Formes d’organisation et d’adaptation des sénégalais dans le pays

La législation italienne

Le phénomène des migrations est en train de devenir un phénomène inévitable et avec des proportions si vastes que chaque État s’est dépêché de concevoir des politiques destinées à articuler l’immigration étrangère. Avec cela, on entend l’ensemble des mesures adaptées de caractère réglementaire, financier, structurel et organisationnel, conçues pour contrôler, limiter et gérer le phénomène migratoire dans le pays.
Partie en retard par rapport aux autres États, dans la dernière décennie, l’Italie s’est engagée à récupérer le terrain par rapport à ses partenaires européens afin d’adhérer au système supranational des contrôles aux frontières conçupar l’accord de Schengen.
La classe politique italienne ne prévoyait pas les phénomènes qui se sont manifestés, pourtant la législation spécifique se concrétise très tard et est souvent fragmentée et influencée par le besoin imminent de réguler les situations critiques ; etqui créent des tensions au sein de la population.
Après une certaine indifférence dans les années 70, une certaine incertitude dans les années ‘80 et une formulation législative âprement disputée dans les années 90 l’Italie n’a pas pu de toutes façons être en mesure de répondre à la nécessité de faire face au phénomène de l’illégalité, diffuse avec la complicité des organisations complaisantes de lapègre vie locale.
La loi du 30 Juillet 2002, no. 189 mieux connue sous le nom « Bossi-Fini » des noms des deux leaders politiques de la coalition « Maison de la Liberté» entend uniquement modifier le texte présenté par le décret-loi du 25 Juillet 1998 n. 286 (texte consolidé concernant des dispositions régissant l’immigration et le statut des étrangers) qui compile et coordonne les règles contenues dans la Loi sur la réforme Mars 6, 1998, n. 40(également appelée «turco-Napolitaine», du nom des ministres de l’époque, respectivement pour la solidarité sociale et de l’Intérieur). Cette loi se propose d’améliorer la régulation des flux migratoires et de lutter plus efficacement contre l’immigration illégale, le second profil étantle plus répandu comme on peut le voir à partir de la plupart des dispositions introduites. Une phase de correction adoptée est représentée par l’amnistie, ou par la régularisation prévue par l’art. 33, consacré à « l’émergence du travail irrégulier « , puis par la loi du 9 Septembre 2002, n. 195, sur la «régularisation» du travail irrégulier.
Dans cette dernière, on a souligné « le danger d’une véritable invasion de l’Europe par des gens qui ont faim, en proie à un chômage sans relâche », l’excluant de pouvoir remédier à cette situation avec « amnistie non discriminatoire”. Les tons enfatici, ne correspondant pas à la réalité, mais utilespour justifier des mesures restrictives, considérées comme inéluctables, confirment non seulement la partialité de représentation du phénomène migratoire, aucune invasion n’ayant été vérifiée, mais la rare attente d’un dessin qui a généré, bien différemment de l’intention originelle, la plus grande « sanatoria » (alias régularisation, émersion, légalisation) dans l’histoire du pays[35].
Tous les États européens ont adopté des mécanismes de contrôle migratoire visant à réduire la consistance des flux, à décourager l’immigration irrégulière et réduire les possibilités de régularisation successives à l’entrée et, enfin à récupérer une discrétion politique dans le traitement des flux de réfugiés, demandeurs d’asile et familles d’immigrés en séjour régulier. Ces objectifs ont été poursuivis à travers unestratégie centrée sur le renforcement des contrôles externes.
Malgré l’adoption d’une loi plus restrictive comme la «Bossi-Fini »,les entrées irrégulières sur le territoire italien continuent d’être un phénomène inévitable, du fait que l’Italie joue aussi bien lerôle d’un pays de destination que de transition.
Le double effet de la complexité des conditions d’entrée dans les pays occidentaux et les difficultés économiques dans les pays africains entrainentun redéploiement spatial de la migration sénégalaise vers les pays de l’Europe du Sud .Sous ce rapport, l’Italie est apparue comme le nouvel eldorado des Sénégalais en partance vers l’étranger. Pourtant ni les relations historiques ni les proximités linguistiques ou géographiques ne semblent expliquer la place de l’Italie dans les destinations migratoires des sénégalais.

L’immigration sénégalaise en Italie

Les phases de l’immigration sénégalaise

 La première migration du Sénégal en Italie a commencé dans les années quatrevingt, car, il existe des déséquilibres économiques entre le territoire et la population. Au départ, les immigrés Sénégalais sont des gens à prédominance masculine et jeune avec un niveau d’éducation moyennement élevé et provenant de zones géographiques urbanisées, mais déjà dans les années qui ont suivi,leflux devient continu prenant le caractère d’un véritable « Réseau ethnique. »
Le choix de l’Italie comme destination pour l’immigration, n’est pas initialement dû à un intérêt particulier pour le pays, ou à l’existence de conditions de travail favorables, mais dufait que l’émigration en Europe Septentrionale est devenue plus difficile, par conséquent l’Italie et les autres pays de l’Europe méditerranéenne accueillent les flux migratoires, étant dans l’incapacitéde faire respecter les règles restrictives.
 Vers la fin des années quatre-vingt commence une deuxième phase sollicitée par les retours au pays des « émigrants pionniers » qui apportent des nouvelles et des informations sur la situation en Italie, influençant la migration directe de la campagne sénégalaise en Italie.
La majorité des Sénégalais présents en Italie aujourd’hui est entrée clandestinement, ou a de toute façon vécu pendant un certain temps la condition clandestine. Le migrant sénégalais peut venir dans le pays à travers trois voies d’accès privilégiées: le passage de la France,latraversée de la Méditerranée vers la Sicile, ou le vol direct en provenance du Sénégal. La communauté Sénégalaise, en référence à l’époque des premiers arrivés en Italie, présente un taux élevé d’irrégularités avec les projets de migration temporaires ou pour le moins indéfinis.
L’expérience de la migration est perçue seulement comme une possibilité matérielle, avec une image « de type » économico-individuel « et l’activité de vendeurs ambulants est utilisée par ces sujets comme une activité initiale et «d’urgence».
Pour de nombreux immigrants, cette activité est configurée comme un choix temporaire dans l’attente d’un emplacement meilleur ou en tout cas comme un choix de replis par rapport à leurs attentes.
La recherche d’un emploi dans le secteur industriel semble être la principale cause du mouvement du Sud vers le Nord de l’Italie, tous les immigrants n’aspirent pas à cela étant donné qu’une partie d’entre eux préfèrent rester dans lecommerce de rue en raison de l’autonomie que ce métier consent.
Ainsi commence une phase représentée par une migration interne vers le triangle industriel et en particulier vers l’axe Milan-Venise, où la petite et moyenne industrie a attiré différents groupes d’immigrants. Il doit être noté aussi qu’une grande partie de ce flux est saisonnière et orientée vers les domaines de l’activité touristique en particulier. Quant à l’environnement d’origine, il est à noter que, en concomitanceavec la deuxième vague migratoire, tandis qu’auNord la quasi-totalité des sujets proviennent de Dakar ou d’autres centres urbains ; dans le Sud on rencontre la présence d’individus provenant des zones rurales, bien qu’en plus petites quantités. Cette différence, apparemment aléatoire, est due au déroulement dela chaîne demigration.

Les caractéristiques de la migration sénégalaise

La stratégie de migration sur le circuit européen est avant tout une stratégie de sécurité, qui se traduit par des projets de migration orientés à moyen et long terme.
La décision de migrer est présentée comme une possibilité très réelle pour tout jeune Sénégalais qui n’appartient pas à une famille pouvant lui accorder un avenir chez lui et qui, en même temps, peut compter sur la plupart des parents et d’amis déjà expatriés et capable delui venir en aide. La famille est présente dans la décision de migrer et cela n’implique pas une rupture avec l’environnement d’origine: la famille élargie et lesamitiés qui l’entourent sont impliquées dans la phase préparatoire de l’expatriement et mobilisées pour collecter l’argent nécessaire. En substance l’émigration est présentée comme un investissement qui a ses retombées sur l’ensemble du groupe, y compris ceux qui sont restés dans le pays d’origine[45].Nous sommes confrontés à deux exigences pour maximiser la possibilité de production d’un revenu complémentaire à l’extérieur et, en même temps, pour contenir les effets négatifs de l’exode des jeunes forces actives.
C’est grâce à la famille, la communauté et le réseau de relations établies et en fonction des liens de l’appartenance sociale, ce qui rend le plus souvent possible l’émigration sur le circuit européen. Qui a émigré en Europe a besoin de ce réseau de relations. Les relations d’appartenance doivent donc se reproduire dans les lieux de l’immigration comme au village, et c’est pour cette raison que l’émigration sur lecircuit européen assume de façon plus marquée les caractères d’un projet familial.
Contrairement à l’expérience de la migration en Europe, celle que l’on trouve dans les pays africains voisins, même s’il s’agit d’un circuit international, résulte plus brève et orientée vers des activités dans des secteurs moins structurés, comme le commerce ambulant, pour lequel il nese pose pas un problème d’intégration dans les marchés, mais plutôt de compétence et d’initiative individuelle. Dans ce cas, les projets de migration sont plus simples: l’investissement pour le voyage est limité en raison de la courte distance à faire, il y a une plus grande familiarité avec les lieux de destination.
En résumé, pour émigrer vers ces pays, il y a moins de nécessité de construire un réseau de relations de soutien, ce qui se traduit également par une diminution de l’incidence des liens familiaux dans la détermination des projets migratoires.

