FORMULATION ET BUSINESS PLAN D’UNE UNITE DE FABRICATION DE CROQUETTES POUR CHIENS

De la domestication à l’élevage rationnel

   L’homme a vraisemblablement mis en jeu des pratiques alimentaires spécifiques, et de plus en plus rationnelles, dès le début de la domestication. Des fresques égyptiennes montrent ainsi clairement des éleveurs en train de fabriquer de l’ensilage de sorgho. Selon les recherches du professeur Sauvant [16] ; jusqu’au XVIIème siècle, les populations animales d’herbivores avaient à subir de fréquentes disettes et les cultures fourragères étaient rares. Ils étaient élevés surtout pour fournir le fumier (engrais), le cuir et le suif (éclairage). Les animaux monogastriques, les porcs et les volailles, sont restés pendant longtemps des valorisateurs des déchets de la ferme. D’après les recherches du professeur Sauvant, les ouvrages des deux siècles précédents révèlent un processus de rationalisation croissante de ces pratiques en fonction de l’avancée des connaissances scientifiques, de l’accumulation des observations de terrain et de la résolution des problèmes rencontrés (ainsi des ouvrages de la fin du XIXème siècle conseillent l’emploi des farines animales dans l’alimentation des ruminants). C’est dans ce contexte qu’est née la zootechnie définie comme l’intégration de plusieurs sciences appliquées et techniques (nutrition, génétique, reproduction, pathologie…) en vue d’améliorer les conditions et la rentabilité des activités

La phase de doute et d’adaptation

   Cependant, au-delà des progrès indéniables, de nouveaux problèmes sont apparus à la fin du XXème siècle : plus grande fragilité économique et des techniques d’élevage, problèmes de surproduction, standardisation des productions, concentration géographique de la production, accidents à grande échelle (dioxine, ESB). Ces aspects ont alerté les média et l’opinion des consommateurs et des citoyens, et ont amené les filières d’élevage à s’adapter et à évoluer radicalement dans leurs objectifs et leurs pratiques (qualité, sécurité, traçabilité, diversité, respect de l’environnement, etc.). [16]

Les besoins en eau

   L’eau est le principal nutriment indispensable à la survie d’un être vivant. Approximativement, on estime que les besoins en eau d’un chien avoisinent 1 gramme par kilocalorie de besoin énergétique [19]. Pratiquement, cela veut dire qu’un chien de 20 kilos ayant des besoins énergétiques d’entretien de 1200 kilocalories et nourri avec un aliment sec doit boire environ un litre d’eau par jour, compte tenu des 10% d’eau résiduelle dans les croquettes. Il est possible d’évaluer les besoins hydriques plus simplement à environ 3 fois la quantité de croquettes normalement consommée ou encore à 50 millilitres d’eau par kg de poids. Naturellement, si ce même chien est nourri avec un aliment humide contenant 80% d’humidité, il en réduira d’autant son abreuvement sans pour autant présenter de signes de déshydratation. Quoi qu’il en soit, il est conseillé en élevage de toujours laisser les chiens boire à volonté en se ménageant toutefois une possibilité de mesurer régulièrement la quantité d’eau consommée. En effet, toute modification de cette quantité peut être significative d’un trouble du comportement, d’une atteinte rénale, hormonale ou infectieuse (infection utérine notamment).

Objectifs du business plan 

   Le business plan concerne une entreprise ou un groupe d’entreprises, aussi bien qu’un projet ou une organisation. En effet, il est utilisé dans les cas suivants :
Création d’une nouvelle entreprise
Lancement d’une nouvelle activité
Opération de croissance externe
Négociation de partenariat
Recherche de financement
Redressement
A son achèvement, le business plan doit :
Prévoir le développement des entités intéressées (sur 3 à 5 ans)
Prioriser les objectifs du projet ou de l’entreprise
Planifier les actions
En quelques mots le business plan est utilisé pour réussir toute opération stratégique ; en tant qu’outil permanent de décision dans le choix de la conduite de l’entreprise ou de l’organisation du projet [36].

Le système d’emballage

   Le choix du corps d’emballage résulte de la recherche d’un compromis entre les critères physiques, techniques et commerciaux. La résistance mécanique permettra une bonne tenue lors du transport et une protection vis-à-vis des rongeurs et des insectes. L’imperméabilité à l’eau, à l’air et aux graisses est importante mais le choix dépend aussi des facteurs de coût, de disponibilité et d’aspect extérieur. Deux sortes d’emballages complémentaires sont utilisées. Les croquettes enrobées seront conditionnées d’abord dans un emballage en polymère en PVC ou en PP qui sera au contact avec le produit. Il sera imperméable et empêchera ainsi tout transfert de matière mais surtout d’eau. En effet, l’entrée des molécules d’eau au sein du produit aura pour résultat la perte de la croustillance des croquettes. Ensuite, un deuxième emballage en carton ou en papier plus ou moins épais aura pour première mission d’empêcher les rayons solaires de détruire les Vitamines présentes dans l’aliment. Son autre rôle est d’être un support pour les écrits et les images inhérentes au produit. En cas d’exportation, les insertions sur l’emballage sont réglementées. L’emballage doit comporter des mentions obligatoires et facultatives. Selon la synthèse de la législation européenne sur la commercialisation, faite par EUROPA [31], les mentions obligatoires sont notamment:
• la dénomination exacte du type d’aliment: exemple: « aliment complet », « aliment complémentaire » ;
• l’espèce animale à laquelle l’aliment est destiné ;
• le mode d’emploi ;
• la date de durabilité de l’aliment ;
• les ingrédients ;
• selon le type d’aliment, les constituants analytiques (protéine, cellulose…)
• l’identité du responsable de l’étiquetage.
En outre, un conditionnement sous vide ou sous atmosphère contrôlé pourra être envisagé. Un des principaux avantages de cette technique est le prolongement de la durabilité de l’aliment mais surtout le maintien parfait de la croustillance des croquettes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
I -1 GENERALITES SUR L’ALIMENTATION ANIMALE
1.1.1 Résumé historique de l’alimentation animale
1.1.1.1 De la domestication à l’élevage rationnel
1.1.1.2 La phase de progrès exponentiels
1.1.1.3 La phase de doute et d’adaptation
1.1.2 Le système malgache de l’alimentation animale
1.1.3 Les unités et les systèmes d’alimentation
1.1.3.1 Le « cahier de charges » des unités d’alimentation
1.1.3.2 Le calcul des rations, la formulation et les programmes d’alimentation
a) Le calcul des rations
b) La formulation à moindre coût
I-2 – VALEURS SOCIALES ET ECONOMIQUES DU CHIEN
1.2.1 Le chien comme animal de compagnie
1.2.2 Le chien comme agent de garde, de fouille ou d’investigation
1.2.3 Le chien comme source de protéine de consommation humaine
I-3 LES ALIMENTS POUR CHIENS
1.3.1 Les différents types d’aliments pour chiens
1.3.1.1 L’aliment ménager
1.3.1.2 L’aliment industriel
a) Quatre catégories principales
Les aliments complets
Les aliments complémentaires
Les aliments à objectifs nutritionnels particuliers (aliments diététiques)
Les aliments à caractère de friandise
b) Deux sortes de présentations courantes
Les aliments secs : les croquettes…
Les aliments humides : les boites conserves…
1.3.1.3 La question d’appétence
1.3.2 Justification du choix de produire des croquettes
a) La place des aliments industriels sur le marché mondial
b) Comparaison des différents types d’aliments
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : FORMULATION
2.1 SYSTEMATIQUE ET BESOINS ALIMENTAIRES DU CHIEN
2.1.1 Les besoins nutritionnels propres à tous les chiens
2.1.1.1 Les besoins en matières grasses
2.1.1.2 Les besoins protéiques
2.1.1.3 Les besoins en eau
2.1.1.4 Les besoins en glucide
2.1.1.5 Les besoins en minéraux et vitamines
2.1.2 Les besoins spécifiques
2.1.2.1 L’alimentation du chiot en croissance post-sevrage
2.1.2.2 L’alimentation du chien à l’entretien
2.2 CHOIX ET SELECTION DES INGREDIENTS
2.2.1 Bibliographie sur les ingrédients utilisés et leurs apports nutritionnels
2.2.2 Disponibilité et prix des ingrédients sur le marché malgache
2.2.2.1 Disponibilité
a) Matières premières
b) Matières industrielles transformées
c)Les composants : CMV et additifs
2.2.2.2 Prix des ingrédients
2.3 FORMULATION
2.3.1 Matériels et méthodes
2.3.1.1 Formulation proprement dite
a) Principes généraux
b) La prévision de la valeur alimentaire des aliments
c) La détermination des dépenses et des besoins
2.3.1.2 Echantillonnage
a)Critères d’échantillonnage
b)Présentation des échantillons
2.3.1.3 Analyses biochimiques
2.3.2 Résultats – interprétations -discussions
2.3.2.1 Résultats des analyses biochimiques
2.3.2.2 Interprétations et discussions
a) Composition des produits sources d’énergie
b) Composition des produits sources de protéines
2.3.2.3 Principe de confidentialité
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE III : BUSINESS PLAN D’UNE UNITE DE FABRICATION DE CROQUETTES POUR CHIENS A ANTANANARIVO
3.1 POURQUOI UN BUSINESS PLAN ?
3.1.1 Objectifs du business plan
3.1.2 Rôles du business plan
3.1.3 Principes du business plan
3.1.4 Démarche générale
3.2 DESCRIPITION TECHNIQUE DU PROJET
3.2.1 Présentation des produits
3.2.1.1 Nature et forme
3.2.1.2 Caractéristiques
a)Croquettes de qualité supérieure
b)Croquettes de qualité moyenne
c)Croquettes de qualité économique
3.2.1.3 Justification de la présence de différentes catégories de croquettes
3.2.2 Le process
3.2.2.1 Le lieu de production
3.2.2.2 Le système de production
a) Programme de production
b) Détermination sommaire de la capacité de l’usine
c) Technologie de fabrication
d) Prévision sur le rendement de l’unité de production
e) Incidences environnementales des technologies choisies
3.2.2.3 Les techniques de conservation
3.2.2.4 Le système d’emballage
3.2.2.5 Les éléments de tarification
a)La nature des matériaux et matières premières utilisées
b)Le prix des matières premières et de l’emballage
c)Les paramètres de transformation
3.2.3 Organisation de l’unité de production
3.2.3.1 Forme juridique de l’unité de production
3.2.3.2 Organigramme de l’unité de fabrication
3.2.3.3 Plan de l’unité de production
3.3 L’ETUDE DE MARCHE
3.3.1 Objectifs de l’étude
3.3.2 Méthodologie de l’étude
3.3.3 Résultats et discussions
3.3.3.1 Vérification des hypothèses de travail
3.3.3.2 Stratégie marketing
3.3.3.3 Marketing mix
a)Les produits
b)Le prix
c)Le placement
d)La promotion
3.4 ETUDE FINANCIERE
3.4.1 Méthodologie
a)Choix de la durée du prévisionnel
b)Détermination des hypothèses
c)Identification des critères de sensibilité
3.4.2 Détermination de la création de richesse : compte de résultat par nature
3.4.3 Détermination du besoin en fonds de roulement
3.4.4 Détermination des investissements
3.4.1.5 Schéma du financement
3.5 L’EVALUATION DU PROJET
3.5.1 Analyse des forces et faiblesses du projet
3.5.1.1 Analyse de l’environnement interne
a)Moyens humains et techniques
b)Capacité de production et capacité de développement
c)Système de distribution
d)Maîtrise des coûts
3.5.1.2 Analyse de l’environnement externe : opportunités et menaces
a)Concurrence
b)Avantages comparatifs
c)Capacité d’absorption et évolution du marché
d)Cadre d’échange régional
3.5.1.3 Résumé : synthèse et analyse SWOT
3.5.2 Évaluation économique du projet
3.6 LES MESURES STRATEGIQUES D’ACCOMPAGNEMENT
3.6.1 Le marché : recherche de partenariat, de créneau d’exportation ou de sous-traitance
3.6.2 Les produits : la notion de qualité
3.6.3 Le stockage
3.6.4 La force de vente : les commerciaux
3.6.5 Communication et promotion
3.6.5.1 Communication de masse
3.6.5.2 Communication par les agents commerciaux
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
PARTIE EXPERIMENTALE
ANNEXES

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