Généralités sur la schizophrénie

Généralités sur la schizophrénie

Généralités sur la schizophrénie 

La schizophrénie est un trouble appartenant aux psychoses délirantes chroniques. Elle n’est plus considérée actuellement comme une maladie à part entière mais comme un ensemble de symptômes, plus ou moins spécifiques, déterminés par des facteurs étiopathologiques intriqués et encore mal élucidés. Il n’est pas évident de définir le terme « psychotique » car il n’existe aucune définition acceptée universellement mais de nombreuses définitions plus ou moins larges. Le DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5ème édition), répertorie la définition de psychotique selon trois niveaux :
– La plus étroite : « existence d’idées délirantes ou d’hallucinations prononcées, les hallucinations survenant en l’absence de reconnaissance de leur caractère pathologique » ;
– La moins restrictive : « hallucination avec conscience du caractère hallucinatoire de l’expérience » ;
– La plus large : « symptôme positif de schizophrénie (discours et comportement grossièrement désorganisés ou catatoniques) ».
Un trouble mental est considéré comme « psychotique » s’il en résulte « une altération qui interfère de façon marquée avec la capacité à répondre aux exigences ordinaires de la vie. ». [2],[4],[5],[6],[7]
Le DSM est le manuel de référence le plus utilisé en psychiatrie au niveau international. Il est actuellement dans sa cinquième édition (DSM V) et a été édité par l’Association Américaine de Psychiatrie (American Psychiatric Association, APA). Suite à l’édition américaine, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a également édité le CIM 10 (Classification Internationale des Maladies, dans sa dixième édition) abordant les troubles mentaux et les troubles du comportement dans son chapitre cinq. [2],[4],[5]
Nous avons vu que le mot schizophrène signifie « esprit divisé ». Or l’esprit contrôle les fonctions fondamentales de la pensée, des sentiments, de la perception et du comportement. Dans une situation normale, l’esprit nous permet de faire la différence entre l’imaginaire et le réel, de maîtriser l’anxiété, d’avoir des réactions affectives appropriées, de comprendre ce qui nous arrive, d’avoir une idée stable de qui nous sommes et de créer et poursuivre des rapports interpersonnels. [2],[4],[5]
En cas de troubles psychotiques de type schizophrénie ou troubles délirants, l’interaction entre ces diverses fonctions mentales est perturbée, expliquant ainsi l’altération de la vie psychique dans le secteur de la pensée, de l’affectivité, du dynamisme vital. Autour de ce processus de désagrégation, s’ordonnent des syndromes cliniquement identifiables malgré l’absence d’étiologie et de symptomatologie spécifiques.

Epidémiologie 

La schizophrénie est la psychose la plus répandue chez l’adulte. De toutes les maladies mentales graves, la schizophrénie est une des plus persistantes et invalidantes. En France, environ 600 000 malades sont concernés soit une prévalence de 1% de la population générale et l’incidence annuelle se situe autour de 2 pour 10 000. C’est une maladie ubiquitaire, c’est-à-dire qu’elle est présente sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures et existe dans le monde entier. Cette pathologie représente 20% des hospitalisations psychiatriques à temps complet et 1% des dépenses totales de santé. Le premier diagnostic se situe en moyenne entre 15 à 25 ans, c’est-à-dire chez l’adulte jeune. On peut cependant la retrouver chez l’adolescent ou l’enfant (connu sous le nom de schizophrénie précoce). Le début de la maladie se manifeste en général par des bouffées délirantes. L’espérance de vie des patients est en moyenne inférieure de 10 ans à celle de la population générale. [6],[9],[10]
La schizophrénie s’exprime différemment entre les hommes et les femmes. On constate que l’âge moyen de survenue des premiers symptômes de la schizophrénie se situe entre 15 et 25 ans chez les hommes et entre 25 et 35 ans chez les femmes. Chez l’homme, la distribution est unimodale alors que chez la femme elle est bimodale. En effet, on peut retrouver un second pic chez la femme qui survient plus tardivement, après 40 ans (correspondant à la période ménopausique, soulignant probablement une influence hormonale). Ce pic se retrouve chez moins de 10% des femmes schizophréniques.

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Première Partie : Recherches bibliographiques  
1. Généralités sur la schizophrénie
1.1. Epidémiologie  
1.2. Origine physiologique  
1.2.1. Origine cérébrale
1.2.2. Origine biologique
1.2.2.1. Hypothèse dopaminergique
1.2.2.2. L’hypothèse sérotoninergique :
1.2.2.3. Autres hypothèses :
1.3. Vulnérabilités  
1.3.1. Hypothèse neuro-développementale
1.3.2. Origine génétique
1.3.3. Facteurs environnementaux
1.3.4. Facteurs psychologiques
1.3.5. Le cannabis
1.3.6. Facteurs pronostics
1.4. Clinique de la schizophrénie  
1.4.1. Expression symptomatologique
1.4.2. Symptômes positifs
1.4.2.1. Idées délirantes :
1.4.2.2. Hallucinations
1.4.2.3. Symptômes de désorganisation
1.4.2.3.1. Désorganisation du discours
1.4.2.3.2. Désorganisation du comportement
1.4.3. Symptômes négatifs
1.4.4. Conséquences des symptômes
1.5. Différentes formes cliniques  
1.6. Diagnostic différentiel  
1.6.1. Abus ou usage de certaines substances psychoactives
1.6.2. Utilisation de certains médicaments
1.6.3. Affections neurologiques
1.6.4. Pièges diagnostiques liés à la symptomatologie
1.7. Hypothèse protectrice des oestrogènes  
1.8. Evolution de la maladie  
1.9. Le suivi social  
1.9.1. Les modes d’hospitalisations
1.9.2. Les protections juridiques
1.9.3. Invalidité, réhabilitation socioprofessionnelle
1.9.4. AAH (Allocation pour Adulte Handicapé)
2. Schizophrénie et maternité  
2.1. Schizophrénie et grossesse  
2.1.1. Sexualité, fécondité chez les schizophrènes
2.1.1.1. Sexualité
2.1.1.2. Conjugalité
2.1.1.3. Fertilité et fécondité
2.1.2. Grossesse normale
2.1.2.1. Législation et droit de la femme enceinte
2.1.2.2. Consultations prénatales
2.1.2.3. Modification hormonale
2.1.3. Grossesse chez les femmes atteintes de schizophrénie
2.1.3.1. Le désir
2.1.3.2. Le déroulement de la grossesse
2.1.3.2.1. Évolution des troubles psychotiques
2.1.3.2.2. La relation mère-enfant pendant la grossesse
2.1.3.2.3. L’accouchement et l’hospitalisation en post-partum
2.1.3.2.4. Fréquences des décompensations post-partum
2.1.3.3. Complications de la grossesse dues à la pathologie
2.1.3.4. Grossesse et éthique
2.1.3.4.1. Grossesse désirée
2.1.3.4.2. Grossesse non désirée
2.2. Les mères schizophrènes et leurs enfants
2.2.1. La mère schizophrène
2.2.2. Caractéristique des interactions entre mère psychotique et enfant
2.2.3. L’enfant
2.2.3.1. La protection de l’enfance
2.2.3.2. L’information préoccupante
2.2.3.3. Le signalement auprès d’une autorité judiciaire
2.2.3.4. Le devenir du signalement
3. Les traitements de la schizophrénie  
3.1. Les neuroleptiques
3.1.1. Mécanismes d’actions
3.1.2. Les différentes classifications des neuroleptiques
3.1.2.1. La classification chimique
3.1.2.2. Les classifications en fonction de l’effet clinique
3.1.2.3. Les neuroleptiques conventionnels
3.1.2.4. Les neuroleptiques atypiques
3.1.3. Effets thérapeutiques
3.1.3.1. Effet sédatif
3.1.3.2. Effet antipsychotique
3.1.3.3. Effet anti-déficitaire
3.1.4. Effets secondaires
3.1.4.1. Effet psychique
3.1.4.1.1. Syndrome d’indifférence psychomotrice
3.1.4.1.2. Somnolence
3.1.4.1.3. Accès d’angoisse et réactivité délirante
3.1.4.1.4. Symptôme dépressifs
3.1.4.1.5. Accès confuso-oniriques
3.1.4.2. Effets extrapyramidaux
3.1.4.2.1. Effets aigus ]
3.1.4.2.2. Syndromes parkinsoniens
3.1.4.2.3. Akatisie
3.1.4.2.4. Dyskinésie tardive
3.1.4.3. Convulsions
3.1.4.4. Effets cardiovasculaires
3.1.4.5. Effets endocriniens
3.1.4.6. Effets métaboliques
3.1.4.7. Syndrome malin aux neuroleptiques
3.1.4.8. Effets dermatologiques
3.1.4.9. Effets hématologiques
3.1.4.10. Effets anticholinergiques
3.2. Les autres traitements
3.2.1. Benzodiazépines
3.2.2. Antidépresseurs
3.2.3. Normothymiques
3.2.4. Correcteurs anticholinergiques [
3.2.5. Hypertenseurs
3.3. L’observance du traitement
3.4. OEstrogène comme thérapie adjuvante
4. Médicaments et grossesse  
4.1. Les médicaments et la grossesse
4.1.1. Modification maternelle pendant la grossesse
4.1.2. Médicaments et grossesse
4.2. Médicaments et lactation
4.3. Neuroleptiques et grossesse
4.3.1. Neuroleptiques de 1er génération
4.3.1.1. Phénothiazines
4.3.1.2. Thioxanthènes
4.3.1.3. Butyrophénones
4.3.1.4. Benzamides
4.3.2. Neuroleptiques de 2nd génération
4.3.2.1. Clozapine (Leponex®)
4.3.2.2. Diazépines
4.3.2.3. Benzisoxazoles
4.3.2.4. Dibenzothiazépines
4.3.2.5. L’aripiprazole (Abilify®)
4.3.2.6. Carpipramine (Prazinil®)
4.3.2.7. Paliperidone (Xeplion®)
4.4. Anxiolytiques et grossesse
4.4.1. Les benzodiazépines
4.4.2. La Buspirone®
4.4.3. L’Atarax®
4.5. Hypnotiques et grossesse
4.5.1. Antihistaminique H1 seul ou en association
4.5.2. Les benzodiazépines
4.6. Normothymiques et grossesse
4.6.1. Sels de lithium
4.6.2. Carbamazépine
4.6.2.1. Valproate et dérivés
4.6.3. Lamotrigine
4.7. Antidépresseurs et grossesse
4.7.1. Les antidépresseurs tricycliques (AD3C)
4.7.2. Les inhibiteurs de la recapture de sérotonine (IRS)
4.7.3. Les autres antidépresseurs
4.8. Correcteurs anticholinergiques et grossesse
4.9. Hypertenseurs et grossesse
4.10. Rôle du pharmacien d’officine
4.11. Conclusion sur les traitements utilisables pendant la grossesse
Seconde partie : Etude de cas cliniques recensés à la maternité du CHU d’Angers  
1. Introduction
2. Cas clinique  
2.1. Cas clinique n°1
2.2. Cas clinique n°2
2.3. Cas clinique n°3
2.4. Cas clinique n°4
2.5. Cas clinique n°5
2.6. Cas clinique n°6
2.7. Cas clinique n°7
2.8. Cas clinique n°8
3. Discussion  
Conclusion  
Bibliographie 

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