Etude empirique des déterminants des IDE e

Etude empirique des déterminants des IDE e

Introduction Générale

  Depuis les années 80, l’I.D.E progresse, avec un rythme phénoménal et le marché mondial est devenu plus concurrentiel. Il constitue l’un des aspects les plus visibles de la mondialisation, tout en permettant aux entreprises de se hisser dans d’autre pays, afin d’avoir une marge bénéficiaire abondante, face à ses concurrents nationaux. L’investissement direct étranger est bénéfique pour les pays d’origine et d’accueil et fait partie intégrante d’un système économique international ouvert et efficace et constitue l’un des principaux catalyseurs du développement. Les IDE permettent, en effet, aux pays hôtes un accroissement des échanges, la création de pôle de compétitivité par des phénomènes d’agglomération d’activité. Ces pays hôtes multiplient les politiques incitatives d’investissements, afin de bénéficier le plus possibles des retombées positives des “spillovers”. L’IDE n’est pas seulement une source complémentaire de capital à l’aide aux pays en développement qui se tarit, mais également le moyen de transfert de technologies nouvelles, des créations d’emplois dans des pays à fort taux de chômage, d’actifs incorporels tels que des compétences en matière d’organisation et de gestion et de réseaux de commercialisation. Les IDE favorisent également les dynamiques de croissance en renforçant les processus concurrentiels sur les marchés d’accueil, ce qui conduit à une allocation plus efficace des ressources. Ce phénomène de mondialisation est à la base de plusieurs stratégies de pénétration mise en œuvre par les firmes pour acquérir une part de marché relativement importante grâce aux investissements directs étrangers par la création d’une filiale ou soit par l’implantation de cette dernière. Le processus d’implantation à l’étranger d’une entreprise est une démarche complexe à laquelle il faut se préparer minutieusement à l’avance. Conquérir un marché offre de grandes opportunités à l’entreprise mais entraîne également des difficultés.

  Pour pouvoir s’implanter, l’entreprise aura besoin de stratégies d’implantations, qui diffèrent d’un pays à un autre, à cause de l’attractivité du pays d’accueil par l’élaboration des lois et des normes fiscales, juridiques ou de finances, qui des fois sont aux désavantages de l’implantation des firmes dans ces pays. Il y’a quelques années de cela, les pays industrialisés n’investissaient que dans d’autres pays industrialisés pour minimiser leurs coûts d’implantation. Par la suite, les entreprises ont cherché des meilleurs coûts de productions, là où les ressources sont abondantes et les mains d’œuvres à bas prix, afin de se délocaliser vers ces pays en diversifiant leur chaine de production, et de profiter des facteurs que ces pays fournissent, afin de produire et de vendre à un prix inférieur que ce de leurs concurrents. Ainsi les pays en voie de développement se sont vus accordes une part de plus en plus importante des flux internationaux depuis le début des années 90. Désormais, les pays se font une concurrence rude dans l’objectif d’attirer le plus d’IDE possible en mettant des politiques d’attractives plus efficaces et favorables à l’investissement des firmes étrangères, pensant que ces derniers sont un moteur de la croissance et du développement, mais aussi un moyen de bénéficier des biens fait de ces derniers, tels que (le transfert de technologie, le savoir-faire, le recrutement et la formation des mains d’œuvres locales, diminution du taux de chômage) que ces pays bénéficieront, surtout ceux en voie de développement afin de se voir un jour parmi les pays industrialisés.

Un IDE

  Selon le FMI« il y’a IDE, lorsqu’une entité non résidente perçoit un intérêt durable dans une entreprise résidente, cela implique l’existence d’une relation de long terme entre l’investisseur et l’entreprise investie, ainsi qu’un degré d’influence significatif de l’investisseur dans la gestion de l’entreprise »1. Les investissements directs étrangers également sont appelés les investissements directs internationaux (IDI) par l’OCDE. Selon cette dernière, « l’investissement direct est un type d’investissement transnational effectué par le résident d’une économie (l’investisseur direct), afin d’établir un intérêt durable dans une entreprise (l’entreprise d’investissement direct) qui est résidente d’une autre économie que celle de l’investisseur direct. L’investisseur est motivé par la volonté d’établir, avec l’entreprise, une relation stratégique durable afin d’exercer une influence significative sur sa gestion. L’existence d’un (intérêt durable) est établie dès lors que l’investisseur direct détient au moins 10% des droits de vote de l’entreprise d’investissement direct. L’investissement direct peut également permettre à l’investisseur d’accéder à l’économie de résidence de l’entreprise d’investissement direct, ce qui pourrait lui être impossible en d’autres circonstances ». 2 Cette définition coïncide avec celle du FMI et montre que l’investissement étranger se caractérise par la contribution de l’entreprise étrangère à la décision dans l’entreprise locale. Cela réfère à la notion de contrôle. Le rapport sur le développement dans le monde (CNUCED, 1999), définit les IDE en insistant sur la durabilité du contrôle exercé par la firme étrangère sur la firme locale.

  L’investissement se doit d’avoir une relation à long terme reflétant un intérêt certain et évolutif dans le contrôle de l’entreprise dans le pays d’accueil. La durabilité de ce contrôle est indispensable à la distinction entre l’IDE et l’investissement de portefeuille (IPE). Ce dernier, est motivé par des profits à court terme dont la part de l’investisseur étranger reste désirer (faible) inférieur à 10% et souvent effectué pour des motifs de spéculation. Toutefois, (Moosa, 2002), définit l’investissement directétranger (IDE) comme un processus où les entreprises résidentes dans un pays (pays mère ou source) acquièrent la propriété d’actifs dans un autre pays (pays d’accueil ou hôte) dans le but de contrôler la production, la distribution ou toute autre activité dans ce pays. Selon la banque de France3« les investissements directs sont des investissements internationaux par lesquels des entités résidentes d’une économie acquièrent ou ont acquis un intérêt durable dans une entité résidente d’une économie autre que celle de l’investisseur. La notion d’intérêt durable implique l’existence d’une relation à long terme entre l’investisseur direct et la société investie et l’exercice d’une influence notable du premier sur la gestion de la seconde. L’investissement direct comprend à la fois l’opération initiale entre les deux entités et toutes les opérations financières ultérieures entre elles et entre les entreprises du même groupe international».

Les IDE à Stratégie Horizontale

  Markusen (1995)9 explique l’existence des IDE horizontaux par deux types d’approches, les approches microéconomiques et les approches macroéconomiques : Les approches macroéconomiques montrent que les IDE à stratégie horizontaux se déplacent entre des pays similaire à leurs revenus, dont les barrières au commerce international sont faibles, de dotations factorielles identiques.10 Quant aux approches microéconomiques, elles montrent que les multinationales sont importantes dans les industries ayant un niveau élevé de recherche et développement relativement aux ventes. Elles sont présentes dans les investissements dont la structure de travail est concentrée en main d’œuvre qualifiée et semi-qualifiée, la production est techniquement complexe, et les produits sont différenciés.

Les IDE à Stratégie Verticale

  L’IDE vertical par lequel l’investisseur fragmente les différentes étapes de conception, de production et de commercialisation de ses produits en implantant dans des pays différents des filiales qui produisent des biens intermédiaires et/ou finaux différents. Il s’agit ici pour l’investisseur de tirer parti des différences de coût des facteurs entre pays. Dans ce cas, l’activité à l’étranger est un complément de l’activité de la maison-mère, car l’une et l’autre ne se situent pas au même niveau de la chaîne de production qui, à l’inverse, ne concernent que certains segments de la chaîne, pour lesquels les économies d’accueil offrent des avantages absolus de localisation e correspondent davantage à une stratégie d’optimisation des coûts de production pour des firmes organisées globalement12; la délocalisation d’une partie de la production dans un pays à bas salaires illustre ce type d’investissement. L’IDE vertical relève de la délocalisation, mais il n’en constitue que l’une des modalités (aux côtés de la sous-traitance internationale par exemple. Toutefois, la distinction entre IDE horizontal et vertical n’est pas aussi claire dans les faits : les firmes multinationales s’engagent souvent dans des stratégies d’intégration complexe, qui englobent à la fois des formes d’intégration verticale dans certains pays et horizontale dans d’autres.

Les avantages des IDE

  Les IDE permettent aux entreprises d’étendre leurs opérations à de nouveaux marchés, d’augmenter leur productivité et d’accroître leur chiffre d’affaires. Investir dans un autre pays permet notamment de tirer parti de : certains avantages comparatifs (main d’œuvre moins coûteuse ou plus qualifiée, moyens de transport et de communication, autres infrastructures, cadre fiscal et réglementaire concurrentiel); la proximité des consommateurs et des marchés essentiels.Les entreprises peuvent aussi investir dans un autre pays pour mieux maîtriser leurs réseaux mondiaux d’approvisionnement, de production et de distribution et pour s’assurer l’accès à des ressources essentielles. Les IDE peuvent aussi être un important catalyseur du développement économique et de la prospérité. Les IDE ont le double avantage de créer des emplois et de nouvelles sources de revenus fiscaux tant dans les économies développées que dans les économies en développement. À quoi s’ajoutent des retombées telles que l’accroissement de la demande de services locaux et la transmission de connaissances des cadres expatriés vers les travailleurs locaux. Ainsi que les transferts de technologie, en particulier sous forme de nouveaux types d’intrants de capital fixe ; ce que les investissements financiers ou le commerce des biens et services ne peuvent assurer ; ces retombées technologiques permettent aux pays d’accueils (hôtes) de se doper d’un avancé technologique significative. Un autre point encourageant la prolifération des IDE est leur résilience aux perturbations économiques. En effet, les IDE sont le plus souvent sous forme de machines ou d’infrastructures, donc difficiles voire impossibles à rapatrier en cas de crise économique. C’est cet élément qui les distingue des investissements de portefeuille qui sont très volatils et sensibles à la conjoncture économique. Tous ces éléments illustrent bien l’opportunité que représentent les investissements directs étrangers aux pays en développement. Cependant ces derniers doivent veiller à ne pas trop se leurrer quant aux avantages des IDE.

Les inconvénients des IDE

   De part, les entreprises étrangères font face à des défis importants : dues au marché financier (fluctuation des taux d’échanges…), la conjoncture politique et économique (manque de clarté des lois et règlements, différence de comptabilité entre les deux pays « Norme IAS-IFRS »), à cela s’ajoute la corruption. D’autre part, le transfert de contrôle engendré par les IDE n’arrange pas toujours l’économie résidente. Ce transfert peut permettre aux investisseur étrangers de mettre l’accent sur des informations jugent pertinentes (le niveau de production des entreprises acquises), afin de faire une sélection entre les entreprises les plus productives et celle moins productives. Pour les pays, les sujets de préoccupation sont tout aussi nombreux : influence économique ou politique excessive des entreprises étrangères; perte de contrôle de ressources stratégiques et menace consécutive pour la sécurité nationale; transfert des bénéfices vers le pays d’origine de l’investisseur étranger au détriment des avantages pour l’économie locale; risque de corruption des responsables politiques, qui pourraient faire des concessions particulières aux entreprises étrangères contre compensation financière; asphyxie des industries nationales naissantes mises en concurrence avec de grandes sociétés multinationales.

Secteur de construction

  Dans ce section, nous avons des réponses venant de deux entreprises de construction que nous citerons et leurs analyserons une part une.
La CRCC : C’est une entreprise chinoise de construction routière, elle possède plus de 25 000, 000,000 DA comme capital, et a à son effectif plus de 200 employés, dont leurs origine sont mixte (locaux et étrangers). La CRCC est installée, ça fait plus de 5 ans, leurs investissement ne s’inscrit pas dans le cadre d’un programme de privatisation, mais dans un cadre de collaboration avec l’Etat algérien. Le choix de l’Algérie comme pays d’accueil est basé sur des critères comme (la demande de construction d’infrastructure) besoin d’élargissement du marché (à la recherche d’économie d’échelle). Selon cette société, il existe d’autres pays plus attractif que l’Algérie, là où il y a une faiblesse de la construction d’infrastructure, une politique d’Etat moins faible (une faible intervention de l’Etat), car leurs processus de négociation avec les autorités locales algériennes est difficile, qui les obligent à coopérer avec une entreprise locale. L’absence d’incitation n’a eu aucun effet sur leur investissement. La CRCC se dit satisfaite de leur investissement et estime l’investissement en Algérie facile. Elle trouve l’évolution du climat de l’investissement en Algérie positive, mais propose une recommandation pour améliorer ce dernier afin d’être plus attractif (changement de règlements de la création d’une entreprise pour les étrangers et création sans limite pour les étrangers). Depuis leur installation jusqu’à nos jours, elle a créé des centaines milliers d’emplois ; juge faible les compétences de la main d’œuvre algérienne, les qualités des employés algériens recrutées sont les ingénieurs et les ouvriers, dont les ingénieurs ont bénéficié d’une formation en Chine. La CRCC a ramené avec elle des techniques de constructions (plus efficace et moderne). Elle vise d’autres marchés (à l’échelle internationale) et est en concurrence directe avec les entreprises locales et d’autres entreprises étrangères. Elle détient une part de marché moyenne. D’après elle, son installation a rapporté un plus à l’économie algérienne, car la création de l’Auto-Route Est-Ouest a permis de réduire le temps de transport (trajet) et d’autres effets favorables qui ont permis de booster l’économie algérienne.
OHINA RAIL NAY : C’est une entreprise chinoise de construction, d’étude, de réalisation d’œuvre d’Art, qui a à sa possession comme capital, 5 000, 000,000 DA. Son effectif est mixte (locaux et étrangers), dont un effectif de plus de 200 employés, son type d’investissement est un IDE avec un taux de 15% de partie transférable. D’un côté, elle a choisi l’Algérie comme pays hôte à cause du risque pays formule par la COFACE, qui décrit l’Algérie comme un pays hautement sécurisé, mais aussi sur des critères tels que, la taille du marché, faiblesse des coûts de production, sa position stratégique, et de l’autre, elle explique que c’est l’Etat algérien qui a voulu leur présence dans le pays. Selon cette société, il existe d’autres pays plus attractif que l’Algérie (Angola, Mali, Tunisie, l’Arabie Saoudite, ainsi que d’autres pays), à cause de leur climat politique, climat macroéconomique, la taille du marché, la main d’œuvre, législation et système juridique, situation économique, démarches administratives, faiblesse des coûts de production, mais aussi les normes fiscales et la facilité d’accès aux investissements étrangers. Elle trouve difficile le processus de négociation avec les autorités locales algériennes, et n’est pas satisfaite de la qualité des interlocuteurs publics, cause de la complexité de démarchés administratives et la lenteur de la démarche, elle rencontre énormément de blocage et leurs impôts sont élevés. Leur investissement a été influencé par l’incitation d’où la loi 51/49, qui leur permet de compenser leurs pertes, elle explique que cette loi rend leurs investissements insatisfaits et trouve l’investissement en Algérie difficile (trop d’impôt et la démarche administrative est lente). D’après elle, l’évolution du climat de l’investissement en Algérie est négative, et propose la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, ouverture du marché au monde et favorisé les IDE et les échanges en leurs diminuant tout en restant dans une politique de protectionniste. Depuis son installation jusqu’à nos jours, elle a recruté plus de 750 employés algériens (des ingénieurs, directeurs et ouvriers), ces derniers incompétents, marquent de savoir-faire, d’endurance dans le travail. Toutefois, certains d’entre eux ont bénéficié des formations à l’extérieur qui rentrent dans l’accord de signature de contrat avec les autorités algériennes. Ces formations ont permis l’augmentation de savoir-faire de ces derniers et pense à améliorer sa production avec ceux qui ont bénéficié des formations, mais aussi en ramenant des expert dans d’autres pays. Elle entretient de bonnes relations avec leur fournisseur. La société chinoise a ramené avec elle comme technologie, des techniques, des matériaux de constructions et le savoir-faire qui est transmis à la main d’œuvre locale.

  Actuellement, elle est installée dans 60 pays dans le monde et vise d’autre, afin d’élargir son champ d’activité. Elle se trouve à concurrence directe avec les entreprises locales de constructions (privées et étatique) et détient une part de marché moyenne. D’après elle, son installation a rapporté un plus à l’économie algérienne, car elle a créé d’emplois (diminution du taux de chômage), formé de la main d’œuvre local dans divers domaines, et versé des impôts à l’Etat tels que les IRG et IBS. Au terme de la présentation des réponses données par les entreprises, nous pouvons dire que les entreprises installées dans la willaya de Bejaia ont choisi à cause de la taille du marché et la bonne notation obtenue par l’Algérie de la part de la COFACE en la présentant comme pays sécurisé. 2/5 (2 entreprises sur 5) se disent satisfaites de l’IDE et du climat d’affaire. Contrairement au pays du Golf, 3/5 des entreprises étrangères préfèrent élargir leurs novations dans d’autre pays, 1/5 juge que la main d’œuvre algérienne est élevée et incompétente. L’analyse de notre enquête n’a vraiment pas donnée un résultat escompté à cause de manque des nombres importants d’entreprises étrangères analysées, ainsi nous avons complété notre enquête par un modèle économétrique.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre 1 : Cadre conceptuel et théorique des investissements directs étrangers (IDE)
Introduction
Section 1 : Généralités sur les IDE
Section 2 : La notion d’attractivités et les déterminants des investissements directs étrangers
Section 3 : L’impact des IDE sur le pays d’accueil
Conclusion
Chapitre 2 : Les IDE en Algérie, Attractivité et Analyse des effets
Introduction
Section 1 : L’évolution des IDE en Algérie et étude du cadre réglementaire
Section 2 : L’analyse de la politique d’attractivité des IDE en Algérie
Section 3 : Les effets des IDE en l’Algérie et présentation des grands contrats
Conclusion
Chapitre 3 : Etude empirique des déterminants des IDE en Algérie
Introduction
Section 1 : Les études empiriques des déterminants des IDE
Section 2 : Méthodologie de la recherche basée sur le modèle économétrique
Section 3 : Application du modèle de régression pour l’étude de l’attractivité
Conclusion
Conclusion générale

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