ETUDE DU CLIMAT PSYCHOLOGIQUE ET MOTIVATIONNEL DES JOUEURS

Concept de club sportif

   Bien souvent, on a tendance à considérer l’association sportive et le club sportif comme une seule et même entité, alors qu’en réalité, d’après les typologies que l’on vient d’évoquer, le club sportif n’est autre qu’une sous-classe affiliée à la grande famille des organisations sportives associatives. Dans une démarche explicative et analytique de ce sujet, les chercheurs concernés utilisent dans la plupart des cas comme cadre d’analyse, la sociologie ou la science du management organisationnel.
Définitions : En la matière, les définitions sont légion, ce qui est tout à fait logique étant donné la diversité des angles d’approche. Néanmoins, nous n’allons prendre que ce qui nous intéresse. Wikiipédia définit, par exemple, le club sportif comme : « une infrastructure encadrant les sportifs, en composée de membres et comparable à une mini société avec son médecins, kinésithérapeutes, préparateurs physiques, psychologues du sport en plus des sportifs eux-mêmes ». Le club sportif promeut un sport en particulier (football, basketball, …), une famille de sports (athlétisme, cyclisme) ou encore une diversité de sport (club omnisports).
-Le concept de club en STAPS (Sciences et Techniques des APS : Dans de domaine, le club constitue la cellule de base de l’organisation sportive. Il est ainsi défini comme étant un groupement de sportifs qui désirent pratiquer une seule et même activité (exemple : le basketball), dès lors, sous forme d’une entité appelée communément « équipe ». Des règles sont établies au préalable, afin de garantir aux membres ou adhérents de bonnes conditions dans la pratique de la dite activité, et pour que l’association existe le plus longtemps possible.
– Selon la loi : Si l’on se réfère à la législation malgache, dont l’autorité de tutelle est le Ministère chargé des Sports, la définition met plutôt en exergue les finalités du groupement sportif associatif qu’est le club. Ainsi, l’arrêté n° 10527/200-MJS, fixant le statut-type d’une association sportive et en application de l’article 26 de la loi 97-014 relative à l’organisation et à la promotion des APS, définit dans son article 02 l’association sportive ou club comme : « un organisme à but non lucratif, constitué par un groupe d’individus qui recherchent par la pratique d’une APS à atteindre les objectifs définis dans la loi n° 97-014 (…) ». Cette pratique se fait dans le cadre d’un entraînement individuel ou collectif, en vue ou non de compétitions officielles.
Missions : Les missions assignées aux associations sportives dépendent en grandes partie de la vision politique du ministère de tutelle, vis-à-vis de la pratique sportive. Elles peuvent donc différer significativement d’un pays à un autre, selon la place accordée au sport. En ce qui concerne Madagascar, celles-ci sont clairement stipulées dans l’article 4 de l’arrêté n° 10527/2000-MJS, dont voici les grandes lignes :
Mettre en œuvre la formation des sportifs suivant la politique de la formation d’affiliation, ce qui signifie que la politique du club doit être en phase avec celle de son organe de rattachement ;
Encourager la pratique sportive, conformément à la règlementation technique des organismes nationaux et internationaux, surtout dans un processus se professionnalisation ;
Promouvoir une politique de relève, un point très important parmi les missions attribuées aux clubs sportifs puisqu’il garantit entre autre la constitution d’une élite sportive capable de rayonner au niveau international ;
Veiller à développer les qualités morales et civiques des adhérents, car il ne faut pas oublier que la pratique sportive, outre sa finalité intrinsèque, assume aussi des fonctions éducatives ;
Encourager l’esprit de créativité pour l’amélioration des techniques sportives ainsi que des infrastructures, matériels et équipements sportifs, qui devrait se traduire par la vitalité de former des techniciens nationaux de haut niveau pour garantir les performances des athlètes, c’est-à-dire, exploiter au maximum leurs potentialités ;
Développer la compréhension de l’amitié intra nationale, internationale, ainsi que l’esprit olympique, la pratique sportive est un vecteur de valeurs positives, bénéfiques pour l’humanité toute entière. En outre, elle facilite le dialogue interculturel pour une meilleure compréhension entre les peuples.
Le rôle des clubs sportifs : Celui-ci est une étroite relation avec la place que tient une association dans la société. Mais qu’est-ce qui destine donc une association à contribuer à la vie sociale ? Pour répondre à cette question, nous allons mettre en valeur quelques critères : l’intérêt général, l’utilité sociale et la mission de service public.
– L’intérêt général : Dans sa version utilitariste, l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers, en référence à la sphère économique. Dans sa version volontariste ; l’intérêt général est l’expression de la volonté générale, où l’Etat et la sphère publique sont prééminents. Si l’on s’en tient à cette deuxième logique, il appartient donc à la loi – expression de la volonté générale – de définir l’intérêt général, au nom duquel les services de l’Etat édictent les normes réglementaires, prennent les décisions individuelles et gèrent les services publics. De ce fait, si l’on suppose qu’il y ait une crise de l’intérêt général, preuve dans ce cas de l’affaiblissement de l’Etat et des pouvoirs publics, et qui va engendrer une crise des valeurs communes de la société, l’association apparaîtrait alors comme un moyen pour le citoyen de retrouver, de se réapproprier une identité.
– L’utilité sociale : Les clubs sportifs ont la faculté d’impliquer leur environnement dans la mesure où ils se présentent comme une vitrine pour les collectivités locales, une fierté pour la localité, un vecteur de communication performant pour les entreprises, un moyen de lutte contre la délinquance et l’oisiveté, un acteur privilégie d’éducation citoyenne ou encore un facteur d’identification sociale. A cet effet, ils peuvent : Réaffirmer le rôle central du « projet associatif » en s’orientant vers des actions humanistes sociales ou encore environnementales, Promouvoir par le bénévolat la diffusion de valeurs citoyennes, Renforcer l’éducation des jeunes et l’accès à la culture par la pratique sportive, Former un citoyen solidaire et responsable (fair-play, tolérance et civisme), Contribuer à la protection de la nature e à l’aménagement du territoire, S’approprier le projet « développement durable » Encourager les pratiques sportives féminines ; Accueillir, plus largement les personnes en difficulté et/ou handicapées. Les clubs sportifs ont alors la possibilité de se prévaloir de défendre des valeurs sociales comme la démocratie, la citoyenneté, la responsabilité, le genre, l’écologie/l’environnement, la santé, l’éducation ou encore la solidarité. Pour les clubs professionnalisés plus particulièrement, ces valeurs leur octroieraient une « force sociétale » essentielle à leur survie puisque peu tributaire des résultats sportifs. Il est évident que tous les clubs n’ont pas la même portance sur l’environnement. Une forte hétérogénéité s’est développée entre les clubs en raison des différents potentiels développements des disciplines sportives, du niveau de compétition, du tissu économique dans lequel évolue le club, etc. Arrivée à certain degré de développement, nombre de clubs ont ressenti la nécessité de se comporter comme de véritables entreprises tout en tenant compte de leurs spécificités. Ainsi, les résultats sportifs ne peuvent plus constituer les seuls éléments dans la stratégie des clubs sportifs dans la mesure où ils sont difficilement maîtrisables. Cette incertitude du résultat sportif a conduit les clubs à rechercher d’autres moyens de suivi moins dépendants des performances sportives de manière à stabiliser leurs revenus.

Obstacles à la cohésion et à la motivation

   Il est évident que toutes les conditions favorables que nous avons énumérées constituent, lorsqu’elles sont absentes, autant d’obstacles majeurs. Nous ne reviendrons pas sur ces différents éléments que l’on retrouve dans le tableau ci-dessus. Parmi les forces descriptives les plus importantes, on peut retenir :
– les oppositions caractérielles (conflits interpersonnelles)
– l’antagonisme souvent mal défini entre personnalités influentes
– la jalousie de la supériorité technique d’un coéquipier ou de ses avantages matériels ou moraux
– le sentiment de privation d’une satisfaction attendue
– l’absence de considération, d’amitié ou de protection
Naturellement, ces différents problèmes doivent être pris en compte par  l’entraîneur, ce qui prouve une fois de plus que ses responsabilités débordent largement le cadre technique et tactique. Un autre facteur fréquemment observé est le désintéressement temporaire qui provient, semble-t-il, davantage des conditions du milieu ou de l’environnement que de l’individu lui-même. A propos du désintéressement et de son contraire, à savoir une forte  motivation à la performance à produire mais dans le cas précis, mal orienté. Des harnais mentionnent les travaux de Rushall qui en rapportent les caractéristiques produites par une bonne et une mauvaise préparation avec les comportements observés.

La Commission sponsoring

    Les activités de cette commission sont multiples ; elles recouvrent la réalisation de plusieurs documents : la brochure du club, le calendrier, la location des panneaux publicitaires. Aussi, requiert-elle dans sa composition des dirigeants ayant des accointances avec le domaine économique et des dirigeants disposant de temps pour établir des contacts, les fidéliser, les développer. De plus, la présence d’un ou de plusieurs dirigeants ayant pour rôle d’assurer le suivi du sponsoring dans toutes ses modalités, l’organisation des rencontres avec les partenaires sont nécessaires. L’activité de cette commission est déterminante pour l’équilibre budgétaire du club. Enfin, le positionnement du club au sein de la pyramide des clubs est important en termes d’image pour les partenaires qui veulent dépasser le simple cadre de soutien à caractère social que peut représenter leur action. L’engagement d’un président est indispensable pour donner plus de poids aux relations avec les partenaires.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I.1 Historique de la Fédération Malgache du Football (F.M.F)
I.2 Concept du club sportif
I.3 La motivation dans le contexte sportif
I.3.1 Définitions
Chapitre II : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
II.1 Modèle théorique de l’environnement d’un club
II.1.2 Projet du club
II.2 Etat des lieux sur le club USCAF
II.3 Etat des lieux sur le club AS. EXELSIOR La Réunion
II.4 Cadre théorique : Théories sur la motivation
Chapitre III : HYPOTHESE
III.1 Formulation de l’hypothèse
III.2 Support théorique de notre hypothèse
III.2.1 La théorie des buts d’accomplissement
III.2.2 Les théories de l’autorégulation
III.3 Méthodologie
III.3.1 Démarche méthodologique
III.3.2 Résultats de l’enquête
Chapitre IV : SUGGESTION
IV.1 Du mode de gestion d’un club sportif
IV.1.1 Diagramme de l’approche systémique du fonctionnement d’un club sportif
IV.2 De l’élaboration à la mise en œuvre d’un projet sportif du club
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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