détermination du système
2.2.1 Distribution des flux
2.3 Filières de traitement
2.3.1 Performances techniques des filières de valorisation utilisées
2.4 Scénario de gestion
CHAPITRE 3 RÉSULTATS
3.1 Développement de l’algorithme
3.2 Génération des matières résiduelles
3.2.1 Flux de référence
3.2.2 Variation saisonnière
3.3 Présentation des résultats
3.4 Analyse comparative de scénarios
CHAPITRE 4 DISCUSSION
4.1 Exemple d’application
4.2 Limites de la démarche
4.3 Développement de l’approche
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
ANNEXE I 
ANNEXE II 
LISTE DE RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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