Evaluation des problèmes environnementaux à l’Université Cheikh Anta Diop

Depuis la conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en juin 1972, les États du monde entier ont pris conscience de la nécessité de la protection de l’environnement. À la suite de la conférence de Stockholm, plusieurs autres déclarations et chartes allant dans le même sens ont été élaborées. En Afrique, par la déclaration de Kampala en 1989, les pays se sont engagés à intégrer les questions d’ordre environnemental à leurs politiques. Ainsi, la charte des entreprises pour le développement durable admet que la protection de l’environnement doit être l’une des premières priorités de l’entreprise. C’est ainsi que les organismes cherchent de plus en plus à atteindre et à démontrer un bon niveau de performance environnementale, en maîtrisant l´impact de leurs activités sur l´environnement.

Ces préoccupations s´inscrivent dans le contexte d´une législation de plus en plus stricte, du développement de politiques économiques et d´autres mesures destinées à encourager la protection de l´environnement (lois, déclarations, code, chartes). À cela s’ajoute le souci grandissant des différents acteurs tels que les associations, l’État, les clients, les fournisseurs, etc. De nombreux organismes ont entrepris des « analyses » environnementales ou des « audits » environnementaux afin d´évaluer leur performance en matière de la gestion de leur environnement. Néanmoins, les « analyses » et les « audits » ne fournissent pas toujours aux organismes l’assurance d’une prise en compte des exigences légales et des politiques. Pour être efficaces, ils doivent être menés dans le cadre d´un système de management structuré et intégré à l´ensemble des activités de management.

Problématique et méthodologie

Problématique

Contexte
Depuis la révolution industrielle, les États et les entreprises ont entrepris de véritables politiques d’industrielles pour répondre aux besoins de la population mondiale mais surtout ceux des sociétés dites de consommation. Le développement des industries et d’autres nouvelles activités a entraîné des perturbations sur la capacité des milieux naturels à se régénérer librement. Au 20 ème siècle, la course à l’armement entreprise par les puissances belligérantes, l’amélioration du cadre de vie, la demande toujours plus grande de biens de consommation, ont entraîné la multiplication des unités industrielles et aussi la production des biens de consommation. L’activité de production entraîne une grande consommation d’énergie fossile. Les conséquences immédiates sont des émissions de plus en plus importantes de gaz qui ont des effets nuisibles pour l’homme mais aussi pour son environnement (pollution, effet de serre, détérioration de la couche d’ozone etc.). Face à toutes ces menaces, la protection de l’environnement devient une nécessité. Les conséquences liées aux activités de production sont de portée nationale, transfrontalière ou mondiale. Par conséquences nationales, on entend celles qui se limitent au territoire d’un pays (brouillard urbain, pollution de lacs etc.) ; les conséquences transfrontalières elles, sont celles qui touchent deux pays ou plus (pluies acides, rivières polluées etc.) ; et les conséquences mondiales concernent l’ensemble des pays de la planète (destruction de la couche d’ozone, modification du climat etc.). Le Sénégal comme tous les pays est confronté à des problèmes qui sont liés à la gestion de l’environnement. Ces derniers peuvent concerner aussi bien la pollution de l’eau, de l’air, du sol et la gestion des déchets solides et liquides. La pollution de l’eau au Sénégal est liée à plusieurs activités, mais ce sont les industrielles qui posent plus de problèmes. Au niveau de la Baie de Hann par exemple c’est le déversement dans la mer des eaux usées polluées des industries environnantes qui sont à l’origine de l’essentiel de la pollution. Au Port Autonome de Dakar par contre, ce sont les huiles, les hydrocarbures qui sont les principales sources de pollution.

L’activité agricole quant à elle, est souvent responsable de la pollution des nappes d’eaux souterraines. Par exemple, les nappes d’eaux superficielles situées au niveau de la zone des Niayes sont très souvent contaminées par le nitrate qui est contenu dans les engrais et les autres produits phytosanitaires utilisés pour le traitement des plantes et des prédateurs. La pollution de l’air elle, est liée non seulement aux fumées des industries, mais surtout à la circulation des automobiles. Cette dernière entraîne un dégagement d’Hydrocarbures aromatiques polycycliques et rend la qualité de l’air irrespirable surtout pendant les périodes de grandes circulations. La pollution des sols est souvent causée par les multiples activités qui se font dans les grandes unités industrielles, l’agriculture, le transport routier et ferroviaire, mais aussi par les ateliers de quartiers. Par exemple les garages de réparation de voitures et ateliers de teinture contribuent à polluer le sol pendant l’activité de réparation ou de teinture. En fait, ce sont les déversements au sol d’huiles des moteurs et les résidus de produits de teinture qui constituent les principaux types de pollutions.

Objectif général
L’objectif de ce travail est d’abord d’identifier la situation en matière de la gestion des problèmes environnementaux et sécuritaires à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et ensuite de proposer des solutions pour mieux prendre en compte ces différents aspects.

Hypothèse

o L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar présente dans son fonctionnement des problèmes environnementaux et de sécurités qui ont des conséquences sur le milieu physique mais aussi sur la santé et la sécurité des populations.
o La mise en place d’un Système de Management Environnemental dans un laboratoire, peut aider à mieux gérer les problèmes environnementaux liés à l’activité du laboratoire ceux qui devrait permettre de mettre en place des mécanismes d’une gestion rationnelle des déchets solides mais surtout liquides, des bons réflexes sécuritaires, etc.

Présentation de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (l’UCAD)

Historique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar se localise dans la Région de Dakar, Département de Dakar. Elle est limitée à l’Est par les quartiers du Point E, Fass Delorme et de la Gueule tapée ; à l’Ouest par l’Océan Atlantique ; au Nord par l’hôpital de Fann et le quartier de Fann-résidence et au Sud par le quartier de Fann Hock. L’Université de Dakar a été créée le 14 février 1957. Elle a été inaugurée en décembre 1959. Sortie des cendres de l’École africaine de Médecine qui avait été créée en 1915, elle a connu une longue évolution marquée en 1949 par la création d’un enseignement préparatoire aux études médicales et par l’ouverture au début des années cinquante d’écoles supérieures académiquement rattachés à l’Université de Bordeaux, puis érigées en 1957 en Facultés indépendantes pour former l’Université de Dakar. Devenue le 30 mars 1987, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Université de Dakar est la plus ancienne et la plus importante structure d’enseignement supérieur existant à l’heure actuelle au Sénégal. En dehors des services administratifs centraux du rectorat, elle est composée de vingt cinq démembrements se répartissant comme suit : cinq Facultés, dix-neuf instituts d’université, ainsi que l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires qui dépend scientifiquement de l’Université. L’Université dans le cadre de son fonctionnement, organise des enseignements théoriques mais aussi pratiques. Les enseignements théoriques se déroulent dans les salles de cours et amphithéâtres tandis que l’aspect pratique de fait dans des salles réservées à cet effet : salles de travaux pratiques ou laboratoires. Ces lieux de travaux pratiques sont des milieux d’utilisation de tensions élevées, de produits chimiques, de métaux lourds, de solvants qui peuvent avoir des conséquences pour l’environnement mais aussi et surtout pour la santé des utilisateurs. Le campus social, est composé de lieux d’habitation, de restauration, lieux de loisir des étudiants, mais aussi par les logements des enseignants. Ce lieu est aussi un milieu d’intenses activités humaines car en plus des activités normales, d’autres activités annexes comme la restauration, le commerce, la bureautique et la reprographie s’y sont greffées. Ce milieu présente aussi des problèmes environnementaux qui devraient être résolus.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Définitions et concepts
Revue documentaire
Première partie : Présentation générale du cadre d’étude
Chapitre 1 : Problématique et méthodologie
1 Problématique
1.1 Contexte
1.2 Objectif général
1.3 Hypothèse
2 Méthodologie de recherche
Chapitre 2 : Présentation de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (l’UCAD)
1 Historique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
2 Cadre géographique
3 Les acteurs de L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Deuxième partie : Diagnostic général des problèmes environnementaux et de sécurité à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Chapitre 1 : Diagnostic des problèmes environnementaux de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Analyse environnementale
Chapitre 2 : Diagnostic des problèmes de sécurité de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Analyse sécurité de l’Université
Chapitre 3 : Atouts et faiblesses de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
1 Atouts de l’Université
2 Faiblesses de l’Université
3 Proposition de solutions pour l’Université
Troisième partie : La mise en œuvre d’un Système de Management Environnemental dans le Laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel (LRNA) de la Faculté des Sciences et Technique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
1 Définition du Système de Management Environnemental (SME)
2 Mise en place du Système de Management Environnemental
2.1 Présentation du laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel (LRNA)
2.2 Analyse environnementale et sécurité du Laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel : Méthodologie de l’analyse environnementale et de sécurité du Laboratoire des Rayonnements Naturels et Artificiels
Chapitre 1 : Diagnostic des problèmes environnementaux du Laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel
1 Politique environnementale
2 Aspects relatifs aux impacts environnementaux significatifs
3 Les exigences légales ou cadre législatif
4 Objectifs et solutions
4.1 Objectifs
4.2 Solutions
5 Programme(s) de management environnemental
6 Mise en oeuvre et fonctionnement
7 Contrôle et action corrective
8 Évaluation et révision du système par la revue de direction
9 Exemple de quelques procédures d’application effectuées au laboratoire
9.1 Procédure pour les films en physico-chimie des polymères
9.2 Méthodologie Procédure en physique nucléaire
Chapitre 2 : Diagnostic des problèmes de sécurité du Laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel
1 Identification des dangers du laboratoire des Rayonnements Naturel et Artificiel et propositions de solution
1.1 Dangers identifiés
1.2 Actions à mener
1.3 Proposition de solutions
Conclusion générale
Bibliographie

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *