Étude comparée de récits de vie professionnelle d’enseignants d’EPS

Des compétences physiques

   Comme nous l’avons vu précédemment, un bon niveau physique était exigé pour qui voulait devenir professeur d’EPS. Les titres fédéraux semblaient être valorisés dans une France où le sport, sous l’impulsion en EPS de Maurice Herzog, était synonyme de performance et de modernité en opposition à la « gymnastique de dont il fallait revoir les méthodes traditionnelles et qui ne répondaient pas à la vie moderne selon Jacques de Rette. Charles de Gaulle déclare au retour des jeux olympiques de Rome « Si la France brille à l’étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne saurait concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif » . Les résultats français en 1960 sont à l’origine du grand plan national d’éducation au sport et d’équipements. Comme le titre l’Express « Pour l’État français les Jeux olympiques sont aussi politiques ». Le sport dans la
politique gaullienne permet de sélectionner sur une base démocratique (introduction du sport à l’école, en éducation physique) l’élite française. Les postulants au professorat d’EPS font partie de cette hiérarchie, et contribuent à former des sportifs qui pourront défendre les couleurs de la France aux jeux olympiques. Ils ont à charge aussi de véhiculer l’esprit sportif et les valeurs (supposées) du sport qui sont promus par cette politique. Les professeurs d’éducation physique doivent incarner ce modèle à reproduire afin de former la jeunesse, « un citoyen sportif », une élite capable de représenter la France, quel que soit le domaine, en référence à la déclaration de Charles de Gaulle. Rappelons que nos témoins nés dans les années 1950, sont des agents du ministère de la jeunesse et des sports lorsqu’ils débutent leur carrière. Le récit de vie de Michel montre à quel point la vie professionnelle d’un enseignant d’EPS peut être singulière, mais aussi comment des compétences acquises en amont de la formation influence un parcours de vie professionnelle. Au cours de sa carrière, il sera amené à former si ce n’est une élite, du moins des cadres, dans les anciennes colonies françaises, en Algérie : « Pour moi, ça a été un peu particulier, dans la mesure où ma carrière a été, je suis passé de l’enseignement (…) en collège ou en lycée, je suis passé à (…) fac, quoi ! Enfin à l’enseignement en centre universitaire en Algérie. (…) Où là c’était vraiment du sportif. J’étais chargé de la natation, centre universitaire  je devais faire progresser les élèves pour qu’ils aient un bagage technique en natation. Et (…) pour certains les présenter au championnat de natation en Algérie ». Ou en Côte d’Ivoire : « y a un gars (…) au ministère, je sais plus qui c’était qui me propose un poste à Abidjan (…) comme spécialiste natation à l’INJS à Abidjan, l’institut national de la jeunesse où ils formaient des profs et des maîtres » Cette activité avec l’athlétisme a fortement été présente durant son enfance et adolescence à Madagascar. « j’ai été champion à Mada, (…) c’était en natation. (… ) Ouais recordman du, record de Madagascar, du 100 mètres brasse. (…) ouais 67, ça devait être dans les années 1966 (sa voix s’éclaircit), je pense ouais. (…) ouais l’athlétisme, (…) j’avais des titres hein, j’avais pas de records, j’ai été titré aux 110 haies. Euh au poids aussi, j’ai lancé le poids. (…) Oui c’était un niveau maintenant ce serait quoi, un niveau régional, on va dire quoi. Madagascar à l’époque, quoi. C’était un niveau régional.» Il a diminué quelque peu sa pratique de l’athlétisme sans l’abandonner car cela était nécessaire aussi pour se présenter au CREPS. « Non pas l’athlétisme en Guadeloupe. Ah ! Si si si pardon (…) j’ai été à quelques compétitions mais comme j’étais en Term… (…) j’ai levé le pied (…) ben c’est-à-dire j’en faisais un peu surtout dans la perspective d’aller au CREPS quoi. (…) pour avoir un maximum (…) de chance (…) d’être admis avec, parce qu’il fallait un maximum de performances. Dans mon domaine. La gym ça c’était mon, un peu mon point faible quoi (…) la torture (…) pour l’entrée au CREPS. »  En pratiquant l’athlétisme, il se donne les moyens de pouvoir accéder au métier d’enseignant d’EPS. La pratique de la natation, quant à elle, est liée à son parcours de vie professionnelle. Il a fait beaucoup de natation plus jeune et après. Il se souvient de ses premiers cours dans l’eau froide (10°) dans le Finistère, où son père ayant créé une structure l’obligeait à nager. « Mon père s’occupait du club. Alors auparavant mon père quand il était, quand on vivait en Bretagne, avant d’aller à Madagascar, j’avais de la famille. Ma mère est de Saint-Guénolé Penmarc’h, c’est dans le sud du Finistère. Et mon père avait monté un club de plage et il donnait des cours de natation. Alors je me souviens de lui, il avait tu sais, un grand truc, des côtes (…). Il donnait des cours dans l’eau, sur la plage. Mais l’eau était froide, alors ça je n’ai pas de très bons souvenirs car j’étais maigrichon. (…) et je me caillais et lui m’obligeait (…) il avait une perche ou une planche. Il s’occupait de nous comme ça dans l’eau, quoi. » Il se rappelle aussi des méthodes d’entraînement qu’il a découvert avec un autre entraîneur que son père en Guadeloupe, où il faisait sa seconde classe de terminale. « En natation mon niveau n’était pas finalement aussi…si mauvais que ça et je m’en suis sorti au niveau national (…). Je me souviens qu’en Guadeloupe déjà les méthodes d’entrainement que j’avais suivi par rapport à celle de mon père (…) c’était le jour et la nuit quoi. Mon père c’était des séries de 50 mètres ou de 100 mètres, il faisait du fractionné quoi. (…) On ne faisait jamais de kilométrage. Et la première fois que j’ai découvert le kilométrage à avaler en natation, c’était en Guadeloupe, quoi, aux Abymes. ».Il y a aussi obtenu différents titres en natation. « La natation très intensivement mais je me rappelle plus si j’ai eu des titres à ce moment-là. Ça a été une année très (il fait une pause). Entre la préparation du bac et puis euh le fait que euh je fréquentais un club où c’étaient des nouvelles méthodes d’entraînement, tu vois? (…) je ne voyais pas le jour quoi. (…) ouais, j’en ai chié. À la piscine de Baimbridge. À pointe-à-pitre. Y a un gars, il nous faisait des longueurs, des longueurs, des longueurs. Alors que du temps de mon père (…), encadrait le club-là (…) les entraînements, lui c’était assez cool quoi. On faisait quelques séries de machin- là, assez courtes, et après on jouait quoi ! (Il commence à s’esclaffer) » La natation a été une activité qui a suivi Michel tout au long de sa carrière. Dans un premier temps après s’être investi dans un club à Dinard, puis avoir été maîtrenageur sauveteur, il a été conseiller technique régional en natation dans le Finistère. Ses compétences lui ont permis de répondre aux exigences politiques de l’époque en matière d’enseignement.

Les prérequis pour enseigner en tant qu’homme

   Depuis l’universitarisation de la formation, il n’est plus possible de recruter un enseignant d’EPS sans qu’il ait au minimum le baccalauréat et une licence STAPS. C’est avec le décret du 21 janvier 19755 que le diplôme minimum requis est le baccalauréat pour tout postulant à l’enseignement d’EPS. Ainsi, lorsque la génération née en 1970 débute dans le métier, celles ou ceux qui sont comme Hélène (maîtresse EPS) à ne pas avoir le baccalauréat, ont au moins vingt ans d’ancienneté. Leur expérience, leur connaissance du métier peut gommer leurniveau scolaire initial de recrutement. Le décret cité précédemment, supprime le corps de maître d’EPS (article 22), un nouveau corps est créé celui de professeur adjoint, cadre de catégorie B1 de la fonction publique. Cette nouvelle dénomination ne permet pas de prime abord de saisir la différence de statut et par ricochet de formation pour qui ne s’y intéresse pas. En outre, la licence STAPS que nos témoins nés dans les années 1970 ont dû nécessairement obtenir pour passer le CAPEPS, a été créée en 1977 par l’arrêté du 7 juillet. Elle remplace P2 B, troisième année de formation. Pour une personne qui aurait fait une césure après ses études à la fin des années au-delà du milieu des années 1970, et qui souhaiterait passer le CAPEPS ; ceci reste possible. C’est ce qu’il faut comprendre par « titre ou diplôme jugé équivalent » dans les textes officiels. Ainsi, si ces deux générations (formée avant ou après l’universitarisation) venaient à échanger, ils ont bien eu l’une et l’autre quatre années de formation. Là où la confusion s’installe, c’est sur la valeur du diplôme, les premiers n’ont pas de diplôme à valeur universitaire contrairement aux seconds. À l’écoute du récit de nos témoins, ils ne semblent pas faire de distinction entre les intervenants ou peut-être n’accordent-ils pas d’importance aux différences de statuts. Chaque fois, qu’ils ont dû parler de leurs pairs, ils ont employé le mot : collègues. Seul moment où le statut est évoqué, ce sera par Sébastien qui fera une distinction de statut à l’évocation d’un collègue alors qu’il était son maître de stage, qui par la suite deviendra son collègue. Mais ici, c’est plus une différence de statut entre professionnel et étudiant. Probablement, qu’il est alors difficile pour nos témoins de concevoir qu’on puisse enseigner sans ces prérequis. Leur quotidien ne semble pas les avoir conduits à s’interroger sur le grade et le statut de leur collègue des anciennes générations. Pour autant, ceci ne signifie pas qu’il n’y avait pas dans leur entourage des statuts différents. La situation de Yannick en est une preuve. Il est fils d’un enseignant d’EPS. Il aurait pu faire son stage de formation au CAPEPS dans l’établissement de son père, si ce dernier n’avait pas, à ce moment-là, été muté dans un nouveau collège près de chez lui.

Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale.

   Le passage d’un concours physique semble être le seul critère retenu, « souvenu » par nos témoins pour accéder à la formation d’enseignant d’EPS. Or dans certaines UEREPS devenues UFR STAPS, telle Lyon comme l’a souligné Yannick, il fallait un dossier. Il ne nous donne pas plus d’information mais ceci est corroboré et explicité dans la thèse d’Emmanuel Auvray «toutes les UEREPS organisent le concours d’entrée en première année à partir d’un ensemble d’épreuves physiques (arrêté du 11 avril 1975), d’autres y ajoutent un dossier dans lequel on demande aux candidats et candidates des informations quant à leur scolarité (notes d’EPS, notes du baccalauréat de français), leur vécu dans les activités physiques ou sportives (APS) quelles sont leurs pratiques de club et parfois mêmes leurs expériences pédagogiques. (…), à Lyon, à Orsay, et à Lille, les candidats et candidates sont notamment sélectionné(e)s à partir d’un dossier dans lequel ils doivent faire mention de leurs expériences d’encadrement (club, colonies de vacances etc.)…. » Certains de nos témoins sont pourvus de ces compétences pédagogiques et/ou d’encadrement et auraient ainsi pu prétendre à intégrer ces UFR STAPS. C’est le cas de Anne Laure qui, enfant allait en colonie durant ses vacances, et a par la suite travaillé en centre aéré, puis a été monitrice de colonie. Elle se souvient approximativement avoir commencé avant le début de ses études à l’UFR STAPS, vers 19 ans. «J’ai fait centre aéré déjà, c’était bien ça ! Sartrouville. Tu vois (…) c’était le mercredi ou pendant les vacances euh ! (…) tout près de chez moi donc ça c’était bien. Et après, j’ai eu une opportunité pour partir en colo, donc à Montalivet ». (…) « J’ai travaillé en centre aéré, j’ai travaillé à Décathlon. (…) J’ai passé le BAFA. (…) Ça devait être euh avant mes études. (…) parce que j’avais emmené (…) mes gamins à Montalivet que j’avais mon permis depuis peu là. Que je les emmenais, avec (…) le J9 là. Ouais, je devais avoir 19 ans quoi ! » Elle se souvient aussi avoir donné des cours alors qu’elle se préparait de nouveau physiquement pour le concours d’entrée de Nanterre. « quand j’étais à Maisons-Laffitte, que je (…) m’entraînais un peu plus là, (…) ça devait p’t’ être ma première année de psycho, (…) j’avais beaucoup de temps. (…) je passais pas mal de temps dans les clubs. Et donc (…) j’ai fait donc (…) entraîneur d’athlétisme mais un an, tu vois seulement. Juste cette année-là. (…) c’était pour les petits, (…) motricité, (…). On faisait des petits jeux athlétiques quoi ! Et j’ai dû faire entraîneur de volley-ball, mais ça c’était à Sartrouville donc ça devait être l’année d’après ». Cette expérience acquise auprès des enfants alimente son bagage pédagogique. Mais cela avait commencé quelques années plus tôt. Pour Anne-Laure, s’il va de soi pour elle, que le professeur d’EPS doit faire pratiquer les élèves, les faire transpirer, c’est en adoptant ce qu’elle appelle une pédagogie tantôt positive tantôt négative dont elle a pu observer les effets sur elle-même alors qu’elle était lycéenne dans une classe « option sport ».

L’institution scolaire comme vecteur d’orientation

   Pour nos témoins dont la famille ne connaît pas le métier d’enseignant, ce sont certains agents de l’institution scolaire qui ont aidé au choix de ce métier. Cela aurait pu être un conseiller d’orientation, mais tel n’a pas été le cas comme le raconte Denis : « Voilà, là-dessus après la troisième, c’est comme maintenant, il y a un problème d’orientation. Mon père étant dans son boulot, à fond pour lui il avait qu’un truc c’était que je que je prenne la suite comme on dit. (…) donc pour lui il fallait que j’aille en technique. (…) Quand il y a eu les histoires d’orientation, ce n’est pas comme maintenant où il y a des conseillers où il y a des entretiens. (…) Les parents ils donnaient un peu leur avis. (…) Et puis ben le conseiller à l’époque (…), il avait dû se laisser peut-être influencer (…). Et puis (…) je ne savais pas trop moi, ce qui m’attendait, je savais pas trop, aller au lycée (…) les sections je connaissais pas trop (…). Total j’ me retrouve en lycée technique à (…) Bourg-en-Bresse, (…), lycée technique Carriat (…). Dans une classe de seconde T, c’est des STI maintenant. » Ce ne sont pas non plus les enseignants des autres disciplines qui sont intervenus pour aider certains de nos prétendants à l’enseignement de l’EPS. Hélène dont les parents, loin du milieu enseignant s’en sont totalement remis à eux. Cela a commencé par son orientation au collège : « Donc mes parents, tu sais les parents, ils avaient qu’une peur (…) ils étaient d’accord avec tout (…) pour eux, ben ils ne décidaient rien…. ils se fiaient tellement à, aux enseignants. Donc je suis allée en pension à Morlaix. À 25 km de mon village. » Elle ne garde pas un bon souvenir des choix d’orientation faits par son école privée. Ses aspirations pour des études de langues ont été contrariées car orientée vers une filière scientifique. Elle induit que cela est l’une des causes du doublement de sa classe de seconde, car elle « boudait ». Pour celles et ceux dont les parents ne sont pas dans le milieu enseignant, l’envie de devenir enseignant d’EPS émerge souvent durant leur scolarité, et relativement tôt, au contact de leur professeur d’EPS. Il (elle) est la pièce maîtresse dans la motivation pour le métier, et ce quel que soit le milieu social de la famille.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