Santé et prise en charge des immigrés en Italie

La santé publique et l’assurance –maladie en Italie

L’Italie est un pays avec une forte différence entre le Sud et le Nord, la population du Nord est riche et la population du Sud est pauvre. En outre, il y a une politique changeante permanente du gouvernement ; ce qui a des répercussions sur la santé publique du pays.

Les Services Sanitaires Nationaux

En Italie, la santé publique est financée par l’Etat. En 1970, il existait encore 100 caisses d’assurance maladie différentes. Mais cette situation a changé en 1978 et on a introduit les services sanitaires nationaux « SSN » (« ServizioSanitarioNazionale »).
Ces services nationaux saisissent tous les citoyens et mettent gratuitement à leur disposition des prestations en nature et des prestations de service. En fait, l’offre de services devrait être uniformisée par l’introduction du SSN supprimant ainsi la différence entre le Sud et le Nord du pays.
Mais cela n’a pas vraiment fonctionné; ce qui explique les réformes qu’a subiesle SSN.
Le principe de base veut que la santé soit un droit fondamental de chaque personne.
Mais ce n’est pas seulement un droit fondamental, mais aussi l’intérêt public de l’État protégé par le SSN. Tous les citoyens saisis par les services SSN ont droit à la santé publique. Chaque personne doit être traitée de la même manière et ce, indépendamment de sa situation sociale. Ce qui implique que chaque personne qui se trouve dans le besoin doit recevoir une assistance médicale.

Le niveau local

Au niveau local il y a les différentes unités sanitaires locales appelées « USL » («UnitàSanitarie Locale » ), mais souvent on trouve l’abréviation ASL (« AziendeSanitarie Locale » :Sociétés Sanitaires Locales). Il existe plus de 200 USL – chacune est responsable de 5000 à 20000 habitants. Les USL sont autonomes dans leur gestion. Des prestations de santé sont aussi réalisées par des trusts, des hôpitaux des instituts d’hospitalisation et de soins à caractère scientifique (IRCCS) et des hôpitaux privés.
Tout citoyen doit s’inscrire personnellement à l’USL responsable de sa commune de résidence. À l’inscription on reçoit une « carte de santé ». Cette carte donne aux assurés le libre choix d’un médecin généraliste et l’approvisionnement de différentes autorisations nécessaires à l’hygiène publique. La carte de santé permet aussi le maintien d’exonérations qui sont dépendantes de la maladieet de la région de résidence.

Financement

En règle générale, les services sanitaires de l’État sont financés par des moyens financiers publics. Mais ce n’est pas le cas en Italie. Seuls 37,5% sont financés par des moyens publics, 40,8% par des primes d’assurance-maladie payées par l’employeur (2,88 % du salaire brut), le reste est financé par des paiements supplémentaires privés. En résumé les différentes sources de financement des niveaux national, régional et local proviennent : du budget national, du fond de solidarité national, de l’impôt sur revenu des activités productives(l’IRAP) et de l’impôt sur le revenu par personne physique (l’IRPEF). Les régions reçoivent maintenant la responsabilité du financement.

Inscription au SSN

Les citoyens étrangers munis d’un passeport avec un visa d’entrée et permis ou carte, de séjour en cours de validité ou qui sont en instance de régularisation sont considérés comme régulièrement séjournant dans le pays.Ceux-là peuvent être inscrits (obligatoirement ou volontairement) au Service National de Santé(SSN).
Pour les étrangers l’inscription au SSN garantit toute l’assistance sanitaire prévue par le règlement italien et comporte une parité de traitement par rapport aux citoyens italiens.

Inscription obligatoire au SSN

En a droit le citoyen :
 en régulière activité de travail subordonné ou de travail autonome
 inscrit dans les listes de demandeurs d’emploi
 détenu ou interné
 en possession du permis de séjour(ou reçu de renouvellement de ce dernier) pour travail autonome et subordonné, pour motifs familiaux, pour un asile politique ou humanitaire, et demande d’asile, l’acquisition de la nationalité, des soins médicaux pour les femmes enceintes ou dans les 6 mois succédant la naissance de l’enfant qui bénéficiera du permis.

l’inscription volontaire au SSN

Les citoyens qui ne rentrent pas dans les catégories susmentionnées, ne sont pas obligés de s’inscrire au S.S.N. Cependant :
a) Ils sont tenus de souscrire une assurance contre le risque d’accident, de maladie et de maternité avec un institut d’assurance italien ou étranger
b) Peuvent demander l’inscription volontaire au SSN, suivant une relative contribution laquelle varie en fonction du revenu et du statut.
Qui a droit à l’inscription volontaire au SSN:

Prise en charge bucco –dentaire par le SSN

Le SSN prévoit, sur la base des niveaux essentiels d’assistance, la garantie de prestations sanitaires déterminées liées aux soins bucco-dentaires.
En général, les visites dentaires pour le diagnostic des maladies de la cavité orale et le traitement des infections et douleurs urgentes sont garanties à tous les citoyens inscrits au SSN. Pour bénéficier de ces prestations, il est nécessaire de s’adresser à une structure du SSN ou aux services d’urgences s’il y a lieu.
De façon autonome,chaque région détermine plus spécifiquement quels sujets peuvent bénéficier des prestations dentaires et de quels types de prestations.
Le citoyen qui reçoit des soins bucco-dentaires du SSN doit contribuer à la dépense sanitaire payant le ticket sanitaire, à moins qu’il soit dans des conditions spécifiques à une exemption.

Critères de sélection

Seuls les sénégalais majeurs âgés de plus de 17ans résidents dans les trois provinces préalablement choisies et en possession d’un titre de séjour régulier durant la période de l’étude étaient concernés.
Étaient non inclus les sénégalais de moins de 17 ans et ceux étant en situation irrégulière.

Matériel

Le matériel consistait en une fiche d’enquête (Annexe). Celle-ci comportait 6 rubriques :
– La première était relative aux données sociodémographiques (Age, sexe, niveau d’étude durée séjour, situation professionnelle type d’habitat et situation matrimoniale).
– La deuxième était en rapport avec les habitudes de vie, d’hygiène buccodentaire et les antécédents médicaux.
– La troisième rubrique concerne les connaissances en santé buccodentaire.
– La quatrième partie de la fiche d’enquête se focalise sur l’accessibilité aux soins bucco-dentaires.
– La cinquième partie traite des besoins et du suivi des traitements entrepris
– La dernière analyse le degré de satisfaction concernant les soins reçus.
Cette fiche d’enquêtea été au préalable testée sur un échantillon de 10 Sénégalais pour évaluer les problèmes liés à la compréhension decertains items. A l’issu de ce test des réajustements ont été apportés sur certaines questions.

Méthodologie

L’enquête consistait en une interview des sénégalais en situation régulière et résidant dans l’une des 3 provinces Milan Brescia, Bergame. Les personnes ont été enquêtées dans les lieux de rencontre privilégiés ou occasionnels notamment dans les foyers, les daaras, ou lors des cérémonies religieuses. Elles étaient aussi rencontrées chez elles à partir des adresses fournies par l’office d’immigrationet les services sanitaires nationaux. L’étude a été effectuée sur une durée d’environ 4mois à raison de 3jours par semaine. Les données ont été recueillies par un étudiant en année de thèse en chirurgie dentaire pour éviter les variations inter examinateurs.
Les données ont été recueillies et analysées avec le logiciel SPSS version IBM Statistics 20.
Les variables quantitatives ont été exprimées en moyenne ± écart type, les variables qualitatives en pourcentage. Les comparaisons entre les variables qualitatives ont été éffectuées avec le test de X2 , le niveau de significativité a été fixé à p≤ 0,05.

Présence de la famille nucléaire en Italie

Par famille nucléaire on entend le noyau constitué par les 2 conjoints et leurs enfants. La figure (6) ci -après nous révèle que seulement 35,6% de l’échantillon vivaient avec leur famille en Italie contre 64,4% qui y vivaient seuls. Il est à noter que ce regroupement familial à quelques exceptions près s’est fait après au moins 5 ans de séjour dans le pays.

État salarial de la famille et charges familiales au Sénégal

Parmi les enquêtés 63,2 % avaient un travail rémunéré à la fin du mois. Les autres travaillaient dans le secteur informel. Parmi les mariés seuls 20,3% avaient aussi leur conjoint avec un travail salarié. Il faut noter que le revenu moyen de la majorité des sénégalais est compris entre 750 et 1200 euros.
Concernant les charges au Sénégal la majorité des personnes 95% ont déclaré avoir des charges au Sénégal les obligeant de façon périodique à envoyer de l’argent pour la prise en charge de leur famille résidente au Sénégal.

Pathologies générales 

Trois cent quarante-cinq personnes soit 86,5% déclaraient ne souffrir d’aucune pathologie générale chronique connue. Cependant 54 personnes soit 13,5 % attestaient souffrir d’une ou de plusieurs pathologiesgénérales.
Les pathologies étaient dominées par le diabète, l’hypertension artérielle, la gastrite, la sinusite et l’insuffisance rénale(Figure 8).

Connaissances des maladies buccales

Plus de la moitié de la population 61,2% avait une connaissance de certaines maladies bucco-dentaires dont les plus citées sont la carie dentaire, les aphtes, les gingivites, l’halitose; 38,8% étaient ignorants dans ce domaine.
Concernant les causes probables de la carie dentaire, 73,2% de la population ont pu enciter au moins une contre 26,8%. Les étiologies les plus citées sont : consommation abusive de sucreries, le manque d’hygiène bucco-dentaire.
Par rapport aux conséquences possibles la majorité de la population 69,2% était consciente des conséquences d’une carie non traitée tandis que 30,8% n’en avaient aucune connaissance. Il a été globalement cité : la destruction coronaire des dents,l’infection dentaire, l’halitose, les douleurs dentaires, et les tumeurs etc…..

Type et suivi des traitements

Motif de consultation dentaire

Le tableau (III) ci-dessous montre que près de 84% de la population ne consultaient qu’en cas de douleurs et seuls 11,5% pour des contrôles réguliers. Le reste 4,8% consultait pour d’autres raisons (esthétique etc…..)

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: IMMIGRATION ET PRISE EN CHARGE SANITAIRE EN ITALIE
I. Immigration
I-1. Historique
I-2 Caractéristiques de la migration
I-3. Etapes du cycle de la migration
I-4. Adaptation et Intégration dans le pays d’accueil
I-5. Le phénomène migratoire dans le contexte européen
I-5-1. Différentes phases de la migration en Europe
I.5.2 Manifestations et l’impact de la migration sur les pays d’accueil et d’origine
I.6. Le contexte italien
I.6.1. Dynamique de la migration
1.6.2. Législation italienne
I.7. Immigration sénégalaise en Italie
I.7.1. Les phases de l’immigration sénégalaise
I.7.2 Formes d’organisation et d’adaptation des sénégalais dans le pays
I.8. Causes de la mobilité Sénégalaise
I.8.1 Caractéristiques de la migration sénégalaise
II.Santé et prise en charge des immigrés en Italie
II.1.Santé publique et assurance –maladie en Italie
II.2. Services Sanitaires Nationaux
II.2.1 Buts des services sanitaires
II.2.2 Organisation des SSN
II.2.3 Financement
II.2.4 Inscription au SSN
II.2.5 Structures et Prestataires de services
II.2.6 Prestations
II.3 Prise en charge bucco –dentaire par les SSN
II.4 Remboursements des soins dentaires et médicaux-dentaires prothétiques
DEUXIEME PARTIE: CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES ET UTILISATION
DES SERVICES BUCCO DENTAIRES
I. Justification et Objectifs
II. Matériels et Méthodes
II.1. Type, cadre et durée d’étude
II.2. Echantillonnage
II.3. Critères de sélection
II.4. Matériel
II.5. Méthode
III Résultats
III.1.Données sociodémographiques
III. 1. 1 Sexe
III.1.2 Age
III.1.3 Durée de séjour régulier et irrégulier en Italie
III.1.4 Région d’origine
III.1.5. Statut matrimonial
III.1.6. Niveau d’étude
III.1.7 Présence de la famille nucléaire en Italie
III.1.8 Type d’habitat
III.1.9. État salarial de la famille et charges familiales au Sénégal
III.1.10 Pathologies générales
III.2.Habitudes de vie et connaissances en santé bucco-dentaire
III.2.1 Habitudes de vie et alimentaires
III.2.2. Connaissances des maladies buccales
III.3.Type et suivi des traitements
III.3.1. Motif de consultation dentaire
III.3.2. Besoin de consultation
III.3.3.Types de soins Reçus
III.3.4. Suivi et raisons de renoncement du traitement
III.4 Accessibilité aux soins dentaires
III.5. Degré de satisfaction pour les soins obtenus
IV.DISCUSSION
IV.1. Limites de l’étude
IV.2 .Caractéristiques sociodémographiques
IV.3. Habitudes de vie connaissances en santé bucco -dentaire
IV.4- Évaluation de l’utilisation des services bucco-dentaires
IV-5 Accessibilité aux soins bucco-dentaires
V-6 .Degré de satisfaction
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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