FÉDERATION EUROPÉENNE DANS LES CONCEPTIONS FRANÇAISES

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Rôle social et économique de la Règle de saint Benoît

Saint Benoît de Nurcie considère que l’Evangile doit être réalisée sociale à cause de son importance pour l’unité ainsi que pour toutes la population.
La Règle créée par lui constitue l’âme du mouvement monastique dans l’Europe, en tant que la famille des nations, après la désintégration de l’Empire romain. En le créant, il profite du Règle de Maitre, de l’année 530.111 Vu le processus historique, et la situation spirituelle de la chrétienté occidentale, il faut constater que le Règle de Saint Benoît constitue la vision du humanisme chrétienne. Pour Benoît la vie monastique n’était pas seulement la coopération des moines pour obtenir la perfection, en utilisant la méthode qu’on prend en bizarrerie et la torture excessif du corps. D’après sa Règle, chaque moine est obligé de regarder ses possibilités spirituelles, psychiques et physiques. Ils doivent être respectés par les supérieurs et aussi par toute la société, qu’il trouve en tant que famille, qui est l’exemple de chaque vie sociale. Première place prend l’amour réciproque qui base sur l’autorité paternelle de supérieur. La société comprise dans tel manière constitue l’une des éléments du régime médiévale, qui se crée lentement et couvre tout le monde chrétienne. La société arrangée selon la hiérarchie de valeurs et d’obligations doivent passer les temps en liturgique et aussi travailler. Le travail garantie au monastère indépendance, mais aussi qui est le plus important, le travail créé la conscience des certains obligations vis-à-vis du monde.
L’engagement de chaque moine et de chaque chrétienne est de penser, de faire les prières et de travailler. La Règle de Saint Benoît exige de la position intellectuelle capable à faire le jugement clair sur toutes les situations. C’est-à-dire la vie contemporaine doit accompagner la conscience de la but et utilisation dans la construction du royaume de Dieu et la grande famille humaine sur la terre. Pour tel raison on insiste beaucoup sur harmonisation et l’ordre de toutes les activités mentales et physiques. Par les monastères bénédictins l’Europe a appris de penser, de faire les prières, et de travailler. Elle devient la société chrétienne.
La Règle de saint Benoît est destinée d’abord aux moines, deviendra puis après l’exemple de l’organisation du travail et de gestion dans le monde entiers. Les nombreuses abbayes de bénédictins et bénédictines créent la base de l’organisation du travail collective. En Moyen âge les nombreuses abbayes qui sont né en Europe, créent la grande corporation européenne de la culture, du travail et de la richesse. Cette corporation des abbayes sont gouverné autonome par l’abbé qui dépend du supérieur général, à qu’il donne une fois par l’année un procès-verbal financier et le rapport de résultat atteint.
Saint Benoît a découvert que le fondement d’activité des gens et l’initiative est une bonne organisation du travail. Dans sa Règle, il a introduit la division stricte de la journée dont huit heures sont consacrées au travail, beaucoup d’heures pour faire la prière et la méditation et lire la Bible et le reste pour reposer. Il trouve que paresser est un ennemi d’esprit. Chaque moine doit vivre de son travail, comme les Apôtres, c’est-à-dire de créer la richesse de monastère et les peuples au-dehors de lui. Le moine pardessus, qui paresse ou perd son temps à la conversation de linotte, est inutile et dérange aux autres.112
On formule son code du travail, Saint Benoît avertit les supérieurs de ne pas exploiter des moines. Il trouve qu’il faut réfléchir avant d’organiser le travail pour les moines qu’ils ne paressent pas mais de l’autre côte qu’ils ne soient pas surchargés, opprimés et découragés. Si les frères moines ne réussirent pas à faire le travail correctement, l’abbé est obligé de lui donner l’aide. Les moines et les artisansemployés dans le monastère sont obligé de travailler en enthousiasme, vue qu’il travail pour le service au monastère, pour leur bénéfice aussi pour le développement économique dans son milieu. Les vendeurs sont obligés d’être honnête. Ils ne peuvent pas être avares qui roule aux injustices et provoque de relation incorrect entre le vente et l’achat.
Saint Benoît insiste sur un bon recrutement des frères et leur éducation. Il s’exprime sur cette question dans le chapitre sur l’accueil des Frères à la moinerie. Ces principes correspondent bien aux recrutements des employés dans les entreprises contemporaines. La Règle insiste sur le bon control des candidats surtout leur motivation volontaire de prendre le voile. Le période préparatoire servit à l’éducation d’obligation dans la communauté moinerie, en tant que la communauté du travail. Après cette période préparatoire il devient le Frère.
Saint Benoît introduit aussi le principe du souci sur le bien et sur les outils du travail. Il est pour la structure hiérarchique de la communauté de moinerie dont il indique la sphère de l’obligation et fixe le caractéristique personnel de Supérieur et les Chefs de suivent niveau de la hiérarchie. L’abbaye en tant que le maître préside aux leur inférieurs. Premièrement, il doit être l’exemple pour les inférieurs, moins par les paroles, mais plus par ses actes. Il doit traiter justement chaque frère et gratifier ceux qui ont un bon comportement.
Chacun doit être traité d’après sa place et d’après l’ordre fixé. Deuxièmes, l’Abbé doit être le juge juste qui fait doucement les remarques et qui réprimande les négligents et les insouciants et qui est capable d’abord moraliser et après punir.
Bien sur la mauvaiseté il faut réparer, mais il faut aider les récalcitrant et les avantageux pour aller dans une bonne direction, pour ne pas les éliminer mais pour les soigner. Le bien de toute la communauté est plus important que le bien propre.
Saint Benoît consacre beaucoup de place dans sa Règle pour la méthode de la gestion de la moinerie. Pour prendre la décision dans la question le plus important, l’Abbé base sur la Conseille de l’Assemblée ou tout l’Assemblé.
La communauté intelligente garantie la décision raisonnables à condition que dans la Conseille personne n’impose son opinion mais les décisions sont pris sur la base de la justice. L’Assemblé choisit les candidats pour toutes les fonctions. On peut dire que c’était la méthode de chercher les cadres par le concoure. Ce principe, en forme technique et d’organisation changé un peu, est obligatoire dans les entreprises et l’administration contemporaine.
La personne très importante est un frère qui s’occupe de la gestion économique de la moinerie – qui est une personne sage, compétent et souci pour le bien de toute la moinerie en tant que l’entreprise. Pour toute la communauté il doit être comme un père, tient aux besoins et les demandes raisonnables, et pas raisonnables refusés, soucie sur la richesse de monastère pour le bien de tous, et toutes les matérielles estime comme les « matériels outils », traiter sérieusement toutes les frères. Il ne peut pas dépensier et gaspilleur le bien de moinerie, mais aussi il ne peut pas être avare. Il doit traiter tous les frères avec de bons mots et de bonnes humeurs.

L’idée sociale de Saint Grégoire le Grand

Le grand rôle dans l’organisation de la vie interne de l’Église dans le début du Moyen âge est joué par Saint Grégoire le Grand.113 C’est un grand écrivain et le Père de l’Église mais ses mérites en tant que le pape sont beaucoup plus grand – il organise la vie de l’Église dans chaque domaine, à partir de piété religieux (Sacramentarium, Antiophonarium, le chant grégorien) et finit par d’affaires sociale et économique.
Grégoire a fait la réforme générale de l’Église, des clergés et des institutions d’Église. Il a émis beaucoup de règlements sur le bien d’Église, mais son ménage, sa responsabilité sur les questions matériaux de l’Église correspond au sentiment de la justice et la soucie pour le développement de la charité chrétienne. Il souligne les devoirs qui surchargent la propriété surtout la propriété ecclésiastique. Il est tolérant pour les hérésies, il s’occupe des juifs et ne permet pas aux injustices des pauvres, en les particuliers soignants. Il les dégage d’esclavage, paye ses dettes, distribue les moyens pour les pauvres, même n’hésitant pas de vendre des vaisseaux religieux pour les aider. Il organise et paye les institutions philanthropiques, les refuges et les auberges pour les pauvres. Grégoire présente une opinion que chaque homme est libre de naissance de sa propre nature et tous qui tombent en esclavage en résultat de péché, doivent récupérer sa liberté. L’esclavage n’est pas le résultat du péché personnel des esclaves mais c’est la faiblesse de la nature humaine dénaturée des péchés premiers-nés. Il fait par tous les moyens la guerre au esclavage et pendant le synode latin du 597 il établi la loi d’après la quelle chacun qui rentre à la prêtrise (aussi à la moinerie) obtient sa liberté. Chacun évêque est autorisé de libérer les esclaves qui travaillent dans ses biens.
La science de Saint Grégoire sur le rapport réciproque de l’Église au État est ressemble aux idées de Saint Augustin. Grégoire n’accepte pas des thèses annoncé par le pape Gélase Ier114 sur la suprématie de l’Église au l’État, mais aussi sur la suprématie de l’État aux affaires proprement ecclésiastique.

Empire européenne de Charlemagne

Formellement pour la première fois l’Europe unie a existé au tournant du VIIIème et IXème siècles. Elle a été créé par Charlemagne dans la formule impériale, en tant que le supra État européenne, qui a pour le but d’assurer la coopération et la paix parmi les nations chrétiennes et constituer la fort défense devant le danger de la part d’islam. L’empire européenne, crée en résultat de conquérir des divers Etats et nations, n’avait pas pour le but de subordonner colonial des terrains conquerit dans les bataille. Il serve à la protection et au développement du bien commun de toutes les chrétiennes, lesquelles sont les valeurs chrétiennes et la paix intérieur et extérieur et la formation de culture et d’éducation. L’empire construit par Charlemagne garantie la solidarité de nations habitées dans ses frontières autours du bien supérieur au-dessus des intérêts particuliers de ses nations. Il est formé la conscience des peuples d’après lesquelles la supériorité des intérêts de toute la chrétienté est plus importante que des intérêts particuliers des nations, en tant que les populations le plus petits.
L’Empire européen de Charlemagne est décisivement différent de l’Empire romain. L’ordre romain universelle qui s’exprime par une Pax Romana, en tant que la paix extérieur et intérieur d’État, apparemment ressemble au l’ordre construit par Charlemagne. Dans ces deux cas il s’agit d’assurer la paix intérieur et extérieur. Les grandes différences résultent de différente compréhension des relations entre des être-humains et l’État. Dans l’Empire Romain la religion et l’État créent l’unité. Le César règne en tant que le princeps auctoritate. Il ressemble au Dieu, et dans la partie l’Est de l’Empire, il est traité en tant que le Dieu. Qui prie pour le César ou sacrifie, prie pour l’État, s’est-à-dire pour la paix. D’après l’interprétation des droits anciens le citoyen est obligé de traiter l’affaire d’Etat en tant que sa propre intérêt. S’il fait son devoir, il sera en honneur et en gloire. À la chrétienté est à l’inverse : l’homme était premièrement dans la terre le pèlerin à la Royaume de Dieu, et son droit de citoyen sont produit au Ciel. L’homme est obligé de confesser au Dieu au Ciel et devant sa propre conscience de son activité sur la terre. Cela veut dire qu’il est introduit dans la politique la responsabilité qui dépasse beaucoup de question terrestre. D’après les idées chrétienne l’État et la religion existent l’un à côté de l’autre, mais c’est le Dieu dans le Ciel qui porte le juge de toutes les peuples, indépendamment si quelqu’un est le César ou les propres esclaves.121 Dans tels conditions, les Pères de l’Église estiment dans leurs sciences que l’humanité indépendamment de la race, de la nation, de la langue et indépendamment des différences sociales – elle doit obligatoirement se sauver. Ces sciences sont en contradiction des idées antiques des Romains d’après lesquelles le bien de l’Empire et leurs citoyens est le plus important que le bien de l’humanité. Ce rapport des idées chrétiennes visà- vis des l’humanité constitue la base de créer la conception totale d’intégration européenne. Dans cette conception s’agit de bien pour toutes les chrétiens indépendamment de nationalité et non seulement d’une seule nation représentée par l’Etat qui veux introduire d’intégration européenne dans le continent européenne.122

Unité religieuse et culturelle de l’Europe

Charlemagne avait un grand mérite dans le domaine de faire sortir de l’Europe occidentale des forces de la barbarie et avant tout sa gloire était de créer des écoles sur le territoire de son empire. L’idée générale de son activité était le renouveau de la grande tradition culturelle, surtout grecque (Alcuin désire créer la Charte de la nouvelle Athènes). Pourtant l’enseignement de la philosophie est limité aux sphères des courtisans. L’organisation politique de l’empire de Charlemagne base sur les idées contenues dans La Cité de Dieu de Saint Augustin, dont chaque partie de l’État possède le pouvoir laïc (prince) et spirituel (évêque), qui sont subordonnés au pouvoir impérial.
L’époque carolingienne datée au VIIIe et au IXe siècle constitue le phénomène dans l’histoire de l’Europe du début du Moyen-Âge. Sur ce momentlà réforme politique et religieuse répercute beaucoup sur la forme de l’Europe déjà née. C’est à ce moment que se forme la pensée théologique et philosophique, spécifique pour les Carolingiens. L’oeuvre de restauration dans la période des Carolingiens est nommé le tournant. Jean Leclerq, ce renouveau appelle :
« […] Humanisme inspiré par l’antiquité classique, mais tel humanisme au centre duquel le Christ crucifié et ressuscité s’est trouve »141.
Joseph Ratzinger qualifie ce processus d’une telle manière :
« […] Pendant le règne de Charlemagne, l’identification historique et culturelle étaient consciente, le vieux mot d’Europe a reçu la signification altérée. Cette idée a commencé à être utilisée en tant que la qualification de l’Empire de Charlemagne ; il signifie la conscience de la stabilité et en même temps quelque chose de nouveau. La nouvelle structure politique a été très importante pour l’histoire; elle signifie la continuation de l’histoire, aussi une certaine stabilité.
La conscience de l’identité qui est née contenue pas seulement la conscience de définitif, mais aussi la conscience de la mission »142.
Cette époque dans l’histoire a reçu son nom grâce aux Carolingiens, dont Charlemagne, le représentant de cette dynastie a été couronné en 800 comme empereur de l’Europe. Cette idée a retrouvé son étymologie dans la source au VIIIe et au IXe siècle, qui utilise souvent des idées (renovare, reformare, renasci) qu’il faut trouver en tant que réforme et le renouveau, compris très large, pour ce qui est vieux ou antique. Cette idée exprime aussi le retour à l’humanisme antique, aux auteurs anciens, et leurs oeuvres, aussi que le souci pour la propre transmission des sources (Pères de l’Église) et des écrivains classiques. La conscience de la continuité et en même temps quelques chose de nouveau constitue l’inspiration pour l’activité à cet période.

Le rôle d’intégration de la première croisade

Après la mort de Grégoire VII on a l’impression que l’Église engage la bataille pour le droit à l’indépendance vis-à-vis de l’Empire Allemand. Henri IV a triomphé et se venge pour la défaite devant la porte de Canossa. Quand au terme du bref pontificat de Victor III et au long intervalle qui provoqua des difficultés extérieures, on a intronisé le pape Urbain II155 qui continue à s’appuyer sur l’Ordre de Cluny et les souverains, l’empereur fait tout pour ne pas rentrer à Rome. Il lui oppose l’antipape, Clément III, créant un court schisme dans l’Église156.
Urbain II a été un patron responsable de l’Église romaine, sympathisant des oeuvres réformatrices de cette période là, et aussi un homme politique capable d’utiliser chaque condition qui l’approche jusqu’au but marqué, c’est à dire de tenir l’Église en l’état que souhaitait Grégoire VII. Il soit d’abord  au bannissement au sud d’Italie, vivant grâce à la merci des évêques et grâce à l’aumône des princes normands. Bientôt il montra sa nature fermée et son courage en convoquant en 1089, le Synode réformé à Melfi. Pendant le Synode on décide de séparer les femmes des clergés de haute bénédiction sous la menace des sanctions canoniques pour eux aussi pour les évêques supérieurs. De cette manière, le pape Urbain II a essayé de résoudre définitivement la question du « nicolaïsme »157 et la question d’hériter la dignité des abbés. Puisqu’il pose des questions pointues, il devient l’un des ennemis des princes laïques et spirituels. Mais il sait trouver des alliés parmi les prêtres simples, dans les moineries, parmi des adversaires des empereurs allemands. En utilisant des problèmes intérieurs d’Henri IV dans sa propre famille et dans son Etat, il arrive en France en 1092 pour convoquer à Clermont le Synode suivant des évêques pour deviser sur l’amélioration du développement de l’Eglise.
La douzième journée du concile de Clermont, à la fin de mois de novembre 1095, le pape lance un appel public à la croisade devant le clergé et les chevaliers Francs. Cet appel mobilise dans l’activité militaire le plus grand nombre de chevaliers de l’histoire.158 De cette manière se manifeste la puissance morale et politique de la papauté, vis-à-vis de laquelle l’empereur Allemand devra accepter sa défaite. Le pape Urbain II lance un appel à la croisade aux chevaliers chrétiens on les appelle pour délivrer la Terre sainte, qui est menacée par des infidèles. À cet appel réagirent avec enthousiasme de nombreux peuples, et au lieu d’organiser une seule armée des croisés, on en prépare quatre et on les expédie en Terre Sainte.

Un appel du pape Urbain II aux chevaliers Francs

Contre toutes les opinions des historiens du XIXème siècles, les croisades vont ouvrir la meilleur carte de l’histoire de l’Église, qui a décidé d’engager toutes ses puissances polémiques, morales, déprécatives et politiques, pour sauver les trésors remportés – les endroits rappelant la vie terrestre de Jésus Christ, pour faire réveiller dans les nations l’énergie civilisatrice, capable d’unir des individués du bas de l’échelle sociales et les situer le plus haut des valeurs intemporelles et changer le christianisme qui était en anarchie. Pour le comprendre il faut connaitre le contenu du célèbre appel d’Urbain II, de 27 novembre 1095, cité par le chroniqueur Foucher de Chartres.159 Il est très intéressant parce qu’il présente les motifs dirigés au Pape et les probables causes d’acceptation de cet appel par les chevaliers. Le pape Urbain II s’adresse à tous en prononçant ces mots :
« […] Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d’Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide. En effet, comme la plupart d’entre vous le savent déjà, un peuple venu de Perse, les Turcs, a envahi leur pays. Ils se sont avancés jusqu’à la mer Méditerranée. […] Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. […] Aussi je vous exhorte et je vous supplie – et ce n’est pas moi qui vous y exhorte, c’est le Seigneur lui-même – vous, les hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l’ordonne. […] Seigneur Lui-même vous adresserait si vous ne trouviez pas d’hommes qui soient dignes, comme vous, du nom de chrétiens ! […] Qu’ils soient désormais des chevaliers du Christ, ceux-là qui n’étaient que des brigands ! […] Qu’ils aillent donc au combat contre les Infidèles […] ceux-là qui jusqu’ici s’adonnaient à des guerres privées et abusives, au grand dam des fidèles ! […] À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée. […] Qu’ils luttent maintenant, à bon droit, contre les barbares, ceux-là qui se battaient contre leurs frères et leurs parents ! Ce sont les récompenses éternelles qu’ils vont gagner, ceux qui se faisaient mercenaires pour quelques misérables sous. […] Ils étaient ici tristes et pauvres ; ils seront là-bas joyeux et riches. Ici, ils étaient les ennemis du Seigneur; là-bas, ils seront ses amis ! ».

Nouvelles idées sociales dans l’Europe sur la base des croisades

Dans une historiographie moderne nous trouvons l’explication des croisades comme la Guerre sainte en le comparant comme un impératif de faire le guerre avec des Infidèles, indiqué par Mahomet aux Arabe. Réellement le pape Urbain II utilise dans son appel le mot infidèles très souvent. Mais il ne faut pas simplifier le problème par égard pour les mots qui sont prononcés au Clermont.
Grâce à La Guerre Sainte les Arabes reconquièrent par invasion, les plus grandes conquêtes des chrétiens : au VII siècles Egypte, Tunis, Libbie, au début du VIII siècles Espagne, en IX siècles Sicilien, Corse, Sardaigne, en Asie Arménie, les terres jusqu’au Pendjab, et au nord jusqu’à la Mer Caspienne. Les expéditions des Arabes sont bien organisées, ayant de bon base idéologique et sont puissant avec qui Charlemagne à peine se débrouillait. Par contre, les chrétienes jamais ne font pas des activités militaires au nom de christianiser des musulmans. Les croisades constituent la convenable réponse à la Guerre Saint des musulmans. L’Église doit se référer à la société européenne pour garder son état de possession des premiers siècles après Jésus. Le pape fait un appel à la conscience des chevaliers dit: « Ce n’est pas moi qui vous y exhorte, c’est le Seigneur lui-même » et encore « le Christ l’ordonne ». C’est Deus le volt compris comme la nécessité d’affronter les ennemis de Dieu en personne. Nous, contemporains, devons être conscients – nous qui sommes éloignés de la culte des reliques et des lieux Saints – que pour l’homme moyen-âge le Dieu n’arrête jamais d’être présents là où il était mort pour nous. Dans le Moyen âge le monde matériel est pénétré par des êtres astraux, alors ce n’est pas étonnant qu’on croit qu’en Palestine, le Messie et le Maître se promène au jardin et par des rues de son patrie terrestre.
Pourtant les croisades réveillent non seulement la conscience chrétienne de la défense du Saint Sépulcre, ruiné par des Saracènes. Ce puissant mouvement durant deux siècles a crée les nouvelle idées sociales164, qui changent l’image de toutes les qualités, surtout les chevaliers. Bien que toutes les sociétés s’engageaient dans les croisades, mais comme le premier par exemple ce sont les paysans sous la direction de la Pierre d’Amiens qui se sont mis en marche. Et avec la naissance des idées des croisades deviennent la reliure idéologique de la vie des chevaliers. Avec Cervantès on commence à se moquer de ces idées, mais il faut constater qu’elles ont donné un format particulier : se dirigé par l’honneur, défend des blessés et des faibles, se consacre à Dieu et aux peuples à notre culture. La grande partie des chevaliers sont passés à la Terre sainte, se dirigent au service au Dieu, mais il y a aussi la partie d’eux qui ont l’espoir de monter en grade et pour des trophées. C’est vers eux que le pape se dirige avec les mots suivants: « À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée ». Il est conscient que l’expédition est suivi de beaucoup des brigands, mais il promit aussi à eux : « Ici, ils étaient les ennemis du Seigneur ; là-bas, ils seront ses amis ! », parce que eux, ils doivent avoir la récompense pour « Qu’ils luttent maintenant, à bon droit, contre les barbares ». Dans l’Europe les vassal appauvris ont commencé de souffrir à cause des maîtres féodaux désirent d’avoir la même position qu’eux. Urbain II reconnait de ce problème et aussi il trouve la méthode à les désarmer : « Qu’ils aillent donc au combat contre les Infidèles […] ceux-là qui jusqu’ici s’adonnaient à des guerres privées et abusives, au grand dam des fidèles ! Qu’ils soient désormais des chevaliers”. Et ca sera le plus important. Chacun qui va au Terre Saint devient le soldat du Dieu, chevalier du Jésus Christ.
Cela constitue sur son statut, son honneur, garanti par les mots du pape qui est autorisé par le Dieu. Les historiens remarquent que ceux qui partent au combat contre les infidèles, vendent tous leurs biens, bien que le pape leur garantisse de prendre soin de leurs biens. Il excommunie aussi tous ceux qui osent pendant l’absence des Soldats du Christ menacer ses femmes, ses enfants ou leurs biens. Mais souvent les chevaliers vendent tous pour se consacre aux idées, même pour consacrés sa vie. Ils attendent une seule récompense, c’est à dire de remettre ses péchés, qui prouvent la religiosité des gens de cette époque là.165 Les croisades ont été des pèlerinages difficiles qui pour beaucoup de brigande représentait une rédemption. Le pape leur a promis avec son autorité : « Ce sont les récompenses éternelles qu’ils vont gagner, ceux qui se faisaient mercenaires pour quelques misérables sous ». L‘expédition au Terre saint a exprimé l’espoir pour avoir les profits matériaux réels, mais non seulement matériaux et surtout spirituelle.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER DIFFÉRENTES SIGNIFICATIONS DE L’IDÉE D’EUROPE
1. Europe en tant qu’une idée géographique
2. Europe en tant qu’une idée philosophique
CHAPITRE DEUXIÈME RACINES CHRÉTIENNES DE L’EUROPE
1. Valeurs chrétienne
1.1 Le catalogue des valeurs chrétiennes
1.2 Relations entre les valeurs chrétiennes et les principes
1.3 Principe du Bien commun
1.4 Principe de la Solidarité
1.5 Principe de la Subsidiarité
2. L’idée de Saint Augustin en tant que la base de la construction de la conscience de l’intégration
3. Rôle de l’Église dans la formation des structures sociales
3.1 Rôle social et économique de la Règle de saint Benoît
3.2 L’idée sociale de Saint Grégoire le Grand
CHAPITRE TROISIÈME LES RACINES FRANÇAIS D’EUROPE
1. Empire européenne de Charlemagne
1.1 Organisation de l’Etat des Francs, son économie et sa culture
1.2 Unité religieuse et culturelle de l’Europe
2. Le rôle d’intégration de la première croisade
2.1 Un appel du pape Urbain II aux chevaliers Francs
2.2 Nouvelles idées sociales dans l’Europe sur la base des croisades
CHAPITRE QUATRIÈME L’IDÉE FRANÇAIS DE L’INTÉGRATION SUR LA BASE DU PARADIGMAT THOMISTE DU BIEN COMMUN ET DE L’ETAT
1. L’influence de la philosophie sociale de saint Thomas d’Aquin à la formation des conceptions de l’intégration européenne
1.1 Bien commun en philosophie sociale de saint Thomas d’Aquin
1.2 Subsidiarité dans la théorie de l’Etat de saint Thomas d’Aquin
2. Evolution de la pensée sociale au Moyen Âge
3. Fédération des pays chrétiens souverains de Pierre Du Bois
4. Le chemin vers l’unité européenne selon Philippe de Mézières
5. Le projet de l’Union des Souverains du Georges de Podiébrad
CHAPITRE CINQUIÈME LES CONCEPTIONS D’INTÉGRATION EUROPÉENNE SUR L’INFLUENCE D’IDÉE SOCIALE CHRÉTIENNE
1. La doctrine politique des scolastiques
2. La Réforme et la Contre-réforme
3. L’utopie
4. La paix universelle Emeric de la Crucé
5. Confédération européen chrétienne de Maximilien de Sully
6. Projet de la Paix perpétuelle de l’Abbé de Saint-Pierre
CHAPITRE SIXIÈME NOUVELLE CONSCIENCE EUROPÉENNE – IDÉES DES LUMIÈRES
1. Nouvelle Europe dans les idées des Lumières
2. Individualisme et libéralisme
3. Vision de l’homme parfait et l’État de droit
4. République fédérale de Charles de Montesquieu
5. L’Europe de Voltaire comme la République de l’esprit culturel
6. Jean-Jacques Rousseau – Opinion sur le Projet de Paix Perpétuelle
CHAPITRE SEPTIÈME LES CONCEPTIONS FRANCAISES DE L’UNIFICATION DE L’EUROPE SUR LA BASE DE LA GRANDE RÉVOLUTION FRANÇAISES
1. Idées de la Grande Révolution Française
2. Attitude de catholiques envers la Grande Révolution Française
3. Organisation de l’Europe dans la conception de Napoléon Bonaparte
4. Rationalisme français – idées religieuses et sociales
5. Claude-Henri de Saint-Simon – Parlement de l’Europe chrétienne
6. Crise de la conscience européenne
7. Vision de l’Europe et de la nation selon Ernest Renan
CHAPITRE HUITIÈME FÉDERATION EUROPÉENNE DANS LES CONCEPTIONS FRANÇAISES
1. Fédéralisme européen
1.1 Fédéralisme intégral
1.2 Fédéralisme centraliste
1.3 Fédéralisme décentralisé
2. Pierre Joseph Proudhon – L’Europe comme confédération des confédérations
3. Victor Hugo – Les Etats Unis de l’Europe
4. Mouvement français d’intégration dans le cadre de la Société des Nations
4.1 Idée de l’Union pour la paix européenne
4.2 Comité français de coopération européenne
4.3 Comité fédéral de Coopération européenne
4.3.1 Bureau d’information du Comité fédéral de coopération européenne
4.3.2 Intégration sur le terrain économique et social
4.3.3 Conception d’intégration des milieux intellectuels européens
4.3.4 Régionalisation européenne
5. Edouard Herriot – L’entente européenne
5.1 L’idée de l’entente européenne
5.2 Les principes généraux de l’entente européenne
6. Mémorandum d’Aristide Briand
7. Rapport des pays européens pour le Mémorandum d’Aristide Briand
CHAPITRE NEUVIÈME LA CONCEPTION PERSONALISTE D’INTÉGRATION ECONOMIQUE D’OCCIDENT
1. Personnalisme social
2. Personnalisme économique du groupe Economie et Humanisme
3. Bien commun et le principe de subsidiarité
4. L’idée d’intégration de Jean Monnet et Robert Schuman
4.1 Activités pour l’intégration européenne dans le période de la Deuxième Guerre mondiale.
4.2 Rencontres internationales des intellectuelles
4.3 Intégration européenne d’après Jean Monnet et Robert Schuman
CHAPITRE DIXIÈME L’EUROPE DES ÉTATS
1. Gaullisme, une certaine idée de France
2. Pontifex de Français
3. Europe des États
CHAPITRE ONZIÈME RÔLE DE FRANCE DANS LA CRÉATION DE L’UNION EUROPÉENNE
1. Les perspectives de l’unification de l’Europe dans les paquets de Delors
2. Les principes de Traité de Maastricht
3. Politique européenne de France au commencement du XXIe siècle
3.1 Pacte de stabilité de Balladur issu du « Plan Balladur »
3.2 Présidence de France en 2000
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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