Evaluation des effets et impacts agroenvironnementaux des pratiques agroécologiques

Dimension scientifique de l’agroécologie

   Les travaux de Wezel et al. (2009) renseignent sur les précurseurs de l’agroécologie. L’agroécologie est apparue dans la première moitié du XXème siècle comme une science qui visait à étudier les interactions entre les différentes composantes de l’agrosystème. Ainsi, dès 1930, le zoologue allemand Friederichs s’était intéressé aux facteurs écologiques et environnementaux de la protection des cultures, notamment les stratégies de gestion des nuisibles, prenant en compte la gestion biologique des nuisibles et le rôle des habitats naturels dans la gestion des ravageurs. Friederichs a également effectué une évaluation économique de l’impact des dégâts causés par les ravageurs sur les cultures. Tischler, un autre zoologue allemand, effectuera à partir de 1950 plusieurs travaux sur des problèmes liés aux nuisibles des cultures. Ses travaux se sont intéressés à la biologie du sol, aux interactions à l’intérieur de la biocénose des insectes, et la protection des cultures sur les terres en cultures et les friches. D’autres scientifiques tels Altiéri (1995) et Mclntyre et al. (2009) viendront approfondir la dimension scientifique de l’agroécologie, en y introduisant la notion de durabilité des agrosystèmes. Pour ces derniers, l’agroécologie se définie comme une discipline scientifique consistant à appliquer des concepts et principes écologiques à la conception et à la gestion des agrosystèmes durables. Ces principes visent principalement à :
 Augmenter le recyclage de la biomasse, optimiser la disponibilité des nutriments et équilibrer le cycle des nutriments ;
 Assurer des conditions de sol favorables à la croissance des plantes, notamment en gérant la matière organique et en augmentant l’activité biotique du sol;
 Minimiser les pertes dues aux flux d’ensoleillement, d’air et d’eau, grâce à une bonne gestion des microclimats, à la récupération d’eau et à la gestion des sols par le biais d’une plus grande couverture du sol ;
 Augmenter la diversification génétique et des espèces au sein de l’agrosystème dans le temps et dans l’espace;
 Augmenter les interactions biologiques positives et les synergies entre les composantes de l’agro-biodiversité et l’environnement, pour promouvoir les fonctions et processus écologiques essentiels.
Cette approche de l’agroécologie qui était limitée aux systèmes de production va évoluer, pour prendre en compte les systèmes alimentaires, et cela parce que beaucoup de consommateurs cherchent à connaître les rapports qui existent entre les pratiques agricoles, leur alimentation, leur santé et leur environnement (Stassart et al, 2012). De ce fait, ils sont plus réceptifs aux pratiques agricoles minimisant l’emploi des produits agrochimiques. La recherche ne peut plus occulter que les associations, citoyens et consommateurs, acteurs sociaux et praticiens peuvent accepter, mais aussi refuser les diagnostics d’experts, voire ignorer ou adopter les innovations qu’elle (la recherche) produit (Stassart et al. 2012). Dès lors, l’agroécologie fait un dépassement des disciplines des sciences expérimentales pour couvrir les sciences sociales, en prenant en compte les dimensions socioéconomique et politique de la construction des systèmes alimentaires (Vanloqueren et Baret, 2009). L’agroécologie n’est donc plus à considérer comme une affaire de spécialistes où la construction se fait dans un seul sens, mais doit se situer dans le champ de la recherchedéveloppement où les bénéficiaires peuvent en modifier les méthodologies et contribuer à ses résultats en intégrant des savoirs et pratiques profanes et des savoirs savants (Holtz-Gimenez, 2010).

Agroécologie en tant que mouvement social

  L’émergence de l’agroécologie comme mouvement social, est apparue en Amérique Latine et en Amérique du Nord (Bradenburg, 2008 ; Wezel et al. 2009 ; Roossett et al. 2011). L’agroécologie dans ces régions du globe se veut être une alternative au modèle de l’agriculture industrielle, dont les effets dévastateurs (expropriation foncière, pollution environnementale, etc.) ont servi de déclic. Ainsi en Amérique latine, l’expropriation de milliers de paysans de leurs terres en raison d’une agriculture latifundiaire d’exportation (Stassart et al., 2012) et le contexte politique marqué par les révolutions en Bolivie, au Nicaragua, au Venezuela, et l’embargo sur l’île de Cuba, ont servi de tremplin au triomphe du mouvement agroécologique (Altiéri et Toledo, 2011; Roossett et al., 2011 ; Stassart et al., 2012). A cela, Bradenburg (2008)  ajoute que l’apparition du mouvement agroécologique au Brésil est la résultante d’une politique agricole (latifundiaire exportatrice) qui ne permettait pas aux petits producteurs, voués à une agriculture de subsistance, de bénéficier du crédit agricole, de l’infrastructure et des services d’orientation technique. Si en Amérique latine c’est la paupérisation des paysans et petits agriculteurs qui a été le moteur de l’émergence du mouvement agroécologique, en Amérique du Nord, c’est plutôt les dommages environnementaux de la révolution verte qui ont servi de ferment à l’essor du mouvement agroécologique. Le mouvement agroécologique s’est par la suite internationalisé avec une composition cependant hétéroclite, regroupant paysans pauvres, petits agriculteurs, entrepreneurs agricoles (Bradenburg, 2008). Le syndicat des paysans pauvres et des petits exploitants, La Via Campesina en est un exemple. Il est présent dans 56 pays répartis entre l’Amérique Latine, l’Amérique du Nord, l’Asie, les Carraïbes, l’Afrique et l’Europe. Le mouvement agroécologique recevra le soutien d’ONGs et d’associations d’assistance technique, à la faveur de la tenue du sommet des Nations Unies de Rio 1992 sur la conservation de la biodiversité. Dès lors, des institutions internationales comme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vont nouer des alliances avec les mouvements agroécologiques (Borras, 2010).

Obstacles au développement de l’agroécologie

   Les obstacles liés au développement de l’agroécologie peuvent être classés en deux ordres. Le premier est relatif aux mouvements agroécologiques. En effet, selon Brandenburg (2008), Altiéri et Nicholls (2005), l’aspect hétéroclite des mouvements agroécologiques donne lieu à l’application des pratiques agricoles qui n’obéissent pas tout à fait à l’idéologie de l’agroécologie. Pour ces derniers, certaines associations se réclamant agroécologiques, versent pourtant dans les pratiques d’agriculture biologique où les intrants chimiques sont remplacés par les engrais organiques, la monoculture demeurant le système de culture, et les produits d’une telle agriculture sont destinés au marché international. Le second ordre est relatif aux politiques de développement en général, et celles agricoles en particulier, tant au niveau international que national. Pour Aliéri et Nicholls (2005) et SOS Faim (2017), les politiques agricoles prônées par les organismes internationaux (Banque Mondiale, FAO, etc.) font la part belle à l’agriculture conventionnelle en prônant un modèle de développement axé sur les investissements privés et le partenariat public-privé, la poursuite de la libéralisation et l’usage massif des intrants chimiques. En plus de ces facteurs, SOS Faim (2017) estime que d’autres facteurs liés à l’environnement direct expliquent des difficultés d’adoption des pratiques agroécologiques. Pour ce dernier, le manque de sécurité foncière amène certains paysans à ne pas investir dans la réalisation des techniques de CES/ DRS si ces derniers n’ont pas l’assurance d’exploiter la terre sur une longue période. Le sous-équipement et la faible accessibilité (voire l’inaccessibilité) des producteurs au financement, ne favorisent pas également le développement de l’agroécologie. Les formations des agronomes qui restent dominées par l’approche de l’agriculture conventionnelle, constituent un autre obstacle. Enfin, la transition agroécologique peut être vécue comme un risque par le paysan, car pouvant être marquée par une diminution temporaire des rendements

Perception des producteurs sur l’importance des pratiques agroécologiques

   L’enfouissement des résidus de récolte est perçu par les producteurs faiblement équipés (classe 1, 2 et 3) comme une technique d’amélioration de la fertilité du sol. Ne disposant pas tous de charrette, certains n’arrivent pas à exporter en quantité suffisante les résidus de cultures des champs (surtout de brousse) vers la maison, et préfèrent laisser une bonne partie sur la parcelle. Concernant la conservation de l’humidité et la lutte contre l’érosion hydrique, les producteurs disent avoir constaté que les portions de la parcelle où la paille est enfouie restent humides plus longtemps, et la paille qui n’a pas pu être enfouie par le labour sert de barrière physique et réduit le ruissellement. La paille ainsi enfoui est décomposée et assure une meilleure croissance aux cultures. Le rôle de la paille dans l’amélioration de la fertilité des sols, la lutte contre l’érosion et la conservation de l’humidité du sol, a été révélé par les études de Kolawole et al. (2014), Muchabi et al. (2014), Doumbia (2016) et Sanon (2017). Ces auteurs ont montré que le paillage permettait d’améliorer les propriétés chimiques et l’humidité pondérale, du sol et l’infiltration de l’eau. Les travaux de Doumbia (2016) ont également montré que le paillage permettait de réduire l’érosion et le ruissellement, respectivement d’au moins 65 % et 42 %, et cela variait en fonction de la pluviosité mensuelle. Sanon (2017) a également montré que le paillage contribuait significativement à accroître le stock de carbone du sol. Les producteurs qui pratiquent le Zaï, confient que cette technique permet une bonne gestion de la fertilité du sol, parce que la matière organique qui est enfouie en profondeur se décompose mieux et est préservée de l’exportation hors des champs par les eaux de ruissellement. Ce qui rend les poquets plus humides et les cultures qui s’y développent sont épargnées des effets d’un stress hydrique en cas de poches de sécheresse, même prolongées. Les producteurs ont affirmé que c’est parce que l’apport de la matière organique est localisé dans le trou du Zaï, que cela permet d’utiliser moins de fumure organique pour une même superficie, comparativement à l’épandage (au moins 50 % de réduction). Cette affirmation des producteurs est en phase avec les travaux de Roose et al. (1995) et Clavel et al. (2008), selon lesquels le zaï permettait une meilleure valorisation de la matière organique. La réduction de l’enherbement est expliquée par le fait que dans les poquets déjà aménagés, il pousse peu d’adventices et celles qui y poussent sont faciles à désherber car la terre y est plus meuble. Les producteurs ont souligné que la pratique du Zaï est pénible parce qu’ils utilisent des outils aratoires peu adaptés au creusage des trous de Zaï. La pénibilité du travail en zaï manuel a été soulignée par Clavel et al. (2008), qui ont montré que cette pratique était plus exigeante en main-d’œuvre et en temps de travail. La fumure organique utilisée pour fertiliser le sol est apportée annuellement par la majorité des producteurs. Certains effectuent cependant un apport tous les deux ans. Les parties du champ fumées sont pratiquement exemptes de Striga. C’est partant de ce constat que les producteurs ont affirmé que l’usage de la fumure organique était un moyen de lutte contre cet adventice parasite, confirmant ainsi les travaux de Husson et al. (2006). La fumure organique est de nature diverse: compost, déchets ménagers, feuilles mortes des arbres, détritus des eaux de ruissellement, déjections animales, refus d’affourragement, paille de céréales. Les producteurs expliquent cette grande variabilité de la nature de la fumure organique par la dégradation avancée de leurs terres qui les obligent à user de tout ce qui peut servir comme matière organique. Pour ces derniers, cette perte de la fertilité du sol est l’action conjuguée de facteurs tels les longues années de culture continue sans jachère à cause du manque de terre, et l’érosion hydrique. Les producteurs les mieux équipés et disposant de plus de bétail (classe 4), arrivent à produire plus de fumure organique grâce au recyclage des résidus de récolte par le bétail, ce qui explique que les superficies fumées y soient plus grandes. Le manque d’équipement (charrette et fosse fumière), couplé à la taille réduite du cheptel et à l’insuffisance ou l’éloignement des points d’eau, contribuent à limiter la production de la fumure organique chez les producteurs plus jeunes. La réalisation des cordons pierreux est une réponse à la dégradation des terres. Pour les producteurs, cette dégradation se manifeste par un fort ruissellement, entrainant une exportation par les eaux de pluie, de la fumure organique, de la paille et des particules de sols. Les cordons pierreux permettent non seulement de réduire le ruissellement, mais aussi de retenir la paille et la fumure organique à l’échelle de la parcelle. Ils ont l’avantage de retenir aussi les détritus et les particules de terre charriés par les eaux de pluies. Cette perception de producteurs vient étayer les résultats des travaux de Zougmoré et al. (2004). Ces auteurs ont montré que les cordons pierreux permettaient de réduire le ruissellement de plus de 50 %. Il arrive que les producteurs déplacent les cordons pierreux à l’intérieur de la parcelle pour plusieurs raisons. Les cordons sont déplacés chaque 2, 3, 4 ans ; voire plus, selon la taille des moellons ; lorsqu’il y accumulation de terre et de matière organique le long des cordons, les moellons ayant tendance à s’enfoncer dans le sol. Ils sont également déplacés quand le producteur constate que la bande de sol comprise entre les cordons est devenu plus fertile, ou lorsqu’au cours d’une campagne agricole, celui-ci constate qu’il y a excès d’humidité le long des cordons. Certains producteurs déplacent les cordons pour permettre l’établissement de bandes enherbées. Ils disent avoir appris cela par le biais de formation avec des ONGs et des structures de recherches. Les cordons pierreux selon les producteurs, sont colonisés par diverses espèces d’adventices et des plantules d’espèces ligneuses qui s’y développent. Parmi ces adventices, seules Andropogon gayanus Kunth, Pennisetum pedicellatum Trin., Pennisetum violaceum (Lam.) L. Rich sont soigneusement épargnés. Ces espèces sont utilisées pour la confection de la toiture des cases et greniers (Pennisetum pedicellatum Trin., Pennisetum viloaceum (Lam.) L. Rich.) et pour la confection des seccos (paille tressée) servant à construire le pourtour des greniers (Andropogon gayanus Kunth). Une telle possibilité leur évite de se dépenser pour faucher ces herbacées en brousse. L’entretien par les paysans des herbacées le long des cordons, invite à un changement de regard: les herbes qui étaient vues comme des adventices en compétition avec les cultures, sont désormais considérées comme un moyen de lutte contre la dégradation du sol, et sont aussi appréciées pour leur fonction de service. L’importance des herbacées notamment Andropogon gayanus Kunth dans la confection des seccos pour les greniers, les hangars et les toitures des habitations, a été soulignée par les travaux de Sawadogo et al. (2008) au Nord du Burkina Faso. Les espèces ligneuses qui se développent le long des cordons pierreux sont majoritairement Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst., Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich., Azadirachta indica A. Juss., Lannea microcarpa Engl. & K. Krause. Il faut noter que la plupart des producteurs disposent les cordons pierreux perpendiculairement à la pente, afin de briser la vitesse de ruissellement après détermination empirique (par observation directe) du sens d’écoulement des eaux de pluies au champ. La pratique des cordons pierreux a cependant entrainé l’épuisement des moellons dans les environs, obligeant ainsi les producteurs à parcourir des distances comprises entre un (01) et quinze (15) kilomètres pour trouver des moellons. Quelques rares producteurs arrivent à louer un tricyle pour assurer le transport des moellons. L’éloignement des sites de collecte des moellons a été souligné par les études de Bationo et Sankara (2006), qui précisaient que dans de nombreux villages des régions du Centre et du Nord du Burkina Faso, l’éloignement des sites de collecte faisait que l’acquisition des moellons était hors de portée des petits producteurs sans grands moyens. En association, la légumineuse (le niébé) par ses feuilles et rameaux, permet une couverture du sol, ce qui contribue à augmenter l’humidité du sol et les feuilles qui tombent durant son développement fertilisent le sol. La céréale associée bénéficiant de plus d’humidité et de nutriments, connait alors une croissance rapide. La rotation est unanimement reconnue comme une pratique d’amélioration de la fertilité du sol. Les types de rotation effectués par les producteurs sont les rotations céréales-céréales (sorgho/ mil) et céréales-légumineuses (sorgho/ arachide, sorgho / niébé). Les rotations se font globalement tous les deux ans. Pour les producteurs, la baisse de rendement du sorgho au bout de deux à trois ans de culture continue ou l’infestation du champ par des adventices du genre Striga (dont l’espèce S.hermonthica est la plus répandue) indique que le sol s’appauvrit. C’est alors que la décision d’effectuer une rotation sorgho-mil, sorgho-niébé ou sorgho-arachide est mise en application afin de briser le cycle du Striga, et permettre une fertilisation par la légumineuse. La rotation a également été signalée par Oswald et Ranson (2001), comme une pratique qui empêchait la diffusion des maladies en brisant le cycle des parasites. L’importance de la rotation et de l’association culturale dans la gestion de la fertilité des sols, a été prouvée par les travaux de Chalk (1998) et LaRue et Patterson (1981), qui indiquaient que ces pratiques amélioraient la disponibilité en azote utilisable par les cultures, grâce aux mécanismes de fixation atmosphérique et de décomposition des résidus de cultures. De même, Samaké et Kodio (2004) ont prouvé que la rotation niébé-mil permettait de réduire l’infestation au Striga hermonthica Lour en zone Sahélienne du Mali. En dépit des avantages liés à l’association des cultures, des contraintes inhérentes à elle ont été soulignées par les producteurs. Elles sont d’une part, liées à la pénibilité de certaines opérations culturales (sarclage et buttage) : pour certains producteurs, les rameaux de niébé qui s’étalent, rendent difficiles ces opérations et augmentent le temps de travail, car il faut d’abord effectuer un passage pour enrouler les rameaux autour des pieds de céréales (sorgho ou petit mil) et éviter ainsi de les endommager par piétinement. D’autre part, le niébé du fait qu’il est appété par les petits ruminants, attire ces derniers dans les champs, ce qui a souvent comme conséquence des dommages causés sur les deux cultures conduisant à une diminution des rendements. Une troisième contrainte soulignée par certains producteurs concerne les adventices du genre Striga. Pour ces derniers, l’association sorgho-niébé entraine plus d’infestation de ces adventices que si chaque spéculation était produite en pure. Ils attribuent cela au fait que chaque spéculation a son parasite propre sur la parcelle, et donc l’association ne fera qu’aggraver l’infestation du Striga. Le rôle de l’association qui est de se servir de la légumineuse pour réduire l’infestation au Striga (Ajeigbe, 2006), tombe en disgrâce et les producteurs optent pour la culture en pure. Il faut également mentionner que la majorité des producteurs ont affirmé que le Striga constituait une épine dorsale, causant une diminution des rendements. Les résultats des travaux de Dubé et Olivier (2001) et Ajeigbe (2006) sont alors confirmés par les dires des producteurs. Si Dubé et Olivier (2001) reconnaissent que Striga gesnerioides (Willd) Vatke est fortement inféodée au niébé, Ajeigbe (2006) note que Striga gesnerioides (Willd.) Vatke et Alectra vogelii Benth. sont deux espèces parasites du niébé qui peuvent provoquer des pertes de rendements de 30 à 100 % suivant la précocité et le niveau d’infestation. Ajeigbe (2006) précise également que Striga hermonthica Lour, Striga aspera (Willd.) Benth., Striga asiatica (L) Kuntze, et Striga passargeï Engl sont les espèces présentes en association avec les céréales.

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Table des matières

Introduction
Chapitre I : Revue de littérature
I. Concept de l’agroécologie, et pratiques agroécologiques au Burkina Faso
I.1. Concept de l’agroécologie
I.1.1 Agroécologie en tant que science, pratiques agricoles et mouvement social
I.1.2. Obstacles au développement de l’agroécologie
I.2. Pratiques agroécologiques au Burkina Faso
I.2.1. Incorporation de la matière organique au sol
I.2.2. Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et Défense et Restauration des Sols (CES/ DRS)
I.2.3. Méthodes agroforestières
I.2.4. Rotation et association des cultures
Conclusion partielle
Chapitre II : Matériel et Méthodes
II.1. Présentation de la zone d’étude
II.1.1. Climat
II.1.2. Végétation
II.1.3. Sols
II.2. Matériel
II.3. Méthodes
II.3.1. Identification des pratiques agroécologiques et évaluation de la perception des producteurs sur leurs impacts agroenvironnementaux
II.3.2. Choix des parcelles et mode de prélèvement des échantillons de sol
II. 3.3. Détermination du stock de carbone du sol
II.3.4. Analyses chimiques du sol
II.3.5. Paramètres de rendement
II.3.6. Analyses statistiques
Chapitre III : Résultats et Discussion
III.1. Caractéristiques des exploitations agricoles et perception des producteurs sur la mise en œuvre des pratiques agroécologiques
III.1.1. Caractéristiques des exploitations agricoles enquêtées
III.1.2. Pratiques agroécologiques identifiées dans les trois villages d’étude
III.1.3. Durée d’adoption des pratiques agroécologiques par classe de producteurs et par type de champ
III.1.4. Estimation des superficies de champs concernés par les différentes pratiques agroécologiques
III.1.4.1. Estimation des superficies de champs où sont pratiqués l’Enfouissement des résidus de récolte et le Zaï
III.1.4.2. Estimation des superficies de champs où la Fumure Organique et les Cordons Pierreux sont pratiqués
III.1.4.3. Estimation des superficies de champs concernés par l’Association et Rotation culturales
III.1.4.4. Estimation des densités d’arbres par classe de producteurs
III.1.5. Perception des producteurs sur l’impact agroenvironnemental des pratiques agroécologiques
III.1.5.1. Perception des producteurs sur l’impact agroenvironnemental de l’Enfouissement des résidus de résidus de récolte et du Zaï
III.1.5.2. Perception des producteurs sur l’impact agroenvironnemental de la Fumure Organique et des Cordons Pierreux
III.1.6. Perception des producteurs sur l’évolution de la fertilité des sols
III.2. Effets des pratiques agroécologiques sur la fertilité des sols et les rendements de sorgho
III.2.1. Effets des pratiques agroécologiques sur les caractéristiques chimiques majeures du sol suivant les profondeurs 0-10 et 10-20 cm
III.2.2. Effets des pratiques agroécologiques sur le stock de carbone du sol
III.2.3. Effets des pratiques agroécologiques sur les rendements de sorgho
III.3. Discussion
III.3.1. Diversité des exploitations agricoles et mise en œuvre des pratiques agroécologiques
III.3.2. Perception des producteurs sur l’importance des pratiques agroécologiques
III.3.3. Perception des producteurs sur l’amélioration de la fertilité des sols et les rendements de sorgho suivant les pratiques agroécologiques
III. 3.4. Effets des pratiques agroécologiques sur les caractéristiques chimiques, le stock de carbone du sol et les rendements du sorgho
Conclusion, Recommandations, limites et Perspectives

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