Evaluation de la recherche et analyse statistique

Influence entre entrainement de force et capacité anaérobie

En règle générale, l’entrainement durant la saison se porte beaucoup sur les composantes techniques et tactiques du football. De plus, pour maintenir un certain niveau de performance, des entrainements combinés de force et d’endurance anaérobie sont nécessaires avant et pendant la saison régulière (Helgerud & al, 2011). Nelson et al. (1990) ont montré que l’entrainement conjoint de ces deux paramètres résulterait en une diminution de la capacité à développer la force, mais que cela ne réduirait pas la capacité à augmenter la VO2max. L’endurance engendre un accroissement du contenu mitochondrial, des enzymes d’acides citriques et des capacités oxydatives. L’entrainement de la force engendre une réduction de la densité mitochondrial et induit une légère amélioration des enzymes oxydatives (meilleure utilisation des systèmes énergétiques) (Edgerton, 1978). D’où le terme de spécificité de l’entrainement pour entrainer ces deux paramètres. C’est l’effet d’entrainement et l’adaptation des muscles lors d’un effort que ce soit en endurance ou en force. (Nelson & al, 1990). La réduction physiologique de ces adaptations lors d’un entrainement spécifique (single mode) est montrée au niveau hormonal, musculaire et moléculaire (Kraemer & al, 1995).

Cependant, la même étude souligne que les effets de l’entrainement simultané de force et d’endurance sur des personnes entrainées engendrent une plus grande tolérance à maintenir des entrainements de haute intensité. En effet, il est mis en évidence que les fibres musculaires de type 1 (fibre lente) n’ont pas subi les effets de l’hypertrophie dues à l’entrainement en force, ni les effets d’une réduction de ces fibres dues à l’entrainement d’endurance. De plus, l’incapacité des fibres musculaires de type 2 à compenser les stimuli d’hypertrophie pour la force 1RM et les performances en puissance suggèrent que les baisses de performances pour la force, la puissance et l’endurance pourraient être influencées par des différences d’adaptations des fibres musculaires (dans cette étude après 12 semaines d’entrainements), (Kraemer & al, 1995). «Our data support the concept that muscle fiber type area adaptations to simultaneous training differs from the single-training mode adaptations». (Kraemer & al, 1995, p.985). Cependant, le processus qui engendre ces différences reste pour l’instant inconnu. Dans la présente étude il s’agit de trouver le bon compromis entre les divers paramètres associés aux exercices. Comme indiqué auparavant, il y a beaucoup d’interférences entre l’anaérobie et la force qui sont deux composantes primordiales du football. Elles entrent constamment en conflit. Il peut être suggéré que les footballeurs entrainés, suivant le raisonnement de Kraemer et al. (1995), sont capables de s’adapter à ces deux types d’entrainements simultanément. L’entrainement des facteurs de condition physique est intimement lié au football. En effet, l’endurance (anaérobie et aérobie) ainsi que les composantes de force sont présentes simultanément dans un effort en football, particulièrement lors des matchs (sauts, tackling, endurance). L’optique d’une adaptation différente de celle déjà connue à ces types d’efforts, ouvre de nombreuses perspectives pour le football et plus particulièrement pour les entraineurs.

But et question de recherche concrète

La méthode 3/7 qui se rapproche de la force-endurance n’est peu ou pas étudiée dans la littérature. Il peut tout de même être supposé que l’amélioration des qualités de force engendre également des améliorations dans la détente verticale et en sprint puisque les deux composantes de forces se retrouvent dans la détente verticale et la performance en sprint. L’objectif premier serait donc de tenter de déterminer les effets d’une telle méthode sur les performances en saut et sur les performances en vitesse d’un échantillon de footballeurs. Un intérêt non négligeable est qu’il s’agit d’une méthode facilement applicable par les entraineurs et qui demanderait peu de temps dans les programmes d’entrainements. Ensuite, cela représenterait une possibilité pour les entraineurs de développer les performances en saut et les performances en sprint des footballeurs, qui, faut-il le rappeler sont des composantes majeures de la performance dans ce sport. Le but principal de cette étude est de vérifier l’impact d’une méthode de force peu connue de la littérature sur la force maximale et la forcevitesse. D’après l’amélioration de ces composantes de condition physique, on peut observer une éventuelle amélioration des performances en sprint et des performances en saut des footballeurs. Des corrélations pourraient être observées entre les performances en vitesse et la force maximale par exemple. Une autre corrélation possible pourrait être issue de la relation entre la force maximale et les performances en sauts des footballeurs (détente verticale). Il est aussi envisageable d’examiner dans quelle mesure la charge utilisée est adaptée pour l’amélioration des capacités de force et de vitesse. Il n’existe pas de design de recherche prédéfini pour ce genre de méthode. Le fait d’en construire un fait donc office d’objectif supplémentaire, tout comme l’observation des effets de cette méthode sur le long terme.

Procédures pour les tests

Lors du prétest, le but était de récolter des données sur les performances en sprint, sur les performances en sauts (détente verticale), ainsi que sur la force maximale isométrique en position de Squat. Durant ce test, les sujets effectuaient tout d’abord deux tests de vitesse. Le test d’Agility 505 et le test d’accélération sur 20m ou deux essais par personne étaient autorisés. Le meilleur essai était pris en compte. Après une pause d’environ 5-8min, les sauts étaient mesurés par l’appareil Opto jump (Microgate, Bolzano, Italy). Tous les sauts ont été effectués avec deux essais. Les joueurs réalisaient les sauts à la suite. Ainsi, ils commençaient par un saut de Countermovement Jump sans charge: seulement avec une barre en bois, pour faciliter la technique du saut. Pour ce saut, les joueurs avaient l’obligation de descendre jusqu’à une hauteur définie. La première hauteur est de 51cm et la deuxième de 59cm. Ainsi suivant la taille en cm du joueur il effectuait le saut à la hauteur correspondante. Ensuite, les joueurs effectuaient les exercices en Squat Jumps jusqu’à leur hauteur définie. Les Squat Jumps étaient effectués avec la barre en bois (afin de favoriser la bonne réalisation de la technique), avec une charge de 15kg, 30kg et 45kg. Deux personnes s’occupaient de sécuriser l’exercice. La consigne était de sauter le plus haut possible avec une technique correcte (sans trop plier les genoux), pour éviter de fausser les résultats. Après 10 minutes de pause, les joueurs effectuaient le test de puissance développée avec l’appareil de mesure de la force isométrique maximale en position de Squat (90°-100°). Deux essais étaient effectués par personne avec une pause de 1-2min. Avant et après le test les joueurs donnaient une indication sur leur état de forme, selon l’échelle de Borg de 1-10 (Borg, 1980). La procédure était la même pour le prétest, le test intermédiaire et le posttest. A la fin du test intermédiaire, les sujets effectuaient déjà la première séance de la phase d’intervention.

Phase contrôle C’est le même échantillon qui effectuait la phase comme groupe contrôle durant le prétest et la phase contrôle (n=13). Durant toute la durée de l’étude (13 semaines) le contenu d’entrainements était répertorié par un protocole (voir Table 2 : Exemple d’une séance répertorié dans le protocole). Ainsi les paramètres qui influençaient les performances en sprint et les performances en saut (détente verticale), comme l’endurance et l’entrainement de la vitesse, étaient enregistrés. De plus, la durée de chaque entrainement et des séances spécifiques était répertorié. Pour chaque entrainement, quatre sujets donnaient une indication de la charge subjective perçue (RPE=Rate of Perceived Exertion) durant l’entrainement (estimation de 1-10, selon l’échelle de Foster, 1997). Les quatre sujets étaient des joueurs de différentes positions sur le terrain. Ainsi, on retrouvait un attaquant, deux milieux de terrain et un défenseur. Il était important de mettre en évidence les différents rôles des joueurs pour identifier d’éventuelles différences.

Test intermédiaire Le test intermédiaire se déroulait exactement de la même manière que le prétest, il était nécessaire pour marquer les différences entre le début et la fin de la phase contrôle. Il marquait également le début de la phase d’intervention. En comparant, le prétest et le test intermédiaire, il ne devait y avoir aucune différence significative, puisqu’aucune phase d’intervention spécifique n’a été mise en place durant cette période.

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Table des matières

1Table des matières
1.1Résumé
2 Introduction
2.1Introduction à la thématique et situation initiale
2.2 But et question de recherche concrète
3 Méthode
3.1Echantillon
3.2 Procédures pour les tests
3.3 Phase dintervention
3.4Design de recherche
3.5Les instruments et les paramètres
3.6Evaluation de la recherche et analyse statistique
4Résultats
4.1Réponse à lhypothèse 1
4.2 Réponse à lhypothèse 2
4.3 Réponse à lhypothèse 4
4.4Réponse à lhypothèse 3
4.5Contenu et suivi dentrainement
5Discussion
6Conclusion
7Recommandations pour la suite
8Bibliographie
9Déclaration personnelle
10Droits dauteur
11Annexes

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