FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS

FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS

Télencéphale

Le télencéphale constitue la partie la plus rostrale du système nerveux central (figures 1 et 2). Dérivé des vésicules télencéphaliques de l’embryon et de la lame commissurale, il comporte deux hémisphères symétriquement disposés, creusés chacun d’une cavité (ventricule latéral) qui communique avec le troisième ventricule (figure 3-26). Ces hémisphères sont unis par une étroite partie intermédiaire dérivée de la lame commissurale et continue avec la lame terminale grise, qui est la paroi rostrale du diencéphale (figure 3).

Les deux hémisphères du cerveau sont séparés par une profonde fissure médiane : la fissure longitudinale du cerveau (fissura longitudinalis cerebri) anciennement « scissure inter hémisphérique » qui loge la faux du cerveau (figure 2-1). A la face dorsale, cette fissure s’étend sur toute la longueur du cerveau et son fond est occupé par le corps calleux (figure 3-3, 3-4, 3-5) sur environ le tiers moyen de sa longueur. Son extrémité caudale s’ouvre largement pour admettre le cervelet et se continue ainsi par la fissure transverse du cerveau (fissura transversa cerebri) qui loge le tentorium du cervelet.

A la face ventrale, la fissure longitudinale ne s’étend que sur la moitié rostrale de la longueur. Elle s’ouvre caudalement autour du diencéphale, de part et d’autre duquel l’étroite et profonde dépression, qui la continue, rejoint la fissure transverse. Lorsque le cerveau a été séparé du diencéphale, les deux hémisphères ne sont plus unis que par leurs commissures, dont la plus volumineuse est le corps calleux. Chez le chat, le cerveau est court, large avec un pôle rostral bref et large de sorte que l’organe, vu dorsalement, pourrait être inscrit dans un trapèze à petite base rostrale. Le cerveau a une surface marquée de circonvolutions (figures 1 et 2). Chaque élévation est appelée gyrus et les creux, séparant les gyri adjacents, sont nommés sulcus ou sillons. Les gyri sont larges, peu nombreux et d’un dessin relativement simple (figure 1).

Chaque hémisphère cérébral est creusé d’une cavité irrégulière, le ventricule latéral (ventriculus lateralis), dont l’épaisse paroi est presque partout formée par le pallium. Celui-ci comporte une épaisse masse de substance blanche, le centre semi-ovale (centrum semiovale) dont la partie la plus profonde délimite la cavité du ventricule tandis que la surface porte le cortex cérébral (cortex cerebri). Dans le centre semiovale plongent deux fortes lames blanches qui y dispersent leurs fibres. L’une arrive de la face médiale et concourt à former le plafond du ventricule : c’est le corps calleux, qui l’unit à l’hémisphère opposé. L’autre est la capsule interne, formée de plusieurs importants groupes de fibres, les uns afférents et les autres efférents, ces derniers alimentant en particulier le crus cerebri (figure 4-22).

Le centre semi-ovale comporte en outre de nombreux courants de fibres qui lui appartiennent en propre et unissent les différentes parties du cortex sans quitter l’hémisphère. La matière grise sur la surface du cerveau est composée la plupart du temps de six couches de cellules formant le cortex cérébral. L’épaisseur de ces couches varie selon les régions. En profondeur de ces couches cellulaires, au sein des gyri, se trouve la substance grise. L’ensemble de la matière blanche forme la corona radiata. Encore plus profond au sein de chaque hémisphère, se trouvent les noyaux basaux (substance grise), le noyau caudé (nucleus caudatus), le claustrum, le corps amygdaloïdes et le noyau lentiforme (nucleus lentifornis), le putamen et le pallidum. Les noyaux basaux sont associés aux fonctions motrices et au comportement.

Diencéphale

Le diencéphale dérive de la partie la plus caudale des parois de la vésicule prosencéphaliqe de l’embryon. Il occupe l’extrémité rostrale du tronc et est intimement associé au télencéphale. Le sulcus limitans délimite deux parties : une dorsale affectée à l’intégration des afférences appartenant au thalamencéphale, dont le thalamus forme l’essentiel, et une dorsale comprenant l’hypothalamus et le subthalamus. A chacune des parties est annexée une glande, la glande pinéale pour la partie dorsale et l’hypophyse (figure 4-18) pour la partie ventrale. La face ventrale forme l’hypothalamus, caché de chaque côté, par le crus cerebri, et rostralement par le chiasma et le tractus optique (figure 4-14 et 15). On y trouve, sur la partie caudale, la petite paire de corps mamillaire (corpus mamilare : figure 3-27).

Entre les corps mamillaires et le chiasma optique se situe le tuber cinereum, tissu supportant l’hypophyse, qui comporte deux parties : neurohypophyse et adenohypophyse. Rostralement au tuber cinereum, le chiasma optique est formé par les deux nerfs optiques qui se continuent par le tractus optique (figure 4-13,14). La face latérale est parcourue obliquement par le tractus optique se divisant en deux racines, latérale et médiale. Dorso-caudalement au tractus optique, entre celui-ci et les colliculi rostraux, s’étend le métathalamus, essentiellement formé de deux corps géniculés, médial et latéral. Ces corps géniculés s’étendent caudalement derrière la partie dorso-rostrale du mésencéphale pendant le développement (figure 3).

La face dorsale est couverte par la toile choroïdienne du troisième ventricule. En profondeur se trouve l’épithalamus, montrant de chaque côté un tractus longitudinal, la strie habénulaire (figure 3-22) qui borde le plafond du troisième ventricule et auquel est attachée l’épiphyse. Le troisième ventricule (figure 3-26) est la cavité du diencéphale. Il émet l’aqueduc du mésencéphale (figure 3-34) et reçoit le foramen inter-ventriculaire. Sur les coupes transversales, le troisième ventricule se présente comme une fente verticale. Dans le plan médian, existe une aire de fusion entre les thalamus gauche et droit, formant l’adhésion inter thalamique (figure 3-25) se caractérisant par un relief ovalaire au centre du troisième ventricule.

Mésencéphale

Le mésencéphale se trouve immédiatement caudal au diencéphale. Sa cavité centrale, fort peu modifiée, forme un conduit à peine dilaté qui relie le quatrième ventricule au troisième (celui du diencéphale) : c’est l’aqueduc du mésencéphale (figure 3-34). Sa face ventrale est située en regard de l’os basisphénoide. Elle appartient, toute entière, aux pédoncules cérébraux. Les crus cerebri sont les reliefs longitudinaux formés par la partie superficielle des pédoncules, séparés par la fosse interpédonculaire (figure 4-21). Chaque crus cerebri est parcouru par un léger sillon médial, parallèle à la fosse inter-pédonculaire. De multiples radicelles émergent de ce sillon, et convergent caudo-latéralement pour former le nerf oculomoteur (figure 4- 20). La face latérale est recouverte par le lobe piriforme du cerveau (figure 1-4).

Le bord ventral est formé par le crus cerebri et le bord dorsal par le bras du colliculus caudal. La face dorsale est formée par le tectum et occupée par deux paires de forts reliefs arrondis : les colliculus rostraux et caudaux. Les coupes transversales du mésencéphale montrent, en leur centre, une cavité de dimensions modestes : l’aqueduc du mésencéphale. Dorsalement à celui-ci s’étend l’épais tectum (figure 3-33) et ventralement les pédoncules cérébraux divisés en trois étages bien distincts : tegmentum (figure 3-35), continu avec le tectum, substantia nigra et ventralement, le crus cerebri. Le tegmentum comprend une partie de substance grise et une partie de substance blanche. Dans la substance grise du tegmentum se trouvent d’importants noyaux : ce sont ceux du tractus mésencéphalique du nerf trijumeau et ceux des nerfs trochléaire et oculomoteur.

Tous les autres noyaux sont particuliers au mésencéphale : noyau inter-pédonculaire, noyaux tegmentaux, noyau rouge. La substantia nigra est un très gros noyau de substance grise. Elle ne contient pas de mélanine chez le chat en dépit de son nom. Enfin on trouve la formation réticulée qui représente un ensemble de neurocytes de taille et de forme variées, logés dans les mailles d’un vaste réseau de fibres nerveuses orientées dans tous les sens et étendu dans tout le tronc cérébral, de la partie crâniale de la moelle épinière au diencéphale où elle s’épuise.

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Table des matières

FIGURES
INTRODUCTION
I.RAPPEL D’ANATOMIE
I.1 ENCEPHALE
I.1.1 Télencéphale
I.1.2 Diencéphale
I.1.3 Mésencéphale
I.1.4 Métencéphale
I.1.5 Myélencéphale
I.2 NERFS CRANIENS
I.2.1 Nerf I ou nerf olfactif
I.2.2 Nerf II ou nerf optique
I.2.3 Nerf III ou nerf oculomoteur
I.2.4 Nerf IV ou nerf trochléaire
I.2.5 Nerf V ou nerf trijumeau
I.2.6 Nerf VI ou nerf abducens
I.2.7 Nerf VII ou nerf facial
I.2.8 Nerf VIII ou nerf véstibulo cochléaire
I.2.9 Nerf glosso-pharynien (IX) – nerf vague (X) nerf accessoire (XI
a – Nerf IX ou nerf glosso-pharyngien
b – Nerf X ou nerf vague
c – Nerf XI ou nerf accessoire
I.2.10 Nerf XII ou nerf hypoglosse
I.3 ANATOMIE DESCRIPTIVE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS
I.3.1 Canal du nerf hypoglosse
I.3.2 Foramen jugulaire
I.3.3 Foramen stylomastoidien
I.3.4 Foramen ovale
I.3.5 Foramen rond
I.3.6 Fissure orbitaire
I.3.7 Canal optique
I.3.8 Fosse ethmoïdale
II.ETUDE RADIO ANATOMIQUE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS
II.1 MATERIEL ET METHODE
II.2 RESULTAT – ATLAS RADIOGRAPHIQUE
II.2.1 Anatomie générale du crâne du chat
II.2.2 Étude radiographique des foramens des nerfs crâniens
a – Vue latérale
b – Vue ventro-dorsale…
c – Vue rostro-caudale
d – Vue 15° oblique
II.3 DISCUSSION
III. ETUDE ANATOMIQUE TOMODENSITOMETRIQUE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS
III.1 MATERIEL ET METHODE
III.1.1 Matériel
III.1.2 Méthode
III.2 RESULTATS – ATLAS TOMODENSITOMETRIQUE
III.3 DISCUSSION
III.3.1 Comparaison radiologie – tomodensitométrie
III.3.2 Etude tomodensitométrique
a – Matériel
b – Méthode
c – Résultats
CONCLUSION
ANATOMIE DE L’ENCEPHALE (photographies
ANATOMIE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES
NERFS CRANIENS (photographies)
ATLAS RADIOGRAPHIQUE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS
ATLAS TOMODENSITOMETRIQUE DES FORAMENS D’EMERGENCE DES NERFS CRANIENS
BIBLIOGRAPHIE

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