Etude comparative des antibiotiques utilisés en traitement post- césarienne au centre de sante de reference de la commune v de bamako

Les complications postopératoires touchent une patiente sur trois et sont dominées par les problèmes infectieux et thromboemboliques. (1) Les complications infectieuses représentent 90% des complications postopératoires. (2) Parmi ces complications infectieuses, on trouve :
Les abcès de la paroi
Les infections urinaires dues au sondage vésical
Les endométrites pouvant entrainer une complication annexielle voire une péritonite ou une septicémie. Ces complications postopératoires sont plus fréquentes après une césarienne qu’après un accouchement normal, elles prolongent ainsi la durée de l’hospitalisation, élèvent le cout des actes et grève le pronostic maternel. En outre la qualité du centre de santé de référence de la commune V est d’autant plus importante que l’affluence des patientes est très élevée, entre autre on retrouve plusieurs interventions chirurgicales qui sont :
– La césarienne d’urgence et prophylactique
– La prise en charge des grossesses extra utérines
– La prise en charge des ruptures utérines
– Les myomectomies
– Les cures du prolapsus utérin .

GÉNÉRALITÉS

Rappels 

Définitions

– L’infection : c’est un envahissement de l’organisme par un microbe
– L’infection post opératoire : Elle se définit par la présence du foyer infectieux à la rive du site opératoire. Sur le plan bactériologique, il s’agit le plus souvent d’une infection pluri microbienne et les agents bactériens en cause sont étroitement liés à la nature du site opératoire. Bien que n’étant que rarement responsable directement du décès d’un patient, ces infections provoque un allongement de la durée d’hospitalisation d’environ huit jours motivant ainsi la mise en place des mesures prophylactiques. Celles-ci associent une antibioprophylaxie à l’asepsie suite à tout acte chirurgicale.
– L’infection nosocomiale : Une infection est dite nosocomiale lorsqu’elle est présumée avoir été acquise à l’hôpital sans préjuger de son origine exogène ou endogène. Le principal critère permettant de faire la part entre l’infection acquise avant l’hospitalisation et celle acquise pendant l’hospitalisation est le délai entre l’admission et l’apparition de l’infection. Celle-ci varie selon les auteurs. L’infection hospitalière ou nosocomiale constitue actuellement un important problème de santé publique.
– L’infection urinaire : c’est la plus fréquente des infections nosocomiales, fréquemment asymptomatique sur le plan clinique, son diagnostique repose sur l’examen cytobactériologique des urines qui met en évidence bactériurie ou une leucocyturie.
– L’endométrite : c’est l’inflammation de la muqueuse utérine : c’est l’infection la plus fréquente rencontrée dans le partum avec une douleur pelvienne peu intense.

L’endométrite hémorragique

C’est une forme décrite par COUVELAIRE qui se manifeste essentiellement par des pertes de sang assez abondantes et répétées donnant rapidement une altération de l’état générale .

– Les salpingites :
C’est l’inflammation des trompes génitales relativement rare dans les post opératoire, les salpingites à streptocoque ont en générale une symptomatologie franche : elles sont caractérisées par la perception dans les culs de sacs latéraux , d’une masse annexielle mal limitée plus ou moins empâtée, douloureuse, accompagné de fièvre.
– La péritonite :
C’est une inflammation d’origine infectieuse du péritoine survenant dans une intervention chirurgicale intra abdominale elle se classe dans le cadre des péritonites secondaire : La plus part du temps il s’agit d’une communication entre la cavité péritonéale et la lumière du tube digestif par lâchage d’une anastomose ou par perforation digestive due à un traumatisme lors de l’intervention.
– La pelvipéritonite :
Elle succède au bout d’un variable à l’infection utérine, à l’annexite aigue. La symptomatologie et l’évolution des pelvipéritonites sont liées : propriété particulière du péritoine pelvien, aux signes fonctionnels et généraux de l’infection du post partum, aux signes physiques de collection péri-utérine diffuse, s’ajoute à une symptomatologie péritonéale : vomissement, trouble du transite, subocclusion, trouble urinaire, contracture localisée sus-pelvienne.

Les infections incision elles superficielles : ce sont les infections de la peau du tissu cutané, situé au niveau d’une incision chirurgicale et survenant dans trois jours après l’intervention ou au moins un des critères est observé : liquide au niveau de l’incision est purulente la plaie présente des signes d’infections (douleur, tuméfaction, rougeur, chaleur) .

ANTIBIOTIQUES

Définition 

Un antibiotique est une substance antibactérienne à activité sélective (toxique pour la bactérie et non toxique pour l’hôte) et spécifique (site d’action bien définie) lié à un mécanisme d’action précis. Un antibiotique est une substance d’origine biologique ou obtenue par voie de synthèse, ayant un mécanisme d’action spécifique et capable d’inhibé la croissance bactérienne ou de détruire le micro organisme. L’effet bactériostatique est une inhibition de certaines fonctions nécessaire pour la croissance et la multiplication du germe. Cependant, si l’on supprime le médicament le germe pourra à nouveau se multiplier. L’effet bactéricide est la destruction du germe, il est souvent difficile de l’obtenir aux doses thérapeutiques. Exemple : Les pénicillines, les céphalosporines, les aminosides, les polymixines sont bactéricide. En générale l’effet bactériostatique suffit pour limiter l’infection et les défenses naturelles de l’organisme intervenant pour éliminer le germe restant. On parle d’effet synergie lorsque deux antibiotiques ont des effets qui vont dans le même sens. Ainsi deux parasympathomimétiques ajoutent leurs effets sur les même récepteurs muscariniques. L’effet synergique est additif, si l’effet observé est la somme des effets de chacun d’eux.

