Etude sur la mise en place d’un service pour mal et non-voyants au sein d’une médiathèque

Pour les personnes handicapées sensorielles

Nous avons vu au sujet des handicapés moteur que le personnel de la médiathèque d’Abbaye-Les-Bains avait rencontré plusieurs organismes qui s’occupaient de ces personnes.
Ils ont fait la même chose en ce qui concerne les personnes handicapées sensorielles.
Pour cela, ils ont rencontré des instituteurs d’écoles spécialisées pour les déficients visuels ainsi que des associations locales de personnes aveugles ou déficientes visuelles telles que l’Association Valentin Haüy ou l’Association des Donneurs de voix et l’ ANPEA (association nationale des parents d’enfants aveugles).

La question de l’accès au bâtiment

Tout d’abord, comme pour le handicap moteur, il faut régler la question des transports.
En effet, les personnes déficientes visuelles ou auditives n’ont pas toujours la capacité de conduire un véhicule, aussi ils utilisent très souvent les transports en commun. Il est donc important de prévoir un arrêt de bus devant le bâtiment ou une station de métro.
Dans le bus, une annonce sonore de l’arrêt serait nécessaire pour les personnes handicapées visuelles ainsi que d’installer des trottoirs surbaissés et des bandes podotactiles devant les passages pour piétons et, enfin, de signaler la traversée de la rue grâce à des feux sonores adaptés avec le système EO de guidage vocal ; tout cela afin d’accéder facilement au bâtiment.
En ce qui concerne les personnes handicapées auditives, aucun aménagement particulier n’est à envisager, notre environnement urbain étant déjà très visuel.

Le déplacement dans le bâtiment

Le problème suivant rencontré par ces personnes est l’entrée dans le bâtiment et le déplacement à l’intérieur de celui-ci.
Tout d’abord, les personnes déficientes visuelles se déplacent, soit seules grâce à des bandes podotactiles, de type bandes plastiques d’environ 0,40 rn de large, en granulé ou présentant une différence sensible de texture et de couleur contrastée pour les malvoyants, soit  accompagnées par quelqu’un du personnel. Il est aussi intéressant que ces personnes puissent consulter des informations sur la disposition et le fonctionnement de l’établissement notamment grâce à des brochures explicatives en grands caractères et en braille ainsi que par un plan qui pourra S”Qperposer l’écriture braille et en grands caractères.
Les personnes déficientes auditives ont besoin, elles, d’une signalétique précise et visible pour pouvoir se repérer. Il faut donc utiliser le logo conventionnel généralisé à tous les établissements recevant du public (placé à l’entrée du bâtiment) ainsi que des pictographes et des panonceaux pour le repérage des collections et des services, enfin un dispositif d’avertisseurs lumineux.
Les couleurs de ces avertisseurs et leur signific~tion ont été normalisées par la circulaire du 4 novembre 1993. Ils sont utilisés pour prévenir une personne sourde en cas de danger en complément des alarmes sonores pour les personnes aveugles.
Le vert est employé pour “sécurité”, le jaune pour “avertissement”, le rouge pour “alarme”, le flash rouge clignotant pour “détecteur de sonnerie, de passage … ” et le bleu pour “obligation”.
Il est intéressant aussi de mettre ;l disposition des postes informatiques pour pouvoir communiquer avec les personnes déficientes auditives. En effet, si le personnel ne connaît pas là langue des signes, le poste informatique peut permettre à la personne handicapée de mettre par écrit les problèmes rencontrés et le personnel peut ainsi répondre beaucoup plus clairement et rapidement.
Si 1′ établissement permet de visionner des films ou des documentaires, il faut aussi songer à équiper les télévisions ou les salles de spectacle pour que les films soient sous-titrés. Pour cela, il faut vérifier que les films ou documentaires acquis possèdent une version sous titrée ou alors diffuser des films ou émissions télévisées sous-titrées avec l’accord préalable des chaînes ~orlcemées.
Pour les malentendants disposant de restes auditifs, l’équipement de salles de spectacles polyvalentes avec des boucles d’induction magnétique donne aux porteurs de prothèses la possibilité de capter directement les sons en éliminant les bruits parasites.
Lors de circonstances exceptionnelles, une vidéo projection numérique de télétextes ou de conférences transcrites en sténotypie et converties sur micro-ordinateur au moyen d’un logiciel spécifique peut être mise en place.
En ce qui concerne les autres usages des bibliothèques et médiathèques tels que la recherche de documentation ou d’ouvrages, il n’est pas nécessaire d’adapter l’établissement. En effet, les personnes déficientes auditives ne rencontrent pas de problèmes pour localiser un ouvrage et le prendre.
On peut donc constater que le principal obstacle des personnes déficientes auditives est la difficulté de communication et que l’aménagement à réaliser est donc essentiellement visuel afin de faciliter le déplacement de ces personnes.
Les problèmes ne sont pas les mêmes pour les personnes déficientes visuelles.

Les adaptations spécifiques pour les personnes déficientes visuelles

Tout d’abord, les personnes déficientes visuelles peuvent se diviser en deux groupes: les personnes malvoyantes et les personnes non-voyantes. Selon la catégorie, l’adaptation n’est pas la même.
En effet, les personnes non-voyantes ont besoin, comme nous l’avons vu précédemment, d’une bande podotactile pour se déplacer alors que les personnes malvoyantes non. Il faut juste prévoir un cheminement de couleurs suffisamment contrastées pour les guider, ce cheminement pouvant être représenté, par exemple, par des panonceaux de différentes couleurs selon que l’on se trouve dans le secteur enfant ou le secteur adulte … Il faut aussi penser à arrondir les angles des rayonnages afin qu’ils ne soient pas dangereux.
Les casiers bas sont à éviter à cause des risques de déséquilibre ainsi que les “poteaux inattendus”,c’est-à-dire non annoncés, que les repères podotactiles ou visuels n’auront pas permis de prévenir.
De plus il faut savorr que les personnes malvoyantes peuvent se subdiviser schématiquement en quatre catégories.
Tout d’abord, les personnes qui perçoivent tout mais de façon très floue. Dans leur cas, Sl tout est “aperçu”, rien n’est vraiment “identifié”. Il leur est aussi difficile de lire que d’apprécier le relief, la distance d’un obstacle, d’appréhender l’espace et de se déplacer.
Ensuite, certaines personnes ne voient qu’au centre comme si elles regardaient dans un tube. Elles peuvent déchiffrer quelques lettres en petits caractères, même si cela ne leur permet pas pour autant de lire leur journal. Se déplacer est toujours difficile car l’espace ne peut être appréhendé de façon utile.
La troisième catégorie regroupe les personnes qui voient à la périphérie mais avec une tâche au centre. Par exemple, la voiture qui arrive sur le côté est perçue mais non le poteau qui est juste en face de soi. Il leur est impossible de voir les détails, d’où la grande difficulté pour toutes les activités demandant un minimum de précision telles que lire, écrire, regarder la télévision …
Enfin, beaucoup de personnes malvoyantes voient moins bien selon les jours et l’heure, parce qu’elles sont fatiguées ou tendues, parce qu’il fait grand soleil et qu’elles sont éblouies, parce qu’il pleut et que le sol est brillant, parce que la nuit est tombée et que dans l’obscurité elles ne perçoivent plus rien.
Le premier besoin des personnes malvoyantes pour pouvoir rechercher ou consulter un ouvrage est donc un matériel de recherche adapté à leur difficulté de lecture des petits caractères et à leur rapide fatigue oculaire. En effet, si une personne déficiente visuelle doit consulter le catalogue de la bibliothèque ou de la médiathèque où elle se trouve, il sera nécessaire que celui-ci soit en grands caractères.
Pour cela il existe deux solutions. Si le catalogue est informatisé, un poste informatique devra être pourvu d’un grand écran (environ 22 pouces) et d’un logiciel d’agrandissement de caractères.
Par contre, si le catalogue est en versiOn papier, un téléagrandisseur est alors nécessaire. Cet appareil se présente, le plus souvent, comme un écran de télévision avec une tablette en dessous. Lorsque l’on place un document sur la tablette, il est projeté agrandi sur l’écran de télévision Gusqu’à 16 fois selon le téléagrandisseur). De plus, les tablettes peuvent souvent se déplacer latéralement et verticalement pour faciliter la lecture.
Ensuite, pour les personnes malvoyantes, il faut aussi penser à un éclairage adaptable selon les personnes, certaines étant plus sensibles à la lumière que d’autres. Dans la plupart des cas, l’apport d’une lampe d’appoint individuelle est indiqué.
En ce qui concerne les personnes non-voyantes, l’équipement pour la recherche d’un document est quelque peu différent.
En effet, si le catalogue est en version papier, il faut penser à en réaliser une version en braille mais il faut savoir que celle-ci est coûteuse et encombrante. Par exemple, le Centre de transcription et d’édition en braille de Toulouse (le CTEB) a calculé, en 2002, que, pour un ouvrage de littérature de 653 pages braille et de 564 000 caractères, tiré en dix exemplaires, le prix de revient était de 218,79 euros sachant que la seule saisie a représenté 45 heures de travail et que la relecture est effectuée par des bénévoles.
La solution la plus pratique est donc d’informatiser le catalogue de l’établissement. De ce fait, il faudra adapter un poste informatique pour les non-voyants avec un logiciel de reconnaissance des caractères et de transcription en synthèse vocale et sur un clavier braille de ce qui est affiché à l’écran. De plus, un scanner avec reconnaissance de caractères peut permettre la lecture d’un document en braille ou en synthèse vocale.
Pour faciliter les recherches, on peut ajouter au catalogue un répertoire contenant une sélection de documents susceptibles d’intéresser ce public, avec une lecture orale rapide du sommaire des ouvrages ou de passages sélectionnés, en vue d’une prise de notes orale enregistrée sur cassette, effectuée en braille papier ou, sur support informatique. De plus, cet équipement étant assez bruyant, il est nécessaire de réfléchir à son emplacement. Il est souvent aménagé des cabines de lecture insonorisées pour ne pas gêner les autres usagers mais il est aussi possible de mettre le poste informatique adapté dans la salle informatique (si l’établissement en possède une) compte tenu du fait que des CD-roms sont généralement consultables par les usagers et qu’ils sont eux-même bruyants.
Enfin, l’accès au document peut se faire grâce aux cheminements balisés et aux bandes podotactiles. Si un accès à un étage est nécessaire, il faut soit avoir un ascenseur équipé d’une plage braille pour indiquer les différents étages, soit poursuivre la bande podotactile dans les escaliers.

Partenariat et subventions

Un nécessaire travail en réseau

Avant d’étudier les subventions possibles, il faut savoir que la création et la pérennité d’un accueil pour personnes handicapées sont facilitées par le travail en réseau. En effet, nous avons vu que lors de la création de la Médiathèque d’Abbaye-Les-Bains à Grenoble, le personnel avait rencontré différentes associations et organismes prenant en charge des personnes handicapées.
Ainsi, ils ont pu définir les besoins de ces personnes en matière de déplacement et de recherche d’informations afm d’installer un service d’accueil performant.
De même, ces organismes ont pu les orienter vers des fournisseurs de matériel adapté et leur conseiller l’équipement à envisager.
Enfin, ce travail en partenariat permet aussi de faire connaître aux usagers les services de la bibliothèque ou de la médiathèque concernée.
Le fait de rencontrer ce type d’organismes locaux est donc une occasion de rencontres, d’échanges et de coopération.
De même, un partenariat doit aussi être recherché avec d’autres bibliothèques pour un meilleur service aux usagers. En effet, il est difficile pour un établissement de lecture publique de renouveler le matériel informatique adapté tous les ans ou même tous les deux ans afin de suivre les progrès techniques. Le partenariat avec d’autres établissements peut permettre de renouveler moins souvent les machines. En effet, si un usager désire travailler sur une machine plus perfectionnée, il est possible de l’envoyer vers l’établissement qui la possède.

Comment accueillir une personne handicapée?

Selon les directives du ministère de la Fonction publique, publiées en 1994, “l’accueil est la réponse donnée par un organisme public à une demande d’information, d’écoute, de service ou d’assistance d’un usager”. On voit donc là que la bibliothèque est tout entière orientée vers l’accueil. Chaque membre du personnel, dans son travail, est donc en situation d’accueil.
La question est maintenant de savoir comment peut se mettre en place un accueil pour personnes handicapées au sein d’un établissement de lecture publique et comment le personnel fait face à ce type de public.

Deux exemples de services d’accueil de personnes handicapées en établissement de lecture publique

Afin de voir comment on peut accueillir des personnes handicapées, il est intéressant d’étudier différents services déjà existant et la façon dont les personnes handicapées y sont accueillies.
Nous allons étudier deux cas d’accueil; un pour les personnes sourdes et un autre concernant les personnes déficientes visuelles. En effet, les personnes handicapées motrices peuvent bénéficier du même type d’accueil que les personnes valides vu qu’il n’y a pas de problèmes de communication, contrairement aux handicaps sensoriels.

L’accueil de personnes malentendantes à la médiathèque Jean Cocteau de Massy

A première vue, rien ne différencie une personne sourde d’une personne entendante, si ce n’est parfois un appareil auditif à l’oreille. Ainsi, on peut se trouver face à une personne sourde sans même le savoir et cela entraîne souvent des quiproquos fâcheux.
Quand on comprend que la personne qui nous fait face ne nous entend pas, s’installe alors le “malaise entraîné par la non-réponse, le silence de l’autre”.

La salle Louis-Braille à la médiathèque de la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette

La salle Louis-Braille a ouvert ses portes à la fin des années 80 à la médiathèque de la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette. A l’époque, ce service est un des pionniers du genre. Il offre aux lecteurs déficients visuels un endroit chaleureux, au cœur des espaces publics, où, grâce aux équipements informatiques adaptés et à un accueil personnalisé, ils peuvent accéder à la lecture et aux différentes activités proposées par la médiathèque.
Cette salle est équipée de trois cabines pour les personnes atteintes d’un handicap visuel, avec du matériel informatique spécifique pour lire, écrire, scanner, imprimer en braille, naviguer sur Internet … Le matériel informatique adapté, réparti sur les trois cabines, comprend deux PC fonctionnant sous Dos, équipés d’écrans tactiles braille, de voix de synthèse, de logiciels agrandisseurs de caractères. Il y a en plus, deux scanners spécifiques pour personnes déficientes visuelles, deux imprimantes braille, une imprimante en noir et un PC fonctionnant sous Windows.
De plus, il y a possibilité d’initiation et de formation pour les individuels aux nouvelles technologies.
Enfm, cette salle, réservée aux personnes déficientes visuelles, bénéficie d’un accès gratuit ainsi que les services proposés.
L’accueil des personnes handicapées est individualisé et le personnel a des réponses appropriées à chaque cas. Ainsi Marie-Pierre Tallec, responsable de la salle Louis-Braille explique les différentes possibilités offertes aux usagers selon leur personnalité et leurs goûts.
Elle nous présente d’abord Jean, 26 ans, ingénieur du son. Gravement blessé à la tête sur un chantier, il a perdu la vue. Pourtant il a gardé au maximum ses centres d’intérêt et sa manière de vivre: il continue notamment à lire des revues spécialisées dans le domaine du son, afin de rester en contact avec sa profession. Il trouve à la médiathèque, avec l’aide du personnel du secteur concerné, la plupart de ses revues. Quand il souhaite lire un article, il a la possibilité de le scanner. Il peut ainsi soit l’écouter en sortie de scanner (grâce à la reconnaissance de caractères dont sont équipés les scanners qui permettent ensuite une lecture de l’écran par synthèse vocale) soit l’imprimer en braille pour qu’il puisse le “lire” chez lui.
Un autre lecteur, Pierre, a besoin de numériser des textes pour ses études. Le personnel lui a donc appris à numériser ses textes lui~même afin qu’il puisse être plus autonome. Le texte est ensuite corrigé par le personnel et imprimé en braille. Cette correction et l’impression ne sont pas toujours réalisables immédiatement par le personnel, Pierre doit alors venir rechercher ses docümciîts dans la semaine.
La prise de notes ou la rédaction de textes est aussi possible grâce au matériel informatique mis à disposition en libre-service, le personnel étant là pour aider en cas de problèmes. Les usagers ne sont pas restreints et peuvent rédiger ce qu’ils désirent: une thèse, un CV, un courrier, une carte postale …
La salle Louis-Braille accueille aussi des enfants mais ils sont peu nombreux. D’après Marie-Pierre Tallec, ils ne sont pas intéressés par la lecture. Les enfants viennent pour choisir des livres-disquettes mais aussi accéder aux autres ressources offertes par la “médiathèque des enfants” telles que les contes, les ateliers ou les films.
Il leur est aussi possible d’amener un livre de chez eux que les bibliothécaires vont transcrire en braille et imprimer.

La formation du personnel

En premier lieu, la formation du personnel dépend du type d’accueil décidé par l’établissement de lecture publique concerné.
En effet, comme nous l’avons vu dans le point précédent, l’accueil n’est pas le même selon les handicaps.
Le handicap moteur ne nécessite pas un accueil très particulier si ce n’est une grande disponibilité du personnel pour qu’il puisse aider la personne à mobilité réduite à prendre un livre dans les rayonnages ou à chercher un document.
Ensuite, les accueils de personnes handicapées sensorielles demandent une plus grande présence et qualification du personnel de la bibliothèque ou de la médiathèque mais ne sont pas orientés de la même façon selon les handicaps.
En effet, les accueils de personnes déficientes auditives et sensorielles que nous avons observés précédemment ont tous les deux comme objectif principal d’intégrer les personnes handicapées aux autres usagers et de leur permettre d’exploiter au mieux les différents usages de la bibliothèque.
Mais cet objectif d’intégration ne s’exprime pas de la même manière. En effet, l’intégration des personnes sourdes se fait par l’accès à la lecture alors que celle des personnes aveugles se fait par la facilitation des actes de recherche et de lecture.
Les bibhotnécaires partent du preconçu que les personnes aveugles ont la possibiiilé dt: iiœ mais qu’ils ne peuvent pas facilement rechercher des documents alors que les personnes sourdes peuvent facilement trouver un document mais n’ont pas la même vision du monde que nous et sont alors bloqués dans leur lecture.
Une fois définies les difficultés causées par chaque handicap, on constate qu’en effet, l’accueil des personnes sourdes et des personnes non-voyantes ne pourra pas être identique.
C’est pourquoi la formation que le personnel doit suivre pour accueillir ce public ne sera pas non plus la même.
En effet, l’accueil des personnes déficientes auditives se faisant par l’amélioration de l’accès à la lecture et la rencontre des personnes entendantes, le personnel a alors un rôle de médiateur. Pour accomplir au mieux ce rôle, il est donc nécessaire qu’il connaisse la langue des signes.
Cette formation peut se réaliser auprès d’un organisme accueillant des personnes sourdes ou alors dans les écoles spécialisées. Si la bibliothèque travaille en partenariat avec ce type d’organisme pour mettre en place son accueil, il ne doit pas y avoir de difficultés à obtenir ce genre de formation.
Ce qu’il est nécessaire ensuite de décider, c’est le nombre de personnes qui suivront cette formation. Sera-t-elle suivie seulement par le personnel gérant le servke ou par d’autres personnes qui seront peut-être amenées à rencontrer et à devoir aider les personnes handicapées ? Cette question est à régler, je pense, en concordance avec la manière dont sera géré le service mais il est toujours mieux que le maximum de personnes pratique la langue des signes afin de ne pas avoir à toujours recourir à la personne compétente et de pouvoir la remplacer en cas d’absence.

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Table des matières
1 Introduction 
I Qu’est-ce que le handicap ? 
A/ Définition dü ierme “handicap”
8°/ Les personnes handicapées en France
1°/ La COTOREP
2°/ La CDES
3°/ Le nombre de personnes handicapées en France
C/ La prise en compte du handicap en lecture publique
II. Une nécessaire adaptation des locaux 
A1 Pour les personnes handicapées moteurs
1°/ Première difficulté: accéder à la médiathèque ou la bibliothèque
2°1 Comment circuler dans le bâtiment ?
3 °1 La recherche d’un document
B/ Pour les personnes handicapées sensorielles
1 o; La question de l’accès au bâtiment
2°/ Le déplacement dans le bâtiment
3°/ Les adaptations spécifiques pour les personnes déficientes visuelles
C/ Partenariat et subventions
1 o; Un nécessaire travail en réseau
2°/ Les différentes subventions possibles
III. Comment accueillir une personne handicapée? 
A/ Deux exempies de services d’accueil de personnes handicapées en établissement de lecture publique
1°/ L’accueil de personnes malentendantes à la médiathèque Jean Cocteau de Massy
2°/ La salle Louis-Braille à la médiathèque de la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette
B/ La formation du personnel
IV. Etude sur la mise en place d’un service pour mal et non-voyants au sein d’une médiathèque
A/ Présentation générale
1°1 Le lieu d’implantation du service: la médiathèque l’Odyssée
2°/ Pourquoi un tel projet ?
B1 Les besoins des personnes déficientes visuelles
1°/ Recherche de documentation sur l’accueil de personnes déficientes visuelles en bibliothèque
2°/ Le matériel informatique
3°/ Un fonds de documents en braille ?
C/ L’organisation du service
1°/ La redéfinition des objectifs du projet
2°1 Quelques propositions pour organiser le service
Conclusion 
Bibliographie 
Annexes

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