Fibroscopie oesogastroduodénale

Fibroscopie oesogastroduodénale

Traitement spécifique de la poussée 

Le traitement médical a été administré dans 17 cas (55%). ¾ Les corticoïdes Les corticoïdes ont été prescrits dans 15 cas (88%) : Prednisolone par voie orale à la dose de 1 mg/kg/jour pendant 4 semaines dans 14 cas et par voie parentérale intraveineuse (120 mg pendant 6 jour puis relais par voie orale) dans un cas. Les corticoïdes ont été prescrits en association avec la Mésalazine ou la Salazopyrine. La réponse au traitement par corticoïdes était favorable (corticosensibilité) dans 11 cas (73%). Cependant, on a constaté 3 cas de cortico-dépendance (20 %) pour lesquels on a utilisé des immunosuppresseurs. Et un cas de corticorésistance (7%) qui a été opéré. ¾ La salazo-sulfapyridine (Salazopyrine) La Salazopyrine a été prescrite seule dans 1 cas (6%) à la dose de 4 g/j, pour atteinte articulaire (spondylarthrite ankylosante) et entérocolite en poussée. L’évolution a été marquée par une disparition de la symptomatologie digestive et articulaire. ¾ La Mésalazine : La Mésalazine a été prescrite seule dans 2 cas (12%) à la dose de 4 g par jour.

Traitement chirurgical 

Dans notre série, le traitement chirurgical était indiqué chez 22 patients de notre série (71%) : 7 patients (32%) ont été opérés en urgence pour appendicite perforée dans un cas, tableau d’appendicite aigue dans un cas, occlusion intestinale dans 2 cas, un abcès associé à une fistule externe dans 2 cas. Un abcès +fistule+sténose dans un cas. 7 patients ont subit la chirurgie en première intention, pour des indications suivantes : sténose intestinale dans 4 cas, sténose et fistule entérocutanée dans 3 cas. 7 autres ont été opérés après apparition de complications sous traitement médical, 4 d’entre eux étaient mis sous traitement d’entretien par Azathioprine. Une seule patiente a été opérée après échec du traitement médical. Ces indications sont représentées dans le tableau XV. Les patients ont subit : Une résection iléo-colique dans 11 cas (50%). Une hémicolectomie droite dans 7 cas (32%) et une résection colique dans un cas (4.5%). Des gestes associés ont été nécessaires, en effet 1 abcès a été drainé et 2 fistules ont été mises à plat.

Facteurs microbiens

Les arguments renforçant cette théorie sont : l’aggravation de colites expérimentales par certaines bactéries (19) ; l’efficacité (modeste mais significative) de certains antibiotiques (19 ; 21) ; la démonstration d’anomalies de la flore intestinale (9 ; 19) ; le rôle important du flux fécal dans la récidive postopératoire de la maladie. De nombreux agents infectieux ont fait l’objet de recherches, tels que Mycobacterium paratuberculosis (9 ; 21), Listeria monocytogenes (23), ou des éléments de la flore bactérienne et intestinale tels que Escherichia coli, Bacteroides (6) …Ces micro-organismes pourraient être impliqués, mais ne sont pas à ce jour considérés comme la cause (8 ; 9) (du moins unique) de la maladie. Le rôle du virus de la rougeole a été suspecté après l’observation d’une augmentation de l’incidence de la maladie suivant une série d’épidémies de rougeole en Suède (9).La découverte en immunohistochimie d’antigènes liés à la rougeole dans certaines lésions va dans le même sens. Cependant, la responsabilité du virus de la rougeole dans la pathogénie de la maladie de Crohn est encore controversée (9).Le rôle de la vaccination MMR (rougeole, rubéole, oreillons) a été également discuté puisque le risque relatif de MC chez les patients vaccinés (dans les années 1964) était de 3.01 (9).Facteurs génétiques :Le rôle de facteurs génétiques a initialement été suspecté devant l’existence de cas familiaux de la maladie (8 ; 24 ; 22). Le pourcentage de patients atteints de MICI possédants une histoire familiale est de 10 à 20 % selon les études (9). Le risque relatif d’être atteint de maladie de Crohn, pour un parent du premier degré d’un sujet atteint, est de 10 à 25% (23). Le risque pour un jumeau homozygote de développer la maladie de Crohn est de l’ordre de 30
$à 50 % (23). Cette prédisposition longtemps suspectée dans l’apparition de MC semble maintenant
confirmée avec la découverte de mutations du gène NOD2, ou CARD 15 selon une classification plus
$ récente, Sur le bras court du chromosome 16 (22 ; 25 ; 26 ; 27) par le groupe d’Hugo et Coll et puis par le groupe de J.Cho. Les facteurs génétiques identifiés à ce jour ne sont cependant ni nécessaires, ni suffisants, pour développer la maladie (19). Dans notre série, on avait un seul cas familial (3%).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODESRESULTATS
Données épidémiologiques
L’âge
le sexe
le niveau socioculturel
Antécédents et facteurs étiopathologiques
antécédents
facteurs étiopathologiques
Expressions cliniques et paracliniques
signes cliniques
Signes révélateurs
Délai diagnosticSignes généraux
Signes digestifs
Signes extradigestifs
Complications
signes paraclinique
Examen Proctologique…
Colonoscopie
Fibroscopie oesogastroduodénale
Etude histologique
Transit du grêle
Lavement baryté
Echographie abdominale
TDM abdominale
Radiographie des sacro-iliaques
Examen ophtalmologique
Coproparasitologie des selles
Fistulographie
Biologie
Diagnostics
Diagnostic positif2-Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de gravité
prise en charge
Buts du traitement
Moyens et indications
Mesures hygiéno-diététiques
Traitement symptomatique
Traitement spécifique de la poussée
Traitement médical
Traitement chirurgical
Traitement d’entretien
Evolution
Evolution spontanée
Evolution sous traitement
profil évolutif
Discussion
Etiopathogénie
Facteurs étiologiques
pathogénie
Epidémiologie
incidence et prévalence
variations géographiques
âge
sexe
Niveau socioculturel
Etude Clinique
Délai diagnostic
Signes révélateurs
Signes cliniques
signes digestifs
manifestations générales
manifestations ano-périnéales
signes extradigestifs
Etude paraclinique
Evolution/complications
Évolution spontanée
Evolution sous traitement
complications
Prise en charge
But
Moyens
Mesures hygiéno-diététiques
Traitement symptomatique
médicaments
nutrition artificielle
Traitement chirurgical
indications
traitement de poussée
résultats après traitement de la poussée
traitement d’entretien
VIII- Pronostic
Conclusion
Résumés
Bibliographie

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *