Frontière entre l’audit interne, le contrôle de gestion, l’audit

Face à l’évolution constante de l’environnement social et professionnel ainsi que les changements radicaux et bouleversements rapides de la réalité du marché, les entreprises malgaches se doivent d’assurer leur compétitivité tant au niveau national qu’au niveau international. Dorénavant, pour assurer leur développement, ces entités doivent faire preuve d’une faculté réelle d’adaptation aux nouvelles donnes de l’économie. Aussi, les entreprises, quelque soit sa taille, doivent maîtriser les risques de leurs activités et ceux liés aux divers processus qu’elles appliquent afin d’atteindre les objectifs fixés et de rester compétitives sur le marché. Dans cette optique, la mise en place d’un système d’audit interne s’avère être une solution intéressante et adéquate pour les entreprises. En effet, ce système offre aux entreprises la possibilité de disposer d’une entité indépendante et objective qui donne aux entreprises une assurance sur le degré de maîtrise de leurs opérations, apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide ainsi les entreprises à atteindre leurs objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques et de contrôle, tout en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. (IFACI, 21 Mars 2000). Par ailleurs, pour assumer pleinement son rôle, le système d’audit interne à mettre en place doit être parfaitement adapté à l’entreprise. Ainsi, la problématique de notre étude porte sur comment mettre en place un système d’audit interne efficace au sein d’une entreprise? Pour affiner notre étude, nous allons nous focaliser, sur le cas de la société SOCOBIS. Au niveau personnel, le choix de ce thème se justifie par différentes raisons. Ce mémoire vise à collationner de la meilleure façon possible les intérêts des encadreurs et celles de l’impétrant. En effet, plusieurs concepts et théories évoqués dans les enseignements ont été mobilisés et exploités pour la réalisation de ce mémoire afin de répondre aux attentes de l’encadreur pédagogique.

CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT 

« L’audit interne », est un concept qui a connu une évolution importante durant ses dernières années. C’est, en effet, une véritable révolution qui est partie du simple contrôle comptable à l’assistance au management dans la maîtrise des opérations. Actuellement, le métier relatif à l’audit interne est devenu une nécessitée incontournable pour l’entreprise qui porte un intérêt croissant pour la fiabilité de l’information et la gestion des risques. Dans cette optique, nous allons voir la première partie du mémoire qui porte sur le cadre d’étude et la théorie générale sur l’audit. Pour ce faire, nous allons définir, dans un premier temps, le cadre d’étude, et dans un second temps, nous allons aborder la théorie générale sur l’audit qui mérite également d’être expliquée pour faciliter la compréhension de notre thème.

Cadre d’étude

Historique 

Depuis sa création, la société SOCOBIS n’a pas cessé d’évoluer dans son environnement. De ce fait, il est préférable de citer les époques qui ont marqué le plus son histoire. Dans un premier temps, nous discuterons de l’année 1965 jusqu’au 1967. Dans un second temps, nous parlerons de l’année 1967 jusqu’à maintenant.

De 1965 à 1967
ondée en 1965 par le Bureau pour le Développement de la Promotion Industrielle (BDPI),  » la société SOCOBIS » a été initialement constituée par un groupement de petites unités destinées aux artisans confiseurs et biscuitiers dans le cadre de l’installation du Centre Economique et Technique de l’Artisanat( C.E.T.A.). En outre, ce groupement a été mis en place grâce à un financement octroyé par la Société Nationale d’Investissement (S.N.I) qui lui a permis de faire des acquisitions matérielles et techniques. Ainsi, des formations à la fabrication de biscuits et de confiseries ont été octroyées et assurées jusqu’en 1970 par des techniciens français. Leur but est d’habituer les futurs cadres malgaches aux processus de fabrication et à la gestion d’un tel groupement.

De 1967 en 2008
En 1967, la Centre Economique et Technique de l’Artisanat (C.E.T.A) ont été scindées en trois (03) unités distinctes qui ont assuré à partir de cette date, des activités différentes.

