Étude des représentations sociales du paysage à la Réunion

Du paysage comme enjeu de conservation du patrimoine national français

   De la Renaissance jusqu’au XIXème siècle en Occident, les écoles de peinture, la littérature, l’art du jardin, ou encore le développement de la photographie du paysage, popularisent dans les imaginaires des scènes de paysage pittoresques, pastorales et bucoliques (Donadieu et Périgord, 2007; Luginbühl, 2012). Le paysage est appréhendé comme un genre pictural mais aussi comme une manière de regarder, de sentir et de ressentir la nature, en particulier à l’époque romantique (XVIIIème siècle), pour une élite bourgeoise qui s’était éloignée progressivement de celle-ci et qui cherche à travers le paysage et ses différentes formes de représentations à renouer avec elle (Briffaud, 2014). L’avènement du romantisme ainsi que le développement de techniques picturales donnant naissance à cette époque au pittoresque vont également servir, tout au long des XIXème et XXème siècles, à nourrir et véhiculer des images archétypales au service de la valorisation d’une identité nationale en Europe (Walter, 2004; Cosgrove, 2006). François Walter (2004) montre notamment que la célébration du monde rural et des milieux naturels dans les œuvres artistiques, en particulier de la montagne et de la forêt, alimente les représentations de paysages emblématiques de certaines régions, à l’origine d’une muséification de la nature et de politiques de patrimonialisation de ces espaces. L’image de la belle campagne influence notamment les politiques publiques anglaises dont les efforts se portent essentiellement, jusque dans les années 1990, autour de la protection des paysages ruraux et des espaces naturels (Fairclough, 1999). La naissance du droit du paysage en France se construit à travers la mise en place d’une législation de protection des monuments culturels et des sites, largement imprégnée de tout un courant de pensée hérité du XVIIIème siècle qui donne une valeur pittoresque et romantique au paysage (Rousso, 1995), ainsi que de l’influence des milieux littéraires et artistiques, qui au XIXème siècle manifestent la nécessité de sauvegarder les vestiges du passé, dénonçant les effets de l’industrialisation et des pratiques de la paysannerie sur les paysages (Rousso, 1995; Luginbühl, 2007a). En témoignent ainsi la création des Comités de défense des « beautés pittoresques du plaisant pays de France » de la Société pour la protection des paysages de France (1901), les lois de 1906 puis de 1930 portant sur la protection des monuments naturels et des sites « de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque », ainsi que la loi de 1913 sur la protection des monuments historiques. L’attention portée aux paysages se construit à travers des considérations d’abord esthétiques et patrimoniales, restreintes à certains sites ou monuments remarquables pour leur beauté ou le sens et les symboles qui leur sont attribués par certaines élites pour la mémoire collective (Walter, 2004). Notons que le terme « paysage » n’est pas employé ou très peu dans ces différentes lois, au profit de celui de « monument » (naturel ou historique) ou de « site ». Dans la loi du 2 mai 1930, le terme n’apparaît que pour désigner la création d’une commission dite « commission supérieure des sites, perspectives et paysages », sans que le terme soit défini. Les années d’après-guerre sont marquées par la rationalisation de l’agriculture, le développement d’infrastructures de communication, l’urbanisation qui transforment profondément les paysages. Des controverses émergent autour de projets d’aménagement modifiant le paysage (Luginbühl, 2008) et un impératif de protection de la nature est mis en avant aux échelles internationale et nationale. Dans les années 1960, les périmètres de protection et de gestion des paysages sont élargis. La loi Malraux (1962) introduit notamment un impératif de protection plus global en instaurant la création de « secteurs » à sauvegarder, présentant un caractère historique ou esthétique, dans une politique de restructuration, de réhabilitation et de valorisation des éléments qui donnent aux villes leur identité culturelle. Il s’agit de prendre en compte les monuments exceptionnels mais aussi les bâtiments plus modestes afin de revitaliser certains quartiers, faisant naître une première appréhension de la notion de paysage urbain dans le droit. Une démarche de conservation et de maintien des espaces naturels se met en place à la même époque, où le paysage est associé ou confondu avec la nature et embrasse des enjeux de préservation de ce qui est considéré de nouveau comme faisant partie du « patrimoine collectif » (Barrière, 2012).

Au-delà de la question patrimoniale : la question du cadre de vie quotidien

   A partir des années 1980 commence à s’opérer un glissement des préoccupations paysagères, des sites jugés remarquables sur le plan national aux territoires du quotidien. Les années 1970- 1980 sont très fécondes en matière d’études sur le paysage dans le milieu universitaire et font évoluer la compréhension du concept. En France, Georges Bertrand (1972), s’inscrit dans la continuité des travaux de géographes ayant une vision plus systémique du paysage, prenant notamment en compte sa dimension culturelle. Il fait du paysage « une science diagonale » à la jonction entre la géographie et l’écologie, résultat de la combinaison d’éléments physiques, biologiques et humains, mettant ainsi en évidence le contenu biophysique et socioculturel du paysage. Roger Brunet (1974) introduit l’étude de la perception du paysage comme un prérequis à toute action d’aménagement; que viennent compléter les travaux d’Armand Frémont (1974) ou encore de Gilles Sautter (1979) qui mettent en évidence la charge de mémoire et d’intimité dont les paysages sont porteurs pour les habitants. Le paysage ordinaire (ordinary landscape) ou vernaculaire (vernacular landscape) devient également un objet de recherche explicite dans la littérature anglophone dans les années 1980 (Meinig, 1979; Jackson, 1984), et les études sur les représentations paysagères des habitants se multiplient dans la communauté scientifique. Un appel d’offres de recherche émanant du ministère de l’Environnement en France est, par exemple, consacré aux représentations sociales du paysage (Luginbühl, 2007b). Yves Luginbühl (2007b) souligne ainsi que dans ce contexte, la recherche tire progressivement le paysage « vers une autre conception plus proche d’une construction sociale susceptible d’alimenter la compréhension des relations sociales au cadre de vie ». Parallèlement à cette évolution du concept dans une partie de la communauté scientifique, la profession de paysagiste monte peu à peu en puissance et gagne en importance dans l’aménagement du territoire en France. En 1972 est créé le Centre national d’étude et de recherche du paysage (CNERP), chargé de promouvoir l’enseignement du paysage à l’échelle de l’aménagement du territoire (et non plus des jardins) en formant les cadres des administrations et les techniciens concernés. Le cycle de formation dure jusqu’en 1979. La loi du 3 janvier 19779 instaure dans chaque département un conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), afin de promouvoir la qualité architecturale du bâti mais aussi la bonne insertion des constructions dans leur environnement. En 1978, est créée la direction de l’urbanisme et des paysages du ministère de l’Environnement, avec en son sein, l’année suivante, la Mission Paysage, composée entre autres d’anciens membres du CNERP. La Mission définit les grandes orientations des praticiens du paysage, relayées à l’échelle départementale par les CAUE (Donadieu, 1999, 2018). Le paysage, d’abord pris en charge par le ministère de la Culture, devient ainsi l’une des attributions et des préoccupations du ministère de l’Environnement, qui sous la pression des mouvements écologistes, oriente davantage l’action paysagère du côté du contrôle et de l’atténuation des effets de l’aménagement sur les paysages (Berlan-Darqué et Kalaora, 1991).

Du paysage comme enjeu politique dans la Convention européenne du paysage

    Si la dimension patrimoniale figure toujours dans la CEP, le paysage représentant « une composante fondamentale du patrimoine culturel et naturel de l’Europe » (Conseil de l’Europe, 2000), la convention dépasse cet enjeu pour y poser la question du paysage sur le plan politique, au sens de « l’organisation de la vie en commun des hommes » (Arendt et al., 2002). Le paysage est alors considéré comme le cadre de vie, comme « un élément important de la qualité de vie des populations : dans les milieux urbains et dans les campagnes, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité, dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien » (Conseil de l’Europe, 2000). La CEP réaffirme ainsi l’importance de ne plus considérer uniquement les paysages jugés remarquables et encourage à élargir l’échelle de l’action paysagère. Elle introduit notamment la question de comprendre comment les paysages affectent les gens qui y vivent (Roe, 2009), et donne une place particulière à un acteur qui était peu mentionné jusqu’alors dans les textes sur la gestion des paysages : la population. La Convention invite en effet à une gestion paysagère démocratique, en incitant à la mise en place de « procédures de participation du public » (Conseil de l’Europe, 2000, Article 5c). La convention réactive ainsi la question du paysage, dans un contexte où la demande sociale pointe la qualité du cadre de vie (notamment dans un contexte de densité urbaine) comme un enjeu essentiel, renvoyant dans les revendications, au-delà des valeurs esthétiques, à des préoccupations sociales et écologiques (Luginbühl, 2001; Sgard et al., 2010). Le texte articule le paysage à des enjeux de savoir comment mieux vivre ensemble, le faisant apparaître sous l’angle d’un « bien commun », au sens d’un bien construit socialement dans le débat et dans l’interaction de la société sur son cadre de vie, qui « cherche éventuellement à concevoir une gestion commune au nom d’un intérêt général » (Sgard, 2010; Sgard et al., 2018). Il appelle à une construction négociée, discutée, partagée du paysage, qui permette sa gestion, sa protection et son aménagement. Les autorités publiques compétentes sont ainsi invitées à formuler des « objectifs de qualité paysagère » selon les aspirations de la population concernant son cadre de vie (Conseil de l’Europe, 2000, Article 1c). Il ne s’agit plus uniquement de protéger les paysages mais aussi de les aménager et de les gérer en suivant leurs transformations et en tenant compte des valeurs particulières qui leur sont attribuées par les populations. Dans ce contexte, le paysage est pensé comme un moyen d’élaborer une gestion concertée du territoire (Dubois, 2008), et les objectifs qui se développent parallèlement sur la scène internationale en matière de développement durable vont également contribuer à façonner les contours de ces politiques (Figure 1).

