Généralités sur la riziculture irriguée

GENERALITES SUR LA RIZICULTURE IRRIGUEE

Définition de la riziculture irriguée

La riziculture irriguée, introduite au Burkina Faso en 1966 a connu son véritable développement à partir des années 1970 selon ILLY (1997). Elle constitue de nos jours, le mode le plus performant et le plus intensif de production de riz au Burkina Faso, notamment en raison de la maîtrise totale de l’alimentation en eau de la culture (NACRO, 1994). Ses rendements sont élevés et peuvent atteindre 7-8 tlha à cause de l’utilisation de techniques modernes de production (DEMBELE, 2001). Elle est pratiquée dans les plaines aménagées, généralement le long des cours d’eau ou autour des retenues d’eau. Cependant, malgré un bon potentiel estimé à 165 000 ha de terres irrigables, la riziculture irriguée reste encore sous développée au Burkina Faso (NACRO, 1994). Elle couvre une superficie totale de 12090 ha soit 23% des superficies en riz contre 67% pour la riziculture de bas-fonds et 10% pour la riziculture pluviale (Anonyme 2 cité par SAWADOGO, 2008).

Contraintes à la riziculture irriguée au Burkina Faso

Les contraintes agro-pédo-climatiques

Au Burkina Faso, le climat est caractérisé par une courte saison pluvieuse (3 à 5 mois) et une mauvaise répartition spatio-temporelle de la pluviométrie (l 200 mm au Sud-ouest et 500 mm au Nord-est) constitue le principal facteur responsable de la limitation des rendements du riz (SAWADOGO, 2008). La culture du riz se prête à une large gamme de sol (DOOREMBOS et KASSAM, 1980). Mais elle préfère les sols lourds dans lesquels les pertes d’eau par percolation sont faibles (ANGLADETTE, 1966). Par conséquent, les sols qui contiennent moins de 25% d’argile et un sous-sol perméable ne sont pas recommandés en riziculture irriguée, car les rizières demandent des quantités d’eau importantes. Si les sols sont trop perméables, ils peuvent perdre facilement leur fertilité par suite de lixiviation (DEMBELE, 2000). Les contraintes liées au sol dans la production rizicole sont la lixiviation, la carence en nutriments, la toxicité des sols.

Les contraintes socio-économiques

Selon SAWADOGO (2008), plusieurs contraintes techniques, économiques et sociales limitent la production du riz au Burkina Faso. Les principales contraintes sont:
• le manque de main d’œuvre est une contrainte qui affecte grandement la production;
• la faible adoption de nouvelles technologies due à des facteurs socio-économiques. Il s’agit entre autres des caractéristiques du riz à la consommation, du goût des nouvelles variétés, de l’accessibilité des paysans aux marchés, de leur désir de réduire les risques et du manque d’argent pour l’achat des intrants, du matériel agricole et de l’insuffisance des infrastructures et de structures convenables de dissémination des techniques en milieu paysan.

Les contraintes biotiques

Outre les contraintes abiotiques et socio-économiques, la riziculture burkinabè se heurte également aux contraintes biotiques. Il s’agit des insectes, des maladies, des nématodes, des oiseaux et des rongeurs. Ces prédateurs sont en grande partie responsables de la baisse des rendements.

Les insectes ravageurs du riz
Le riz est l’hôte de plusieurs centaines d’espèces d’insectes dont une trentaine provoque des pertes significatives au champ ou au cours de la conservation du paddy (CIRAD-GRET, 2002). Leur effet devient important lorsqu’on sort de la culture traditionnelle généralement peu productive (TANKOANO, 2005). Ils affectent toutes les parties de la plante de riz à tous les stades de développement et causent des dégâts.

Les maladies du riz
Le riz tout comme la plupart des céréales est sujet à d’importantes maladies d’origines fongique, bactérienne et virale. Au Burkina Faso les principales maladies fongiques, bactériennes et virales sont respectivement la pyriculariose, le flétrissement bactérien et la panachure jaune du riz (SYet SERE, 1996).

Les adventices du riz
Les adventices sont des plantes indésirables qui entrent en compétition avec les plantes utiles pour les éléments essentiels à la croissance et au développement, causant ainsi des pertes de rendement plus ou moins importantes (ADRAO, 1995). Elles peuvent servir d’hôtes pour les maladies et les insectes (DIALLO et JOHNSON, 1997).

Les nématodes
Les nématodes phytoparasites sont de minuscules vers filiformes qui causent des dégâts non négligeables au riz (APPERT et al., 1982).

Les oiseaux et rongeurs
Les oiseaux constituent un facteur non négligeable de baisse de rendement. Leur effet devient très important pendant la phase épiaison (SAWADOGO, 2008). Selon BRENIERE cité par TANKOANO (2005), le mange mil, Quelea quelea L., est le plus connu et le plus dangereux dans lille grande partie de l’Afrique sahélienne et soudanienne. Selon KARAMAGE (2001), l’espèce de rat Arvicanthis niloticus (rat roussard) est la plus dévastatrice dans les rizières du Burkina Faso.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. GENERALITES SUR LA RIZICULTURE IRRIGUEE
1.1.1. DEFINITION DE LA RIZICULTURE IRRIGUEE
1.1.2. CONTRAINTES A LA RIZICULTURE IRRIGUEE AU BURKINA FASO
1.1.2.1. Les contraintes agro-pédo-climatiques
1.1.2.2. Les contraintes sodo-économiques
1.1.2.3. Les contraintes biotiques
1.1.3. FERTILISATION DU RIZ IRRIGUE
1.1.3.1. Etat et comportement de l’azote en riziculture irriguée
1.1.3.2. Le phosphore
1.1.3.3. Le potassium
1.1.3.4. Le soujjre et le zinc
1.2. L’UREE A SOLUBILISATION LENTE (OU UREE SUPER GRANULE “USG”)
1.2.1. DEFINITION
1.2.2. QUELQUES NOTIONS TECHNIQUES SUR L’UREE SUPER GRANULE (USG)
1.2.2.1. Choix variétal
1.2.2.2. Labour
1.2.2.3. Repiquage
1.2.2.4. Période et mode d’application.
1.2.2.5. Doses et méthode d’irrigation
1.2.2.5.1. Doses
1.2.2.5.2. Période et méthode d’irrigation
1.2.2.6. Autres utilisations de l’USG
1.2.3. AVANTAGES DU PLACEMENT PROFOND DE L’USG
1.2.3.1. Avantages agronomiques
1.2.3.2. Avantages socio-économiques
1.2.3.3. Avantages environnementaux
1.2.4. INCONVENIENTS DU PLACEMENT PROFOND DE L’UREE
CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES
2.1. ZONE D’ETlTDE
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1.2. LE RELIEF
2.1.3. LE CLIMAT
2.1.4. LA VEGETATION
2.1.5. LES SOLS
2.2. MATERIELS
2.2.1. ENGRAIS
2.2.2. MATERIEL VEGETAL
2.3. METHO)OLOGIE
2.3.1. CHOIX DES PRODUCTEURS
2.3.2. DISPOSITIF EXPERIMENTAL
2.3.3. COLLECTE DES DONNEES
2.3.4. ENTRETIEN ET PARAMETRES MESURES (OU CALCULES)
2.3.4.1. Variables agronomiques
2.3.4.2. Variables économiques
2.3.5. ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. RESULTATS
3.1.1. EFFETS DES DIFFERENTS TRAITEMENTS SUR LES COMPOSANTES DE RENDEMENT
3.1.2. EFFETS DES DIFFERENTS TRAITEMENTS SUR LES RENDEMENTS
3.1.3. ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
3.1.3.1. A1t::zin d’œuvre et temps d’application
3.1.3.2. Appréciation de la technologie par les producteurs
3.1.3.3. Aspects économiques
3.2. DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQllES
ANNEXES

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