ETUDE DES ELEMENTS FIGURES DU SANG ET DES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES

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Ressources pélagiques côtieres

Le potentiel exploitable en petits pélagiques côtier varie de 173 000 à 248 000 tonnes/an alors que les captures sont de l’ordre de 200 000 à 240 000 tonnes/an. L’essentiel de la production qui est destinée à la production locale est assurée par la pêche artisanale. Les estimations des différents stocks font ressortir une tendance à la baisse au niveau de la petite cote où se concentre l’essentiel de l’exploitation. Les espèces commercialement intéressantes qui font l’objet de l’exploitation intensive sont :
Efhmalosa fimbriafa, Sardinella aurita, Pomafomus salfafor, Pagellus bellofii, Sardinella maderensis Sparus caeruleosficfus, Epinephelus aeneus Sparus japonicus, Pomadasys jubelini, Pseudofolifhus senegalensis, Decapterus rhonchus, Eufhynnus alleferafus, Isfiophorus sp., Sepia officinalis, Drepane africana, Eucinostomus melanopterus, Pseudupeneus prayensis, Sardinella madarensis et Selene dorsalis.

Consommation du poisson au Sénégal

La consommation annuelle de poisson par habitant est de 28 kg pour l’ensemble du Sénégal. Toutefois son importance est variable selon les régions avec un maximum à Dakar (43 kg / habitant) et un minimum à Kolda (0,2 kg / habitant)
La pêche artisanale, qui assure la presque totalité de l’approvisionnement du marché intérieur en poisson, a permis le développement du mareyage. Celle-ci devient une activité rémunératrice en plein essor, surtout depuis la mesure de la libéralisation de la profession intervenue en début d’année 1995. La consommation des produits transformés reste importante et représente environ 35000 tonnes de produits finis en 1994 pour une valeur commerciale de 5,7 milliard de FCFA, (MARIAMA et al., 2002).

GENERALITES SUR LA BIOLOGIE DES POISSONS

Biologie du Poisson

Classification

On appelle poissons, presque tous les Vertébrés aquatiques à sang froid. Ce vocable regroupe cependant 3 classes bien distinctes de Vertébré: les Agnathes (lamproie), les Chondrichtyens (requin) et les Ostéichtyens (saumon). Ces trois groupes représentent la grande majorité des espèces de Vertébrés vivant actuellement (ANTOINE et al, 2003).
Les Agnathes.
Les Agnathes (les lamproies et les myxines) sont les plus primitifs des poissons vivants. Ils ne possèdent pas de mâchoires et ont conservé plusieurs des caractéristiques des Céphalocordés. Ils possèdent un squelette axial formé des vertèbres calcifiées et d’un crâne qui offrent la protection au cerveau et à la moelle épinière. Le remplacement de la notocorde formée d’une seule pièce par des vertèbres articulées permet un contrôle plus fin des ondulations du corps (ANTOINE et al, 2003)
Les Gnathostomes
Leur apomorphie principale est la possession de mâchoires articulées. Outre la possession de mâchoires, ces Vertébrés sont caractérisés par la présence d’un troisième canal semi-circulaire horizontal, celle de myéline autour des axones, la présence d’un tractus uro-génital et de deux paires de nageoires paires (pectorales et pelviennes). Les Gnathostomes sont représentés dans la nature actuelle par deux classes : les Poissons cartilagineux (Chondrichtyens) et les Poissons osseux (Ostéichtyens).
Les Chondrichtyens (du grec chondros = cartilage et ichthys = poisson), ou poissons cartilagineux, possèdent un squelette plus développé, mais fait presque entièrement de cartilages (sauf le crâne). Ils possèdent aussi une mâchoire courte qui forme un levier puissant et des nageoires pectorales et pelviennes qui permettent de compenser la poussée vers le bas produite lorsque l’animal se propulse vers l’avant. Les Chondrichtyens sont représentés par les Sélaciens (requins et raies) et des Holocéphales (Chimères), mais aussi deux autres groupes fossiles : Les Edestides et les Pétalodontides (ANTOINE, et al, 2003).
Les Ostéichtyens, ou poissons osseux, sont les poissons les plus évolués et les plus diversifiés (environ 21000 espèces, plus de 50% des Vertébrés). Leurs squelettes axial et appendiculaire sont rendus plus robustes que ceux des poissons cartilagineux par des dépôts de calcium transformant les cartilages en os. Ils possèdent également plusieurs caractéristiques leur donnant une plus grande efficacité mécanique. La vessie natatoire, reliée au système circulatoire, leur permet de modifier leur densité et ainsi de réduire les dépenses énergétiques pour les empêcher de couler. L’opercule et la musculature associée permettent de ventiler les branchies sans avoir à se déplacer ou à faire intervenir de grands groupes de muscles. Finalement, les ceintures pectorale et pelvienne plus développées et une queue homocerque permettent un mouvement mieux contrôlé des nageoires (ANTOINE et al, 2003).

Eléments de l’anatomie des Téléostéens

Peau, muscle et squelette

Peau

La peau des poissons est constituée d’un épiderme et d’un derme séparés par une membrane basale, l’hypoderme restant quasi inexistant, (ROBERTS, 2001).
L’épiderme, dérivé de l’ectoderme, est constitué de cellules épithéliales. Il est non kératinisé, riche en cellules mucipares et recouvert en permanence de mucus. La présence sur la peau de cette substance composée majoritairement de mucopolysaccharides a de nombreux rôles dont les principaux sont : la diminution de la résistance à l’eau lors de la nage, une protection bactérienne et fongique, une prévention de l’abrasion par les particules (par exemple sable), et une participation à l’osmorégulation.
Le derme est un tissu conjonctif riche en collagène. C’est dans cette partie de la peau que l’on trouve les cellules pigmentaires (mélanophores, érytrophores, xantophores, leucophores et iridophores) et les écailles qui sont d’origine exclusivement dermique.
Certains poissons peuvent posséder des glandes à venin (raies par exemple), (MOYLE et CECH, 2004).

Muscles

Les muscles des téléostéens, comme ceux des autres vertébrés, sont constitués de fibres musculaires lisses ou striées. Les fibres musculaires lisses sont retrouvées dans les parois des vaisseaux, du tube digestif, des canaux biliaires et pancréatiques. Les fibres striées sont retrouvées dans les muscles squelettiques et dans le muscle cardiaque (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
La musculature latérale est particulièrement bien développée chez les téléostéens : elle est composée de myomères en forme de « S » accolés de chaque côté du corps. Les myomères sont séparés les uns des autres par des lyoseptes de collagène. En coupe transversale, de nombreuses masses musculaires sont visibles autour de la colonne vertébrale : celles situées au dessus de celle-ci sont appelées épaxiales et celles situées en dessous hypaxiales. (ROBERTS, 2001). En plus de la musculature latérale, des muscles striés sont associés aux mouvements des nageoires, ainsi qu’à ceux de la bouche.

Squelette

Au crâne rigide dont la structure complexe sont associés les os de la mâchoire, de l’appareil branchial et de la colonne vertébrale, (ROBERTS, 2001). Le nombre de vertèbres n’est pas constant selon les espèces. De la colonne vertébrale partent les arrêtes et les os intermusculaires présents chez de nombreuses espèces entre les myotomes. Le squelette des ceintures (pelvienne et pectorale) porte les nageoires (pelviennes et pectorales respectivement).

Système nerveux

Cerveau

L’encéphale de poisson comporte 5 parties : le télencéphale, le diencéphale, le mésencéphale, le métencéphale, et le myélencéphale. Le télencéphale comprend les lobes olfactifs situés dans les narines et les deux hémisphères droit et gauche. Chez les poissons, les ventricules latéraux n’existent pas. Le diencéphale est la région qui contient le troisième ventricule et est composé de l’épithalamus, du thalamus et de l’hypothalamus. Le toit de l’épithalamus contient un plexus choroïde et sa partie postérieure est adjacente à l’épiphyse. Le thalamus consiste en les parois latérales du diencéphale. L’hypothalamus, habituellement d’assez grande taille chez les poissons, se trouve au plancher du diencéphale ; il est en continuité avec l’hypophyse (ROBERTS, 2001). Le mésencéphale est de grande taille comprend le toit optique et le tegmentum, tous deux délimitant le 3ème ventricule (ROBERTS, 2001). Le métencéphale (cervelet) occupe la partie antérieure de la paroi dorsale du 4ème ventricule et est composé d’un cortex et d’une medulla. La partie principale du myélencéphale, la medulla oblongata, est en continuité avec la moelle épinière et est ouverte sur sa face dorsale.

Moelle épinière

La moelle épinière est une structure proche de celle des vertébrés supérieurs d’où émergent des neurones sensitifs et moteurs. Elle est protégée dans le canal vertébral. Chez les poissons, la colonne vertébrale est associée à une structure de soutien embryonnaire, la chorde qui persiste chez les adultes (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).

Organes sensoriels

Oeil

Les globes oculaires des poissons sont généralement volumineux par rapport au corps ; le segment antérieur de l’oeil est aplati, sauf chez les espèces à vision aérienne (MOYLE et CECH, 2004).
Les yeux sont le plus souvent en position latérale. Entre le globe oculaire et la paroi de la cavité orbitaire se trouvent diverses structures : des sinus veineux, une poche séreuse. Les paupières restent rudimentaires ; ce sont de courts replis cutanés péri-oculaires comportant un cul de sac conjonctival (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Le plan de base de l’oeil ne diffère pas de celui des vertébrés supérieurs, mais beaucoup de différences sont observées dans la taille, la position et la structure selon les espèces.
La sclérotique, enveloppe externe et fibreuse de l’oeil, sert d’insertion à trois paires de muscles oculo-moteurs et à des supports osseux ou cartilagineux.
La cornée comprend un épiderme conjonctival, une membrane basale, et une couche endothéliale.
Le cristallin des téléostéens est habituellement sphérique, l’iris est pratiquement immobile.
La rétine a une organisation similaire aux autres vertébrés. Elle est composée de dix couches cellulaires qui, de l’extérieur vers l’intérieur, sont : un épithélium pigmentaire, une couche de photorécepteurs, une membrane limitante externe, une couche nucléaire externe, une couche plexiforme externe, une couche nucléaire interne, une couche plexiforme interne, une couche de cellules ganglionnaires, une couche de fibres nerveuses et une membrane limitante interne (ROBERTS., 2001).
La vascularisation de l’oeil varie fortement selon les espèces (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).

Oreille interne

L’oreille interne des poissons est une structure membraneuse appelée le labyrinthe, suspendu de chaque côté de la cavité crânienne.
Chez les téléostéens, elle n’est pas encapsulée dans un labyrinthe osseux comme chez les poissons cartilagineux et les vertébrés supérieurs. Elle comporte une partie supérieure et une partie inférieure.
La partie supérieure est composée de trois canaux semi-circulaires remplis d’endolymphe et d’une cavité, l’utricule, tandis que la partie inférieure se compose de deux cavités, la saccule et la lagena. Chacun des trois sacs endolymphatiques, l’utricule, la saccule et la lagena, contient un otolithe calcaire appelé respectivement le lapillus, le sagitta et l’astéricus.
Le labyrinthe est rempli d’endolymphe dont la composition est différente de la périlymphe ou du sérum. La partie supérieure intervient dans l’équilibre, tandis que la partie inférieure a un rôle dans l’audition, (ROBERTS, 2001).

Organe olfactif

Chez les téléostéens une paire de poches olfactives est présente dans la région dorsale de la tête. Le plancher de chaque poche porte une série de lamelles olfactives qui forme une rosette. La rosette est recouverte d’un épithélium olfactif (ROBERTS, 2001).

Ligne latérale

La ligne latérale est un système sensoriel observé chez les poissons et les amphibiens. Elle est composée : de ganglions, de nerfs et de neuromastes, arrangés selon un certain schéma sur la surface du corps. Les neuromastes sont des cellules ciliées qui sont sensibles à des stimuli mécaniques, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Il existe deux types de neuromastes : des neuromastes libres et superficiels présents sur toute la surface du corps et des neuromastes enfoncés dans des dépressions épithéliales ou enfermés dans des canaux, visibles extérieurement par deux lignes parcourant la peau des deux faces latérales des poissons (ROBERTS, 2001).

Bourgeons gustatifs

Les bourgeons gustatifs sont localisés au sommet de papilles dermiques dans différentes régions de la bouche et de la peau. Ils sont en forme de bulbes. Leur distribution et leur nombre varient fortement selon les espèces, (ROBERTS, 2001).

Glandes endocrines

Hypophyse et l’épiphyse

L’hypophyse est suspendue à l’hypothalamus ; elle est de petite taille, mais joue un rôle important dans le système endocrine des poissons. Elle est composée comme chez les mammifères de l’adénohypophyse et de la neurohypophyse (ROBERTS, 2001).
La glande pinéale ou épiphyse est un corps de petite taille situé dorsalement à l’épithalamus du diencéphale. L’épiphyse est constituée d’une vésicule dont la taille varie selon des espèces et d’un pédicule. La glande contient des photorécepteurs qui lui donnent son rôle dans le contrôle du cycle circadien et des cycles sexuels.

Glande thyroïde

Contrairement aux vertébrés supérieurs, les follicules thyroïdiens de la plupart de téléostéens sont disséminés dans le tissu conjonctif autour de l’artère branchiale afférente et ne constituent pas une glande compacte. Cependant certains poissons possèdent une glande thyroïdienne encapsulée (le thon, le bonito), et d’autres possèdent des follicules dispersés dans divers organes (coeur, rein, rate) comme la carpe par exemple, (ROBERTS, 2001).
Les follicules sont de tailles variables, délimités par un épithélium cubique simple et contiennent de la colloïde acidophile.
Les glandes parathyroïdes sont absentes chez les poissons.

Glande ultimo-branchiale

La glande ultimobranchiale est aussi appelée corps supra-péricardique ou glande sous-oesophagienne. Chez la plupart des téléostéens, cette glande est localisée dans le septum entre les cavités péricardique et péritonéale. Elle peut être bilatérale, ou constituée d’une masse unique. Cet organe endocrine correspond aux cellules C para-folliculaires incorporées à la glande thyroïdienne chez les mammifères, et sécrétant la calcitonine. La glande peut être de type folliculaire ou former un épithélium pseudostratifié (ROBERTS., 2001).

Glande interrénale et les cellules chromaffines

Il n’existe pas de glande surrénale individualisée chez les téléostéens (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995). La glande interrénale des poissons est l’homologue du cortex surrénalien des mammifères. Elle est habituellement présente dans le rein céphalique autour de la veine cardinale postérieure et de ses ramifications. Chez les poissons, le tissu correspondant à la médullosurrénale des mammifères sont les cellules chromaffines, associées à la glande interrénale. Selon les espèces, la glande et les cellules chromaffines sont plus ou moins dispersées dans le rein céphalique (ROBERTS, 2001).

Pancréas endocrine

Les îlots de Langerhans, constitutifs du pancréas endocrine, peuvent être disséminé dans le pancréas exocrine ou se présenter sous la forme d’une à trois masses de taille importante. Leurs cellules sont reconnaissables à leur cytoplasme plus clair que celles du pancréas exocrine. Les mêmes types cellulaires (A, B et C) que chez les mammifères sont présents (ROBERTS, 2001).

Corpuscules de Stannius

Les corpuscules de Stannius sont des glandes endocrines présentes chez les téléostéens. Ils sont localisés sur ou dans le rein, mais leur situation précise ainsi que leur nombre diffèrent entre les espèces. Ces Corpuscules sécrètent une hormone hypocalcémiante, la stanniocalcine. Comme cette hormone est une glycoprotéine, les cellules qui la produisent sont donc APS positives, (ROBERTS., 2001).

Urophyse

Chez les téléostéens, un petit corps, appelé urophyse peut être mis en évidence dans la région terminale de la moelle épinière. Cet organe stocke et libère des substances produites par les cellules neurosécrétrices de la moelle épinière. Ce système neurosécréteur a une organisation similaire à celle de l’hypothalamus.
La forme de l’urophyse varie selon les espèces de poissons ; elle peut être une masse unique ou plusieurs corps, être indiscernable macroscopiquement ou de grande taille (ROBERTS, 2001).

Appareil digestif et vessie gazeuse

Appareil digestif

Le système digestif des poissons est, comme celui des mammifères, composé d’un tube digestif et de glandes digestives (foie, pancréas), mais les caractéristiques anatomiques de chacun de ces éléments varient beaucoup selon les espèces.

Tube digestif

Le tube digestif s’étend de la bouche jusqu’à l’anus, et est segmenté selon les espèces en régions plus ou moins spécialisées dont les principales sont : la cavité buccopharyngienne, l’oesophage, l’estomac et l’intestin, (ROBERTS., 2001)
• Cavité bucco-pharyngienne
La cavité bucco-pharyngienne est limitée crânialement par l’orifice buccal (lèvres) et caudalement par la dernière paire d’arcs branchiaux. Elle est entièrement contenue dans la tête et est tapissée d’un épithélium. (TAKASHIMA et HIBIYA T. 1995).
La bouche contient la langue et les dents. Il existe différentes sortes de dents selon les espèces : des dents maxillaires, palatines, vomériennes et pharyngiennes. Toutes sont associées à un os par du tissu conjonctif et possèdent une structure histologique similaire. (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995). L’épithélium du pharynx présente généralement de nombreux replis, au fond desquels sont présentes des cellules muqueuses, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Certains téléostéens possèdent dans la partie postérieure de la voûte buccopharygienne un organe palatin. En forme de coussinet charnu, cet organe se compose d’un épithélium stratifié, d’une couche conjonctive et d’une partie musculaire profonde (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
•Oesophage
La paroi de l’oesophage présente des plis longitudinaux ou spiralés, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995). Les cellules à mucus sont nombreuses, surtout dans la partie postérieure. Chez certaines espèces tropicales, il peut comporter des diverticules aveugles ou des dents (MOYLE et CECH, 2004).
• L’estomac
L’estomac, caractérisé par une sécrétion peptique, n’existe pas chez un grand nombre de poissons, (ROBERTS, 2001) Habituellement, il est composé d’un cardia qui peut contenir des glandes gastriques et d’un pylore ; les deux segments présentent une structure histologique différente et l’estomac peut chez certaines espèces être indiscernable de l’intestin, (MOYLE et CECH, 2004). Un gésier, caractérisé par une paroi musculeuse épaisse et un épithélium corné peut être présent chez certaines espèces herbivores, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Des caecums pyloriques, évaginations digitiformes de la paroi intestinale au voisinage de la valvule pylorique peuvent être présents ; ils permettent une augmentation de la surface absorbante chez certains téléostéens et sont généralement absents chez les espèces qui ne possèdent pas d’estomac, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
• Intestin
L’intestin s’étend de l’estomac jusqu’à l’anus et comprend le duodénum, l’intestin antérieur et postérieur, et le rectum. Les limites entre les différents segments peuvent être difficiles à percevoir, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995). Sa longueur est à relier au régime alimentaire : il est long chez les espèces herbivores et court chez les carnivores. La structure histologique de la paroi du tube digestif est comparable à celle des vertébrés supérieurs. Son diamètre demeure constant de l’estomac au rectum, (MOYLE et CECH, 2004).
Le duodénum est la partie de l’intestin qui reçoit les canaux pancréatiques et biliaires à proximité des caecums pyloriques s’ils sont présents.
Le rectum est souvent facilement identifiable par la présence de la valvule iléocaecale, si un caecum est présent, d’une musculeuse plus épaisse, et de nombreuses cellules à mucus.
L’anus est l’orifice terminal du tube digestif, le cloaque étant une structure généralement absente chez les téléostéens. Son épithélium est riche en cellules à mucus. La musculature circulaire est bien développée et forme un sphincter.

Glandes digestives

• Foie
Le foie est la plus volumineuse des glandes digestives. Sa surface est couverte d’une membrane séreuse, et certaines fibres conjonctives de sa capsule s’enfoncent dans le parenchyme.
La structure lobulaire, avec une veine lobulaire centrale, présente chez les vertébrés supérieurs, est généralement absente chez les poissons. Néanmoins, une artère hépatique et une veine porte (amenant du sang de l’intestin et de l’estomac) parviennent au foie. Cette dernière se ramifie jusqu’à former des capillaires sinusoïdes. Les cellules du parenchyme, les hépatocytes, s’arrangent de manière concentrique autour de ces capillaires, formant des cordons cellulaires, caractéristiques de l’architecture hépatique, (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Une des principales fonctions du foie est la sécrétion de bile. Elle est synthétisée dans les hépatocytes et est libérée dans les canalicules biliaires extracellulaires. Ces canalicules sont collectés dans des canaux biliaires qui convergent vers le canal cholédoque qui s’abouche dans le duodénum. Par ailleurs, beaucoup de poissons possèdent une vésicule biliaire qui permet un stockage de la bile. (ROBERTS, 2001).
Les hépatocytes jouent un rôle important dans le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides. Ils servent également à détoxifier et à stocker certains nutriments. Parmi ces nutriments, on compte les lipides et surtout le glycogène. Les lipides et le glycogène ne sont pas préservés ni colorés par les méthodes classiques d’histologie (fixation, inclusion en paraffine et coloration HES), si bien que leur présence est visible sous la forme de vacuoles dans le cytoplasme des hépatocytes. Comme la nature de ces réserves ne peut être déduite de la forme des vacuoles, des colorations spéciales sont nécessaires : APS (Acide Périodique de Schiff) pour le glycogène, Noir Soudan pour les lipides sur coupes de tissu congelé.
La taille des hépatocytes peut varier fortement en fonction du stade physiologique : une hypertrophie cellulaire est associée chez la femelle à la vitellogenèse et une hypotrophie cellulaire au jeûne (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Le foie est un organe simple au début de la vie de tous les téléostéens, mais dans certaines espèces (poisson chat, carpe par exemple) du tissu pancréatique envahit graduellement le foie le long des ramifications de la veine porte. Par cette association avec du tissu pancréatique, le foie est alors appelé hépatopancréas (ROBERTS, 2001).
• Pancréas
Le pancréas est composé d’une partie exocrine qui sécrète le suc pancréatique et d’une partie endocrine, les îlots de Langerhans, qui sécrètent deux hormones, l’insuline et le glucagon. La partie endocrine du pancréas sera traitée avec le système endocrine.
Le pancréas des téléostéens est un organe diffus, présent dans le mésentère en association avec du tissu adipeux. Comme il a été mentionné ci-dessus, une partie du pancréas peut être chez certains poissons retrouvée dans le foie, formant ainsi l’hépatopancréas (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).
Le tissu pancréatique dispersé dans le mésentère prend la forme d’acini, tandis que celui présent dans le foie prend un aspect tubulaire. Les sécrétions pancréatiques passent dans des canaux collecteurs qui peuvent se rassembler en un canal pancréatique unique qui débouche dans la partie antérieure de l’intestin. L’accumulation de zymogène dans les cellules pancréatiques peut être indicatrice d’une période de jeûne (TAKASHIMA et HIBIYA, 1995).

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : PRESENTATION DE LA PRESQU’ÎLE DU CAP-VERT (DAKAR)
I.1. Configuration générale de Dakar
I.2. Climat
I.3. La pêche
I.3.1. Zones géographiques de la pêche
I.3.2. Ressources pélagiques côtiers
I.3.3. Consommation du poisson au Sénégal
Chapitre II : GENERALITES SUR LA BIOLOGIE DES POISSONS
II.1. Biologie du Poisson
II.1.1. Classification
II.1.2. Eléments de l’anatomie des Téléostéens
II.1.2.1. Peau, muscle et squelette
II .1.2.1.1. Peau
II.1.2.1.2. Muscle
II.1.2.1.3. Squelette
II.1.2.2. Système nerveux
II.1.2.2.1. Cerveau
I.1.2.2.2. Moelle épinière
II.1.2.3. Organes sensoriels
II.1.2.3.1. Oeil
II.1.2.3.2. Oreille interne
II.1.2.3.3. Organe olfactif
II.1.2.3.4. Ligne latérale
II.1.2.3.5. Bourgeons gustatifs
II.1.2.4. Glandes endocrines
II.1.2.4.1. Hypophyse et l’épiphyse
II.1.2.4.2. Glande thyroïde
II.1.2.4.3. Glande ultimo-branchiale
II.1.2.4.4. Glande interrénale et les cellules chromaffines
II.1.2.4.5. Pancréas endocrine
II.1.2.4.6. Corpuscules de Stannius
II.1.2.4.7. Urophyse
II.1.2.5. Appareil digestif et vessie gazeuse
II.1.2.5.1. Appareil digestif
II.1.2.5.1.1. Tube digestif
II.1.2.5.1.2.Glandes digestives
II.1.2.5.2. Vessie gazeuse
II.1.2.6. Appareil urinaire
II.1.2.6.1. Reins
II.1.2.6.2. Voies urinaires et vessie
II.1.2.7. Appareil reproducteur
II.1.2.7.1. Appareil génital femelle
II.1.2.7.2. Appareil génital mâle
II.1.2.8. Organes hématolymphopoïétiques
II.1.2.8.1. Rein
II.1.2.8.2. Rate
II.1.2.8.3. Thymus
II.1.2.9. Appareil respiratoire et circulatoire
II.1.2.9.1. Branchies
II.1.2.9.2. Pseudobranchie
II.1.2.9.3. Cœur
II.1.2.9.4. Appareil vasculaire
Chapitre III : ETUDE DES ELEMENTS FIGURES DU SANG ET DES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES
III.1. Introduction
III.2. Eléments figurés du sang
III.2.1. Erythrocyte (globules rouges)
III .2.1.1. Origine
III.2.1.2. Morphologie
III.2.1.2.1. Microscopie photonique
III.2.1.2.2. Microscopie électronique
III.2.1.2.3. Paramètres érythrocytaires
III.2.1.2.4. Fonction :
III.2.2. Leucocytes (globules blancs)
III.2.2.1. Granulocytes
III.2.2.1.1. Granulocytes neutrophiles
III.2.2.1.1.1. Origine
III.2.2.1.1.2. Morphologie
III.2.2.1.1.2.1. Microscopie photonique
III.2.2.1.1.2.2. Microscopie électronique
III.2.2.1.2. Granulocytes Eosinophiles
III.2.2.1.2.1. Origine
III.2.2.1.2.2. Morphologie
III.2.2.1.2.2.1. Microscopie photonique
III.2.2.1.2.2.2. Microscopie électronique
III.2.2.1.2.3. Fonction
III.2.2.1.3. Granulocytes Basophiles
III.2.2.1.3.1. Origine
III.2.2.1.3.2. Morphologie
III.2.2.1.3.2.1. Microscopie photonique
III.2.2.1.3.2.1. Microscopie électronique
III.2.2.1.3.3. Fonction
III.2.2.2. Agranulocytes
III.2.2.2.1. Monocytes
III.2.2.2.1.1. Origine
III.2.2.2.1.2. Morphologie
III.2.2.2.1.2.1. Microscopie photonique
III.2.2.2.1.2.2. Microscopie électronique
III.2.2.2.1.3. Fonction
III.2.2.2.2. Lymphocytes
III.2.2.2.2.1. Origine
III.2.2.2.2.2. Morphologie
III.2.2.2.2.2. 1. Microscopie photonique
III.2.2.2.2.2. 2. Microscopie électronique
III.2.2.2.2.3. Fonction
III.2.2.3. Formule leucocytaire
III.2.3. Plaquettes sanguines (Thrombocytes)
III.2.3.1. Origine
III.2.3.2. Morphologie
III.2.3.2.1. Microscopie photonique
III.2.3.2.2.Microscopie électronique
III.2.3.3. Fonction
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
Chapitre I : MATERIEL ET METHODES
I.1. Lieu d’étude
I.2. Matériel
I.2.1. Matériel animal
I.2.2. Matériel technique
I.2.2.1. Matériel de prélèvement et de transport
I.2.2.2. Matériel de mesure
I.2.2.3. Matériel de prélèvement du sang
I.2.2.4. Matériel de confection des frottis sanguin, de comptage cellulaire etd’hématocrite
I.3. Méthodes
I.3.1. Prélèvement sanguin
I.3.1.1. Prélèvement sanguin par ponction cardiaque
I.3.1.2. Prélèvement sanguin par ponction de la veine caudale
I.3.2. Mensuration
I.3.3. Réalisation des frottis et de la formule leucocytaire
I.3.3.1. Frottis Sanguins
I.3.3.1. 1.La coloration des frottis sanguins
I.3.3.1. 2. Lecture des frottis sanguin au microscope optique
I.3.3.1. 3 La Formule leucocytaire.
I.3.3. Comptage par la cellule de Mallassez
I.3.4. Hématocrite
CHAPITRE II : RESULTAT
II.1. Mensurations
II.2. Paramètres hématologiques
II.2.1. Numération érythrocytaire
II.2.2. Hématocrite
II.2.2. Volume Globulaire Moyen (VGM)
II.2.4. Numération leucocytaire
II.3. Formule leucocytaire
II.4. Morphologie et taille des de cellules sanguines
CHAPITRE III : DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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