La perception multisensorielle du paysage

   Le sens de la vue a longtemps été considéré comme le moyen privilégié de faire l’expérience du paysage dans la pensée occidentale. Cette prédominance s’inscrit dans l’histoire même du concept. A la Renaissance, la dimension politique et territoriale du landschaft (première signification du mot paysage développée dans les pays d’Europe du Nord) s’efface en effet au profit d’une signification plus esthétique et picturale du mot paysage, sous l’influence du quattrocento italien, relative au contexte d’émergence de la perspective dans le domaine pictural et au développement autonome du thème paysager dans les écoles de peinture, notamment italiennes et hollandaises (Dérioz, 2012; Olwig, 2019). La première apparition du mot « paysage » en français dans le dictionnaire latin-français de Robert Estienne (1549) renvoie ainsi à une peinture représentant une vue champêtre ou un jardin (Roger, 1997; Donadieu et Périgord, 2007). Le paysage apparaît alors indissociable de sa mise en représentation visuelle, qui induit un rapport distancié et contemplatif, encore présent aujourd’hui dans les représentations panoramiques des paysages de cartes postales. De nombreuses théories du paysage développent cette approche, notamment la théorie d’ « artialisation » d’Alain Roger (1997) qui positionne le sujet en tant que spectateur, régi par des modèles artistiques et esthétiques, capable de constituer le pays en paysage à travers son regard contemplatif. L’auteur place ainsi la perception visuelle au cœur de l’expérience paysagère. Outre, la conceptualisation esthétique du paysage, les différents outils et méthodologies déployés dans le champ de la recherche, notamment en géographie, privilégient une approche plutôt mono sensorielle du paysage, à travers l’analyse des images aériennes par exemple ou encore l’usage de la photographie à travers laquelle prédomine le sens de la vue (Luginbühl, 1989; Michelin, 1998). A partir des années 1980, l’évolution du concept de paysage dans la communauté scientifique et le rapprochement du paysage au cadre de vie dans ses aspects les plus ordinaires au sein des politiques publiques ont permis de faire évoluer l’acception du terme paysage et de dépasser son approche purement contemplative, passive et visuelle. Dans le champ de la recherche, une partie de la littérature s’attache ainsi à repenser et définir le concept. Les travaux en anthropologie, notamment anglo-saxons, ou encore ceux menés sur les ambiances architecturales et urbaines en France, explorent et analysent les autres rapports sensoriels à l’espace. Se développent ainsi des approches autour du paysage sonore ou soundscape en anglais (Augoyard, 1995; Tixier, 2003) étudiant les ambiances sonores et le bruit en ville. Le paysage olfactif, smellscape, fait également l’objet de nombreuses recherches, avec notamment des travaux qui s’interrogent sur le rôle des odeurs dans le bien-être en ville (Grésillon, 2004) Quelques études se sont attachées à explorer le sens du toucher à travers le contact de la peau, ainsi que le mouvement du corps qui font de notre environnement physique un objet inéluctablement tactile : « our physical environment feels ineluctably tactile even though we touch only a small part of it » (Tuan, 2005). De plus rares travaux explorent le sens du goût en lien avec le paysage, « relation la plus difficile à établir et certainement la plus délaissée » (Manola, 2012). On notera que le développement de ces travaux s’inscrit en particulier dans le cadre des recherches sur la ville. Néanmoins, ces études conservent la tendance à traiter les rapports sensoriels séparément, à l’exception de certains travaux qui étudient les rapports entre deux sens (la vue et l’ouïe, l’ouïe et le goût par exemple)31. Or, si le goût ou encore les odeurs peuvent avoir « un pouvoir de réminiscence » (Bigando, 2006) capable d’évoquer un paysage vécu, il semble bien que les cinq sens ou du moins plusieurs sens à la fois constituent notre rapport au paysage. Dérioz (2012) le souligne : « (…) la photo que j’ai prise ou la carte postale que j’ai ramenée ne me restitue, plus ou moins fidèlement, que ce que j’ai vu. Mais si je fouille dans mes souvenirs, je retrouve aussi des odeurs, des bruits, la sensation du vent sur ma peau, le goût iodé de l’océan sur mes lèvres… Ainsi, si l’on définit le paysage comme la part sensible de la complexité environnementale, celle accessible à notre perception, il représente bien une ambiance multi sensorielle ». Dans ses travaux de recherche Théa Manola (Manola, 2012; Manola et Geisler, 2012; Manola et al., 2017;) renouvèlent et développent des outils d’enquête spécifiques pour saisir cette multisensorialité de l’expérience paysagère. Elle élabore un protocole méthodologique permettant la mise en place de « parcours multisensoriels » avec les habitants dans les bquartiers. Ces outils plus intimistes ont en effet permis aux habitants interrogés de livrer plus facilement leurs sensations et leurs ressentis que dans les entretiens. Si la vue reste le sens prédominant dans l’appréciation du paysage, les résultats de ces recherches montrent aussi que l’opposition historique entre les définitions de paysage (classiquement attaché comme on l’a souligné à l’esthétisme et la primauté de la perception visuelle dans un rapport distancié à ce qui est contemplé) et d’ambiance, renvoyant dans la littérature à l’instantanéité, un rapport immersif et l’usage des cinq sens (Augoyard, 1995; Thibaud, 2001; Manola et Geisler, 2012;) est de plus en plus floue au vue de l’évolution de la conception du paysage. Ils proposent le concept de « paysage multisensoriel » qui serait à l’interface du paysage et de l’ambiance, et permettrait « de prendre en compte la totalité des rapports sensoriels » (Manola et Geisler, 2012).

La mobilisation de la théorie des représentations sociales dans la psychologie environnementale

   Dans la recherche en psychologie environnementale, en particulier dans la psychologie du risque, certains chercheurs se sont saisis de la théorie des représentations sociales en critique à la théorie de la perception du risque. Hélène Joffe (2003, 2005) considère notamment que le cadre d’analyse de la perception du risque ne s’intéresse qu’aux processus individuels, « aux erreurs dans les processus d’information advenant dans l’esprit lorsque l’individu est confronté aux risques » (Joffe, 2005), sans prendre en compte l’influence du contexte social dans la représentation du risque. Elle montre que la théorie des représentations sociales développée par Moscovici est plus englobante puisqu’elle consiste à s’intéresser à la fois aux réactions, aux ressentis et aux émotions des individus, tout en tenant compte des influences sociales, notamment des instances institutionnelles tels que les médias, qui participent à la construction d’un sens commun du risque avec les contradictions que cela peut comporter. Dans leurs travaux, Nathalie Krien et Elisabeth Michel-Guillou (Krien, 2014; Krien et MichelGuillou, 2014) soulignent également cette influence des médias dans la constitution des représentations sociales du risque. S’inscrivant dans le champ théorique des représentations sociales, elles considèrent que si le risque est un sujet polémique et un objet de représentations sociales, ce n’est pas le cas du risque côtier, objet de représentations individuelles et non de sens commun. Elles s’intéressent pour autant aux représentations liées au risque côtier en se questionnant sur la place de celui-ci dans les représentations sociales du cadre de vie sur des communes littorales exposées au risque de submersion marine ou d’érosion. Elles montrent notamment à travers une analyse de la presse et la conduite d’entretiens semi-directifs auprès d’habitants et d’acteurs en charge de la gestion des risques, comment le traitement de la question des risques côtiers dans les médias, davantage centré sur les mesures de protection et de prévention plutôt que sur la description des phénomènes, participe au processus d’objectivation à l’origine de la formation des représentations sociales. Elles soulignent ainsi que les usagers interrogés dans leurs enquêtes reprennent ces informations véhiculées par les médias et les ancrent dans leur cadre de vie, suggérant alors que la prise en compte des représentations sociales du cadre de vie serait un prérequis pour permettre aux gestionnaires des risques côtiers de mieux comprendre le rapport des habitants et usagers à ce type de risques.

Les apports des recherches menées aux Pays-Bas

    Aux Pays-Bas, de nombreuses recherches issues de travaux interdisciplinaires s’intéressent depuis quelques années aux représentations de la nature (images of nature) ou de notions liées à la nature (Keulartz et al., 2004; Van den Berg et al., 2006; Buijs et al., 2008; Buijs, 2009; Buijs et al., 2011; Kloek et al., 2018). Bien que les définitions et les cadres théoriques varient en fonction des auteurs, le modèle conceptuel développé par Jozef Keulartz et al. (2004) est l’un des plus exhaustif, repris dans plusieurs travaux. Il s’articule autour de trois dimensions :
 Une dimension cognitive qui s’articule autour de l’étude des opinions et des convictions associées à la nature (cognitive beliefs).
 Une dimension normative qui s’articule autour de l’étude des valeurs (normative values) associées à la nature et à la manière dont elle est jugée.
 Une dimension expressive qui renvoie aux aspects esthétiques et affectifs de la nature (expressive aesthetic experiences).
Les deux premières dimensions ont été reprises, développées et conceptualisées dans plusieurs travaux, à l’inverse de la dernière dont les contours n’ont pas encore été bien délimités dans la littérature, faisant l’objet de plusieurs approches allant de l’esthétique à l’affectivité. Arjen E. Buijs (2009) juge la dimension trop proche d’autres concepts comme celui de la perception du paysage : “ As this expressive dimension is also closely related to more affective responses, excluding this expressive dimension may strengthen the consistency of the concept of images of nature. This would also distinguish the concept more clearly from more affective based concepts like landscape perceptions”. Dans ses travaux sur les représentations profanes de la nature, Buijs (2009) reprend donc les deux premières dimensions. Il définit et associe les opinions et convictions de la dimension cognitive aux attributs que les gens assignent à un objet, et les valeurs de la dimension normative à des principes d’actions (guiding principles) de ce qui est moral, désirable et juste. Il souligne que de nombreux travaux de recherches ont montré d’importances différences culturelles et personnelles de valeurs environnementales, allant de valeurs écocentriques (reconnaissance de la valeur intrinsèque des organismes non-humains indépendamment des intérêts humains) à des valeurs anthropocentriques (évaluation de la nature en fonction des intérêts humains). A travers une méthodologie qualitative menée auprès d’habitants et usagers (entretiens semi-directifs), il analyse ainsi les opinions et les valeurs que les individus associent à la nature avant de montrer comment elles se combinent dans ce qu’il nomme des ideal types of images of nature, c’est-à-dire des représentations de la nature dominantes chez les Néerlandais : vision de la nature sauvage, vision utilitaire de la nature, vision esthétique de la nature et vision inclusive de la nature (Buijs, 2009). Il montre que ces représentations s’articulent autour de croyances faisant de la nature un objet fragile ou au contraire résilient, et des valeurs écocentriques ou anthropocentriques. Il reprend plus tard ces résultats et met en évidence les apports de la dimension expressive dans la compréhension de ces représentations sociales (Buijs et al., 2011). Il associe le cadre théorique des représentations sociales à ce modèle conceptuel montrant que les dimensions cognitives, normatives et expressives s’articulent dans les représentations sociales d’un objet : « Social representations of nature can be conceptualized as comprising three dimensions: a normative, a cognitive and an expressive dimension » (Buijs et al., 2011).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE  : DES LIENS ENTRE REPRESENTATIONS SOCIALES ET ACTION PAYSAGERE : FONDEMENTS THEORIQUES ET CADRAGE CONCEPTUEL DES ENJEUX DU « COMPLEXE-PAYSAGE » 
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
Chapitre 1 : Le paysage dans l’action publique en France : les enjeux de l’élargissement de l’action paysagère à de nouvelles échelles territoriales
1. De la préservation de sites « exceptionnels » à la gestion des territoires du quotidien
1.1 Du paysage comme enjeu de conservation du patrimoine national français
1.2 Au-delà de la question patrimoniale : la question du cadre de vie quotidien
1.3 Du paysage comme enjeu politique dans la Convention européenne du paysage
1.4 L’assimilation du paysage à des enjeux environnementaux
2. L’élargissement de la gouvernance du et par le paysage à de nouveaux acteurs
2.1 La gestion des paysages du quotidien, confiée aux collectivités territoriales
2.2 Le recours aux paysagistes dans la commande publique
2.3 La multiplication des professionnels du paysage face au tournant écologique
3. Le bilan des politiques publiques du paysage.
3.1 Quelle efficience des politiques publiques du paysage ?
3.2 Les enjeux de la participation du public à la gouvernance du paysage
Conclusion du chapitre 1
Chapitre 2 : De la perception aux représentations sociales du paysage, le choix d’un modèle théorique
1. Une activité perceptive multisensorielle, socle de l’expérience paysagère
1.1 L’activité perceptive, un mécanisme sensoriel et cognitif
1.2 La perception multisensorielle du paysage
2. De la perception à la sensibilité au paysage (ordinaire)
2.1 La part émotionnelle dans l’expérience sensible du paysage : le rôle de l’affectivité
2.2 L’apport du modèle de l’attachement au lieu dans la compréhension du rapport affectif au paysagen
2.3 Le rapport identitaire aux paysages
3. La théorie structurale des représentations sociales : un cadre d’analyse pour questionner l’influence du contexte sociétal dans l’expérience sensible et individuelle du paysage
3.1 La théorie des représentations sociales
3.1.1 L’approche structurale de la théorie des représentations sociales
3.1.2 Conditions d’existence d’une représentation sociale
3.2 La place des représentations sociales dans le champ de la recherche sur le paysage
3.2.1 L’influence des échelles de culture du paysage
3.2.2 Postures et valeurs paysagères : un cadre théorique inspiré des travaux en ethnologie et en anthropologie sociale
3.2.3 Les apports de l’approche structurale de la théorie des représentations sociales dans le champ du paysage
3.3 Les enseignements des travaux en psychologie et en sociologie environnementale
3.3.1 La mobilisation de la théorie des représentations sociales dans la psychologie environnementale
3.3.2 Les apports des recherches menées aux Pays-Bas
Conclusion du chapitre 2
Chapitre 3 : Le territoire réunionnais : une action paysagère tardive et différenciée en fonction d’une césure spatiale, historique et socio-culturelle séparant les paysages des Hauts et des Bas
1. Des paysages insulaires en profonde mutation
1.1 Eruptions, caldeiras, érosion : le poids de l’activité volcanique dans le façonnement des paysages réunionnais
1.2 Les « pentes intérieures de l’île » ou les paysages des « Hauts » de la Réunion : d’un territoire refuge à la sacralisation d’un espace
1.3 Les « pentes extérieures » : l’impact des activités humaines sur les mi-pentes et le littoral de l’île
2. L’action paysagère à la Réunion : entre patrimonialisation, mise en tourisme et requalification des paysages
2.1 Une action paysagère dirigée vers la conservation et la valorisation de paysages de fortes valeurs
2.1.1 Le parc national et la réserve naturelle marine
2.1.2 La mise en patrimoine des paysages de savane : une autre facette de l’action paysagère à la Réunion
2.2. Quelle(s) politique(s) paysagère(s) sur le territoire ?
2.2.1 Le projet de paysage porté par le Territoire de la côte ouest
2.2.2 Des politiques urbaines plus que des politiques paysagères
3. Le paysage vernaculaire : comment qualifier le paysage habité à la Réunion ?
3.1 La charge symbolico-culturelle des paysages
3.2 Le rapport des Réunionnais à la nature
3.2.1 L’habitat traditionnel, « la case à terre », un « art de vivre » (Folléa, 2019)
3.2.2 Le développement de pratiques récréatives en plein air : un nouveau rapport à la nature
3.3 Les tensions entre le paysage politique et le paysage vernaculaire
Conclusion du chapitre 3
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE :LE CHOIX D’UNE DEMARCHE QUALITATIVE POUR ETUDIER LES REPRESENTATIONS SOCIALES DU PAYSAGE AUTOUR DE QUATRE PROJETS URBAINS A LA REUNION
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
Chapitre 4 : La place du paysage dans quatre projets urbains à la Réunion 
1. Le processus de sélection des terrains d’étude
1.1 Les critères de sélection des communes
1.2 Outils de sélection des terrains d’étude et matériaux recueillis
2. Le contexte territorial des communes et des quartiers étudiés
2.1 Comparaison des terrains d’étude
2.2 Présentation du contexte historique et territorial de chaque commune d’enquête
2.2.1 Sainte-Marie : entre urbanisation, modernisation et préservation des terres agricoles
2.2.2 Saint-André, les traces d’une histoire agricole dans un contexte territorial en mutation
2.2.3 La Possession, une fonction historique de transit, un territoire coupé par la route nationale et un patrimoine naturel remarquable
3. Des projets d’aménagement ayant une dimension paysagère
3.1 La ZAC Beauséjour : le projet d’un quartier durable sur les pentes de SainteMarie
3.2 A Saint-André, la place des professionnels du paysage dans la réhabilitation de quartiers et sites dégradés et vieillissants
3.3 Le projet d’un écoquartier à La Possession : la ZAC « Cœur de Ville »
Conclusion du chapitre 4
Chapitre 5 : Protocole méthodologique pour l’étude d’une représentation sociale du paysage
1. L’entretien semi-directif : une méthode interrogative adaptée à l’étude des représentations sociales
1.1 Choix de la méthode
1.2 Technique de recueil des données et résultats attendus
1.2.1 La campagne d’entretiens auprès des aménageurs et des décideurs politiques
1.2.2 La campagne d’entretiens auprès des habitants
1.3 Méthode d’analyse des données recueillies : l’analyse thématique
2. L’association libre de mots : une méthode associative pour déterminer la structure d’une représentation sociale
2.1 Choix de la méthode
2.2 Technique de recueil des données
2.3 Méthodes d’analyse : l’analyse prototypique et l’analyse catégorielle
2.3.1 L’analyse prototypique
2.3.2 L’analyse catégorielle
3. La recherche documentaire : une analyse des professions de foi des élus
3.1 Choix de la méthode
3.2 Technique de recueil des données et méthode d’analyse
4. Le parcours commenté : le choix d’un outil d’enquête in situ pour étudier la part sensible de l’expérience paysagère
4.1 Choix de la méthode
4.2 Technique de recueil des données
4.2.1 Population enquêtée
4.2.2 Protocole du parcours commenté
4.3 Méthode d’analyse des données recueillies
Conclusion du chapitre 5
Chapitre 6 : Déroulement de la démarche d’enquête sur le terrain
1. Présentation de l’échantillon d’enquêtés
1.1 Les acteurs interrogés pendant la campagne d’entretiens menée auprès des professionnels
1.1.1 Les enquêtes à l’échelle régionale
1.1.2 Les enquêtes à l’échelle communale
1.2 Les acteurs interrogés pendant la campagne d’entretiens habitants
1.2.1 Les entretiens
1.2.2 Les parcours commentés
2. Retour critique sur le protocole méthodologique
2.1 Les apports et les limites des campagnes d’entretiens semi-directifs
2.2 L’intérêt de l’association libre de mots et les difficultés de sa mise en oeuvre
2.3 Les apports et les difficultés des parcours commentés
3. Retour sur l’expérience de terrain
3.1 L’adaptation au terrain ou la confrontation à une « réalité résistante »
3.1.1 Le contact avec les habitants
3.1.2 « Un mur de silence »
3.2 La relation d’enquête : confrontation entre les caractéristiques externes de l’enquêteur et de celui de l’enquêté
3.2.1 L’âge et le genre
3.2.2 Se questionner sur son identité
Conclusion du chapitre 6
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : LES DIMENSIONS COGNITIVES, NORMATIVES ET SENSIBLES DES REPRESENTATIONS SOCIALES DU PAYSAGE
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
Chapitre 7 : La dimension cognitive : définitions et qualifications du paysage
1. Les résultats de l’association libre de mots : structure et contenu d’une potentielle représentation sociale du paysage
1.1 Données recueillies
1.2 Résultats de l’analyse prototypique : la place centrale de la nature
1.2.1 Le corpus des professionnels
1.2.2 Le corpus des habitants
1.3 Résultats de l’analyse catégorielle : une dimension praxéologique chez les professionnels
1.3.1 Le corpus des professionnels
1.3.2 Le corpus des habitants
2. Les résultats de l’analyse thématique des définitions du paysage
2.1 Des définitions qui s’articulent autour de trois dimensions
2.1.1 La dimension matérielle
2.1.2 La dimension sensible et idéelle
2.1.3 La dimension praxéologique
2.2 Le « malaise » autour de la définition du paysage
2.2.1 Des difficultés de conceptualisation du concept
2.2.2 Des difficultés d’opérationnalisation du concept
3. Les résultats d’analyse des parcours commentés : qu’est-ce qui fait paysage dans les projets et les quartiers ?
3.1 Données recueillies
3.2 Résultats d’analyse des photographies prises pendant les parcours
3.2.1 Les photographies prises par les professionnels
3.2.2 Les photographies prises par les habitants
3.2.3 Les éléments cognitifs qui ressortent des photographies
3.3 Résultats d’analyse des cartes mentales
3.3.1 Les cartes mentales des professionnels
3.3.2 Les cartes mentales des habitants
3.3.3 Les éléments cognitifs issus des cartes mentales
Conclusion du chapitre 7
Chapitre 8 : La dimension normative : valeurs et postures vis-à-vis de la question paysagère 
1. De l’insignifiance du paysage dans l’aménagement du territoire
1.1 Le paysage accessoire face à d’autres priorités
1.1.1 Le paysage, un objet sans valeur face à la primauté des intérêts économiques ?
1.1.2 La place du paysagiste dans les jeux d’acteurs
1.2 Le rôle de la réglementation sur la place donnée au paysage dans l’aménagement du territoire
1.2.1 Un manque d’outils réglementaires sur le paysage
1.2.2 La place du paysage dans le classement des sites à l’Unesco
2. Le paysage, un atout pour le développement du territoire, en particulier dans la conduite de projets urbains
2.1 Protection et valorisation des paysages : des postures motivées par la projection de « valeurs anthropocentriques de la nature » sur le paysage
2.1.1 Développement économique et attractivité touristique : le paysage naturel au cœur des stratégies de valorisation des grands sites
2.1.2 Le paysage, facteur d’attractivité, source de bien-être et de qualité de vie
2.2 Une approche écologique du paysage
2.2.1 Le paysage, un outil de sensibilisation aux enjeux écologiques
2.2.2 Concevoir et restaurer des paysages à travers une approche écologique
2.2.3 Une approche source de conflits dans les projets
2.3 La valeur du paysage en tant qu’outil de planification
2.3.1 Le projet de paysage de Beauséjour
2.3.2 L’influence des bureaux d’études : valorisation du savoir-faire dans les projets de paysage
3. La place de l’habitant dans la gestion, la protection et l’aménagement des paysages
3.1 Le décalage entre le regard des professionnels et celui des habitants
3.1.1 Une supposée insensibilité des habitants à des préoccupations paysagères face à une vision technique, savante et intellectuelle du paysage
3.1.2 Confrontation entre les valeurs écocentrées des professionnels et les valeurs anthropocentrées des habitants
3.2 La participation citoyenne dans les projets
3.2.1 Les difficultés de la participation citoyenne
3.2.2 Les dispositifs de participation citoyenne mis en place dans les projets
Conclusion du chapitre 8
Chapitre 9 : La dimension sensible : entre jugements esthétiques, charge affective et projections identitaires
1. Les préférences paysagères des habitants
1.1 Les endroits extérieurs où les habitants se sentent bien
1.1.1 Un rapport distancié et contemplatif aux paysages
1.1.2 Un rapport récréatif aux paysages
1.1.3 Un rapport plus immersif ou multisensoriel aux paysages
1.1.4 Un rapport affectif aux paysages
1.2 Les paysages appréciés et dépréciés dans les lieux de vie
1.2.1 Les paysages appréciés dans les quartiers : prédominance du rapport contemplatif aux paysages
1.2.2 Les paysages dépréciés dans les quartiers
2. Un rapport contemplatif aux paysages : émerveillement, apaisement et ressourcement
2.1 Les points de vue sur le grand paysage
2.2 L’émerveillement face à la beauté des espaces aménagés dans les projets
3. La charge affective et le rapport identitaire au paysage vernaculaire
3.1 Les paysages de l’enfance
3.2 Sentiments d’appartenance et projections identitaires sur les lieux de vie
4. Le lien à la nature dans les modes de vie
4.1 Le lien entre paysage et pratiques culturelles selon les habitants interrogés
4.2 Le rôle de la nature sur le bien-être hors et dans les quartiers
4.2.1 Les espaces naturels, des espaces de respiration nécessaires pour échapper à la vie urbaine
4.2.2 La place des espaces végétalisés dans de nouveaux quartiers urbains : le cas de Beauséjour et Cœur de Ville
4.2.3 La place du végétal en ville à Saint-André
Conclusion du chapitre 9
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
QUATRIEME PARTIE : REPRESENTATIONS SOCIALES DU PAYSAGE A LA REUNION ET POSITIONNEMENTS CONTRASTES ENTRE GROUPES SOCIAUX
INTRODUCTION DE LA PARTIE
Chapitre 10 : Quelles représentations sociales du paysage à la Réunion ?
1. Identification des représentations sociales du paysage et apports des outils méthodologiques
1.1 Quatre représentations sociales du paysage identifiées : esthétique, fonctionnelle, écocentrée et projet
1.1.1 Une analyse s’appuyant sur les travaux concernant les représentations sociales de la nature
1.1.2 Une diversité de représentations sociales du paysage à la Réunion
1.2 La complémentarité des approches méthodologiques pour l’identification des quatre représentations sociales du paysage
1.2.1 L’association libre de mots
1.2.2 Les entretiens
1.2.3 Les parcours commentés
2. Les différentes représentations sociales du paysage : éléments d’explication du contexte d’ancrage ou d’émergence de celles-ci
2.1 La représentation sociale esthétique du paysage : l’influence des modèles paysagers occidentaux
2.2 L’influence des injonctions environnementales dans l’émergence des représentations sociales fonctionnelles et écologiques
2.3 La diffusion des dernières acceptions du paysage dans le champ des spécialistes
Conclusion du chapitre 10
Chapitre 11 : Les degrés d’appropriation des représentations sociales du paysage
1. Quelles appropriations des représentations sociales du paysage ?
1.1 Une faible appropriation du paysage à la Réunion ?
1.2 La représentation sociale esthétique du paysage : une représentation sociale peu significative sur le territoire
1.2.1 De l’influence et de la pertinence d’une représentation sociale en partie exogène sur le territoire d’outre-mer
1.2.2 Ce que dit l’expérience sensible du paysage
1.3 L’association du paysage à d’autres thématiques porteuses de positionnements et de revendications
1.3.1 L’association du paysage à la nature : des positionnements suscités par les bienfaits de la nature en ville
1.3.2 L’appropriation du paysage par les professionnels du paysage : des représentations sociales qui forgent l’identité
2 Un manque de diffusion des acceptions plus récentes du paysage dans les représentations
2.1 L’élitisme de la question paysagère
2.2 Un manque de communication et de diffusion autour du paysage : les difficultés de la participation citoyenne et des coopérations entre professionnels
Conclusion du chapitre 11
CONCLUSION DE LA QUATRIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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