EN INTRODUCTION
Le cheminement aboutissant à cette recherche
PREMIERE PARTIE 
1 DES CONCEPTS A LA DEMARCHE OU ANCRAGE SCIENTIFIQUE DE LA RECHERCHE
2 LES LIMITES DES SOURCES ORALES 
3 LE CORPUS CHOISI ET LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1 La conduite de la recherche
3.2 Les éléments qui composent notre corpus
DEUXIEME PARTIE : LES RESULTATS 
4 AVANT L’UNIVERSITARISATION
4.1 Les prérequis scolaires pour prétendre à l’enseignement
4.1.1 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les bacheliers
4.1.1.1 Les prérequis pour enseigner, en tant qu’homme
4.1.1.2 Les prérequis pour enseigner en tant que femme
4.1.2 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les non-bacheliers
4.2 Les prérequis autres que scolaires pour prétendre à l’enseignement
4.2.1 Des compétences physiques et pédagogiques acquises avant la formation initiale
4.2.1.1 Quelles sont-elles chez les hommes ?
4.2.1.2 Quelles sont les compétences requises chez les femmes ?
4.3 Ces compétences acquises précédemment se retrouvent-elle dans l’exercice du métier de professeur ?
4.3.1 Des compétences physiques
4.3.2 Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale
4.4 Quelles compétences acquises par les maîtres d’EPS avant la formation initiale, peuvent se retrouver dans le métier ?
5 APRES L’UNIVERSITARISATION 
5.1 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les bacheliers
5.1.1 Les prérequis pour enseigner en tant que femme
5.1.2 Les prérequis pour enseigner en tant qu’homme
5.1.3 Des compétences physiques ou sportives acquises avant la formation initiale
5.1.3.1 Quelles sont-elles chez les hommes ?
5.1.3.2 Quelles sont les compétences requises pour les femmes ?
5.2 Ces compétences acquises antérieurement sont-elles réinvesties dans le métier de professeur ?
5.2.1 Un certain niveau de compétences physiques pour le métier
5.2.2 Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale
6 DES DIFFERENCES MAIS AUSSI DES SIMILITUDES DANS LE PARCOURS POUR DEVENIR ENSEIGNANT D’EPS, AVANT ET APRES L’UNIVERSITARISATION 
6.1 Les prérequis scolaires pour prétendre à l’enseignement
6.1.1 Qu’en est-il des compétences physiques acquises avant la formation initiale ?
6.1.2 Et en ce qui concerne les compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale ?
7 UNE VOCATION PRECOCE OU UNE OPPORTUNITE ?
7.1 Le rôle de l’environnement familial
7.1.1 Un métier souvent méconnu par la famille
7.1.2 Ou un métier (re)connu par la famille ?
7.2 L’environnement autre que celui de la famille
7.2.1 L’institution scolaire comme vecteur d’orientation
7.2.2 L’enseignant (d’EPS) comme agent d’orientation privilégié
7.2.2.1 Pour les enseignants issus d’un autre milieu que celui de l’enseignement
7.2.2.2 Pour les enseignants issus du milieu de l’enseignement
7.2.3 Conclusion
8 LES CONTENUS DE LA FORMATION INITIALE
8.1 Avant l’universitarisation, différentes formations et de multiples structures sont à l’œuvre
8.1.1 Une formation unique pour les maîtres en EPS
8.1.2 Différentes structures pour former des professeurs d’EPS et les préparer à la première partie du CAPEPS : P1
8.1.2.1 Le CREPS
8.1.2.2 Dans les lycées : les classes « P1 »
8.1.3 Les structures de formation pour préparer la seconde partie du CAPEPS : de « P2A à P3 »
8.1.3.1 L’ENSEPS
8.1.3.2 Une formation à l’IREPS
8.1.4 Des structures différentes selon le genre
8.1.5 Les « sciences d’appui » dans la formation
8.1.6 Les activités physiques enseignées dans la formation
8.1.6.1 Les activités physiques enseignées aux femmes
8.1.6.2 Les activités physiques enseignées aux hommes
8.1.6.3 Les interprétations possibles de ces différences entre femmes et hommes
8.1.6.4 Un autre enseignement : la pédagogie
8.1.7 Le concours de recrutement pour les maîtres et les professeurs d’EPS
8.2 Une fois l’universitarisation établie
8.2.1 Une seule structure de formation
8.2.2 Des cycles de formation : du DEUG STAPS à la Licence STAPS
8.2.2.1 Les sciences d’appui (les sciences humaines et sociales et les sciences de la vie)
8.2.3 Les activités physiques enseignées durant la formation
8.2.3.1 Les activités physiques enseignées aux femmes
8.2.3.2 Les activités physiques enseignées aux hommes
8.2.4 Le concours du CAPEPS à partir de la session de 1989
9 PERMANENCES ET EVOLUTION DE LA FORMATION AU METIER D’ENSEIGNANT AVANT ET APRES L’UNIVERSITARISATION 
9.1 Les contenus, les structures et la durée de formation
9.2 Le genre dans la formation
10 L’APPRENTISSAGE ET L’EXERCICE DU METIER
10.1 Une empreinte de la qualité de la formation
10.2 La conception du métier
10.2.1 Pour ceux nés avant l’universitarisation
10.2.2 Pour ceux nés après l’universitarisation
10.2.3 Une comparaison de la conception du métier chez ces deux générations
10.3 La relation aux pairs
10.3.1 Pour ceux qui ont suivi la formation avant l’universitarisation
10.3.2 Pour ceux qui ont suivi la formation après l’universitarisation
10.3.3 Des générations différentes au sein des équipes EPS
11 LES MOBILITES 
11.1 Les mobilités dites « horizontales »
11.1.1 La mutation : choisie ou subie ?
11.1.2 L’investissement professionnel
11.1.3 Comparer le métier d’enseignant d’EPS entre deux générations à travers le filtre de l’investissement professionnel
11.2 Les mobilités verticales
12 CONCLUSION 
12.1 D’une diversité d’écoles de formation et de multiples statuts pour enseigner l’EPS à une institution unique de formation et à une conformité statutaire avec les autres disciplines dans le secondaire
12.2 D’une formation et un concours distincts selon le sexe à une formation mixte et un concours unique
12.3 D’un profil d’élève sexué à un élève générique.
12.4 D’un milieu d’origine modeste à une élévation du niveau social du recrutement
12.5 Ce qui est enseigné : d’une séance d’EPS à une leçon d’EPS
12.6 Des permanences et pourtant des différences dans le profil des prétendants et prétendantes au métier d’enseignant d’EPS
12.7 Intérêt heuristique et perspectives de ce travail de recherche
BIBLIOGRAPHIE
ABREVIATIONS OU ACRONYMES UTILISES
ANNEXES (Tome 2).

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *