Etude bibliographique sur les orthoptères

Les orthoptères se reconnaissent facilement à leurs pattes postérieures très développées, leur conférant ainsi une forte aptitude au saut, caractéristique de cet ordre d’insectes. Suivant les espèces, leur taille varie beaucoup : entre 3 et 50 mm. Elles sont souvent ornées de couleurs parfois très variables, même entre les individus d’une même espèce. Au repos, les élytres protecteurs recouvrent les ailes et une partie du corps chez les adultes, sauf chez les taxons aptères, microptères ou brachyptères. Ces insectes sont capables de produire des chants appelés stridulations, nécessaires à la rencontre des sexes. Ces sons rentrent également dans les critères d’identification des espèces, et sont permis par la présence d’appareils stridulatoires particuliers et variés. Il comprend des formes dont les pattes postérieures sont conformées pour le saut;

Systématique des Orthoptères:

Les Orthoptères appartiennent au groupe des hémimétaboles, caractérisés par leur métamorphose incomplète (BELLMANN et LUQUET, 1995). La faune des orthoptères de l’Afrique du Nord (CHOPARD, 1943), bien qu’ancienne reste une référence précieuse pour la détermination des acridiens, mais depuis son apparition, plusieurs genres ont été révisés et la classification des orthoptères a subi plusieurs remaniements et des nouvelles espèces ont été décrites (LOUVEAUX et BENHALIMA, 1987). Selon cette nouvelle classification, les Orthoptéroides se subdivisent en 5 ordres :
➤ Les dictyoptères comprennent deux familles : les Blattidae et les Mantidae.
➤ Les Dermaptères sont constitués par les forficules ou perce-oreillees
➤ Les Phasmoptères correspondent aux phasmes.
➤ Les Isoptères regroupent les termites.
➤ Les Orthoptères sont représentés par les sauterelles et les criquets.

La classification la plus admise est celle de DIRSH (1965) modifiée par UVAROV (1966). Les orthoptères subdivisent en deux sous- ordre : les ensifères et les caelifères.

Taxonomie

Les ailes postérieures des Orthoptères se replient en éventail le long de certaines nervures longitudinales. Les ailes antérieures sont généralement durcies et transformées en élytres alors que les ailes postérieures restent membraneuses. Ce sont des insectes sauteurs et stridulants. Ils sautent grâce à des pattes postérieures bien développées pourvues d’une musculature puissante. Ils stridulent en frottant les pattes postérieures contre les élytres (criquets, sauterelles) ou en utilisant un appareil stridulant différencié sur les élytres (grillons). Les dispositifs acoustiques sont plus complexes chez les ailés mâles que chez les ailés femelles. .

LES ENSIFÈRES 

Les Ensifères ont des antennes longues et fines. Les valves génitales des femelles sont bien développées et se présentent comme un organe de ponte en forme de sabre, dont les bords sont dentés ou non. L’organe stridulant du mâle occupe le champ dorsal des élytres. L’émission sonore est produite par le frottement des deux élytres l’un contre l’autre. Les organes tympaniques pour la réception des sons sont situés sur les tibias des pattes antérieures. Les œufs sont pondus isolément dans le sol ou à la surface.

Deux super-familles sont connues :
– les Tettigonioidea sont les sauterelles, à tarses composés de quatre articles. Leur régime alimentaire est omnivore ou carnivore .
– les Grylloidea sont les grillons et les courtilières. Leurs tarses ont trois articles ; leur régimealimentaire est végétarien (phytophage).

LES CAELIFÈRES

Les Caelifères ont des antennes courtes bien que multiarticulées. Ce sont les criquets, locustes et sauteriaux. Les valves génitales des femelles sont robustes et courtes. L’organe stridulant des mâles est constitué par une crête du fémur postérieur frottant sur une nervure intercalaire des élytres. Les organes tympaniques sont situés sur les côtés du premier segment abdominal. Les œufs sont généralement pondus en masse, enrobés ou surmontés de matière spumeuse et enfouis dans le sol par la pénétration presque totale de l’abdomen. Quelques espèces de forêt déposent leurs œufs sur les feuilles. Le régime alimentaire est phytophage.

LES TRIDACTYLOIDEA
D’après CHOPARD,1943 ,Les Tridactyloidea sont de taille réduite. Ils portent sur les tibias postérieurs des expansions tégumentaires en lames au lieu des épines couramment observées ailleurs. Leurs fémurs postérieurs sont assez développés. Les femelles n’ont pas d’oviscapte bien développé. Il n’y a guère qu’une cinquantaine d’espèces connues.

LES TETRIGOIDEA
Les Tetrigoidea sont caractérisés par un pronotum longuement prolongé en arrière et des élytres réduits à de petites écailles latérales. De petite taille et de couleur sombre, ces insectes vivent au sol dans des lieux plutôt humides où la végétation n’est pas très dense. Les ailes postérieures sont complètement développées chez certaines espèces, réduites chez d’autres. Les Tetrigoidea sont actifs durant la journée ; ils paraissent très dépendants de la température ambiante. Les adultes ne produisent aucun son modulé audible et ne possèdent pas d’organes auditifs. Les œufs sont pondus en grappes, dans le sol, collés les uns aux autres, sans enveloppe protectrice de matière spumeuse.

LES ACRIDOIDEA
Les Acridoidea ont un pronotum et des élytres bien développés. Leur taille, leur forme, la couleur de leur corps sont très variables. Beaucoup d’espèces stridulent. Le son est produit par le frottement des pattes postérieures sur une nervure des élytres. Les femelles pondent leurs œufs en grappe dans le sol, sous forme d’oothèque, ou à la base des touffes d’herbes. L’appellation d’oothèque est surtout justifiée pour les espèces qui fabriquent une véritable coque protectrice de la masse ovigère. Les œufs sont souvent enrobés de matière spumeuse et surmontés d’un bouchon de la même substance. Les Acridoidea sont presque exclusivement phytophages. Ils ont de nombreux représentants dont plusieurs provoquent des dégâts considérables aux cultures dans presque toutes les régions chaudes du monde .

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Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOPTERES
I-Systématique des Orthoptères
1-Taxonomie
1.1. LES ENSIFÈRES
1.2. LES CAELIFÈRES
2.1. LES TRIDACTYLOIDEA
2.2. LES TETRIGOIDEA
2.3. LES ACRIDOIDEA
2. Les principales familles d’Acridoidea
3. Les principales sous- familles d’Acrididae existent en Afrique
II.MORPHOLOGIE
1. ASPECT GÉNÉRAL
1.1- LA TÊTE
1.2. LA CAPSULE CÉPHALIQUE
1.3 LES APPENDICES CÉPHALIQUES
1. Les antennes
2. Les yeux
3. Les pièces buccales
4. Le thorax
2. STRUCTURE GÉNÉRALE
1. LES PATTES
2. LES AILES
3. L’ABDOMEN
3. L’APPAREIL DIGESTIF
4. L’APPAREIL EXCRETEUR
5. L’APPAREIL REPRODUCTEUR
III.BIOLOGIE
1. LA SUCCESSION DES ÉTATS BIOLOGIQUES
2. LA LARVE
IV.ECOLOGIE
1. L’ENVIRONNEMENT ACRIDIEN
2. LA DISTRIBUTION DES ESPÈCES
3. LA DISTRIBUTION DES INDIVIDUS
4. L’ACTION DE LA TEMPÉRATURE
5. L’ACTION DE LA VÉGÉTATION
V. Répartition géographique
1. Dans le monde
2. Dans l’Algérie
CHAPITRE II : DESCRIPTION DE LA ZONE ETUDE
I. Généralités sur la région d’étude
I.1-Cadre géographique
I.2-Cadre géologique
1. Stratigraphie des hautes plaines sud-ouest oranaises
2. Stratigraphie de l’Atlas Saharien
3. Tectonique
I.3-Cadre édaphique
1. Sols calcimagnésiques
2. Sols minéraux bruts
3. Sols peu évolués
4. Sols halomorphes
I.4-Cadre hydrographique et hydrogéologique
1. La zone des hautes plaines steppique
2. La zone des Mont des Ksour et de l’espace présaharien
I.5. Végétations naturelle
1. Steppes à alfa (Stipa tenacissima)
2. Steppe à armoise blanche : Chikh (Artemisia herba alba)
3. Steppe à spart (Lygeum spartum)
4. Steppe à halophytes
5. Steppe à psammophites
II. Etude bioclimatique
1. Méthodologie
2. Facteurs climatiques
2.1. La pluviométrie
2.2. Régime saisonnier
2.3. La Température
2.4. L’amplitude thermique moyenne : indice de continentalité
3. Autre facteurs climatiques
1. Enneigement
2. Gelées
3. Les vents
III.SYNTHESE BIOCLIMATIQUE
1. INDICE D’ARIDITE DE MARTONNE
2. DIAGRAMMES OMBROTHEMIQUES DE BAGNOULS ET GAUSSEN
3. QUOTIENT PLUVIOTHERMIQUE D’EMBERGER
4. Conclusion
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES
I-Choix et description des stations
1-Station Mécheria
2-Station Ben Amar
3-Station Ain Ben Khelil
II-Méthodes utilisées
A. Etude des orthoptères
1. Déroulement et conditions des sorties
2. Détermination des spécimens
3. Collection de références
B. Etude de la végétation
1 .L’inventaire des espèces
2. Détermination des plantes
C. L’étude du régime alimentaire
1. Récolte de fèces des criquets
2. Constitution d’épidermothèque végétale de référence
3. Préparation et Analyse des Fèces
III .Indices écologique
A .Indices de structure
1. Qualité d’échantillonnage
2. Richesses totales et moyennes
– Richesses totales
– Richesse moyenne
3. Abondance relative
4 .Fréquence d’occurrence et constance
5. Diversité maximale
6. L’Equitabilité
7. Indice de dispersion et type de répartition
8. – Indice de diversité de Shannon-Weaver
B .Indices écologiques utilisés dans le régime alimentaire
1. La fréquence des espèces végétales dans les fèces
2. Indice d’attraction
C . Analyse factorielle des correspondances (AFC)
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSION
Liste des abréviations des noms d’espèces d’Orthoptères et d’espèces végétales
I. RESULTATS OBTENUS
A. Faune de la région de Naâma
1. Répartition des orthoptères par familles
2. Répartition des orthoptères par sous familles
3. Origine de la faune Acridienne de la région Naâma
4. Distribution des espèces d’orthoptères par stations
B. Etude et analyse de la structure de la faune de Naâma
1. Abondance des espèces capturées dans la région de Naâma
2. Abondances des espèces d’orthoptères par mois
3. Qualité et effort d’échantillonnage des espèces recensées dans la région de Naâma
4. Les fréquences relatives ou centésimales
5. Fréquence d’occurrence ou constance
6. Indice de dispersion et type de répartition
A- la zone humide d’Ain Ben Khelil
B- Station de Mécheria
C-Station de Ben Amar
7. Définition des assemblages (AFC) et (C.H.A)
C .RESULTATS FLORESTIQUE
1. Etude et analyse de la structure de la flore de Naâma
2. Recouvrement global des espèces végétales recensées dans les
trois stations de la région de Naâma
3. Abondance dominance et degré de sociabilité
4. Abondance relative des espèces végétales récences dans les trois
stations de la région de Naâma représentés en familles
5. Type biologique des espèces végétales recensées dans les trois stations de la région de Naâma
6. Reconnaissance des assemblages d’espèces végétales (AFC)
D. Régime alimentaire
1. L’analyse du spectre alimentaire de Tmethus marocanus
2. L’analyse du spectre alimentaire d’Oedipoda miniata
II. DISCUSSION
1. Discussion sur l’inventaire des espèces d’orthoptères
2. Discussion sur la structure du peuplement d’orthoptères
3. Discussion sur la flore de la région de Naâma
4. Discussion sur le régime alimentaire des deux espèces d’orthoptères
III. CONCLUSION GENERALE

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