Généralités sur les vaccins et la vaccination

 GENERALITES

Définitions

Vaccin:
Un vaccin est une substance qui, lorsqu’ elle est administrée à un individu, le protège contre une maladie déterminée. Il permet à l’organisme de produire des anticorps protecteurs spécifiques à la maladie visée. Les anticorps ainsi produits circulent dans le sang et neutralisent toute agression ultérieure causée par les microbes de cette maladie [5].

Le vaccin est fabriqué à partir de micro-organisme (vivant atténué, tué ou sa toxine) responsable de la maladie. Il s’administre par injection ou par voie orale.

Vaccination :
La vaccination consiste à administrer à un individu une préparation antigénique spécifique d’un agent infectieux dans le but de provoquer une réponse immunitaire susceptible de le protéger contre les aléas de la maladie naturelle : décès (tétanos ou rougeole) ou invalidités définitives (poliomyélite). [6].

Types de vaccins

Grenier et F. Gold [7] ont classe les vaccins comme suit : Les vaccins vivants attenues : il s’agit de
– BCG
– Polio oral
– Rougeole
– Rubéole
– Oreillon
– Fièvre jaune
– Varicelle
Parmi ces vaccins, seul le BCG est bactérien ; les autres sont des virus attenues.
* Les vaccins inactivés : ce sont
– Vaccin polio injectable
– Coqueluche
– Grippe
– Rage
– Cholera
– Typhoparatyphique
* Les vaccins fragmentaires : ce sont
– les anatoxines diphtériques et tétaniques
– les vaccins polysaccharidiques contre méningocoque, pneumocoque, Haemophilus Influenzae et Typhim Vi.
– le vaccin contre l’hépatite b.
Par contre M.REY [8] les a classés en 2 types.
Les vaccins viraux et les vaccins bactériens.
* Les vaccins viraux vivants atténués
– Polio oral
– Rougeole
– Rubéole
– Oreillons
– Fièvre jaune
– Varicelle
* Les vaccins viraux inactivés :
– Polio injectable
– Rage
– Grippe
– Hépatite A et B
* Les vaccins bactériens vivants
– le BCG est le seul d’usage courant
* Les vaccins bactériens inactivés
Cette catégorie renferme la plupart des vaccins bactériens. On y trouve des vaccins composes de bactéries tuées et de vaccins dits « chimiques » extraits bactériens eux-mêmes subdivises en toxines protéines inactivées et en antigènes polysaccharidiques :
– Les vaccins bactériens entiers
· Cholera
· Fièvre typhoïde
· Coqueluche
– Anatoxines diphtérique et tétanique
– Polysacchariques capsulaires
· meningococcique
· pneumococcique
· haemophilus influenzae

Conservation des vaccins

Un vaccin est actif s’il est en bon état et s’il peut immuniser un individu. Au bout d’un certain temps, tous les vaccins, même s’ils ont été bien conservés, perdent leur activité. Chaque lot de vaccin a donc une date limite d’utilisation, c’est la date de péremption ou d’expiration. Au-delà de cette date, le vaccin perd une bonne partie, sinon toute son activité, même si l’on en a pris grand soin. Les vaccins peuvent être altérés par la chaleur, le soleil, la congélation et les produits chimiques. La chaleur et le soleil altèrent tous les vaccins, mais en particulier les vaccins antipolio, anti rougeoleux et le BCG. La congélation altère le DTC et l’anatoxine tétanique. Le test d’agitation permet de vérifier si les vaccins sont congelés. Pour que le vaccin ne soit pas altéré et ne perde pas son activité, on le conserve dans le réfrigérateur à une température correcte et on évite de l’exposer au soleil. La température correcte pour la conservation des vaccins dans un Centre de Santé Communautaire (CSCOM) se situe entre +2 et +8 degrés ; c’est la température à l’intérieur d’un réfrigérateur. Si un vaccin a été altéré par la chaleur, le soleil ou la congélation, on ne peut plus lui redonner son activité même si on le remet à une température correcte ou dans l’obscurité, on doit le jeter. Si on nettoie ou si l’on stérilise le matériel de vaccination avec un produit chimique (désinfectants, antiseptiques, alcool dénaturé, détergent et savon), un peu de ce produit peut rester à l’intérieur de ce matériel (seringue, aiguille) et détruire le vaccin. On doit utiliser la chaleur (vapeur ou eau portée ébullition) pour stériliser le matériel de vaccination et jamais les produits chimiques. Test d’agitation (vaccins DTC et VAT) : Le procédé consiste à comparer le ou les flacons dont on soupçonne qu’ils ont été congelés et décongelés avec un vaccin  .

du même fabricant dont on est sûr qu’il n’a jamais été congelé. IL s’agit de :
➤ agiter les flacons concernés
➤ en examiner soigneusement le contenu
➤ laisser le vaccin reposé pendant 15 à 30 minutes, le temps que le dépôt se forme
➤ en examiner à nouveau le contenu avec soin.