Les différentes unités provenant de la division de la C.E.T.A. sont les suivantes : La première unité est l’entreprise Malgache pour l’industrie des chaussures connue sous le nom de l’E.M.I.C. La deuxième unité est la C.E.T.A pour la fabrication des meubles et des produits artisanaux, et enfin la dernière unité est celui de SOCOBIS qui oeuvre dans la fabrication des biscuits et des confiseries. La société « artisanale » de fabrication de biscuits et de confiseries prend donc le nom de SOCOBIS (Société de Confiseries et de Biscuiteries) et s’est transformée, par la même occasion, en société anonyme avec un capital de 9 000 000 ariary. Après le départ des formateurs français en 1970, la société SOCOBIS a fait l’acquisition de nouveaux matériels afin d’industrialiser sa production en une chaîne de production de bonbon fourrés et en une chaîne de production des sucettes. Le troisième matériel est destiné à la chaîne de production de gaufrettes. Puis, il a permis l’augmentation de la production des divers produits. Ainsi, c’est au cours de cette même année que la production des pastilles Robin a pu débuter. Cet investissement reflète le caractère artisanat de l’entreprise dont le siège et l’usine se trouvent à Andravoahangy. En 1978, la société SOCOBIS avait transféré son unité de fabrication de biscuits ainsi que son magasin de stockage à Tanjombato tandis que son siège et son unité de fabrication de confiserie restant toujours à Andravoahangy. En 1979, avec la vague de la nationalisation qu’a connu Madagascar, précédée par l’instauration d’un régime socialiste, la SOCOBIS comme plusieurs sociétés privées a été nationalisée. Elle fut transformée en Entreprise Socialiste par l’arrêter N°3882/79 du 05 mai 1979 portant sur les entreprises socialistes au capital d’Ariary de 43 200 000. Par cette nationalisation, l’Etat dirige la SOCOBIS par l’intermédiaire de trois actionnaires qui sont la BNI, l’ARO et la SOGEDIS. En 1989, la BNI a cédé une partie de ses actions au personnel de la société. En 1992 la totalité des actions détenues par la BNI a été cédée à la SONAPAR (Société Nationale de Participation).

En 1993, la SONAPAR a vendu une partie de ses actions à une société d’investissement étrangère, la PROPARCO (Promotion et Participation pour la Coopération). A cette même époque, la SOCOBIS, suite à la politique de privatisation adoptée par l’Etat, est redevenue une Société Anonyme par l’Arrêté N° 92029 du 17 juillet 1993 au capital de 1.123.200.000 Francs ou d’Ariary de 224 640000. En 1997, la PROPARCO a transféré la totalité de ses actions au Personnel de la SOCOBIS. Actuellement, les actionnaires de la SOCOBIS sont au nombre de cinq, celui qui détient le nombre d’action le plus élever sont le groupe Raveloson, après eu, c’est la société SONAPAR puis l’assurance ARO ensuite la personnel et en fin les particuliers.

Après ce bref exposé de son histoire, nous allons voir les activités et missions principales de ladite Société.

Activités et missions principales

SOCOBIS exerce deux (2) catégories d’activité bien distinctes. En premier lieu, la société fabrique, comme son nom l’indique, des produits de confiserie, de biscuiterie et des pâtes alimentaires. En second lieu, la société assure et se charge de la vente de ces produits précités.

Produits
Les produits de la SOCOBIS sont très variés. Ainsi, nous allons en citer que quelques uns et exposer les processus de fabrication de ces derniers. En premier lieu, nous allons parler du processus de fabrication des biscuits. Puis en second lieu, nous verrons le mécanisme de fabrication des gaufrettes, après on discutera celui du produit bonbon avant de passer à celle du Pastilles Robin et enfin, la préparation pour avoir le produit Bubble-gums.

Fabrication de biscuits
La société est surtout reconnue pour ses marques de biscuits de fabrication locale : 18 petit Beurre, Goûter (vanille, chocolat, citron), Goldy, Bip ou encore KIP COCO etc.… Le processus de fabrication de ce produit commence par la préparation de pâte. Lors que la pâte est fin prêt, on le fait passer au pétrissage avant de l’envoyer à laminage. Après, on le découpe à l’aide d’une moule afin d’obtenir la forme voulue avant de le faire cuire. En fin, à la sortie de la machine a cuisson, il faut le laisser pendant un moment donner pour qu’il se refroidisse avant de lès ramasser et de le mettre en conditionnement. Si toutes les procédures ont été bien respectées, la dernière étape consiste à les mettre dans des cartons approprier et l’envoyer au magasin de stockage.

