Généalogie de la famille à partir du couple de départ Plan/Bouvène

Introduction

Trouver un sujet pour ce mémoire de généalogie a été pour moi une chose très simple mais à la différence de la majorité de la promotion ce ne sera pas un mémoire sur ma famille. En effet, ce choix remonte avant mon inscription au D.U. en généalogie et histoire des familles lors de l’année 2019. J’effectue alors un service civique au musée de Die et du Diois, à Die dans la Drôme. Ce dernier regroupe un grand nombre de pièces issues de l’histoire locale. Dans le bureau du conservateur, sur le dessus de son armoire il y avait un carton, je l’ai ouvert et j’ai découvert plus d’une centaine d’actes, quittances, testaments, contrats de mariage et divers papiers. Je lui demande alors d’où provient ce carton, il me répond qu’il l’a récupéré au syndicat de la clairette de Die. J’ai alors décidé de lire, avec plus ou moins de réussite tout ce que comporte ce carton. Je me rends vite compte que tout ce que je lis concerne une seule et même famille, les Lagier puis les Plan, avec le mariage du grand-père et de la grand-mère paternel de mon couple sujet. Dans ces papiers je trouve un grand nombre de quittances, d’actes de ventes et des actes de procès. On se rend vite compte qu’à cette époque on allait en justice des procès beaucoup plus souvent que maintenant.
J’ai alors décidé de créer un arbre généalogique, sans savoir vraiment comment faire car je ne savais pas vraiment comment m’y prendre mais j’étais curieux et motivé. Le premier jet comporte de nombreux trous car j’avais peu d’actes de mariages ou de décès, et rares sont ceux mentionnant les noms de tous les membres de la famille et de leurs descendants. Durant mon service civique, avec l’envie d’en savoir davantage, j’ai décidé d’aller à la mairie de Menglon, lieu d’origine de la famille, dans l’espoir de trouver dates de naissances et de décès des personnes appartenant à cette famille. Une première expérience dans les archives communales qui fut assez plaisante. J’ai donc commencé mes premières recherches généalogiques sans aucune aide, en total autonomie. Cela a été à mon avis très enrichissant et formateur car cela m’a permis de voir où sont nos erreurs et ce qu’il faut améliorer.
A la fin de mon service civique, en novembre, j’avais lu tous les papiers avec plus ou moins de difficulté, cela s’étend entre 1622 et 1875 avec des périodes plus ou moins fournies en documents. Je mis en suspend toute ce que j’avais trouvé durant les mois qui suivirent avant de m’y remettre durant mon année de D.U. Avec les premiers cours j’appris assez rapidement à savoir où chercher les informations nécessaires pour compléter mon arbre et ainsi arriver à quelque chose de plus complet, intéressant à lire et à regarder.
Voici donc l’histoire de la famille Lagier puis Plan comme j’ai réussi à la retrouver. Il faut voir en ce devoir une recherche généalogique à laquelle j’ai ajouté un point de vue historique que je trouve intéressant et non dénué de sens.

Histoire de Menglon, lieu de résidence de la famille

Google maps – Capture d’écran

Menglon est un village du département de la Drôme, à 5 km de son canton Châtillon en Diois, 14 km de Die et 84km de Valence, le village se situe à 688m d’altitude et a une superficie de 3,647 hectares. Son nom signifie étymologiquement, men : pierre et glon : ronde, car le village se situe au sommet d’une colline ronde.
Le village se forme durant le haut Moyen Âge avec un premier village qui s’entoure d’une enceinte pour se protéger autour de l’an mil. Après que la vie soit devenue plus calme les habitants du château descendirent s’installer au pied de la colline en délaissant totalement le château et ses murailles.
Menglon rentre en 1178 sous la juridiction de l’évêque de Die. Lors des guerres de Religions qui éclatent suite à l’arrivée de la Réforme Luthérienne, le village prend parti du côté des Huguenots, les chiffres donnent environ 80 familles protestantes et seulement 5 ou 6 familles catholiques. Les affaires de justice se traitent à Die, car c’est là que se trouve le palais de justice et son juge-mage.
La commune de Menglon se compose de plusieurs hameaux séparés de plusieurs kilomètres. En effet on trouve à Menglon le hameau de Luzerand, des Boidans et des Gallands. Les terres de Menglon sont essentiellement consacrées à la culture de la vigne, des céréales, des noix, du chanvre des pommes de terre et du foin.
L’administration de la commune avant la Révolution se compose d’un châtelain, deux consuls, quatre conseillers et un secrétaire.
Je vais maintenant évoquer le lieu précis d’habitation de cette famille qui est le hameau des Boidans. L’écriture de ce lieu est régulièrement changeante, en effet la Statistique de la Drôme la nomme Bois d’Ans alors que les anciens titres la nomment plutôt Badouans.
Il se situe au nord du chef-lieu, Menglon et à seulement 4 kilomètres de Châtillon en Diois.
En 1835 la Statistique de la Drôme signale des gisements de plombs sulfuré. Des minéralogistes français et belges l’exploitent à partir de 1890 afin d’en extraire le zinc, et le plomb pour l’envoyer dans une usine belge du nord de la France. En 1893 on extrait 7.089 tonnes de minerais de la mine, mais cela prend rapidement fin car à partir de 1903 la mine est abandonnée pour cause d’un rendement devenu beaucoup trop faible.
En 2017, le village de Menglon comptait environ 517 habitants, ce chiffre est drastiquement descendu depuis 1793 puisque que le village accueillait, à ce moment, 750 personnes. Ce modeste village drômois ne brille pas à l’échelle départementale comme locale, n’ayant vu naitre aucun personnage et aucun évènement particulier dans son histoire. Ceci est un parfait exemple de petits villages français qui ont vu grandir en leurs seins des personnes lambda, avec une histoire banale qui a le mérite d’être racontée car on ne parle pas assez des personnes méconnues qui ont peuplé la France et qui la peuplent encore maintenant.
Mairie de Menglon, arrondissement de Die le premier nivôse an dix, acte de naissance de Pierre Plan, né aujourd’hui, fils de Pierre Plan et Françoise Bertrand en présence d’Antoine Bertrand et Daniel Payan. Sur la réquisition à nous faite par Pierre Plan père et ont signé. Constaté suivant la loi par moi maire de la commune de Menglon faisant fonction d’officier public de l’état civils. Pestre maire. »
Voici donc l’acte de naissance de notre premier membre du couple, Pierre Plan, qui est le fils de Pierre Plan et Françoise Bertrand. Pour ce qui concerne son parcours militaire en 1821 il est tiré au sort pour entrer dans un contingent. Cependant dans les papiers que j’ai pu lire au musée, Pierre Plan père, a demandé un remplacement militaire pour que ce soit une autre personne qui parte à la place de son fils. J’ai donc pu lire la somme qu’il a négocié avec le père d’une autre famille pour que ce soit le fils, Victor Reysset, qui parte à la place du sien. Mais au bout d’un an Victor Reysset est déclaré déserteur alors, Pierre Plan est rappelé. Il fait alors une nouvelle demande d’échange avec le fils d’une autre famille, Jean Pierre Joubert.
Cet événement nous montre que la famille Plan ne voulait pas faire partir l’unique garçon de la famille qui est aussi l’ainé de la fratrie. On suppose alors que le père ne pouvait pas prendre le risque de voir son fils mourir à la guerre alors qu’il a besoin de lui pour s’occuper des terres et des travaux agricoles à ses côtés.
En ce qui concerne le juridique, j’ai trouvé bon nombre d’affaires concernant Pierre Plan, l’une d’elle concerne la succession des biens de son père. En effet Pierre Plan père, meurt le 16 février 1830 il laisse derrière lui cinq enfants vivants, un garçon, Pierre, et quatre filles, Anne, Marie, Jeanne et Françoise. Ces quatre dernières sont mariées, elles vont entrer en procès contre leur frère Pierre, et leur mère Françoise Bertrand car elles se sont senties lésées dans le partage des biens. J’ai donc pu trouver des actes de procès et des quittances que Pierre Plan a dû payer à ses soeurs et leurs maris. Les quittances remontent jusqu’en 1852 c’est-à-dire 22 ans après la mort de Pierre Plan père, cela montre bien la durée et la pénibilité de la justice durant cette époque.
Un autre procès pour Pierre Plan a eu lieu en 1853, entre lui et Joseph Grange. En effet Joseph Grange, fabricant de charrette, ne lui a pas fait une charrette avec le cahier des charges que Pierre Plan avait exigé de plus il n’a pas livré la charrette au bon endroit. Cela a donc fait un procès afin que Pierre Plan puisse avoir ce qu’il avait commandé.

Elisabeth Bouvène

L’acte de naissance

Etat civil de la Drôme – Archives numérisées

« L’an treize et le vingt-huit nivôse par-devant nous Paul Reboul adjoint à la commune de Dieulefit officier de l’état civil de cette commune, est comparu André Bouvène fabriquant résidant à Dieulefit lequel nous a présenté un enfant de sexe féminin né le vingt-trois du présent mois à 17h de lui et Suzanne Chastan son épouse auquel il a déclaré vouloir donner le prénom d’Elizabeth. »
Dans cet acte de naissance de la femme de Pierre Plan nous pouvons voir que son nom et son prénom sont écrits différemment que dans l’acte de décès de Pierre Plan. Cela mis à part, pour l’époque, l’orthographe des noms et prénoms n’est pas encore vraiment fixé. Le plus étonnant, est le temps qu’a mis André Bouvène pour aller déclarer la naissance de sa fille à la mairie. Je n’ai pas vraiment d’explication pour comprendre ceci, j’ai seulement quelques suppositions. A sa naissance Elizabeth n’avait peut-être pas l’air d’être en très bonne santé, il ne savait donc pas si elle allait survivre ou non. Il se peut également qu’il ait été occupé par un autre évènement durant cinq jour pour ne pas avoir le temps de venir à la mairie déclarer la naissance. La vraie raison ne sera surement jamais connue, je ne peux faire que de simples hypothèses concernant ce laps de temps relativement long.
« Le 14 janvier 1872 à 10h sont comparu Plan Louis et Sauvet Jean-Louis tout deux cultivateurs, le premier étant le fils et le second le voisin. Ont déclaré qu’Elisabeth Bouvaine âgée de 68 ans, ménagère, domiciliée à Menglon, née à Dieulefit, fille de feu André Bouvaine et de défunte Suzanne Chataing cultivateur domicilié à Dieulefit. Epouse de Pierre Plan est décédée aujourd’hui à quatre heure du matin dans sa maison du hameau des Boidans. »
Dans cet acte on retrouve une orthographe différente pour le nom d’Elisabeth et celui de sa mère. De plus il y a une erreur dans cet acte car les parents d’Elisabeth n’était pas cultivateur mais drapier à Dieulefit. Je pense que lorsque Pierre Maillefaud, le maire a demandé à Louis Plan, le fils, ce que faisait ses grands-parents il ne savait pas et il a répondu cultivateur comme ses parents et lui.

Les enfants et petits-enfants du couple

Pour continuer dans la description des membres de la famille que j’ai choisie nous allons redescendre la branche et nous intéresser aux enfants et petit enfants.

