Evolution de l’inflation à Madagascar de 1990 à 2010

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Théorie de l’inflation par les coûts :

Cette théorie, soutenue par les post-keynésiens, stipule que l’inflation provient de la hausse des coûts de productions due aux facteurs non économiques et aux forces socio-politiques indépendantes des conditions économiques générales10. Lorsque les prix des matières premières s’accroissent, les entrepreneurs font augmenter les prix des produits finis pour garder la même marge de profit.
Les post-keynésiens remettent en question la théorie quantitative de la monnaie car ils considèrent que l’inflation est un phénomène indépendant de la création monétaire. Ils précisent que la hausse du niveau général des prix provient d’une tension sur le partage des revenus.

Théorie de l’inflation non monétaire :

Le modèle non monétariste montre que les variables explicatives de l’inflation sont le déficit budgétaire (variable budgétaire) et les facteurs expliquant l’inflation par les coûts (hausse des coûts de productions)11. Cette théorie stipule également que les rigidités institutionnelles et contractuelles constituent des éléments explicatifs de l’accroissement des prix. L’analyse de l’inflation est donc plus réaliste puisque dans la réalité, la hausse du niveau général des prix est expliquée par plusieurs facteurs.
Etudions à présent les principaux modèles théoriques d’inflations.

Modèles théoriques d’inflations :

D’après l’article « Dynamique de principaux modèles d’inflations à savoir le l’inflation en Guinée », il existe trois modèle d’économie ouverte, le modèle d’écarts monétaires et le modèle P-Star12. Il existe également d’autres modèles d’inflations comme le modèle de Wilkie et le modèle de KAUFMANN-GADMER-KLETT. Examinons successivement ces cinq modèles.

Modèle d’économie ouverte :

Dans ce modèle, le taux d’inflation noté « inf » est expliqué par le déficit budgétaire (db), le Produit Intérieur Brut (PIB), la masse monétaire (mm) et le taux de change effectif réel (TCER)13. Ainsi, l’équation se présente comme suit : inf = a0 + a1.db + a2.pib + a3.mm + a4.tcer +t
Les coefficients a0, a1, a2, a3 et a4 sont les paramètres à estimer dans le modèle.t, désignant le terme d’erreur, est identiquement distribué et suit N(0, σ2)14.
Les variables explicatives susmentionnées ont théoriquement un impact sur l’inflation. Le déficit budgétaire provoque une hausse de la demande entraînant ensuite une hausse des prix (inflation par la demande). L’émission excessive de masse monétaire entraîne également la hausse des prix (inflation par la monnaie). La dépréciation du TCER fait augmenter les prix des matières premières importées entraînant l’accroissement des coûts de productions et ensuite la hausse des prix (inflation par les coûts). Lorsque les prix des matières premières importées augmentent, les entrepreneurs font augmenter les prix des produits finis pour garder la même marge de profit. Une hausse du PIB fait augmenter la demande d’investissements entraînant ensuite la hausse des prix (inflation structurelle). Néanmoins, il importe de préciser que la croissance du PIB peut réduire l’inflation puisque la hausse conséquente de la production va satisfaire davantage la demande globale (on peut citer par exemple le cas de la Guinée15). Ainsi, ce modèle permet de connaître les principaux déterminants de l’inflation.
La représentation VAR (Vector Autoregressive) d’ordre p du modèle d’économie ouverte est exprimée par l’équation ci-après : Xt = a11*inft-1 + … + a1p*inft-p + a21*pibt-1 + … +a2p*pibt-p +a31*dbt-1 + … + a3p*pibt-p + a41*tcert-1 + … + a4p*tcert-p + a51*mmt-1 + … + a5p*mmt-p + et Xt correspond à la matrice qui regroupe les variables inf, pib, db, mm et tcer.

Modèle d’écarts monétaires :

Le modèle d’écarts monétaires se présente comme suit16 : X(t)=a(1,2)*ipc(t-1) + … a(1,k)*ipc(t-k) + a(2,1)*Ecartm(t-1) + … a(2,k)*Ecartm + a(c)*constante + a(t)*tend + e(t)
Dans cette équation, ipc signifie l’indice des prix à la consommation et Ecartm, l’écart monétaire. e(t) est un vecteur de termes d’erreurs. X(t) est une matrice qui regroupe ipcm(t) et Ecartm(t). Les coefficients a sont les paramètres à estimer dans le modèle. Les termes sur les variables explicatives indiquent les décalages, avec t correspondant à l’instant actuel, et t-k désignant le kème décalage. Le terme at est le coefficient associé à la tendance.

Etudes analytiques sur l’inflation :

Cette partie concerne les études théoriques de l’inflation et les études empiriques y afférentes. Analysons de près ces deux sections.

Etudes théoriques de l’inflation :

Le premier qui a développé un mécanisme combinant l’inflation et la croissance de la production indépendamment de la demande excessive de produits a été Mundell en 196321. Son modèle montre que l’accroissement de l’inflation ou l’anticipation inflationniste fait diminuer immédiatement la richesse de la population. Ceci s’explique par l’hypothèse que le taux de rendement diminue avec l’équilibre monétaire réel des agents. Pour obtenir la richesse voulue, les agents peuvent accorder une part plus importante à l’épargne en choisissant d’autres actifs. Un volume important d’épargnes indique une plus grande accumulation de capital permettant d’accélérer la croissance de la production.
En 1965, Tobin a apporté un développement significatif au modèle de Mundell en considérant l’argent comme une réserve de valeur dans l’économie22. Ce modèle illustre les comportements des agents en substituant la consommation actuelle à la consommation future, soit en épargnant de l’argent, soit en accumulant du capital. Les études effectuées par Tobin ont montré qu’un taux d’inflation très élevé augmente le volume de la production.
En 1967, Sidrauski a développé un modèle d’ « agent représentatif » où l’argent est « super neutre »23. La « Supraneutralité » se manifeste lorsqu’à long terme, des variables réelles, notamment le taux de croissance de la production, sont indépendantes du taux de croissance de la masse monétaire. Les études menées par Sidrauski ont révélé qu’une augmentation du taux d’inflation n’a pas d’influence sur le stock de capital de l’état stationnaire. Ainsi, la production et la croissance économique ne sont pas affectées.
En 1981, Stockman a élaboré un modèle dans lequel l’argent constitue un complément au capital, ceci est l’explication de la relation négative entre les niveaux de productions de l’état stationnaire et le taux d’inflation24. Cette nouvelle vision de Stockman provient du fait que les firmes détiennent des liquidités permettant de financer leurs projets d’investissements. Stockmann essaie de considérer cet investissement en liquidités comme une restriction sur des liquidités d’avances limitant la consommation autant que les rachats de capital. Comme l’inflation peut réduire le pouvoir d’achat de la monnaie, les agents vont diminuer leurs achats de produits et leurs participations au capital en liquidités en cas d’accroissement du taux d’inflation.
Kirkpatrick et Nixon, ont spécifié, en 1987, la différence entre pressions inflationnistes fondamentales (ou structurelles) et mécanismes de transmissions de ces pressions25. Les principaux facteurs structurels identifiés ont été l’inélasticité de l’offre des produits alimentaires, les conflits entre capitalistes et travailleurs sur le partage des revenus en bénéfices et salaires réels et les contraintes du budget de l’Etat et du taux de change. Ainsi, le mécanisme de transmission de l’inflation s’explique par la lutte des classes sociales dans laquelle chaque groupe vise à améliorer sa position par rapport aux accroissements des prix.
En 1989, Cooley et Hansen ont essayé de déterminer les conséquences de l’accumulation du capital26. Ils ont développé un mécanisme permettant d’analyser l’accumulation du capital. La principale hypothèse est que le produit marginal du capital a une relation positive avec la quantité de travail. Par conséquent, plus la quantité de travail baisse en réaction à l’accroissement de l’inflation, plus le rendement du capital aura une tendance à diminuer et plus les volumes de capital et de production de l’état stationnaire vont baisser. Ils ont précisé que le volume de la production a tendance à diminuer au fur et à mesure de l’augmentation du taux d’inflation.
En 1993, Gomme a fait des études sur une économie semblable à celle illustrée par Cooley et Hansen et a montré qu’une augmentation du taux d’inflation conduit à une diminution de l’emploi27. Selon lui, une augmentation de l’inflation diminue la valeur marginale de la dernière unité de la consommation de l’instant présent, incitant ensuite les agents à travailler moins.
En 1993, Fischer28 et De Gregorio29 ont montré l’existence d’une relation négative entre l’inflation et la croissance. Ceci a été également confirmé par Barro en 199530 et en 199731. Ce dernier a montré que la relation entre l’inflation et la croissance économique peut être décroissante32 alors que Levine et Zervos ont affirmé, en 1993, que l’inflation ne constituait pas un facteur potentiel dans la croissance économique33.

Etudes empiriques de l’inflation :

En 1989, Greene a développé des modèles empiriques expliquant l’inflation dans les pays africains35. L’approche la plus pratique pour déterminer les prix dans une économie ouverte est l’utilisation de la Parité du Pouvoir d’Achat (PPA). En 1989, McNown et Wallace ont constaté que la théorie de la PPA est mieux adaptée pour les pays à forte inflation comme ceux de l’Amérique latine qui ont enregistré une dépréciation rapide du taux de change36. Mahdavi et Zou ont également confirmé ce constat en 199437. Boyd et Smith ont démontré, en 1999, la validité de la théorie de la PPA pour les Pays les Moins Avancés (PMA)38. Selon eux, cette théorie est mieux adaptée pour les pays qui sont proches géographiquement et qui partagent des liens commerciaux importants. En 2000, Holmes a effectué des études économétriques sur 27 pays africains et a montré que la théorie de la PPA est la mieux adaptée pour le cas des pays à forte inflation39.

Les causes et effets de l’inflation

Ce chapitre présente d’abord les différentes causes de l’inflation et ensuite ses effets sur l’économie. Etudions successivement ces deux parties.

Les causes de l’inflation :

Selon l’article « Monnaie et inflation », les causes de l’inflation sont classées en trois principales catégories à savoir les causes réelles, les causes monétaires et les causes structurelles53. Les deux premières catégories sont qualifiées de causes traditionnelles de l’inflation et la dernière est classée parmi ses causes modernes. Analysons de près ces trois catégories.

Causes réelles de l’inflation :

Cette catégorie regroupe l’inflation provenant de l’excès de la demande globale (inflation par la demande) et celle résultant de la hausse des coûts (inflation par les coûts).

Inflation par la demande :

Dans ce cas, la hausse du niveau général des prix provient d’un excès de la demande globale sur l’offre globale. Plusieurs facteurs peuvent entraîner cet excès de la demande globale notamment l’adoption d’une politique de redistribution plus généreuse et la diminution de l’épargne. Examinons de près ces deux facteurs.
 Politique de redistribution :
L’Etat peut, dans certaines circonstances, prendre aux riches pour donner aux pauvres. Dans ce cas, le revenu global reste constant mais c’est la demande de certains biens qui augmente notamment la demande des produits qui sont à la portée du revenu des pauvres. Ainsi, les prix de ces biens vont augmenter.
 Diminution de l’épargne :
Dans ce cas, les agents accordent une part beaucoup plus importante pour la consommation que pour l’épargne. En effet, la demande globale va augmenter entraînant ensuite la hausse du niveau général des prix.

Inflation par les coûts :

Selon cette théorie, l’augmentation du niveau général des prix provient de la hausse des coûts de productions. L’accroissement de certains coûts de productions comme les salaires et l’énergie constitue la principale cause de l’inflation.
La hausse des coûts de productions peut provenir de l’augmentation du prix des matières premières importées notamment le pétrole. Par conséquent, les entrepreneurs font augmenter les prix des produits finis pour garder la même marge de profit. Il s’agit dans ce cas d’une inflation importée. Celle-ci a été notamment marquée par la grande crise pétrolière des années 1970 qui eut pour effet de multiplier par 13 le prix du pétrole importé en 7 ans (le prix du baril est passé d’USD 2,3 en 1973 à USD 30 en 1980)54.
Connaissant les causes réelles de l’inflation, étudions à présent ses causes monétaires.

Causes monétaires de l’inflation :

Dans cette catégorie, l’inflation provient de la croissance excessive de la masse monétaire. Cette affirmation est confirmée par la théorie quantitative de la monnaie. Cette théorie, conçue par Jean Bodin au seizième siècle, a été développée par Richard
Cantillon et David Hume au dix-huitième siècle55. Elle a été formalisée par Irving Fisher et Gustav Cassel au vingtième siècle56. Elle est identifiée par l’équation suivante : MV=PT
Où :
• M désigne la masse monétaire en circulation dans l’économie ;
• V indique la vitesse de circulation de la monnaie et équivaut au nombre moyen de transactions que chaque unité de monnaie effectue par période ;
• P correspond à l’indice du niveau général des prix ;
• T représente le volume total des transactions effectuées dans la période considérée.
Le premier membre constitué par MV indique la partie monétaire des échanges et le second membre composé par PT désigne la partie réelle.
En dérivant cette équation, on obtient : m + v = p + t
Où m, v, p et t correspondent respectivement aux taux de variations des variables M, V, P et T.
A partir de cette équation, la théorie quantitative de la monnaie établit les hypothèses ci-après :
• La vitesse de circulation de la monnaie est constante à court terme et est indépendante des variations de la masse monétaire, d’où v tend vers zéro ;
• Le volume des échanges t est également indépendant de la masse monétaire et dépend seulement des facteurs réels.
En considérant ces hypothèses, l’équation devient : p = m – t
Cette équation montre que le taux d’inflation, représenté par p, équivaut à la différence entre la croissance de la masse monétaire et celle du volume de transactions. Ainsi, la croissance excessive de la masse monétaire entraîne l’accroissement du niveau général des prix.
Connaissant les causes traditionnelles de l’inflation, analysons de près ses causes structurelles.

Causes structurelles de l’inflation :

Dans cette catégorie, la hausse du niveau général des prix est considérée comme un phénomène lié aux structures du système économique. Deux principaux éléments structurels entraînent l’inflation à savoir les conflits sociaux et les anticipations d’inflations57. Examinons successivement ces deux éléments.

Les conflits sociaux :

L’économie capitaliste est caractérisée par ce phénomène structurel qualifié de lutte de classes dans laquelle chaque groupe cherche à accroître son revenu57. A titre d’exemple, les délégués du personnel d’une entreprise luttent pour l’augmentation des salaires. En effet, les coûts de productions (salaires) vont augmenter entraînant la hausse des prix.

Les anticipations d’inflations :

Dans ce cas, la structure considérée est la nature des anticipations des agents57. Lorsque les agents prévoient une hausse des prix, ils vont accélérer leurs achats en fonction de leurs ressources disponibles. Ils vont donc consommer plus et épargner moins. Par conséquent, la demande globale augmentera entraînant ensuite la hausse des prix. Ainsi, les anticipations d’une hausse des prix se sont réalisées. Ce cas est qualifié de prophétie auto-réalisatrice.
Connaissant les causes de l’inflation, analysons à présent ses effets sur l’économie.

Les effets de l’inflation :

L’inflation agit aussi bien sur le plan micro-économique que macro-économique58. Elle peut présenter des effets bénéfiques ou néfastes sur l’économie. Analysons de près ces deux effets.

Les effets bénéfiques de l’inflation :

L’inflation, bien qu’elle désigne une hausse du niveau général des prix, peut présenter des effets positifs à savoir la libération des débiteurs et la relance de l’économie. Examinons de près ces deux effets.
 Libération des débiteurs :
L’inflation a pour effet de favoriser les débiteurs et pénaliser les créanciers car le pouvoir d’achat de la monnaie diminue entre le moment où la transaction a été effectuée et celui où le remboursement de la dette a eu lieu.
Considérons par exemple un débiteur (ménage) qui emprunte à son créancier (banque) une somme S au taux d’intérêt nominal annuel de 10 % dont le remboursement s’effectuera l’année suivante.
Si l’inflation est nulle, la banque perçoit l’année suivante la somme augmentée des intérêts qui est de S(1+0,10). Dans ce cas, le pouvoir d’achat de la somme S au moment du remboursement est égal à celui au moment du prêt.
Si le taux d’inflation est de 6 %, la somme perçue par la banque reste la même, c’est-à-dire de S(1+0,10). Cependant, le pouvoir d’achat de la somme S au moment du remboursement diminue par rapport à celui au moment du prêt à cause de l’inflation. En effet, la valeur réelle du remboursement reçue par la banque est de S(1+0,10)(1-0,06), soit approximativement de S(1+0,04). Ainsi, en termes réels, le débiteur rembourse moins à cause de l’inflation.
Si le taux d’inflation excède le taux d’intérêt nominal, le taux d’intérêt réel est négatif. Dans ce cas, en termes réels, on gagne de l’argent à emprunter. Ceci stimule davantage la demande et a tendance à accroître l’inflation.
 Relance de l’économie :
L’inflation permet de relancer une économie stagnante dans la mesure où l’Etat veut la corriger en stimulant la capacité de production afin de satisfaire l’excès de la demande globale (politique de l’offre).

Les effets néfastes de l’inflation :

L’inflation peut être nuisible pour l’économie dans la mesure où elle entraîne la dépréciation de la monnaie nationale et la diminution de l’épargne. Etudions successivement ces deux effets.
 Dépréciation de la monnaie nationale :
Les comportements spéculatifs des agents sur le marché des changes constituent généralement la cause de la dépréciation de la monnaie nationale (on peut citer par exemple la dépréciation de l’Ariary en 2004 à Madagascar59). En période d’inflation, les agents prévoient une dépréciation de la monnaie nationale sur le marché des changes. Ils vont donc garder les devises et ne les vendre que lorsque la monnaie nationale se déprécie. En effet, l’offre de devises sera insuffisante pour combler la demande de ces devises sur le marché des changes. Par conséquent, les prix de ces devises augmenteront, c’est-à-dire qu’elles vont s’apprécier. Ce qui équivaut à une dépréciation de la monnaie nationale par rapport à ces devises.
 Diminution de l’épargne :
En période d’inflation, les agents s’abstiennent d’épargner une monnaie dont le pouvoir d’achat diminue.
Connaissant les effets bénéfiques et néfastes de l’inflation, il convient d’analyser les diverses politiques de lutte contre elle afin de déterminer la mesure de correction appropriée pour chaque type d’inflation.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE L’INFLATION
Chapitre 1 : Définition et types d’inflations
1- Définition
2- Types d’inflations
2.1- L’inflation rampante
2.2- L’inflation galopante
2.3- L’inflation chronique
2.4- L’hyperinflation
Chapitre 2 : Analyses théoriques de l’inflation
1- Théories économiques de l’inflation
1.1- Théorie des anticipations adaptatives
1.2- Théorie des anticipations rationnelles
1.3- Théorie de l’inflation par les coûts
1.4- Théorie de l’inflation non monétaire
2- Modèles théoriques d’inflations
2.1- Modèle d’économie ouverte
2.2- Modèle d’écarts monétaires
2.3- Modèle P-Star
2.4- Modèle de Wilkie
2.5- Modèle de KAUFMANN-GADMER-KLETT
3- Etudes analytiques sur l’inflation
3.1- Etudes théoriques de l’inflation
3.2- Etudes empiriques de l’inflation
Chapitre 3 : Les causes et effets de l’inflation
I- Les causes de l’inflation
1- Causes réelles de l’inflation
2- Causes monétaires de l’inflation
3- Causes structurelles de l’inflation
II- Les effets de l’inflation
1- Les effets bénéfiques de l’inflation
2- Les effets néfastes de l’inflation
Chapitre 4 : Les politiques de lutte contre l’inflation
1- Politique monétaire
2- Politique budgétaire
3- Politique fiscale
4- Politique de change
5- Currency board
6- Contrôle des prix
7- Désindexation
8- Changement de monnaie
PARTIE II : L’INFLATION A MADAGASCAR
Chapitre 1 : Evolution de l’inflation à Madagascar de 1990 à 2010
Chapitre 2 : Modélisation de l’inflation à Madagascar de 1990 à 2010
1- Présentation et spécification du modèle d’inflation malgache
2- Estimation du modèle d’inflation malgache
2.1- Stationnarité des variables
2.2- Test de causalité au sens de Granger
2.3- Estimation du modèle de long terme
2.4- Estimation du modèle de court terme
3- Recommandations
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

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