ÉVOLUTION DU CAPTEUR CF POUR ÉVALUER LA CONDUCTIVITÉ ET LA PERMÉABILITÉ D’UN MATÉRIAU FERROMAGNÉTIQUE

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Modes de mesure des courants de Foucault

Les modes de mesure se réfèrent, en partie, au branchement des éléments constituant le capteur. On distingue deux modes de mesure : la mesure absolue et la mesure différentielle.
 Mesure absolue : Une mesure absolue se compose, dans son principe, d’un seul récepteur. Cette mesure permet d’être sensible à la fois aux paramètres électromagnétiques du matériau (conductivité électrique et perméabilité magnétique) et à l’épaisseur du matériau. Avant le contrôle d’une pièce, un équilibrage sur cale étalon peut, dans certains cas, être effectué pour compenser le signal afin d’atteindre une valeur prédéterminée, par exemple zéro [12718_2008].
 Mesure différentielle : La mesure différentielle se compose d’au moins deux éléments récepteurs proches. Cette mesure revient à effectuer une différence des acquisitions réalisées simultanément entre les éléments récepteurs. Cette méthode permet notamment de s’affranchir de l’influence de paramètres perturbateurs telles que les propriétés électromagnétiques (conductivité électrique et perméabilité magnétique), la température du matériau ou bien l’effet d’entrefer.
Par ailleurs, la mesure différentielle est sensible aux défauts locaux présents dans le matériau inspecté. Lors du déplacement du capteur, en cas de présence d’un défaut, un déséquilibre du signal est perçu. Ce déséquilibre apparait lorsqu’un seul des récepteurs se situe à proximité du défaut.

Modes d’excitation des courants de Foucault

Pour réaliser la fonction d’émission, trois principales excitations sont possibles : l’excitation mono-fréquence, multifréquence ou bien pulsée.
 Excitation mono-fréquence : L’excitation mono-fréquence consiste à alimenter l’émetteur par un courant sinusoïdal et de fréquence donnée. La fréquence des CF est identique à celle qui leur a donné naissance. Dans le cas d’une détection de défauts, le choix de la fréquence dépend essentiellement de la profondeur des défauts recherchés et du matériau.
Dans le cas de la détection de défauts surfaciques, il est souvent intéressant de travailler à de hautes fréquences (en pratique à l’ordre du MHz). Au-delà, l’effet de résonance de la bobine peut apparaitre. A contrario, lors de l’inspection de défauts enterrés ou bien dans le cas de matériaux magnétiques, l’équation 1.2 donne une fréquence de travail beaucoup plus basse.
 Excitation multifréquence : Le principe de l’excitation multifréquence est d’alimenter successivement, ou simultanément, l’émetteur à plusieurs fréquences différentes. Cette excitation peut permettre, par rapport à l’excitation mono-fréquence, de s’affranchir de paramètres perturbateurs du fait que les informations relatives aux matériaux (conductivité électrique, perméabilité magnétique, entrefer ou dimensions d’un défaut) sont potentiellement enrichies par les différentes fréquences utilisées.
 Excitation pulsée : L’excitation pulsée quant à elle est une alternative à l’excitation multifréquence. Dans ce cas, l’émetteur est excité avec un signal impulsionnel, à durée finie et de contenu spectral riche, qui peut être de différentes formes telles que rectangulaire, triangulaire ou bien demi-sinusoïdale.
L’excitation pulsée voit une utilité dans l’inspection de défauts enterrés, la mesure d’épaisseur ou encore la mesure des paramètres électromagnétiques de matériaux.

PROPRIÉTÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES DES MATÉRIAUX INSPECTÉS PAR CF

Une induction de CF dans un matériau n’est possible que si ce dernier est conducteur. Dans certains cas, le matériau peut présenter des propriétés magnétiques particulières. Dans cette partie, nous nous intéresserons à la conductivité électrique des métaux et au comportement magnétique des matériaux ferromagnétiques.