Pierre Plan et Elisabeth Bouvaine ont quatre enfants

– Plan Pierre né le 30/07/1831 et mort le 22/01/1908 il se marie avec Laurans Elisabeth (née le 1/03/1831 et morte le 22/01/1892) le 8 septembre 1853. Ils vont avoir qu’un seul enfant Plan Elisabeth qui né le 17/03/1856, elle se marie ensuite le 7 aout 1880 avec François-Elie Lagier (né le 21/08/1854) ensuite je n’aurais plus aucune trace d’eux, j’ai parcouru les registres des communes où ils peuvent potentiellement habiter mais j’ai fait chou blanc.
– Plan Marie née le 1/1/01/1834 elle se marie le 2 mai 1865 avec Pierre Tendil (né le 4/08/1834) puis ensuite plus rien ils disparaissent aussi du paysage, je n’ai plus rien les concernant. Alors j’ai une hypothèse, encore une fois, c’est qu’ils bougent beaucoup après leur mariage car Pierre Tendil est ministre du Saint-Evangile, et peut-être qu’avec son travail il bouge beaucoup et il ne s’établisse pas réellement à un endroit. Car comme pour Elisabeth Plan et François-Elie Lagier j’ai cherché dans les communes ou il était résidant et demeurant en faisant une nouvelle fois chou blanc.
– Plan David né le 23/06/1837 et mort le 17/07/1869, en ce qui concerne cet homme il va mourir à 32 ans, célibataire ce sera écrit dans son acte de décès.
– Plan Louis né 30/01/1847 et mort le 6/11/1900 il se marie avec Marie Chaffois (née le 1/03/1854) le 29 juillet 1871 ils vont avoir 4 enfants, Louis né le 17/12/1872 et mort le 28/04/1900, Paul né le 15/07/1874 et mort le 7/01/1875, Marie-Louise née le 13/01/1880 et un enfant mort-né le 8/03/1882
Pour Marie Chaffois j’ai épluché toutes les tables jusqu’à ce qu’elles ne soient plus disponibles et dans le dernier recensement de 1936 elle apparaissait toujours en vie dans la commune de Menglon.
Les recherches durant cette période sont différentes, car soit les personnes ne changent pas de lieu et cela reste assez simple de trouver toute les informations, soit les personnes changent de lieu et il faut faire des recherches très avancées afin de les retrouver. Les gens ont une plus grande mobilité en comparaison au début du siècle, le train a fait son apparition, les gens ont plus tendance à aller vers les grandes villes du département afin de trouver du travail. On remarque une diminution du nombre de personne marquées dans les registres d’état civils. Les gens s’en vont de la campagne et vont à la ville.
J’ai réussi à trouver sa maison qui se situe à l’emplacement 16 sur le cadastre. Cette maison se trouve au beau milieu du hameau, elle est adjointe à un morceau de terre qui doit certainement être un jardin ou potager pour la maison. Pierre Plan possède donc plusieurs terrains dans le hameau j’en ai compté environ huit, probablement des terres qu’il cultive avec de la vigne ou des céréales au vu de ce que j’ai pu trouver dans les actes du notaire.
En effet en lisant les différents actes que j’avais en ma possession, je remarque que les terres sont vendues et achetées très régulièrement pour des sommes que je n’arrive pas vraiment à me représenter avec les valeurs actuelles. Mais de ce que je peux dire c’est que au vu des possessions de Pierre Plan sur ce hameau je peux aisément me convaincre qu’il ne faisait pas partie des familles riches de Menglon mais il avait les moyens de vivre avec un certain confort car il avait sa maison et plusieurs champs qui lui assuraient des rentes annuelles.
On voit bien à travers ces différents exemples que Pierre possède une culture variée, tout d’abord des vignes car le sol de la région est propice à la culture viticole, des prés pour avoir du fourrage pour d’éventuelles bêtes ou pour revendre à ses voisins qui possède du bétail, et bien-sûr des champs labourables pour pouvoir semer des céréales et pouvoir faire du pain ou autre plat qui nécessite cette denrée. Tout ce que j’ai trouvé concerne surement Pierre Plan père mais cela sera valable pour son fils Pierre Plan car à sa mort, le 16/02/1830 Pierre Plan père lègue la grande partie de ses terres à son fils et ce dernier rachètera les terres qui iront à ses soeurs dans l’héritage.
Ce testament de la mère de Pierre Plan père date du 9 juillet 1766, elle dicte ce testament car elle vient de se marier avec Pierre Rambaud de Châtillon, qui décèdera 4 ans plus tard. Elle écrit ce testament car elle n’a pas encore d’enfants et que son père est déjà mort, alors elle va léguer la majorité de ses biens à son mari. De ce premier mariage il n’y aura pas d’enfant, car j’ai trouvé le second testament qu’elle fera le 22 juillet 1807, il n’apparaitra que le nom de ses deux enfants, Pierre et Françoise Plan. Cela va mener à des contentieux, entre le frère et la soeur car les partages ne sont pas équitables. Ce testament est écrit par Pascal notaire à Châtillon, il s’est déplacé jusqu’aux Boidans pour écouter le dernier testament nuncupatif d’Elisabeth Lagier.

Les parents et ascendance du couple

Pour cette partie les informations sont de plus en plus compliquées à obtenir. En effet nous sommes avant la Révolution Française et les état civils sont moins bien tenu qu’après la 1789. Les actes de naissances sont très sommaires, on a le nom du père et de la mère ainsi que celui de l’enfant et c’est tout. Il est donc difficile de trouver les informations souhaitées et de les déchiffrer.
Le côté Bouvaine – Chastaing :
Les parents d’Elisabeth sont André Bouvaine mort le 13/04/1822 et Suzanne Chantaing mort le 28/02/1821 pour les deux je n’ai pas réussi à trouver leurs dates de naissance. Ils se marient le 16 mars 1790 à Dieulefit.
Les parents d’André Bouvaine sont André Bouvaine et Elizabeth Magnan et sont aussi originaires de Dieulefit.
Les parents de Suzanne Chantaing sont Etienne Chastaing et Clémence Rolland qui est née le 15/02/1730 à Dieulefit.
J’ai aussi réussi à trouver les parents de Clémence Rolland, qui sont Jean Rolland et Clémence Saulu, ils se marient le 1 décembre 1724 à Dieulefit.

Le côté Plan – Lagier

En ce qui concerne la partie Plan, j’ai un peu plus d’informations qui me font remonter parfois jusqu’à assez loin.
Les parents de Pierre sont Pierre Plan né le 01/05/1770 et mort le 16/02/1830 et Françoise Bertrand qui meurt le 20/17/1838. Ils se marient le 9 février 1800 à Menglon. Pierre a une soeur qui s’appelle Françoise et qui est mariée à Jean Reynaud
Les parents de Françoise Bertrand sont Pierre Bertrand et Anne Reymond (mort le 3/05/1796).
Les parents de Pierre Bertrand sont Pierre Bertrand (père) et Jeanne Galland ils ont deux enfants en plus de Pierre, Antoine et Anne. Ils se marient le 20 janvier 1744 à Menglon.
Les parents de Jeanne sont Jean Galland et Claudine Duseigneur
Les parents de Pierre Bertrand (père) sont Pierre Bertrand et Bonnard Françoise, il a 3 frères et soeurs, Marguerite, Anne et Moïse.
Les parents de Pierre Plan sont Jean-David Plan (mort le 19/06/1807) et Elisabeth Lagier (morte le 6/12/1820). Ils se marient le 17 novembre 1771.
Les parents de Jean-David sont Pierre Plan et Françoise Magnan.
Elisabeth Lagier a quatre soeur Marie, Suzanne (mariée à Jean-Pierre Girouin le 26 octobre 1761), Madeleine (mariée à Pierre Girouin et morte en 1768).
Les parents d’Elisabeth sont Daniel Lagier et Madeleine Payan qui se marient le 24 février 1726.
Les parents de Daniel sont Jacques et Isabeau Motte mariés en 1694. Jacques a cinq frères et soeurs, Jean marié à Jeanne Rambaud, Rebecca (qui va quitter la région pour rejoindre les protestants en Suisse), Catherine mariée à Verancy Guillot le 20 février 1678, Marguerite et Diane. Leurs parents sont Daniel Lagier et Anne Bonnard mariés le 3 janvier 1654
Le père de Daniel est Charles, il a un frère et une soeur Jean et Louise.
Pour aller aussi loin dans la généalogie de cette famille je me suis basé sur les données que j’ai recueillies en lisant les actes de mon carton. Malheureusement dans ces papiers nous avons que peu de dates, dans les actes de vente, ou les quittances nous avons aucune allusion aux âges ou date de naissance et de mort des différentes personnes dont il est question. J’ai suis tombé, par chance sur quelques contrats de mariage qui m’ont permis de pouvoir me situer dans le temps mais cela reste assez succinct.

Conclusion – Méthode – Remerciements

Ce travail s’achève après une année universitaire assez particulière lié au covid-19, mais malgré un arrêt des cours assez précoce et un accès aux archives assez compliqué j’ai essayé de proposer un travail le plus complet possible. Cette famille reste encore plein de mystère pour moi, car je n’ai pas pu trouver toutes les informations nécessaires afin de compléter tous les manques.
En ce qui concerne la méthode utilisé pour la réalisation de ce travail, je me suis surtout servi de mes expériences acquises lors de ma licence d’histoire pour la réalisation d’exposés, de dissertations et de commentaires de textes. J’avais déjà pratiqué un peu de recherches en archive pour certains travaux donc j’étais un peu familiarisé avec cela. Puis les cours que nous avons eu m’a permis de parfaire cette expérience. Ce qui est un peu compliqué avec ce genre de travaux c’est de trouver les informations dans les documents, il faut parfois des heures voir des jours de lecture afin de trouver un acte de naissance, mariage ou décès mais c’est aussi cela qui rend ce travail tellement palpitant et intéressant.
J’aimerais remercier toute l’équipe enseignante du Diplôme universitaire en Généalogie et Histoire des familles, les cours étaient pour la plupart très intéressants et les professeurs arrivaient à nous faire aimer leur matière. Je remercie plus particulièrement Monsieur Cosson pour nous avoir transmis son métier, sa passion : la généalogie et de nous avoir appris à aimer ce domaine souvent méconnu par le grand public. Je remercie également Jacques Planchon, conservateur au musée de Die et du Diois afin de m’avoir permis de faire mon travail sur des archives du musée et de m’avoir apporté son aide et son expérience pour la rédaction de ce mémoire.
Pour conclure tout ce travail, je n’ai pas fait cette formation comme une grande partie de mes camarades afin de développer leur passion mais dans le but d’en faire mon métier. Cela donne une vision différente des cours que l’on nous a prodigué en me disant que tout ce que j’ai appris va pouvoir me servir dans ma vie professionnelle de tous les jours.
J’aimerais, maintenant, parler de l’avenir en disant que cette formation m’a permis de trouver ma voie et j’espère dans un futur proche intégrer une étude de généalogiste successoraux afin de pouvoir travailler dans une branche qui me plait et qui me permet de m’épanouir au mieux.

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Table des matières

I / Introduction
II / Histoire de Menglon lieu de résidence de la famille
III / Généalogie de la famille à partir du couple de départ Plan/Bouvène
IV / Arbre(s)
V / Annexes
VI / Conclusion – Méthode – Remerciements

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