La PCV est un indicateur de température ; il se présente sous forme d’un petit carré entouré d’un anneau de couleur fixe ; elle est imprimée sur l’étiquette ou sur le bouchon du flacon de vaccin. Elle permet à l’agent de santé de vérifier lors de l’utilisation si le vaccin est utilisable ou pas. La Pastille de Contrôle du Vaccin possède un composant thermosensible qui change progressivement et irréversiblement de couleur lorsqu’elle est exposée à la chaleur, elle indique l’exposition thermique totale cumulée à laquelle a été soumis le vaccin. Au départ, le carré intérieur est plus clair que l’anneau qui l’entoure. Tant que le niveau et/ou la durée de l’exposition à la chaleur n’endommage pas le vaccin, le carré intérieur reste plus clair que l’anneau qui l’entoure. Au point limite de l’utilisation, le carré intérieur est de la même couleur que l’anneau qui l’entoure. Cela signifie que l’exposition thermique a atteint un niveau inacceptable et que le vaccin a été endommagé. Deux règles à observer pour déchiffrer la Pastille de Contrôle du Vaccin : Si le carré intérieur est plus clair que l’anneau qui l’entoure, le vaccin est utilisable. Si le carré intérieur est de même couleur, ou plus foncé, que l’anneau qui l’entoure, le vaccin ne doit pas être utilisé.

Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (DTC)

Appelé parfois triple vaccin, ce vaccin associe :
➤ La composante D (diphtérie) ;
➤ La composante T (tétanos) ;
➤ La composante C (coqueluche.

Il est souvent associé avec le vaccin de l’hépatite B. Il s’agit de l’anatoxine diphtérique et tétanique (toxine diphtérique et tétanique inactivée), et du vaccin anticoquelucheux préparé à partir des bactéries responsables de la coqueluche (Bordetella pertussis) qui ont été tués.

Le vaccin DTC est fortement altéré d’une manière irréversible par la congélation ; la chaleur l’altère aussi mais moins rapidement que les vaccins vivants. Il doit être conservé entre +2°c et +8°c. Le DTC s’administre par voie intramusculaire ou sous cutanée. Au Mali l’injection est faite en IM à la face supéroexterne du bras gauche ou droit et se fait à 6 semaines ; 10 semaines et 14 semaines. Les effets secondaires possibles à l’administration du vaccin sont habituellement bénins et peuvent être : Réactions normales : Une légère fièvre qui disparaît au bout de 24 heures. Des douleurs, des rougeurs et une tuméfaction au point d’injection. Un abcès : Pouvant apparaître au bout de plusieurs jours, dû soit à l’utilisation de seringues ou aiguilles non stériles, ou l’injection de vaccins ailleurs que dans le muscle (ou abcès stérile liée à l’aluminium dans le vaccin, ou quand le vaccin est utilisé après congélation).

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Table des matières

I. Introduction
Objectifs
1) Objectif général
2) Objectifs spécifiques
II. Généralités sur les vaccins et la vaccination
1. Définition
a. Vaccin
b. Vaccination
2. Types de vaccin
3. conservation des vaccins
4. tableau de calendrier vaccinal
5. vaccins contre la diphtérie, tétanos, coqueluche
6. vaccin de l’hépatite B
7. vaccin contre Hémophilus influenzae b
8. vaccin anti-rougeoleux
9. vaccin anti-amaril
10.vaccin anti-rotavirus
Rappel sur les maladies cibles du PEV
III. Méthodologie
3.1. Cadre d’étude
3.1.1 Site
3.1.2 Milieu physique
3.1.3 Population
3.1.4 Situation sanitaire de la commune II
3.2. Population d’étude
3.3. Type d’étude
3.4. Période d’étude
3.5. Echantillonnage
3.5.1 Critère d’inclusion
3.5.2 Critère de non inclusion
3.6. Recueil et analyse des données
3.7. Ethique
3.8. Définition opératoire
IV. Résultats
4.1. Couverture vaccinale chez les enfants de 12 à 24 mois
4.2. Connaissance des mères sur la vaccination
4.3. Description des agents vaccinateurs
4.4. Niveau de connaissance des agents vaccinateurs
V. Commentaires et discussion
VI. Conclusion
VII. Recommandations
VIII. Références Bibliographiques
Annexes

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