GENERALITES SUR LE PIN D’ALEP

Climat

Le climat d’Algérie a fait l’objet de nombreuses études analytiques et synthétiques, notamment par Seltzer (1946) ; Bagnouls & Gaussen (1953) ; Emberger (1954) ; Chaumont & Paquin (1971); Stewart (1975); Bottner (1981) .Tous ces auteurs s’accordent à reconnaître l’intégration du climat algérien au climat méditerranéen, caractérisé par une saison sèche et chaude coïncidant avec la saison estivale, et une saison froide et pluvieuse en coïncidence avec la saison hivernale. En Algérie, cette pluviométrie peut être soumise à l’orographie et aux influences maritimes. En effet, tous les auteurs qui ont étudié la pluviométrie en Algérie ont montré que la répartition de la pluie subit trois influences. Il s’agit de l’altitude, les conditions de topographie, de la longitude et enfin celle de l’éloignement à la mer. D’après la carte pluviométrique de l’Algérie du Nord (figure n°5) établie par (l’ANRH) on constate qu’en Algérie

– La pluviométrie est supérieure dans la partie Nord-est.

– La pluviométrie est moins importante dans la partie Nord- ouest.

Les températures moyennes mensuelles enregistrées durant la période de 1980 à 2015 montrent un maximum au mois d’Août égale à 31°c et un minimun au mois de Janvier égale à 3°c. La Température moyenne annuelle est de 15.17 c° . la région est caractérisée par un régime thermique annuel variable et irrégulier A partir de ces données climatiques, on peut dire que cette région est caractérisée par un climat continental a été chaud et à hiver frais.

Monograghie de l’essence et systématique

Le Pin d’Alep est une essence foréstiére typique de taille moyenne pouvant atteindre une hauteur totale de 25 m à 27 m. En Algérie le Pin d’alep est un arbre de seconde grandeure et sa hauteur dépasse rarement les 20 métres, cependant il existe que qulques sujets dépassant les 25 métres dans les Aurès et les monts de Ouled Nail.(LEUTREUCH.1982). Jeune, il est branchu et feuillé, dés la base, puis développe un fût grêle, fleuxeux, souvent penché par le vent, à la cime étalée, irréguliére et peu dense de teinte générale vert cendré. Les racines superficielles, au pivot robuste lui permettent une fixation solide et une exploitation des profondeurs. De même le Pin d’Alep s’installe souvent sur des rochers à la faveur de quelques fissures ayant retenue un peu de terre, dans des conditions où aucune d’autre espèce ne pourrait croitre. Le Pin d’Alep est une essence xerophile, thérlophile et héliophile et supporte bien la sécheresse atmosphérique et se contente de moins de 200mm de pluies par an. Il exige un climat chaud en été et supporte rarement des températures prolongées inférieures à 10°c, et résiste peu à l’enneigement. On peut le renconter dans tous les étages bioclimatiques depuis l’humide jusqu’à l’aride supérieure (LEUTREUCH , 1982). C’est une essence très tolérente au point de vue édaphique s’accomodant aussi bien à des sols calcaires et de préférence chauds et jusqu’à des sols marno-calcaire, et aime les sols argileux calcaire. Il donne une litiére acide à décomposition lente, fournissant un sol pauvre en matiére organique. La fructification s’obsèrve dès l’âge de 10-12 ans mais les graines ne sont aptes à germer qu’à partir de l’âge de 18 à 20 ans. La floraison a lieu au printemps, le cône murit au cours de la deuxiéme année et persiste indéfiniment sur l’arbre.

Conclusion

L’inventaire consiste en un recensement des ressources forestières dont l’objectif principal est de décrire qualitativement et quantitativement la répartition des tiges de la forêt. Cette déscription nous a conduit a définir la nature et la structure du peuplement forestier. Au terme de ce mémoire de fin d’étude, nous avons déterminé la tendance de l’évolution de la structure du peuplement de la forêt de Melkine par l’établissement d’un inventaire dendrométrique à partir des mesures effectuées sur vingt huit (28) placettes implantées sur la base d’un échantillonnage systématique. La récolte et le traitement des données basées sur des mesures des circonférences, des hauteurs, du taux de recouvrement, du nombre de tige à l’hectare et du volume ont permis de déterminer la structure de peuplement. Chaque placette a fait l’objet d’une analyse des données dendrométriques aboutissant à la détermination de la structure en fonction de l’allure des courbes des observations et théoriques . L’analyse des caractéristiques dendrométriques et leurs interprétations nous ont permis d’élaborer une courbe de forme parabollique (Gauss) indiquant que la structure du peuplement de la forêt de Melkine a une tendance équienne. Enfin, après avoir déterminer la structure de peuplement, il est recommandé de réfléchir à un plan d’aménagement forestier pour la zone d’étude .