Conductivité électrique

La conductivité électrique σ [S/m], inverse de la résistivité électrique ρ [Ω.m], caractérise la capacité d’un matériau à laisser circuler des porteurs de charge, électrons dans le cas des métaux, sous l’action d’un champ électrique extérieur. Dans les conditions théoriques idéales (cristal parfait à 0 K), ces électrons ne trouvent pas de résistance à leur mouvement [Stossel_1981]. La conductivité est liée à différents paramètres dont la taille des grains du matériau conducteur (monocristallin ou polycristallin) ou bien la température ambiante. Pour un matériau donné, σ varie en fonction de la température appliquée : pour les métaux, l’augmentation de la température fait décroitre la conductivité du matériau car la mobilité des électrons en est réduite. Le tableau 1.1 liste la conductivité électrique, évaluée à 300 K, de quelques exemples de métaux purs [Haynes_2016].

Courbe de première aimantation et comportement non linéaire

Les matériaux ferromagnétiques se subdivisent en domaines dits de Weiss. Les domaines sont séparés par des parois dites de Bloch. Chaque domaine possède une aimantation uniforme et, d’un
domaine à l’autre, l’aimantation n’a pas la même direction [Trémolet_2000]. La courbe de première
aimantation d’un matériau ferromagnétique représente le passage de son état désaimanté (M = 0) à son état dit de saturation. L’action du champ magnétique H a pour effet de favoriser l’augmentation du volume des domaines de Weiss orientés dans le sens du champ [Mazaleyrat_2013].
La figure 1.16 représente l’allure de l’aimantation M en fonction d’un champ croissant H de direction donnée lorsque le matériau ferromagnétique est initialement désaimanté. Lors de l’application d’un champ (H2), le volume des domaines, dont les directions d’aimantation sont voisines à celle du champ appliqué, augmente grâce au déplacement irréversible des parois de Bloch. En augmentant
l’intensité du champ (H3), les domaines, dont les directions d’aimantation sont opposées à celle du champ appliqué, disparaissent. L’augmentation du champ (H4) provoque l’état de saturation du matériau : c’est-à-dire que l’aimantation M atteint une valeur maximum MS. L’état de saturation correspond à une rotation de tous les moments magnétiques selon la direction du champ H.

ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITÉ ÉLECTRIQUE ET DE LA PERMÉABILITÉ MAGNÉTIQUE PAR MÉTHODES CONVENTIONNELLES

L’étalonnage des capteurs CF ou la comparaison entre les données simulées et les mesures nécessite de posséder des matériaux étalons. Les matériaux évalués se décomposent en deux catégories : les matériaux purement conducteurs et les matériaux ferromagnétiques. Certains de ces matériaux présentent des paramètres σ ou μ inconnus. En dehors des CF, il existe des méthodes conventionnelles permettant d’évaluer ces paramètres séparément.

Évaluation de la conductivité par la méthode à quatre pointes

La méthode volt-ampèremétrique dite à quatre pointes, représentée par la figure 2.1, est employée
pour évaluer σ. Lorsque qu’un courant continu I [A] traverse le matériau, une chute de tension V [V]
apparait aux bornes du voltmètre. Cette tension est proportionnelle à la conductivité du matériau ainsi qu’à la distance d [m] entre les pointes du voltmètre. L’estimation de la conductivité [S/m] est caractérisée par la formule suivante :
Où S [m2] est la section du matériau perpendiculaire à la circulation du courant. V.S I.d σ  (2.1)
Les dimensions latérales de la pièce, selon y, doivent être suffisamment faibles par rapport aux distances entre pointes pour assurer une distribution uniforme du courant entre les deux électrodes où la mesure de la tension V est réalisée [Smits_1958] [60468_1974]. Les avantages majeurs de cette méthode reposent sur la reproductibilité et la précision des mesures [Bowler_2005]. La mesure est de plus indépendante de la perméabilité magnétique du matériau. La surface de l’échantillon doit, en revanche, être exempte de traces de peinture ou de corrosion afin d’assurer un bon contact électrique entre les pointes de touche et le matériau.

Évaluation de la perméabilité par la méthode du perméamètre

L’évaluation de μ peut être réalisée au moyen d’un banc de mesure analogue à la méthode dite du perméamètre [60404-3_2009] [A773_2001]. Cette manipulation, représentée par la figure 2.2, est mise en oeuvre au GeePs dans le but de caractériser les propriétés magnétiques de matériaux ferromagnétiques sous contraintes [Dahia_2015].
Le perméamètre est un hystérésigraphe, permettant ainsi de tracer la courbe B(H) de l’échantillon sous test [Fiorillo_2010]. L’échantillon est entouré par une bobine d’excitation permettant de générer le champ magnétique H. Afin de canaliser les lignes de champ, l’échantillon est introduit au centre d’un circuit magnétique. Le circuit magnétique est composé de deux culasses en Fer-Silicium en forme de U, assurant la fermeture du circuit magnétique. Le dispositif crée ainsi un champ uniforme dans la zone utile de l’échantillon où l’évaluation des paramètres électromagnétiques est opérée.
La mesure du champ H est réalisée par l’intermédiaire d’un capteur de champ. Selon l’intensité du champ H, deux technologies de capteurs sont employées : le capteur à effet Hall ou le capteur fluxgate. Le capteur à effet Hall permet de relever des champs importants (10-3 à 101 T) contrairement au fluxgate qui est adapté à la mesure de faibles champs (10-9 à 10-3 T) [Ripka_2001]. Le capteur, dont l’axe de sensibilité est orienté selon y (cf. figure 2.2), est placé à l’intérieur de la bobine d’excitation et au plus proche de l’échantillon. Une mesure du champ dans l’air, si la distance entre le capteur et l’échantillon est suffisamment faible, permet de déterminer le champ magnétique dans l’échantillon car le champ est uniforme dans la zone utile.
La mesure de l’induction B dans l’échantillon est réalisée par une B-Coil [Karimian_2014]. La B-Coil est une bobine enroulée autour de l’échantillon composée d’un nombre de spires NB-COIL dont le fil doit être de faible section (ØCONDUCTEUR de 0,1 mm à 0,2 mm). La variation du flux magnétique traversant l’échantillon donne naissance à une tension induite e [V], ou force électromotrice, aux bornes de la BCoil. La mesure de la tension induite permet d’évaluer la valeur de l’induction B. Dans le cas où B est homogène dans le volume du bobinage, son expression peut être obtenue à partie de e par :

CONCEPTION D’UN CAPTEUR CF POUR L’ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITÉ DES MATÉRIAUX NON MAGNÉTIQUES

Ce sous-chapitre porte sur la conception d’un capteur CF afin d’évaluer σ dans le cas des matériaux non magnétiques. Le capteur est tout d’abord testé sur cales étalons purement conductrices puis en présence d’échantillons purement conducteurs présentant des défauts surfaciques, le but étant alors, dans une mesure CF, d’extraire l’information concernant la signature du défaut à la conductivité électrique.
L’évaluation expérimentale du capteur a ensuite été étendue aux matériaux magnétiques afin de connaitre le comportement du capteur vis-à-vis de ce type de matériau. Cette étude permet d’effectuer la transition entre ce sous-chapitre et le sous-chapitre 2.3.

Évaluation de la conductivité électrique de matériaux non magnétiques par capteur courants de Foucault double fonction

Le CND par CF est couramment utilisé pour l’évaluation de la conductivité électrique de matériaux non ferromagnétiques aussi bien en laboratoire qu’en milieu industriel [Fischer_2002]. En pratique, deux modes d’excitation sont généralement utilisés : l’excitation pulsée, lorsque la bobine est alimentée par une source de type impulsion [Tai_1996] [Chen_2015], et l’excitation harmonique. Nous nous intéresserons dans cette partie à l’excitation harmonique du type mono-fréquence d’un capteur à double fonction qui est majoritairement employée pour l’évaluation de σ [E1004_2009]. Classiquement, c’est l’impédance Z aux bornes du capteur qui est mesurée [Zergoug_2000] [Dziczkowski_2013]. L’évaluation de σ dans le cas des matériaux non magnétiques, par rapport aux matériaux magnétiques, est grandement simplifiée étant donné que μ est fixée (μ = μ0). En effet, l’impédance de la bobine dépend de plusieurs paramètres dont, entre autre, le couple (σ, μ) du matériau étudié (cf. chapitre 1, section 1.2.1).
L’évaluation de σ peut faire appel à une normalisation de l’impédance Z ; c’est-à-dire qu’une division de l’impédance de la bobine par sa réactance dans l’air est effectuée (cf. équation 1.6). Afin d’illustrer l’impédance normalisée, la simulation d’un capteur double fonction excité à 200 kHz est étudiée. Le tableau 2.2 décrit les paramètres géométriques d’un capteur, disponible dans le laboratoire, ainsi que les caractéristiques physiques du matériau simulé. La figure 2.5 montre le capteur simulé.

Optimisation d’un motif sensible à la conductivité

Les bobines, dont le fil conducteur est enroulé autour d’un noyau, sont majoritairement utilisées. Un grand nombre de spires est possible, néanmoins ces bobines sont rigides et volumineuses. Dans notre étude, afin d’obtenir un capteur flexible, les bobines de cuivre sont gravées sur film Kapton. L’épaisseur des bobines est typiquement de quelques dizaines de micromètres. En raison de la flexibilité du film Kapton (film de polyimide), les pièces de forme géométrique complexe peuvent être inspectées [Marchand_2012].

Étude de l’effet d’entrefer

La densité du flux magnétique créée dans l’échantillon diminue lorsque la distance entre le capteur et l’échantillon à inspecter, autrement dit l’entrefer, augmente [Hellier_2001]. Il en résulte que l’entrefer a un impact significatif sur l’amplitude du signal du capteur puisque l’intensité des CF dépend directement de l’entrefer.
Il a été observé que la configuration émission/réception séparées, ou capteur à fonctions séparées, a l’avantage de réduire l’effet de l’entrefer par rapport à un capteur double fonction [Obrutsky_1997]. Dans le cas d’un capteur à double fonction, il est possible de compenser l’effet d’entrefer mais la méthode est difficile à mettre en oeuvre et conduit à une perte de précision [Snyder_1995] [Dziczkowski_2013]. Il est nécessaire de connaitre parfaitement les paramètres géométriques et électriques de la bobine afin d’assurer une bonne cohérence entre les données expérimentales et simulées [Fan_2015].
Dans le but d’illustrer l’effet de l’entrefer, les simulations d’un capteur à double fonction et d’un capteur à fonctions séparées sont réalisées. Deux exemples de capteurs à fonctions séparées sont proposés. Le tableau 2.3 montre les paramètres géométriques des bobines ainsi que les caractéristiques physiques du matériau.

Simulation du comportement en fréquence du capteur

Dans le but d’étudier la plage de fonctionnement du capteur, une comparaison entre la courbe représentant la variation de σ et sa régression linéaire est menée. Cette comparaison est exprimée par la REQM. La figure 2.12 montre les résultats obtenus à quatre fréquences d’excitation différentes : 100, 200, 600 et 1000 kHz. Les résultats simulés sont représentés par les courbes en trait plein et les régressions linéaires par les courbes en pointillé. Les REQM à 100, 200, 600 et 1000 kHz sont respectivement de 0,04, 0,026, 0,013 et 0,009.
La plage de fonctionnement du capteur, définie par simulation, est d’environ [100 ; 1000] kHz. À basse fréquence, la REQM est trop élevée et la sensibilité du capteur est trop faible. À plus haute fréquence, la fréquence de résonance des bobines peut être un facteur limitant et la diminution de l’épaisseur de peau δ peut entraîner une importante sensibilité du capteur CF à l’état de surface du matériau. Dans le cas du capteur optimisé, la fréquence de résonance des bobines est supérieure à 15 MHz (limite de la gamme de fréquences de l’analyseur d’impédance HP4194A). La plage de fonctionnement du capteur est en tout point compatible à une mesure de conductivité [Ahmad_2012].

Mise en oeuvre du capteur sur matériaux magnétiques

Les mesures du capteur optimisé sont étendues aux matériaux magnétiques. Le capteur est évalué sur cales ferromagnétiques qui, dans un premier temps, ne comportent pas de défaut et qui, dans un second temps, présentent des défauts surfaciques. Enfin, une application est investiguée : la détection d’une zone brûlée.

Résultats expérimentaux sur différents matériaux ferromagnétiques

L’étude du capteur dans le cas de matériaux magnétiques se porte dans un premier temps vers l’évaluation d’échantillons en acier de structure ferritique, listés dans le tableau 2.7 et caractérisés par un taux de ferrite [%]. Ces échantillons, de forme cylindrique de diamètre 30 mm et d’épaisseur 3 mm, sont constitués de plusieurs couches d’un alliage de fer collées les unes aux autres. La perméabilité relative μMES/μ0 ainsi que σ de ces échantillons sont indéterminées du fait de leur géométrie qui est incompatible avec la méthode du perméamètre et la méthode à quatre pointes.