Fabrication de Gaufrettes
La gaufrette est l’un des produits moteurs de SOCOBIS car elle possède une forte notoriété sur ce plan. Parmi les gaufrettes figurent : CHOCO, FRAISE, CITRON, VANILLE. Ce sont tous des produits sucrés. Le mécanisme de fabrication gaufrettes est plus ou moins identique à celui du biscuit sauf qu’après la cuisson de la gaufre et son refroidissement, on doit encore le faire passer au tartinage avant de l’emballer et le mettre dans les cartons.

Fabrication de Bonbon
SOCOBIS possède des panoplies de produits de confiserie qui jouent un rôle important dans la répartition de son Chiffre d’Affaires à savoir : Bonbons luxes assortis, Kiss, Contre toux, Sucette, Joyeux Noël 100G, Pour la fabrication de ces bonbons, la procédure débute toujours par la préparation de pâte, puis sa cuisson, après on passe au système de refroidissement avant de faire conditionner. Et enfin, on le met dans un carton spéciale gaufrette.

Fabrication de Pastilles Robin
SOCOBIS est parmi les rares Sociétés qui produisent des pastilles. Elle a tout ce qui est nécessaire à la production de ce produit et essaye de dépasser ses concurrents. Robin Menthe, Robin, Robin fruits, ce sont les atouts de SOCOBIS sur le marché des pastilles. La préparation des pastilles robin comprend les procédures suivantes : Tout d’abord, on doit malaxer la pâte puis on l’envoi dans système de broyage, après on le mette dans la machine de formage avant de le faire conditionner et le mettre en carton.

Fabrication de bubble-gums
La Société perce aujourd’hui où voire même, domine le marché de Bubble-gum par son savoir faire. Il y a Cool et Zook. Pour avoir ce genre de produit, on procède avant tout au malaxage de la pâte, après cette processus, on le chauffe afin qu’on puisse lui donner une forme, ensuite, on les étale pour qu’ils se refroidissent. Et enfin, on le condition et le mette dans des cartons pour bubblegums.

Fabrication de Pâtes alimentaire
Depuis le jour où la C.E.T.A a été répartie en trois unités différentes, chaque partie a assuré des activités claires. D’où la SOCOBIS qui s’est spécialisée dans le domaine de la biscuiterie et des friandises. Toutefois, elle a beaucoup évolué durant ses quarante quatre (44) années d’existence. Actuellement, elle se réinvestit dans les pâtes alimentaires (UNICA), qui sont encore en phase de lancement, avec des formes variées comme (chiferri ; fusili ; vermicelle) et se voit prête à conquérir d’autres marchés.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT
CHAPITRE I : CADRE D’ETUDE
Section 1 : Historique
Section 2 : Activités et missions principales
Section 3 : Structure organisationnelle
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT
Section 1 : Historique
Section 2 : Audit interne
Section 3 : Frontière entre l’audit interne, le contrôle de gestion, l’audit
Conclusion de la 1ère partie
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
CHAPITRE I : EXPOSE DES POINTS FORTS
Section 1 : Forces liées au service ‘Ressources Humaines’
Section 2 : Forces liées au Cycle achat et cycle vente
Section 3 : Forces liées au service comptable et financière
CHAPITRE II : ANALYSE DES POINTS FAIBLES
Section 1 : Faiblesses liées aux ressources humaines
Section 2 : Faiblesses liées au cycle achat et cycle vente
Section 3 : Déficience liés a l’organisation comptable
Conclusion de la 2ème partie
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET ETUDE D’IMPACTS
CHAPITRE I : PROPOSITION DES SOLUTIONS
Section 1 : Solutions relatives aux problèmes constatés dans le service des ressources humaines
Section 2 : Solutions relatives aux obstacles constatés dans les cycles achats et ventes
Section 3 : Solutions proposés relatives au service Comptabilité
CHAPITRE II: ETUDE D’IMPACTS
Section1 : Impact positifs
Section 2: Impact négatifs
Section 3: Programme de mise en place d’une cellule dédiée à l’audit interne
Conclusion de la 3ème partie
CONCLUSION GENERALE

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