Exigences écologiques du riz irrigué

Exigences écologiques du riz irrigué 

Besoins en eau 

La culture du riz irrigué exige beaucoup d’eau. Ces besoins en eau évoluent en fonction du cycle végétatif de la plante et des conditions édaphiques. Ces besoins oscillent de 1200 à 2000 m3 /ha/an en écologie irriguée. La phase d’initiation paniculaire est particulièrement sensible.

Besoins en température

La température est le facteur le plus déterminant dans la production du riz (Balaro et al, 2014). L’optimum le long du cycle est entre 28 et 30°C, le minimum vers 13-14°C et le maximum vers 38-40°C. La germination est inhibée au-delà de 45°C (Arraudeau, 1998).

Besoins en lumière et en photopériodisme

L’ensoleillement agit directement sur la croissance de la plante et par conséquent détermine le rendement (Grist, 1981 cité par Koné, 2010). L’intensité lumineuse optimale requise est atteinte pour des valeurs moyennes de radiation solaire de 350 à 450 calories/cm/jour (Balaro et al 2014). Le riz est par essence une plante de jours courts, initiant les primordia floraux en réponse à des jours courts (Arraudeau, 1998). Le photopériodisme a une forte influence sur la durée du cycle et le rendement.

Besoins en humidité
Le riz a besoin d’une humidité relative de 70 à 80% durant la floraison qui est la phase la plus sensible. Une humidité relative inférieure à 40% ne permet pas l’ouverture des épillets (Balaro et al., 2014).

Besoins édaphiques
En culture irriguée, les sols à proportion équilibrée en argile, limon et sable sont propices et donnent de meilleurs rendements (Doorembos et Kassam, 1987, cités par Nadié, 2008). Les sols alluvionnaires sont propices à la culture du riz surtout en irrigué du fait de leur teneur en éléments minéraux et en matières organiques. En riziculture irriguée le pH optimal se situe entre 5,5 et 7,2 (Koné, 2010 ; De Datta, 1981; Landon, 1991; Narteh et Sahrawat, 1999 cités par Segda 2006).

Différents types de riziculture

En fonction de l’alimentation hydrique, trois modes de rizicultures sont pratiqués au Burkina Faso. Selon la DGPER (2011) il s’agit de la :

♦ riziculture irriguée constituant le mode le plus performant de production de riz avec des rendements de 4 à 7 tonnes/ha, elle occupe en moyenne 23% des superficies rizicoles et fournit près de 53% de la production nationale en riz ;
♦ riziculture de bas-fond occupant 67% des superficies totales exploitées et fournit 42% de la production nationale. Le rendement moyen varie de 1,3 t/ha (bas-fonds non- aménagés) à 2,5 t/ha (bas-fonds aménagés). Le potentiel en rendement est de 4t/ha pour les bas-fonds aménagés ;
♦ riziculture pluviale stricte représentant 10% des superficies dévolues au riz (4000 ha), elle fournit 5% de la production nationale en riz avec un rendement moyen de 1 t/ha.

Production et consommation du riz au Burkina Faso 

La production du riz s’est accrue au cours de ces dernières années. Sur la période 2007-2014, elle a connu une hausse de 404% (passant de 68 916 tonnes en 2007 à 347 501 tonnes en 2014) et la superficie de 256% (passant de 40 535ha à 144 261 ha) contre une progression des rendements de 42% (CARD, 2014). Cette nette amélioration s’explique par des mesures de soutien au secteur rizicole, en témoigne la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR). Initiée en 2009, elle a pour objectif global de contribuer à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité afin de satisfaire aux besoins et exigences des consommateurs. Les efforts consentis ont permis de relevé la contribution de la filière rizicole à la croissance économique passant de 8, 10, 12 à 15 milliards de FCFA respectivement pour les années 2008, 2010, 2012 et 2014 (CARD, 2014). Outre les mesures d’accompagnements, la production rizicole bénéficie d’un potentiel d’environ 500 000 ha de bas-fonds aménageables ; de près de 233.500 ha de terres irrigables dont moins de 10% exploitées et environ 1 200 barrages et retenues d’eau (FAO, 2014).

Malgré l’augmentation de rendement suite au soutien que bénéficie la production, les besoins alimentaires de la population ne sont entièrement satisfaites. La production nationale ne couvre à peine que 47 pour cent des besoins de la population. Cet accroissement de la demande est estimé à 7% par an (DGPER, 2011). Cela s’explique par l’augmentation de la population et aux changements des habitudes alimentaires dans lesquelles le riz prend une place de plus en plus importante. En effet, la consommation annuelle par tête est passée de 18 kg en 1999 à 35 kg en 2013 (FAO, 2014) et atteint 50 kg par personne dans les centres urbains de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Ainsi, le Burkina Faso importe le complément pour satisfaire la demande. En 2013, le Burkina Faso a dépensé plus de 61,9 milliards de FCFA pour les importations (FAO, 2014).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Généralités sur le riz
1.1.1. Description générale de la plante de riz
1.1.1.1 Taxonomie
1.1.1.2 Morphologie du riz
1.1.1.3 Biologie du riz
1.1.2. Exigences écologiques du riz irrigué
1.1.2.1 Besoins en eau
1.1.2.2 Besoins en température
1.1.2.3 Besoins en lumière et en photopériodisme
1.1.2.4 Besoins en humidité
1.1.2.5 Besoins édaphiques
1.1.3. Différents types de riziculture
1.1.4 Production et consommation du riz au Burkina Faso
1.2. Gestion de la Fertilité des sols en Riziculture Irriguée
1.2. 1. Notion de fertilité
1.2.1.1 Fertilité physique
1.2.1.2. Fertilité chimique
1.2.1.3. Fertilité biologique
1.2.2 Critères de fertilité en riziculture irriguée
1.2.3. La fertilité des sols de rizières au Burkina Faso
1.2. 4. Fertilisation en riziculture irriguée
1. 2. 4. 1. Types de fumures et leurs effets sur le rendement et la fertilité du sol
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
2.1. Description du milieu d’étude
2.1.1. Situation géographique
2.1.2. Climat et végétation
2.1.3. Sols
2.1.4 Caractérisation chimique globale des sols de la plaine de Bagré
2.1.5 Hydrologie, morphopédologie, géomorphologie
2.1.6 Recommandations culturales
2.2. Matériel d’étude
2.2.1. Matériel végétal
2.2.2. Fertilisants utilisés
2.3. METHODES
2.3.1. Dispositif expérimental
2.3.2 Conduite de l’essai
Préparation du sol
Mise en place de la pépinière
Repiquage
Fertilisation minérale
Entretien
Prélèvements de sol
2.3.3 Analyse physico-chimique de sols
2.3.3 Mesure agronomique
2.3.4 Analyses statistiques des données
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 RESULTATS
3.1.3 EFFETS DES TYPES DE FUMURES SUR LE RENDEMENT PADDY
3.1.4 EFFETS DES TYPES DE FUMURES SUR l’EVOLUTION DES PARAMETRES
CHIMIQUES
2.3 DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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