Etude d’impact economique des centres sociaux

Le développement agricole à l’échelle planétaire pose à 1’humanité le plus grand défi de son histoire. Malgré les progrès considérables de la science et de la technologie, la production alimentaire ne suffit pas à répondre aux besoins de la population, surtout dans les pays du tiers monde. A l’heure actuelle, le nombre de ceux qui sont menacés par la famine dépasse 50 millions et celui de ceux qui souffrent de malnutrition 700 millions. La situation deviendra encore plus difficile dans un proche avenir, puisqu’il y aura 3 milliards de plus de bouches à nourrir d’ici l’an 2025 . Le plus grand challenge pour ces prochaines années sera d’accroître la production alimentaire dans la plupart des pays en développement et d’assurer l’accès des populations à la nourriture.

Madagascar fait partie de ces pays en voie de développement et le secteur agricole constitue une composante essentielle de l’économie malagasy. Il contribue pour près de 30 % au Produit Intérieur Brut (PIB) du pays (43 % si l’on y intègre l’agroalimentaire) et emploie 80 % de la population active . Les populations rurales pratiquent une agriculture essentiellement vivrière où le riz joue un rôle prépondérant. Il existe toutefois quelques cultures de rente : litchis, vanille, épices,… procurant des recettes d’exportation. Ces populations rurales, qui sont l’ensemble des habitants à la campagne, disposent peu d’infrastructure et de ressources dans leur environnement. L’agriculture vivrière reste leur principale priorité dans la vie de tous les jours. Rares sont ceux qui s’immiscent dans la culture de production de masse, du fait de l’indisponibilité de superficie de terres arables ou du fait qu’ils utilisent toujours des techniques ancestrales.

Méthodologie d’approche 

Pour bien situer le contexte de l’étude en question, il est important de connaître en premier lieu les choix du porteur du projet, du projet lui-même et de la zone d’étude. Les différentes sections qui suivront détailleront la nature du dit porteur, les détails des composantes du projet et enfin le choix de la zone d’étude.

Choix de la zone d’étude

Dans cette sous section, nous aborderons la présentation du promoteur du projet qui n’est autre que le Centre Social ARRUPE (CSA), les objectifs du centre, le projet lui-même et enfin le choix de la sélection de la zone d’étude.

Présentation du Centre Social ARRUPE (CSA) 

Historiquement, le Centre Social ARRUPE porte le nom d’un prêtre Jésuite : le révérend père Pedro Arrupe qui était le Général des jésuites de 1965 jusqu’en 1983. C’est un Leader qui a motivé ses confrères de la compagnie de Jésus à s’engager davantage pour promouvoir la justice évangélique dans nos sociétés. Son siège se trouve à l’enceinte de l’Eglise Catholique Apostolique Romaine (ECAR) de Faravohitra Antananarivo Madagascar et sous la direction des Jésuites. Il œuvre au « service de la foi et la promotion de la justice ». Sa vision est : « Société plus juste et monde plus viable selon l’évangile » et sa mission principale réside dans le fait de promouvoir la recherche des solutions pérennes aux problèmes de la société malagasy, en faveur et avec les pauvres, dans les dimensions économique, politique, socioculturelle et religieuse.

Ces différentes activités sont réparties dans plusieurs domaines et secteurs dont :
• le domaine de travail (accompagnement et formations des ouvriers/ouvrières du monde de travail)
• le domaine rural (Formations et développements ruraux)
• le domaine de la santé (projet de lutte contre le VIH/SIDA)
• le domaine de communication et du journalisme (Lakroan’i Madagascar)
• le domaine de recherche et le domaine de l’enseignement et de formation.

Ces objectifs sont :
❖ de coordonner les projets sociaux
❖ de promouvoir la culture de droit et de justice évangélique
❖ de favoriser les activités qui luttent contre la pauvreté et l’injustice
❖ de développer des formations professionnelles et renforcer les capacités
❖ de réaliser des formations et éducations pour une vie décente et engagée
❖ de promouvoir une culture de vie et enfin contribuer à la recherche des causes d’injustice.

En ce qui concerne ses interventions en monde rural, le Centre favorise les actions qui luttent contre la pauvreté et l’injustice dans le monde rural dont le but de donner une vie rurale améliorée et plus productive. Pour ce faire, plusieurs activités sont à mettre en œuvre : appuyer les projets ruraux du cours de formation générale des adultes ruraux (CFGR), organiser des sessions de formations en milieu rural (entreprenariat, éducation financière et écologie) et organiser des conférences ou tables rondes axées sur un thème clé sur l’amélioration de la vie rurale. L’un des projets auquel le centre s’est immobilisé pendant trois années est le projet de formation et développement ruraux se situant dans le district d’Andriampamaky. A noter que le district ici désigne le district du point de vue ECAR et non national.

Sélection du projet et de la zone d’étude 

Comme nous l’avons évoqué ci-dessus, pour la réalisation de ce mémoire, la zone d’étude choisie a été celle du Centre Social ARRUPE pour ces interventions dans la zone géographique d’Andriampamaky et ses environs. En ce qui concerne la zone géographique d’intervention qui n’est autre que le district d’Andriampamaky et ses environs situé à 40 km de la capitale en direction de la route nationale numéro 03 (RN3), cette région fait partie des régions d’actions de la compagnie de Jésus ou Jésuites comme la région d’Ambositra et ses environs, la région de Fianarantsoa et ses environs. Ce choix de la zone géographique d’intervention pour notre étude s’est surtout basé sur le choix de proximité pour les besoins de descentes sur terrain, d’entretiens et d’enquêtes par questionnaires.

Hormis le choix de la zone géographique et de proximité, le choix du projet « formation et développement ruraux » nous intéressait sur le fait qu’il forme et encourage les paysans à ne pas se croiser les bras face à leurs situations précaires. Le projet a été mis au jour et conduit par le regretté père Jean Simon Ratsimbazafy sj du fait que les paysans ne trouvent plus quoi manger 03 à 04 mois après la récolte de ces cultures, que le taux de scolarisation est tellement bas et que l’accès à la santé est quasiment inexistant ou très loin. Ce projet de formation et de développement rural s’est axé en majorité sur l’amélioration de la productivité rizicole en se basant sur le Système de Riziculture Intensive (SRI) développé par un de ces confrères Jésuites : le Père Henri de Laulanié. Ce prêtre qui travaillait à Madagascar de 1961 à 1995 était un ingénieur agronome. Ce nouveau système d’intensification du riz change la pratique traditionnelle de la riziculture en rendant au riz ses possibilités d’augmenter la production. Le projet aussi s’est orienté vers d’autres formations sur les cultures de manioc, de maïs et de patates douces ainsi que sur les formations en élevage de porcs, poulets malagasy et des anatidés (canards, oies,…).

Choix de l’échantillonnage 

Pour ce choix, nous n’avons pas choisi d’échantillons spécifiques avec des critères spéciaux mais nous avons opté de prendre toute la totalité des paysans qui ont pu bénéficier de ces formations. Ces derniers sont déjà regroupés au sein d’un groupement de paysans se situant dans la zone géographique d’études. Quant aux animateurs ruraux locaux, ils ne sont qu’au nombre de deux, donc cela n’a pas été très difficile de faire les interviews. Pour le personnel du Centre, quatre personnes ont été interrogées car seules ces dernières peuvent répondre aux questions relatives au thème choisi et sont impliquées dans le projet : le directeur du centre, la responsable du projet de pastorale de la famille et de la santé (PFS) qui coordonne toutes les activités relatives au PFS, l’assistante de coordination du projet PFS et l’animateur rural rattaché au centre qui est chargé spécifiquement des coordinations des formations de développement rural dans tous le centre.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I – CADRE METHODOLOGIQUE
Chapitre 1 – Méthodologie d’approche
Section 1. Choix de la zone d’étude
Section 2. Approche théorique
Chapitre 2 – Méthodologie de recherche
Section 1. Démarche méthodologique
Section 2. Méthodes de collecte, d’analyse et de traitement de données
Section 3. Limites de l’étude et chronogramme des activités
PARTIE II – RESULTATS
Chapitre 1 – Résultats des entretiens et enquêtes
Section 1. Résultats relatifs à la première sous hypothèse
Section 2. Résultats relatifs à la deuxième sous hypothèse
Section 3. Résultats relatifs à la troisième sous hypothèse
Chapitre 2 – Résultats des observations
Section 1. Résultats sur les agricultures
Section 2. Résultats sur l’élevage
PARTIE III : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
Chapitre 1 – Discussions
Section 1. Discussions relatives à la première sous hypothèse
Section 2. Discussions relatives à la deuxième sous hypothèse
Section 3. Discussions relatives à la troisième hypothèse
Section 4. Discussions relatives aux corrélations entre les hypothèses
Chapitre 2 – Proposition de solutions
Section 1. Concernant le suivi du projet
Section 2. Concernant l’avenir du projet
CONCLUSION GENERALE

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