Exploitation actuelle de la faune

Exploitation actuelle de la faune 

L’exploitation actuelle de la faune au Cameroun se fait sous plusieurs formes: le tourisme de vision, la chasse sportive, la chasse alimentaire et les battues administratives.

Tourisme de vision 

En Afrique subsaharienne, le principal mode d’exploitation de la faune sauvage non consommateur de la ressource est le tourisme de vision. Il a un aspect récréatif. Le tourisme de vision s’adresse à différents types de clientèle. Il est principalement organisé au sein d’aires protégées aménagées à cet effet, en particulier dans les parcs nationaux. Le nombre de touristes baisse de plus en plus au Cameroun. L’insuffisance des moyens mis en œuvre pour l’aménagement des parcs nationaux serait à l’origine de cette évolution.

Chasse sportive 

« La chasse sportive désigne le mode de chasse qui est motivé par la recherche d’un trophée et le goût du sport, mais non par la récolte de viande ou le contrôle démographique» (Chardonnet a, 1995).

En Afrique, d’immenses superficies sont classées en aires protégées pour la chasse sportive et la conservation de la faune. Il est évident que sans gibier, il n’y a pas de chasse et que la chasse doit donc assurer la conservation du gibier (Chardonnet a, 1995). Pour Roulet (2004), la chasse sportive est privilégiée comme mode d’exploitation des zones tampons des parcs nationaux. Au Nord – Cameroun, la chasse sportive est très répandue. On y retrouve 32 Zones d’Intérêt Cynégétique dont: deux à gestion communautaire et deux à cogestion.

Un nombre précis d’animaux est fixé pour chaque zone et ce nombre ne doit pas être dépassé (Plan de tir). Ce plan de tir qui est une prévision d’abattage s’applique aussi bien aux zones gérées par l’administration qu’aux secteurs attribués aux guides de chasse.

Le plus souvent, à la fin de la saison de chasse, les prévisions ne sont pas atteintes. Pour la saison 201112012, on prévoyait l’abattage de 38 Hippopotames, mais 18 ont été effectivement abattus, soit 47,37% de taux de réalisation. Lorsque les prévisions ne sont pas atteintes, cela n’implique pas nécessairement qu’il y a eu respect des quotas d’abattage. Plusieurs cas peuvent se présenter. En effet, les quotas délivrés chaque année ne sont pas établis d’après un monitoring efficace des populations animales et les guides de chasse peuvent omettre volontairement dans leur rapport de fin d’année un surplus d’animaux abattus dans leur secteur.

Chasse alimentaire 

La chasse alimentaire se pratique pour deux raisons: soit pour l’autoconsommation soit pour la commercialisation.

Battues administratives

Elles sont organisées à l’occasion des dégâts causés par les animaux sauvages. Ces dégâts peuvent être classés de la manière suivante:
– les dégâts sur les cultures dont les principales espèces impliquées sont les éléphants, les Hippopotames, les primates et quelques antilopes;
– les dégâts humains.

Démoécologie

Définition
La démoécologie décrit la structure et la dynamique d’une population ainsi que les relations existant entre cette population et son environnement. Elle cherche aussi les causes de fluctuations des populations.

Principaux facteurs démoécologique

Le suivi d’une population donnée nécessite d’abord une parfaite connaissance de ses caractéristiques propres: effectifs (exprimés par la densité ou par une abondance relative), dynamique, structure d’âge et de sexe ainsi que la fluctuation au rythme des saisons.

Densité
La densité d’une population appelée aussi abondance constitue un paramètre démoécologique primordial. Elle peut être définie comme le nombre d’individus d’une espèce par unité de surface. On distingue deux types de densité:
– la densité brute: c’est le rapport du nombre total d’individus d’une population à la surface totale du milieu occupé par cette population;
– la densité écologique: c’est le rapport existant entre l’effectif total de la population et la surface d’habitat réellement disponible.

