Formation et devenir des différentes lignées sanguines

Formation et devenir des différentes lignées sanguines

Formation et devenir des érythrocytes

La première cellule identifiable comme étant de la lignée érythrocytaire est le proérythroblaste (OLVER [27]), une cellule de grande taille (20-25µm) avec un cytoplasme très basophile (CORDONNIER et FONTAINE [7]). Elle se divise ensuite pour donner naissance à un érythroblaste basophile [27], cellule de plus petite taille (16-18 µm). La synthèse d’hémoglobine commence elle aussi à cette étape. On assiste à une condensation du noyau au cours des étapes successives et une augmentation de la concentration du cytoplasme en hémoglobine. A la génération suivante, on obtient un érythroblaste basophile II [27]. La division de cette dernière donne naissance à un érythroblaste polychromatophile [27], l’hémoglobine devient visible au microscope optique, avec un cytoplasme avec une couronne basophile, et acidophile autour du noyau lié à l‘hémoglobine. Cette cellule se divise pour donner deux érythroblastes acidophiles [27], une petite cellule (9-10µm) avec un cytoplasme acidophile avec un noyau petit et très dense en chromatine [7]. Le noyau sera progressivement excentré et expulsé de la cellule via un réarrangement des microtubules et des filaments intermédiaires. Le noyau ainsi expulsé est rapidement pris en charge par les macrophages présents dans la moelle osseuse. On obtient alors un réticulocyte sans noyau avec des résidus de ribosomes, membranes de Golgi, et mitochondries. Cette cellule est légèrement plus grande que les érythrocytes matures. La photographie 1 montre sur frottis médullaire toutes ces lignées.

Formation et devenir des thrombocytes

La MEP est la cellule en commun entre les érythrocytes et les thrombocytes. Elle ressemble au microscope à un petit lymphocyte, seules ses protéines de surface permettent de l’identifier. Deux types de colonies sont décrites contenant uniquement des mégacaryocytes : la BFU-MK (burst-forming unit-megakaryocyte) qui va donner plus d’une centaine de mégacaryocytes dans la suite de son développement et la CFU-MK (colony-forming unit-megakaryocyte) qui elle va produire entre 3 et 50 mégacaryocytes (KAUSHANSKY [16]). Un mégacaryocyte peut donner entre 1000 et 3000 plaquettes. Le mégacaryocyte doit être mature pour produire des plaquettes. Il augmente sa taille jusqu’à 100 µm, et multiplie le nombre de ribosomes pour faciliter la synthèse. Cette croissance est permise à l’aide de plusieurs endomitoses, le noyau devient polyploïde (arrêt des mitoses en anaphase B) (PATEL et al. [30]). Un réseau s’organise à l’intérieur de la cellule, appelé DMS (demarcation membrane system). Des pseudopodes se forment ensuite à l’aide des microtubules, ceux-ci vont donner les proplaquettes, qui elles-mêmes se diviseront pour donner les plaquettes (cf. figure 3). En ce qui concerne les CFU-MK, la thrombopoïétine (TPO) contrôle 75 % de leur croissance, l’interleukine-3 est le deuxième médiateur nécessaire. La TPO est synthétisée par le foie principalement, mais aussi par le rein et la moelle osseuse. Elle agit aussi sur l’hématopoïèse en stimulant le développement des HSC et la mégacaryopoïèse. Une autre hormone intervient pour la migration des mégacaryocytes de la moelle osseuse vers le compartiment sanguin : le Stromal cell-derived factor-1 (BOUDREAUX [2]). D’autres cytokines et facteurs de croissances interviennent, par exemple le Stem cell factor (SCF) et granulocyte-macrophage colony stimulating factor (GM – CSF) qui agissent sur les lignées primaires présentes dans la moelle osseuse [2].

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Table des matières

TABLE DES MATIERES
Index des figures
Index des photos
Index des tableaux
INTRODUCTION
1. DE LA FORMATION DES LIGNÉES SANGUINES À LEURS VARIATIONS
PHYSIOLOGIQUES ET PATHOLOGIQUES
1.1. Formation et devenir des différentes lignées sanguines
1.1.1. L’hématopoïèse, étape commune de la production de toutes les lignées
sanguines
1.1.2. Formation et devenir des érythrocytes
1.1.3. Formation et devenir des thrombocytes
1.1.4. Formation et devenir des granulocytes et monocytes
1.1.5.1. Formation des lymphocytes B
1.1.5.2. Formation des lymphocytes T
1.2. Les automates en hématologie
1.2.1. Principes généraux du fonctionnement des automates
1.2.2. Fonctionnement du Lasercyte ™ (Laboratoire Idexx
1.2.3. Les paramètres mesurés par le Lasercyte
1.2.3.1. Les valeurs concernant la lignée érythrocytaire
1.2.3.2. Les valeurs concernant la lignée leucocytaire
1.2.3.3. Les valeurs concernant les plaquettes
1.3. Variations physiologiques des différentes lignées sanguines
1.3.1. Variations physiologiques des valeurs leucocytaires
1.3.1.1. Influence de l’âge
1.3.1.2. La leucocytose physiologique
1.3.1.3. La formule de stress
1.3.1.4. La gestation
1.3.2. Variations physiologiques des valeurs érythrocytaires
1.3.2.1. Influence de l’âge
1.3.2.2. Effet du stress
1.3.2.3. Effet de l’exercice
1.3.2.4. Déficit en oxygène
1.3.3. Variations physiologiques des valeurs plaquettaires
1.3.3.1. Pseudothrombocytose
1.3.3.2. Thrombocytose physiologique
1.3.3.3. Induites par des médicaments
1.3.3.4. Thrombocytopénie
1.4. Variations pathologiques des lignées sanguines
1.4.1. Variations pathologiques de la lignée érythrocytaire
1.4.1.1. Les anémies
1.4.1.1.1. Classification des anémies
1.4.1.1.2. Les anémies régénératives
1.4.1.1.2.1. Les anémies par perte
1.4.1.1.2.2. Les anémies hémolytiques
1.4.1.1.3. Les anémies arégénératives
1.4.1.1.3.1. Par modification tissulaire de la moelle
1.4.1.1.3.2. Hypoplasie et aplasie médullaire
1.4.1.2. Les érythrocytoses
1.4.1.2.1. Les érythrocytoses relatives
1.4.1.2.2. Les érythrocytoses vraies
1.4.2.1. Variations pathologiques des granulocytes neutrophiles
1.4.2.1.1. Les neutropénies
1.4.2.1.1.1. Les neutropénies par diminution de la production
1.4.2.1.1.2. Les neutropénies par augmentation de la margination
1.4.2.1.1.3. Les neutropénies par consommation par les tissus
1.4.2.1.2. Les neutrophilies
1.4.2.1.2.1. Les neutrophilies d’origine inflammatoire
1.4.2.2. Variations pathologiques des granulocytes éosinophiles
1.4.2.2.1. Les éosinophilies
1.4.2.2.2. Les éosinopénies
1.4.2.3. Variations pathologiques des granulocytes basophiles
1.4.2.4. Variations pathologiques des monocytes
1.4.2.5. Variations pathologiques des lymphocytes
1.4.2.5.1. Les lymphocytoses
1.4.2.5.2. Les lymphopénies
1.4.2.5.2.1. Les lymphopénies par diminution de la production ou modification de
la remise en circulation des lymphocytes
1.4.2.5.2.2. Les lymphopénies par augmentation de la destruction
1.4.2.5.2.3. Les lymphopénies par perte de lymphe
1.4.3. Variations pathologiques des plaquettes
1.4.3.1. Les thrombocytopénies
1.4.3.1.1. Les thrombocytopénies par baisse de production
1.4.3.1.2. Les thrombocytopénies par perte ou consommation
1.4.3.1.3. Les thrombocytopénies par destruction
1.4.3.1.4. Les thrombocytopénies par distribution anormale
1.4.3.2. Les thrombocytoses
2. DÉTERMINATION DE L’INTERVALLE DE RÉFÉRENCE CHEZ LES CHIENS DE
TRAVAIL DU 132ème BATAILLON CYNOPHILE DE L’ARMÉE DE TERRE
2.1. Site de Suippes
2.1.1. Présentation générale et organisation
2.1.2. Sélection des chiens
2.1.3. Mode de vie des chiens
2.1.4. Les entrainements et missions
2.1.5. La prophylaxie et la gestion des pathologies
2.1.6. Les visites systématiques annuelles (VSA
2.2. Détermination de l’intervalle de confiance
2.2.1. Matériel et méthodes
2.2.1.1. Objectif
2.2.1.2. Circonstances et réalisation des hémogrammes
2.2.1.3. Feuilles de résultats
2.2.1.4. Retranscription des données
2.2.1.5. Echantillons de l’étude
2.2.1.6. Classification par race
2.2.1.7. Classification par âge
2.2.1.8. Méthodes statistiques
2.2.2. Résultats
2.2.2.1. Age de l’échantillon
2.2.2.2. Temps de présence sur le site
2.2.2.3. La population des leucocytes
2.2.2.3.1. La numération des leucocytes
2.2.2.3.2. La numération des lymphocytes
2.2.2.3.3. La numération des monocyte
2.2.2.3.4. La numération des granulocytes neutrophiles
2.2.2.3.5. La numération des granulocytes éosinophiles
2.2.2.3.6. La numération des granulocytes basophiles
2.2.2.3.7. Conclusion sur les numérations leucocytaires
2.2.2.4. La population des érythrocytes
2.2.2.4.1. L’hématocrite
2.2.2.4.2. La numération des érythrocytes
2.2.2.4.3. Le taux d’hémoglobine
2.2.2.4.4. Les réticulocytes
2.2.2.4.5. Le volume globulaire moyen (VGM)
2.2.2.4.6. L’indice de distribution érythrocytaire (IDR
2.2.2.4.7. La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH)
2.2.2.4.8. La teneur globulaire moyenne en hémoglobine (TCMH
2.2.2.5. La population des plaquettes
2.2.2.5.1. La numération plaquettaire
2.2.2.5.2. Le volume plaquettaire moyen (VPM)
2.2.2.5.3. Le plaquettocrite (PCT)
2.2.2.5.4. L’indice de distribution plaquettaire (IDP
2.2.2.6. Résumé des résultats
2.2.3. Discussion
2.2.3.1. Différences entre les races
2.2.3.2. Les intervalles de référence
2.2.3.2.1. Les intervalles de référence de la lignée érythrocytaire
2.2.3.2.2. Les intervalles de référence de la lignée leucocytaire
2.2.3.2.3. Les intervalles de référence de la lignée plaquettaire
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Annexe 1 : Exemple de feuille de résultats donnée par le Lasercyte
Annexe 2 : Couverture du carnet sanitaire
Annexe 3 : Données de l’étude (identification et lignée leucocytaire
Annexe 4 : Données de l’étude bis (lignée érythrocytaire et plaquettes).

 

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