EXPLOITATION RIZICOLE EN BASSE-CASAMANCE

Les facteurs physiques

   Au regard de la forte dépendance des rizières en humidité élevée, les facteurs climatiques restent l’élément le plus essentiel de l’écosystème rizicole. Sachant que les facteurs relatifs à l’eau : pluviométrie déficitaire, remontée de la langue salée et la sècheresse, sont les plus déterminants. La pluviométrie est un facteur très important pour la submersion des terres et les écoulements superficiels, mais aussi sur les apports en écoulement souterrains. L’importance des quantités d’eau précipitée favorise l’augmentation ou le maintien du niveau des nappes phréatiques entraînant, par conséquent, le ravitaillement du réseau hydrographique en eau douce. Mais l’évolution des précipitations enregistrées à la station synoptique de Ziguinchor entre 1950 et 2009 sont déficitaires. Ce déficit pluviométrique reste également un fait au poste pluviométrique de Nyassia pour la même série annuelle. Comparée à la moyenne, la série pluviométrique du poste de Nyassia montre deux périodes essentielles : la période d’avant 1968 et celle d’après 1968. La première connue par son abondance pluviométrique, représente la période excédentaire avec un seuil d’excédent enregistré en 1958 (soit un excès 891,6 mm). La seconde, coïncidant avec le début de l’avènement de la péjoration climatique, se caractérise par l’importance du déficit pluviométrique, malgré la présence de quelques années excédentaires telles que 1976, 1978, 1981, 1989, 1991, 1999 et 2008. Ainsi, la période des années déficitaires est considérée comme une période d’une moindre contribution du point de vue de la submersion des terres de vallées et de l’apport en ruissellement en général. Grace à la situation pluviométrique déficitaire enregistrée dans la région, survient l’insuffisance hydrique dans les vallées. La réduction du nombre de mois pluviométriques, l’installation tardive de la saison des pluies (en juin) et l’irrégularité des jours de pluies sont facteurs caractéristiques du déficit pluviométrique. Les irrégularités pluviométriques généralement intercalées par des périodes d’ensoleillement, conduisent à l’assèchement rapide des quantités d’eau dans les rizières. Le tarissement de ces eaux précipitées varie selon qu’on soit dans les rizières profondes ou dans celles de plateau. Ainsi, la vulnérabilité des rizières sur plateau induit leur délaissement par les paysans. Cependant, la baisse de la pluviosité a induit une réduction des infiltrations qui, à leur tour, ont engendré une chute du niveau des nappes. En effet, les conséquences de cette évolution pluviométrique actuelle sont considérables et ont influencé l’hydraulicité de la Casamance et ses affluents. Le recul du niveau des hauteurs d’eau des nappes a entraîné une circulation hydrique inverse, suscitant une intrusion marine. En effet, le déficit pluviométrique qui a commencé depuis 1968, le domaine fluviomarin fonctionne sous l’influence du régime hydrologique du fleuve casamance devenu déficitaire du fait que les apports en ruissellement se raréfient d’avantage. En d’autres termes, les inondations que subit le domaine fluviomarin par les eaux marines ont conduit à la sursalure des sols hydromorphes des vallées et les nappes dont la salinité est parfois supérieure à celle de l’eau de mer. Cette affection des nappes a provoqué la contamination des terres, soit de façon directe (contamination des rizières par les tannes), soit de façon indirecte (remontée capillaire). Le déficit pluviométrique qui a provoqué une baisse des nappes phréatiques, est à l’origine de la remontée de la langue salée, favorisant la salinisation des terres. La salinisation des terres contribue à la dégradation de celles-ci, ce qui, par conséquent, suscite l’abandon des superficies agricoles en général, et rizicole en particulier (Coly B., 2001 ; Sambou S., 2007 ; Boudian B., 2010 ; Coly F.C., 2010). Résultant d’un processus chimique de la salinisation, l’acidification apparaît susceptible à la détérioration des bas-fonds d’où la destruction des plants de riz. Cette situation pluviométrique déficitaire est grandement accrue par la sècheresse. La sècheresse des années 1970 a favorisé un rétrécissement de la durée de la saison des pluies avec des mois d’Octobre et Novembre de plus en plus secs, d’où la centralisation de la saison des pluies au mois d’Août. Selon Dacosta (1989), la période de sècheresse de 70, comparée à celle des années 1913 et 1941, reste particulière de par sa durée mais également l’importance de déficits pluviométriques enregistrés. Cette période d’une pluviosité défaillante est considérée comme une période susceptible à la vulnérabilité des terres agricoles en général et rizicoles en particulier. En 2010, Bodian B. déclare que la sècheresse accélère la pédogénèse des sols stériles de tannes et provoque une contamination des rizières par les tannes. Entre autres facteurs climatiques déterminants, notons les températures. D’une manière générale, l’étude des températures moyennes mensuelles dans la zone tropicale, indique deux phases (croissance et fléchissement), proportionnellement aux saisons (sèche et pluvieuse). Cette situation est présente à la station de Ziguinchor où, pour la période 1960-2009, nous enregistrons une croissance de décembre à juin avec un maximum entre avril-mai, et une baisse de juin à novembre avec un minimum noté en août (Dacosta H., 1989 ; Boivin P., 1991 ; Coly F., 2010). En effet, le maxi et le mini des températures moyennes mensuelles maximales correspondent respectivement aux mois d’avril et novembre, tandis que le maxi et le mini des moyennes mensuelles minimales sont enregistrés en juin-juillet et janvier. Les températures moyennes annuelles quant à elles connaissent une augmentation constante depuis le début des années 1980 (Sané T. et Sy O., 2008, Coly F., 2010). Cette croissance des températures moyennes annuelles peut s’expliquer par la dégradation de la pluviosité qui se caractérise par le fléchissement de la durée de la saison pluvieuse, l’irrégularité de jours de pluies et la faiblesse des cumuls annuels. Cependant, l’importance des températures moyennes mensuelles et annuelles favorise l’augmentation de la température du sol, mais aussi l’amoindrissement du volume hydrique. Concernant la situation aérologique en surface, la saison éolienne en Basse-Casamance et principalement dans la station de Ziguinchor, est caractérisée par deux périodes essentielles : la première, de février à mai a comme directions dominantes Nord et Est. Dans la zone tropicale, ces directions sont connues sous le nom d’alizé (alizé continental chaud et sec, et alizé maritime chaud et humide). La seconde survient à la veille de l’hivernage, notamment entre mai et septembre. Ces vents de secteur sud à ouest qui restent prépondérants au cours de la saison pluvieuse, sont appelés mousson et se caractérisent par leur humidité. La durée de la prédominance du flux de mousson est fonction de la précocité du début et de la fin de l’hivernage ainsi que la situation tardive de l’installation et du retrait de celui-ci. A Ziguinchor la vitesse de vents de surface augmente régulièrement de janvier à mai pour atteindre 3 à 4m/s, puis fléchit jusqu’à 1m/s en novembre (Dacosta H., 1989 ; Boivin P., 1991). La vitesse du vent en surface à Ziguinchor est moins importante durant la saison pluvieuse du fait du caractère humide du flux de mousson qui est un vent prépondérant en été. Contrairement à la croissance thermique et à l’importance de la vitesse de vents, l’humidité relative épouse le profil de variation mensuelle de la pluviométrie. L’humidité relative est un facteur climatique non mois important de discernement de saison ou période humide et celle sèche. En effet, elle est plus significative en hivernage, notamment aux mois de juillet, août, septembre et octobre, relativement à l’importance des précipitations pluvieuses et du caractère humide de vecteur de la saison. Parlant de facteurs de salinisation le réseau hydrographique de la région naturelle de la Casamance, compte tenu de son fonctionnement, reste déterminant. La Communauté rurale de Nyassia est principalement drainée par les marigots d’Etomé et Bafican et divers bras du Kameubeul qui est un affluent du fleuve casamance. Du fait de l’absence de la pluviométrie en hiver et de la situation hydrographique inverse, ces axes naturels de drainage sont ravitaillés par les eaux marines, à particularité saline. Ainsi, la densité du réseau hydrographique au nord (voir carte n°3), relativement à la proximité du Kameubeul, favorise une plus grande affection des terres de la zone, par rapport au sud qui demeure moins drainé. A côté du réseau hydrographique signalons un élément essentiel : le facteur pédologique. A l’instar de la Casamance, la Communauté rurale de Nyassia connaît une diversité de sols, relativement à la situation géomorphologique du milieu. Le relief de la C.R de Nyassia est principalement composé de plateux qui sont formés par les dépôts du Continental Terminal et de vallées ou zones basses par ceux du secondaire et du tertiaire (Dacosta, 1989 ; Boivin, 1991 ; Diémé, 2009). Au niveau du plateau, nous avons les sols ferralitique, rouges à rouges brun, une couleur signifiant le phénomène de fertilisation, et qui sont caractérisés par leur pauvreté en matières organiques et en éléments nutritifs, et les sols ferrugineux qui se caractérisent par leur imperméabilité. Issus tous deux de la mise en place du Continental Terminal, les sols ferralitiques et ferrugineux restent presque semblables du fait de leurs innombrables potentialités agricoles. Quant aux zones basses elles sont occupées par les sols de vasières : les sols hydromorphes et halomorphes ou sols de mangroves. Les sols de vasières se caractérisent surtout par leur degré de salinité mais aussi leur saturation en eau et restent sous l’influence de nappe d’eau douce, notamment la sous variété hydromorphe. Les sols représentent un élément considérable de par leur statut de support des formations végétales. La végétation constitue avec le relief, l’élément le plus déterminant des paysages du fait de son immobilisme apparent et de son action sur les facteurs physico-climatiques dont elle procède par ailleurs (Dacosta, 1989). La distribution des espèces végétales (flore), l’organisation de la végétation en groupement plus ou moins hautement individualisés, leur genèse, leur évolution sont sous la dépendance des facteurs climatiques, édaphiques et biotiques (Sané, 2003 in Trochain, 1940). Ainsi, la Basse-Casamance en général, et la C.R de Nyassia en particulier, avec un relief moins accidenté, appartient au domaine climatique sud soudanien-côtier. Sur le plateau qu’occupent les forêts secondaire et dense, la flore est principalement composée de Daniellia oliveri, Ceiba pentandra, Erythrophlaeum guineensis, Kaya senegalensis, Cola Cordifolia, Parkia Biglobosa, et Pariniari excelsa. Survient ensuite la palmeraie qui représente le peuplement de la zone intermédiaire entre les plateaux et les vallées. Dans le domaine fluvio-marin, principalement, dans la zone de mangrove sont présentes les Rhizophoracées (Rhizophora racémosa et Rhizophora mangle) et à l’arrière-plan les Vernénacées (Avicennia africana), sur les berges des estuaires et les canaux, tandis que le tapis herbacé composé de Paspalum scrobiculatum, Paspalum veginatum, Heleocharis mutata, Sesuvuium portulacastrum, Scirpus maritimus, etc, occupe la prairie marécageuse et les tannes. Signalons ainsi que les palétuviers (Rhirophoracées et Vernénacées), généralement connus en milieu salé, sont, de par leurs racines, sources de développement du phénomène d’acidification des terres.

La dégradation de la mangrove

    Le domaine fluviomarin est connu telle une zone de peuplement particulier de la mangrove ou de palétuviers, notamment Rhizophora et Avicennia en Basse-Casamance. Ce peuplement végétal qui borde les fleuves, les marigots ou les rivières, reste l’intermédiaire entre le milieu aquatique et le milieu continental. Ayant une composition racinaire considérable et dont les directions divergent de tous bords, les palétuviers ont un important rôle dans ce milieu, leur conférant le titre de protecteur contre l’érosion. Selon Vieillefon (1974) et Marius (1980) cités par Boivin P. (1991), les dépôts sédimentaires marins de mangrove se particularisent par leur forte accumulation de souffre. La concentration du souffre résulte des racines de palétuviers, notamment celles de l’espèce Rhizophora qui permettent la fixation du souffre des eaux marines sous forme de pyrite par l’attraction des bactéries sulfato-réductrices. Ainsi, l’oxydation de la pyrite induit une libération dans le milieu des ions’ SO4- et H+ et provoque une chute du pH du sol, qui peut passer de 6-7 à moins de 2 en quelques semaines (Boivin P., 1991). Ce qui entraîne une salinisation des sols. Quand à l’acidification, elle apparaît après oxydation et transformation en jarosite de la pyrite fixée par les racines de palétuviers (Dacosta, 1989 ; Boivin, 1991). En effet, l’hydrolyse de la jarosite favorise une mixtion de géothite et d’hémathite dont le résultat rouge vif reste la caractéristique de l’acidité. Mais il faut noter que ce phénomène d’acidification des sols est méconnu par les populations locales de la Communauté rurale de Nyassia. A cela soulignons le degré de salinité de leurs feuilles et troncs. La mangrove de par son feuillage est détentrice des cristaux de sel qui sont produits de l’effet de l’évaporation. En effet, les feuilles de palétuviers ont toujours donné une saveur saline. La présence massive de ces plantes présume une relative atténuation de la salinité des bas-fonds, notamment les rizières dites de mangrove. Sachant que le développement fulgurant de la mangrove réduit sans doute l’extension des tannes. Cependant, cette ressource végétale du milieu fluviomarin est aujourd’hui confrontée aux actions humaines, entraînant sa dégradation. Nous remarquons l’importance de la vulnérabilité de la mangrove face aux besoins des paysans dans la Communauté rurale de Nyassia, laissant ainsi un paysage en épis. Les populations dans cette localité utilisent le bois de palétuviers pour diverses préoccupations. Pour certain, ce bois leur est utile dans la construction, notamment le plafonnage des maisons en banco (Boivin P., 1991). Ces populations dont les revenus financiers restent particulièrement limités aux besoins alimentaires, éducatifs et sanitaires, n’ont pas les moyens de se faire des maisons en dur. Ils sont obligés de construire leur habitation avec les moyens du bord, ce qui a favorisé la valorisation des plantes résistantes dans l’espoir de pouvoir garder sa maison durant 5 à 10 ans voire même plus. A côté de la construction des habitations, d’autres se le procurent pour assoir une bonne clôture. La CR de Nyassia qui de nos jours est traumatisée par le conflit, était une zone de production du manioc. Dans notre mémoire précédent, au regard des spéculations  agricoles pratiquées à part la riziculture, nous notons l’importance de la culture de cette denrée. Cela indique l’attachement des habitants dans la Communauté rurale de Nyassia a la spéculation, vue son importante contribution dans les revenus financiers des ménages. D’une durée relative de 4 à 6 mois voire plus selon les variétés, la culture du manioc franchit généralement la saison sèche, période de relâchement des troupeaux en milieu rural. Ainsi, dans la Communauté rurale de Nyassia, privées d’accès aux forêts du fait de l’insécurité qui sévit dans la zone, les populations paysannes exercent une forte pression sur la mangrove. Généralement combinés aux feuilles de palmiers ces bâtons servent de protection des cultures contre les animaux. Cependant, considérablement convoitée en milieu rural, la détérioration ou dégradation de la mangrove entraîne la salinisation des terres et suscite la disparition de certaines espèces aquatiques, sachant qu’elle sert de refuge. Ce qui, par conséquent, affecte la composition biologique des écosystèmes rizicoles.

L’insécurité dans les villages

   Commencé depuis plus d’une vingtaine d’années, le conflit casamançais a fini par installer l’insécurité et l’inaccessibilité dans certaines localités de la région, notamment la Communauté rurale de Nyassia. Dans la C.R de Nyassia, l’inaccessibilité se caractérise par la présence de zones de tensions et de zones minées, provoquant à la fois un délaissement des villages et des terres de culture, principalement, dans sa partie méridionale (cf carte 2). Un aspect important : l’état de délabrement avancé de certaines infrastructures contribue significativement au délaissement des rizières dans la C.R de Nyassia. En effet, au nord, précisément à Kaléane, la zone de rizières profondes appelée « kougoua » en langue locale est aujourd’hui inaccessible à cause de la chute du pont qui relie les habitations des bas-fonds. Ainsi, toutes les concessions ou familles ayant des rizières dans la zone souffrent d’un gap de terres rizicultivables. L’abandon et l’inaccessibilité de certaines localités dans le Nyassia sont synonyme de la non gestion et du traitement des superficies cultivables en général, et des rizières en particulier, ce qui favorise la prolifération du processus de salinisation des terres, sachant que la mise en place de digues anti-sel et l’usage d’engrais et de fumure représentent le système local de lutte contre la salinisation des bas-fonds.

Le déplacement des populations paysannes

    L’intensification des violences est à l’ origine du déplacement des paysans pour aller s’installer ailleurs. Ces populations peuvent être distinguées selon leur lieu d’accueil : ils sont considérées comme des déplacés ceux qui n’ont franchi aucune frontière et de réfugiés ceux qui se sont installés hors du territoire sénégalais. Sur le terrain, les paysans déclarent que certains de leurs parents se sont réfugiés en Gambie ou en Guinée Bissau à cause des préjugés sur leur complicité soit avec le maquis soit avec l’armée. Quand aux déplacés ils logent chez les parents qui habitent les quartiers périphériques de Ziguinchor (Lyndiane, Kandialang, Kénia, Djiringho, Djabiir). De 1996 à 1998, la communauté rurale de Nyassia a enregistré 18 villages désertés contre 9 villages durant la période 1998-2008 (Sagna, 2006 ; PLD Nyassia, 2008). Dans le Nyassia, la fragilisation de la situation socio-économique des habitants par les bombardements de l’armée, a induit le déplacement massif des villageois entre 1991 et 1998. Ces populations dont les familles sont généralement élastiques peinent à s’adapter en milieu périurbain, contrairement en milieu rural où ils avaient d’énormes potentialités de survie. Au regard de la carte ci-dessous, seuls les villages du nord qui étaient partiellement touchés, connaissent un retour. En effet, les déplacés qui sont essentiellement originaires des villages de la partie méridionale de la CR, se sont installés chez leurs parents qui habitent le nord. Les paysans dans le Nyassia ont commencé à rejoindre les lieux depuis 2001, période correspondant au début du règlement du conflit casamançais. Il faut alors noter que l’installation des déplacés au nord plus stable, reste provisoire.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Problématique
Méthodologie
Première partie : Le conflit casamançais, la salinisation et l’acidification des bas-fonds et leurs conséquences
Chapitre I : Les facteurs de la salinisation et de l’acidification des rizières
I – Les facteurs physiques
II – Les facteurs anthropiques
1°) La dégradation de la mangrove
2°) Les tannes salées : source de production du sel
3°) L’insécurité dans les villages
Chapitre II : Les conséquences de la crise casamançaise, de la salinisation et de l’acidification des rizières
I – Les conséquences de la salinisation et de l’acidification des rizières
1°) Impacts sur le fonctionnement des écosystèmes des rizières
2°) Affection de la composition biologique des écosystèmes des rizières
3°) Impacts soci-économiques de la salinisation et de l’acidification des rizières
II – Les conséquences de la crise casamançaise sur l’exploitation rizicole
1°) Le déplacement des populations paysannes
2°) La partie septentrionale de la Communauté rurale : une zone d’attraction
3°) Indisponibilité des terres de culture et productions rizicoles dans la CR
Deuxième partie : Les stratégies de survie à la crise rizicole
Chapitre I : les stratégies individuelles
I – Le petit commerce
II – La vente de boissons alcoolisées
Chapitre II : Les stratégies collectives
I – Les associations communautaires
II– La contribution des organisations non gouvernementales (ONG)
III – La part de l’Etat
Conclusion générale
Références bibliographiques
Listes des tableaux, figures, cartes et photos
Questionnaire
Guide d’entretien

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *