Etude de la pigmentation des larves de criquet nomade en relation avec la phase

Introduction générale
CHAPITRE 1. Matériel et méthodes
1.1. Le criquet nomade
1.1.1. Distribution, biologie et migrations saisonnières
1.1.2. Le phénomène phasaire chez le Criquet nomade
1.2. Le protocole d’étude
1.2.1. Conception générale
1.2.2. Choix des sites de relevés
1.2.3. Collecte et description des échantillons
CHAPITRE 2. Résultats
2.1. Les informations collectées
2.2. L’analyse des données
2.2.1. Analyse factorielle du tableau de données [observations x variables pigmentaires]
2.2.2. La classification des variables (caractères pigmentaires) en fonction de leurs coordonnées factorielles
2.2.3. La classification des observations (individus larvaires) en fonction de leurs cordonnées factorielles
2.3. La typologie des larves du Criquet nomade
2.3.1. Relation entre types pigmentaires et densité de la population larvaire
2.3.2. Description des types pigmentaires
2.3.3. Les classes de pigmentation larvaires pouvant être utilisées pour décrire, dans la pratique, la phase des individus
Conclusion générale

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Matériel et méthodes

Le criquet nomade

Distribution, biologie et migrations saisonnières

Distribution – L’aire de distribution de N. septemfasciata est essentiellement sud-africaine (Figure 2). On trouve des populations solitaires de Criquet nomade dans l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne non forestière, dans les régions tropicales soumises à une alternance de saisons sèches et pluvieuses, et sur les îles de Cap Vert, sur la Réunion et de Maurice. Le Criquet nomade s’y trouve limité aux grandes étendues herbacées des plaines et des vallées saisonnièrement inondées (COPR, 1982 ; FAO, 1967).
Ce criquet présente un phénomène de transformation phasaire et ses aires grégarigènes et principaux foyers de grégarisation sont situés essentiellement situées en Afrique de l’Est, dans la région des grands lacs, en Tanzanie, Zambie, Malawi et Mozambique (Bahana et Byaruhanga, 1999). Des grégarisations plus limitées ont également eu lieu dans le passé dans la région du lac Tchad ainsi que dans le delta central du fleuve Niger et au Mali. Au cours des périodes d’invasion, des essaims et des bandes larvaires peuvent envahir toute l’Afrique sub-saharienne, à l’exception des forêts équatoriales. La dernière grande invasion africaine commencée en 1929 s’est terminée en 1944.
A Madagascar, où le Criquet nomade se rencontre sur l’ensemble du territoire, il n’y a jamais eu véritablement d’invasion, même si des essaims ont été fréquemment signalés. Il semble exister deux aires grégarigènes principales, l’une – traditionnelle – dans le sud du pays, l’autre – d’apparition récente et liée au déboisement – dans l’extrême nord (région de la Sofia). Lors de la dernière invasion du Criquet migrateur, entre 1997 et 2000, le Criquet nomade a formé des bandes larvaires et des essaims, dont certains se sont mélangés aux pullulations de Criquet migrateur.
Figure 2. Carte de distribution du criquet nomade (d’après COPR, 1982).
On notera que, pour Madagascar, cette carte de distribution s’avère incorrecte. On sait maintenant que le criquet nomade est, de fait, présent dans toute l’île.
En Afrique, les principales aires grégarigènes, dans la région des grands lacs, sont indiquées sous forme de taches noires.
C’est de ces zones que partent les invasions qui peuvent prendre des dimensions continentales. La zone hachurée correspond à l’extension de la dernière grande invasion des années 1929 à 1944. On notera la remontée des essaims le long de la vallée du Nil.
La population des îles du Cap Vert apparaît très isolée et les conditions locales ne permettent pas de pullulations. Par contre, les populations du delta central du fleuve Niger au Mali et celles du bassin du lac Tchad bénéficient de conditions favorables et donnent parfois naissance à des pullulations locales importantes avec grégarisation et formation d’essaims.
Aires grégarigènes Aire d’invasion 1929-1944 Habitats isolés
Biologie – Le criquet nomade est un acridien au tempérament semi-arboricole, au régime alimentaire diversifié, D’après Têtefort et Wintrebert (1963), les plantes exploitées (dont cultures) sont de plus en plus hautes en fonction du développement du criquet. D’abord Eragrostis sp., Bracharia deflexa, Eriochloa acroticha, Chloris virgata, Digitaria biformis, Vigna catjang et (arachide). Puis : (maïs), Heteropogon contortus, Echinochloa colonum, Panicum maximum, Indigofera richardia, I. tinctoria, (manioc), roseau quenouille. Et enfin : (Sisal), (canne à sucre), (bananier), (manguier), Hyphaene shatan, Acacia farnesiana, Euphorbia laro, Jatropha mahafalensis.
Le criquet nomade effectue une génération par an, en Afrique comme à Madagascar, et passe toute la mauvaise saison à l’état d’imagos en diapause reproductive (Descamps et Wintrebert, 1966 ; Têtefort et Wintrebert, 1963, 1967).
A Madagascar, les accouplements et les pontes sont observées en novembre et décembre (jusqu’à mi janvier), avec le début de la saison des pluies qui s’étend jusqu’en avril. La maturation sexuelle dure en moyenne un mois. Les femelles pondent en général 2 à 3 fois, déposant leurs œufs dans le sol à intervalle de 10 à 15 jours. Elles produisent à chaque ponte de 20 à 100 oeufs pour les grégaires (moyenne 85) et de 20 à 195 (moyenne 121) pour les solitaires. La ponte a lieu la nuit sur le sol découvert aux alentours des perchoirs, quelques heures à quelques jours après l’accouplement.
La période des pontes atteint son maximum en décembre et peut se prolonger jusqu’en février. Les derniers ailés de la génération parentale disparaissent au mois de février, alors que ceux de la nouvelle génération commencent à apparaître.
Les oeufs se développent en 24 à 36 jours. Les larves apparaissent à partir de décembre. Le développement larvaire dure environ deux mois (50 à 70 jours). Le nombre de stades larvaires dépend de la phase : il est de 7 chez les solitaires et de 6 chez les grégaires. Le stade supplémentaire chez les solitaires se situe juste avant le retournement des ébauches alaires.
Les imagos de la nouvelle génération apparaissent à partir de mars. Les jeunes ailés durcissent leur tégument en une dizaine de jours. Ils ont des ailes hyalines (transparentes). Le rosissement de l’aile est acquis progressivement et va s’accentuer en juin et juillet. Ces imagos passent la saison sèche (d’avril à septembre) en diapause. Leur maturation sexuelle coïncide avec l’abaissement des températures maximales diurnes, l’arrivée des premières pluies et le changement de direction des vents (Frappa, 1935 ; Descamps & Wintrebert, 1966 ; Randriamanantsoa, 1998 ; Randrianasolo, 1978 ; Têtefort & Wintrebert, 1963 ; Franc et al., 2005).
Le stade embryonnaire constitue une période critique du cycle de cet acridien. Des pluies trop peu abondantes en début de saison peuvent avoir des conséquences importantes sur la réussite du développement des œufs et entraîner une mortalité embryonnaire qui peut parfois être totale. L’intercalation de périodes sèches en saison des pluies entraîne une importance mortalité embryonnaire et se traduit, certaines années, par des taux de reproduction très bas, voire nuls, alors qu’une répartition régulière des pluies permet un excellent accroissement de la population (Franc et al., 2005). En Afrique, de nombreux auteurs ont d’ailleurs également montré que le stade embryonnaire est le maillon faible du cycle biologique du criquet nomade et que l’intercalation d’une période sèche après le dépôt des premières pontes est sans doute la première cause d’échec de la reproduction (Albrecht 1956 ; Du Plessis 1937, 1938 ; Gunn, 1956 ; Hemming 1964 ; Lea et Webb, 1939).

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