Fractures de l’extrémité supérieure du tibia

LE GENOU 

   L’articulation du genou est la plus grande articulation synoviale du corps. Il s’agit d’une diarthrose constituée par deux articulations : fémoro-patellaire (trochléenne) et fémoro-tibiale (condylienne) [5]. Cette articulation est renforcée par un appareil musculo-ligamentaire et fibrocartilagineux qui permet une adaptation des surfaces articulaires, et lui acquière une meilleure stabilité durant sa fonction. Les rapports de cette articulation avec les éléments vasculo-nerveux de la région imposent une étude précise de l’anatomie de ces derniers en raison de leur implication dans la pathologie du genou.

Les Tubérosités tibiales 

  Les tubérosités tibiales supportent de chaque cote les cavités glénoïdes. A ce massif tubérositaires, on décrit quatre (4) faces :
‐ Face antérieure : triangulaire, centrée par la tubérosité tibiale antérieure où s’insère le tendon rotulien, répond en haut à la bourse séreuse. De chaque cote la bifurcation de la crête tibiale antérieure détermine deux bords à concavité inferieur, sur lesquels se fixent les expansions des vastes, le bord externe se renfle à sa partie moyenne à un tubercule appelé tubercule GERDY.
‐ Face postérieure : au dessus de la surface retro-spinale, est la surface d’insertion du muscle poplité
‐ Face externe : présente à sa partie postérieure, la facette péronière ou facette articulaire fibularienne, ovalaire orientées en bas, et en arrière.
‐ Face interne : une gouttière horizontale sous-jacent à la cavité glénoïde interne, se termine en avant par une large rugosité sur laquelle s’insérée tendon réfléchi du demi-membraneux. Les tubérosités tibiales sont au nombre de deux (interne et externe) La tubérosité interne est plus dense que la tubérosité externe qui présente une zone de faiblesse dans ses 2/3 latérale

Les ménisques 

   Au nombre de deux, ménisque médial et latéral, ce sont des constituants fibrocartilagineux, en forme de croissant. Ils reposent sur les surfaces articulaires de l’extrémité supérieures du tibia divisant l’articulation en deux étages ; sus et sous méniscal. Ils augmentent la concordance entre les cavités glénoïdales et les condyles fémoraux.
-Ménisque latéral : Son extrémité antérieure est fixée par un ligament sur l’aire intercondylaire antérieure, entre le ligament croisé antéro-latéral en avant et le tubercule intercondylaire latéral en arrière.
-Ménisque médial : Il a la forme d’un C, son extrémité antérieur est fixée par un ligament sur l’aire intercondylaire antérieure, en avant du ligament croisé antéro-latéral, elle est reliée à l’extrémité antérieure du ménisque latéral par le ligament transverse du genou.

La vascularisation

   La vascularisation de l’extrémité supérieure du tibia est assurée par le cercle artériel du genou formée par trois portions :
-Le cercle artériel supérieur, réalisé par l’artère grande anastomotique (de la fémorale) et des deux articulaires supérieure (de la poplitée)
-L’artère articulaire moyenne (de la poplitée) qui perfore le ligament croise postérieur.
-Le cercle antérieur inferieur réalisé par les deux articulaires inferieures (de la poplitée), la récurrente tibiale antérieure (de la tibiale antérieure) et la récurrente tibiale interne (du tronc tibio-fibulaire)

Quelques techniques de rééducation du genou

– les massages : ils ne se conçoivent qu’a distance du foyer de fracture et des lésions des parties molles. Ils sont réalises sur un patient installé confortablement
– les mobilisations passives manuelles : elles sont précédées de massage a visé décontracturante sur l’ensemble du membre inferieur. Elles portent sur l’articulation fémoro-patellaire et fémoro-tibiale
– les mobilisations auto-passives : peuvent utiliser le poids du segment jambier associé ou non a des charges additive ou encore être réalisées a un circuit de poulie*. Elles ont pour intérêt commun de permettre au patient lui-même de contrôler la mobilisation, ce qui diminue le risque de contractures réactionnelles, liées à l’appréhension de la douleur
– les mobilisations mécaniques : se font à l’aide d’attelles motorisées électriquement. Les amplitudes en flexion-extension peuvent être préréglées et se faire automatiquement et uniquement dans le secteur autorisé. Il a aussi une commande manuelle qui permet au patient lui-même de régler sa mobilisation en fonction de sa tolérance. La réaction de défense et les phénomènes inflammatoires sont a craindre. Les mobilisations mécaniques sont un adjuvant essentiel au travail du rééducateur, mais elles ne sauraient a elles seules le remplacer ;
– les postures : Les postures manuelles consistent à un maintien, durant quelques minutes de l’amplitude maximale. Les postures segmentaires utilisent le poids du segment jambier durant une a trois heures. Si elles sont plus brèves, elles doivent être plus fréquentes.

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Table des matières

I. Introduction
II. Généralités
III Méthode et Matériel
IV résultats
V Commentaires et discussions
VI Conclusion et Recommandations
VII Iconographie
Références Bibliographiques
Annexes

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