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Table des matières

Résumé
Listes des tableaux
Listes des figures
Listes des photos
Introduction
CHAPITRE I PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
1-Situation géographique
2-Situation administrative
3-Historique de la forêt de Melkine
4-Superficie
5-Topographie, relief et exposition
5.1-Altitude
5.2-Pente
5.3-Exposition
6-Climat
6.1-Température
6.2-Précipitation
6.3-Synthése bioclimatique
6.3.1-Diagramme Ombothermique de Bagnouls et Gaussen
6.3.2-Indice d’aridité de Martonne
6.3.3-Le quotient pluviothermique d’Emberger
6.3.4- Climatogramme d’Emberger
6.3.5-Régime saisonnier
6.4-Les vents
6.5-Gelée
7-Végétation
8-Hydrographie
9-Aspect pédologique
10-Géologie
CHAPITRE II GENERALITES SUR LE PIN D’ALEP
1-Monographie
2-Systématique
3-Association de pin d’Alep
4-Ecologie du Pin d’Alep
4.1-Température
4.2-Altitude
4.3-Climat et distribution de Pin d’Alep
4.4-Etage bioclimatique
4.5-Conditions édaphiques
5-Biologie de Pin d’Alep
5.1-Croissance
5.2-Production
5.3-Longévité
5.4-Régénération
5.5-Sylviculture
6-Conclusion
CHAPITRE III METHODES D’INVENTAIRES DENDROMETRIQUES
1-Notion d’inventaire forestier
2-Les principaux objectifs d’un inventaire forestier
3-Inventaire forestier et échantillonnage
3.1-Choix de type d’échantillonnage
3.1.1-Définition de l’échantillonnage
3.2-Le taux d’échantillonnage
4-Les unités d’échantillonnage ou placettes
4.1-La forme des placettes
4.2-Les différents types de placettes
4.2.1-Placettes à surface définie
4.2.2-Placettes à surface non définie
CHAPITRE IV APPLICATION DE LA METHODE
1-Installation des placettes
1.1-Détermination du nombre des placettes
1.2-Installation des placettes
1.2.1-Cheminement
1.2.2-Travail sur terrain
1.3-Type de placettes
1.3.1-Placettes permanantes
1.3.2-Placettes temporaires
1.4-Forme des placettes
2-Materiel et methode du travail
2.1-Matériel de travail
2.2-Détermination des caractéristiques stationnelles
2.3-Délimitation des placettes
2.4-Détermination des caractéristiques dendrométriques
2.4.1-Mesure des circonférences
2.4.2-Mesure des hauteurs
2.4.2.1-Mesure des hauteurs totales des arbres
2.4.2.2-Description du dendromètre Blume-leiss
2.4.2.3-Utilisation du dendromètre Blume-leiss
2.4.3-Calcule du nombre d’arbre à l’hectare
2.4.4-Le taux de recouvrement .
2.4.5-Mesure de volume totale
2.4.5.1-Description du relascope de Bitterlich
3-Methodologie
3.1-Estimation du volume des arbres sur pied
3.1.1-Détermination de volume par le mesure de diamètre à hauteur quelconques
3.1.2-La formule de HUBERT
3.1.3-La hauteur de PRESSLER
3.2-Estimation du volumes des arbres abattus
3.2.1-Détermination de volume par le coefficiant de forme (quotion de forme)
CHAPITRE V TRAITEMENT DES DONNEES DENDROMETRIQUES ET RESULTATS
1-Résultats
1.1-Calcul de volume
1.2-Détermination de la structure de peuplement
2-Discution
Conclusion
Références bibliogrphiques
Annexes