Application à la détection d’une zone brûlée

Les pièces inspectées ont été élaborées et étudiées par le CEntre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) dans le cadre d’un projet Magnus financé par le programme Carnot – Fraunhofer (PICF) de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Le CETIM a exprimé l’intérêt d’évaluer la détection de brûlures par la méthode CF car la mise en oeuvre d’un capteur CF est relativement simple. De plus, la flexibilité des capteurs CF gravés sur film Kapton présentent un avantage certain lors de la détection d’une brûlure dans le cas de pièces complexes, par exemple dans le cas d’un engrenage [Zhang_2014a].
Les échantillons mis à disposition présentent des brûlures réalisées par rectification de la pièce à la meule et sont classés selon cinq niveaux de sévérité : sans brûlure (a), brûlure légère (b), moyenne (c), forte (d) et très forte (e). Ces états de sévérités décrivent un excès de chaleur entre la meule et le matériau rectifié. Ces brûlures simulent de mauvaises conditions d’usinage comme par exemple un manque de lubrification ou bien une passe trop forte. Le degré de gravité de la brûlure augmente généralement avec la température atteinte [Zhang_2014b] :
 à une faible température (< 200 °C) correspond une faible brûlure .
 à une température comprise entre 200 et 720 °C correspond une brûlure de « revenu » (échantillons (b), (c) et (d)).
 à une température plus élevée correspond une brûlure de « retrempe » (échantillon (e)).
Cinq échantillons d’acier ferromagnétique 18NiCr 5-4, de dimensions 100 x 100 x 20 mm présentent une zone rectifiée par meulage au milieu de chaque face de dimensions 100 x 40 x 0,1 mm. L’inspection de zones brûlées a donc été effectuée avec le capteur précédemment optimisé, gravé sur film Kapton (cf. figure 2.11). La figure 2.21 montre le capteur en position sur la zone à inspecter de l’échantillon en acier 18NiCr 5-4.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 – LE CONTRÔLE NON DESTRUCTIF PAR COURANTS DE FOUCAULTS
1.1 INTRODUCTION AU CND
1.2 PRÉSENTATION DU CND PAR COURANTS DE FOUCAULT
1.2.1 PRINCIPE ET APPLICATIONS DU CND PAR COURANTS DE FOUCAULT
1.2.2 DISTRIBUTION DES COURANTS DE FOUCAULT
1.2.3 CLASSIFICATION FONCTIONNELLE DES CAPTEURS COURANTS DE FOUCAULT
1.2.4 MODES DE MESURE DES COURANTS DE FOUCAULT
1.2.5 MODES D’EXCITATION DES COURANTS DE FOUCAULT
1.2.6 REPRESENTATION DES SIGNAUX COURANTS DE FOUCAULT
1.2.6.1 Plan d’impédance
1.2.6.2 Plan de tension
1.2.6.3 Acquisition 1D et 2D
1.2.7 EXEMPLES DE CAPTEURS COURANTS DE FOUCAULT
1.2.8 TECHNOLOGIES DES BOBINES
1.3 PROPRIÉTÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES DES MATÉRIAUX INSPECTÉS PAR CF
1.3.1 CONDUCTIVITE ELECTRIQUE
1.3.2 COMPORTEMENT MAGNETIQUE DES MATERIAUX FERROMAGNETIQUES
1.3.2.1 Courbe de première aimantation et comportement non linéaire
1.3.2.2 Différents types de perméabilité magnétique
1.4 CONCLUSION
CHAPITRE 2 – OPTIMISATION DE CAPTEURS CF POUR L’ÉVALUATION DES PARAMÈTRES ÉLECTROMAGNÉTIQUES DES MATÉRIAUX
2.1 ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITÉ ÉLECTRIQUE ET DE LA PERMÉABILITÉ MAGNÉTIQUE PAR MÉTHODES CONVENTIONNELLES
2.1.1 ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITE PAR LA METHODE A QUATRE POINTES
2.1.2 ÉVALUATION DE LA PERMEABILITE PAR LA METHODE DU PERMEAMETRE
2.1.2.1 Principe de l’hystérésigraphe
2.1.2.2 Évaluation expérimentale de la perméabilité
2.1.3 CARACTERISATION DE MATERIAUX MAGNETIQUES DE REFERENCE
2.2 CONCEPTION D’UN CAPTEUR CF POUR L’ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITÉ DES MATÉRIAUX NON MAGNÉTIQUES
2.2.1 ÉVALUATION DE LA CONDUCTIVITE ELECTRIQUE DE MATERIAUX NON MAGNETIQUES PAR CAPTEUR COURANTS DE FOUCAULT DOUBLE FONCTION
2.2.2 OPTIMISATION D’UN MOTIF SENSIBLE A LA CONDUCTIVITE
2.2.2.1 Étude de l’effet d’entrefer
2.2.2.2 Détermination de la configuration des bobines
2.2.2.3 Réalisation du motif sur film Kapton
2.2.2.4 Simulation du comportement en fréquence du capteur
2.2.3 RESULTATS EXPERIMENTAUX POUR L’ESTIMATION DE LA CONDUCTIVITE
2.2.3.1 Évaluation de la conductivité sur cales étalons
2.2.3.2 Test du capteur optimisé en présence de défauts
2.2.4 MISE EN OEUVRE DU CAPTEUR SUR MATERIAUX MAGNETIQUES
2.2.4.1 Résultats expérimentaux sur différents matériaux ferromagnétiques
2.2.4.2 Application à la détection d’une zone brûlée
2.3 ÉVOLUTION DU CAPTEUR CF POUR ÉVALUER LA CONDUCTIVITÉ ET LA PERMÉABILITÉ D’UN MATÉRIAU FERROMAGNÉTIQUE
2.3.1 INTRODUCTION
2.3.2 INFLUENCE DE LA FREQUENCE SUR LA MESURE COURANTS DE FOUCAULT
2.3.2.1 Cas des matériaux non magnétiques
2.3.2.2 Cas des matériaux magnétiques
2.3.3 PROPOSITION ET EVALUATION EXPERIMENTALE D’UN RECEPTEUR BOBINE
2.3.3.1 Simulation de récepteurs inductifs
2.3.3.2 Mesures avec un récepteur bobiné
2.3.4 PROPOSITION ET EVALUATION EXPERIMENTALE D’UN CAPTEUR MAGNETIQUE
2.4 CONCLUSION
CHAPITRE 3 – DÉVELOPPEMENT D’UN IMAGEUR CF STATIQUE
3.1 PROBLÉMATIQUE DE L’IMAGERIE COURANTS DE FOUCAULT
3.2 TEST D’UN PREMIER PROTOTYPE
3.2.1 DESCRIPTION DE L’IMAGEUR
3.2.2 MISE EN OEUVRE DU PROTOTYPE
3.3 OPTIMISATION DU MOTIF ÉLÉMENTAIRE
3.3.1 CHOIX DE LA COMPOSANTE DE CHAMP MAGNETIQUE A MESURER
3.3.2 ÉTUDE DE L’EMETTEUR
3.3.3 ÉTUDE DU RECEPTEUR
3.3.4 SPECIFICATIONS DU CAPTEUR FLEXIBLE
3.3.5 RESULTATS OBTENUS PAR SIMULATION
3.4 RÉALISATION ET ÉVALUATION EXPÉRIMENTALE DE L’IMAGEUR STATIQUE
3.4.1 REALISATION DU CAPTEUR
3.4.2 ÉTUDE D’UN MONOELEMENT POUR CARACTERISER LA ZONE DE FAIBLE SENSIBILITE DU CAPTEUR
3.4.3 ÉTUDE DE L’IMAGEUR COMPLET
3.4.3.1 Influence des dimensions d’un défaut
3.4.3.2 Influence de l’orientation d’un défaut
3.4.3.3 Détection d’un défaut de faible longueur
3.4.4 APPLICATION A L’INSPECTION DE DEFAUTS AUX ABORDS D’UN TROU DE RIVET
3.5 CONCLUSION
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
ANNEXE A – COMPLÉMENTS SUR LA MÉHODE DU PERMÉAMÈTRE
ANNEXE B – MÉTHODE DE CALCUL DU RAPPORT SIGNAL À BRUIT
TABLE DES FIGURES
TABLE DES TABLEAUX
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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