Dynamique d’une population 

La densité d’une population, sa croissance ou son déclin dépend du nombre d’individus qui lui sont ajoutés et de ceux qui disparaissent. La natalité constitue le principal paramètre démoécologique qui explique l’accroissement de la population. Il existe la natalité maximale ou physiologique qui correspond à la fécondité potentielle de l’espèce et la natalité réelle ou observée.

La mortalité constitue le deuxième paramètre démoécologique d’importance fondamentale. Elle est le principal facteur de diminution des effectifs. Elle varie en fonction du groupe d’âge et s’exprime par le taux de mortalité c’est- à- dire le nombre de morts survenus dans un intervalle de temps donné divisé par l’effectif au début de l’intervalle. On distingue la mortalité minimale ou le taux de disparition des individus dans les conditions de vie optimales et la mortalité réelle ou écologique caractérisant la disparition des individus dans des conditions d’environnement données. Cette dernière n’est pas constante, mais varie en fonction de la population considérée et des facteurs du milieu.

La mortalité minimale est théorique, car elle représente le taux de disparition des individus en l’absence de facteurs limitants qui pratiquement ne peuvent pas manquer.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. Clarification de quelques concepts
1.1.1. Gestion
1.1.2. Aire protégée
1.1.3. Zone d’Intérêt Cynégétique
1.1.4. Plan de gestion
1.2. Exploitation actuelle de la faune
1.2.1. Tourisme de vision
1.2.2. Chasse sportive
1.2.3. Chasse alimentaire
1.2.4. Battues administratives
1.3. Démoécologie
1.3.1. Définition
1.3 .2. Principaux facteurs démoécologique
1.3.2.1. Densité
1.3.2.2. Dynamique d’une population
1.3.2.3. Structure d’âges
1.3.2.4. Sex – Ratio
lA. Connaissances sur l’Hippopotame
1.4.1. Classification
1.4.2. Morphologie
1.4.3. Mode de vie
1.4.4. Régime alimentaire
1.4.5. Reproduction
1.4.6. Menaces et prédateurs
1.4.7. Statut de protection
1.4.8. Répartition et effectifs des Hippopotames
CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODE
2.1. Zone d’étude
2.1.1. Localisation du PNF
2.1.2. Historique et statut juridique
2.1.3. Description du milieu humain
2.1.3.1. Population
2.1.3 .2. Activités socio-économiques
2.1.3.3. Exploitation des ressources ligneuses
2.1.4. Description du milieu abiotique
2.1.4.1. Climat
2.1.4.2. Hydrographie
2.1.4.3. Relief et topographie
2.1.4.4. Géomorphologie et sols
2.1.5. Description du milieu biotique
2.1.5.1. Végétation
2.1.5.2. Faune
2.2. Méthodologie
2.2.1. Principes de dénombrement
2.2.2. Matériels
2.2.3. Matérialisation des trajets
2.2.4. Collecte des données
2.2.5. Exploitation des plans de tir
2.3. Analyse des données
2.3.1. Estimation des densités et des indices kilométriques d’abondance (IKA)
2.3.2. Détermination de la structure d’âge et de sexe des troupeaux
CHAPITRE 3: RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. Détermination des effectifs, de la densité et de la distribution des Hippopotames
3.1.1. Effectifs et densités des Hippopotames
3.1.2. Distribution des Hippopotames
3.1.3. Diversité spécifique
3.1.4. Discussion
3.2. Description de la structure des groupes sociaux
3.2.1. Taille des groupes sociaux
3.2.2. Structure démographique
3.2.3. Composition des groupes
3.2.3.1. Solitaires et groupes binaires
3.2.3.2. Structure femelle adulte – jeune
3.2.4. Discussion
3.3. Evaluation des plans de tir
3.3.1. Catégorie de chasseurs d’Hippopotames
3.3.2. Evolution de l’abattage de l’Hippopotame de 2004 – 2014
3.3.3. Types de trophées prélevés par les chasseurs de 2004 à 2014
CONCLUSION

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