Historique

Initialement, les recherches chimiques ont aboutit à la synthèse des dérivés de mercure puis des arsenics qui ont été utilisés les premiers pour le traitement de la syphilis et des fièvres récurrentes. 1926 fut le réel point de départ de l’antibiothérapie. Ainsi la découverte en 1933 par DOMAGK du premier corps de la série des sulfamides dont l’application fut avec succès en 1936.

HAVARD, FLOREY et ERNEST CHAIN synthétisent le principe actif des pénicillines dont la première application (injection) à un malade à été faite le 12 janvier 1941. La production industrielle suivra en 1943. C’est ainsi qu’en 1944 WAKSMAN industrialisa la streptomycine. Après la streptomycine d’autres substances furent ensuite isolées à partir de divers milieux naturelle. Jusqu’à ce jour avec le progrès de la recherche, les performances de l’industrie aidant les structures chimiques, les molécules d’antibiotique ont subit des transformations et des améliorations.

Classification d’antibiotique

Les antibiotiques peuvent être classés selon leur origine, leur mécanisme d’action, leur spectre d’activité ou propriété pharmacologique. Par ailleurs, on note : Les antibiotiques ayant une même structure chimique leur confèrent un même mécanisme d’action sont classés dans la même famille. Au sein d’une même famille, les molécules ayant un même spectre d’activité sont rassemblées en groupe. Au sein d’un même groupe les molécules ayant une même propriété pharmacologique sont classés en sous groupe. C’est ainsi que certains antibiotiques agissent par inhibition de la synthèse du peptidoglycane, d’autres altèrent la membrane cytoplasmique provoquant des troubles létaux, de perméabilité ; beaucoup inhibent les synthèses protéique au niveau des ribosomes, des acides nucléiques ou des folates. Cette classification constitue un guide pratique des antibiotiques dont la connaissance est indispensable pour leur utilisation.

RESISTANCE DES BACTERIES AUX ANTIBIOTIQUES 

Définition

Une bactérie est dite résistante à un antibiotique lorsque les taux nécessaires à inhiber sa croissance in vitro sont supérieurs aux taux qui peuvent être couramment atteints in vivo. On parle alors de résistance bactérienne quand un micro-organisme s’adapte au milieu et réussit à modifier son métabolisme pour continuer à se développer en présence de l’antibiotique qui devrait le détruire. Il existe deux types de résistances : la résistance naturelle et la résistance acquise.

Qu’elle soit naturelle, inscrite dans le génome de l’espèce ou acquise à la suite de modification génétique chez certaines souches, La résistance bactérienne s’explique par différents mécanismes qui aboutissent schématiquement à des situations différentes.

– Certaines bactéries ont la capacité de produire des enzymes en modifiant ou en clivant la molécule d’antibiotique, en assurent l’inactivation. On comprend aisément que de telles bactéries résistent à l’antibiotique, qu’elles sont capables d’inactiver. Ce mécanisme est actuellement connu pour les Betalactamines, les Aminosides, le Chloramphénicol, les Streptogramines. Il est très largement répandu parmi les souches isolées en clinique. Les enzymes qui inactivent les Betalactamines sont des Betalactamines qui ouvrent le cycle Béta lactame ; certaines hydrolysent surtout les Pénicillines(Pénicillinases), d’autres les Céphalosporines (Céphalosporinases) Les Aminosides sont inactivés par diverses phosphorylases, adenylases et acétylasses. Le chloramphénicol par des acétylasses, les streptogramines par une hydrolase et une acétylasse.
– Dans d’autres cas, la bactérie est capable de croître en présence de l’antibiotique non modifié. Ceci recouvre des faits différents, souvent encore mal connu, de trois types principaux : Non pénétration de l’antibiotique dans la bactérie ; il n’atteint pas son site d’action, ceci résulte d’une imperméabilité des membranes bactériennes a l’antibiotique, conséquences parfois de la modification des porines impliquées dans la pénétration ; Particularité de structure du site d’action conditionnant un manque d’affinité pour l’antibiotique, qui ne se fixe pas sur lui ; +développement d’une autre voie métabolique, suppléant la voie métabolique inhibée par l’antibiotique (uniquement dans le cas de la résistance acquise).

Beaucoup de ces phénomènes de résistances intrinsèques sont donc liés au mode d’action de l’antibiotique considéré, au contraire de l’inactivation enzymatique ; ce type de résistance va quelque fois jusqu’à la dépendance. Ceci a été étudié surtout avec la streptogramines ; il est en effet possible de sélectionner au laboratoire des souches qui non seulement sont résistantes à la streptomycine, mais encore sont incapables de croître en l’absence de cet antibiotique ; si l’on supprime la streptomycine du milieu, on n’obtient pas de culture : il y a des bactéries toxicomanes.

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Table des matières

Chapitre I : Introduction 
Objectifs
Chapitre II : Généralités
Chapitre III : Méthodologie
Chapitre IV : Résultats
Chapitre V : Commentaires et discussions
Chapitre VI : Conclusion 
recommandations
Chapitre VII : Références

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