Etat nutritionnel et tolérance aux antirétroviraux chez les personnes vivant avec le VIH

GENERALITES SUR LE VIH

Définition

L’infection par le virus se traduit par une détérioration progressive du système immunitaire, entrainant une immunodéficience. [6] Le terme de sida s’applique aux stades les plus avancés de l’infection à VIH, définis par la survenue de l’une ou de plusieurs des vingt infections opportunistes ou cancers liés au VIH.

Historique

C’est le 5 juin 1981 que les Centers for Disease Control d’Atlanta rapportentquelques cas d’une forme rare de pneumonie qui touche spécifiquement des jeunes hommes homosexuels (3 cas avaient été relevés en 1980). À la fin de cette même année, on sait que la maladie provoque une immunodéficience et qu’elle se transmet par voie sexuelle et sanguine. On sait également qu’elle ne touche pas seulement les homosexuels mais également les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les personnes transfusées. En 1982, plusieurs chercheurs à travers la planète commencent à se mobiliser car la maladie sort des frontières américaines. En France, la maladie est observée chez des hémophiles transfusés; ce qui laisse croire que l’agent infectieux est un virus. Le nom de AIDS (Sida en français) est utilisé pour la première fois par le scientifique Bruce Voeller. En Mai 1983, dans la revue « Science », l’équipe de Jean-Claude Chermann de l’Institut Pasteur décrit pour la première fois le virus responsable de la maladie qu’on nomme « LymphadenopathyAssociated Virus » ou LAV (futur VIH-1). En 1984 on met en évidence les activités antirétrovirales de l’AZT. C’est à la même époque qu’on établit clairement les différents modes de transmission du virus. En 1985, on isole un deuxième virus à partir d’un patient originaire de l’Afrique de l’Ouest, le LAV-2 (futur VIH-2).

En 1986, la communauté scientifique adopte le nom de VIH (virus d’immunodéficience humaine). La première thérapie à l’AZT est disponible mais elle demeure coûteuse et très toxique. Les Nations Unis mettent sur pieds un premier programme de lutte contre le sida. En 1987, le test de dépistage du VIH-2 est mis au point par « Diagnostics Pasteur ». C’est en 1988 que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) proclame le 1er décembre comme la journée mondiale du sida. En 1994, on combine deux médicaments (3TC et AZT) qui se révèlent plus efficaces que la prise d’un seul médicament. Un essai thérapeutique francoaméricain démontre que la transmission du virus de la mère au fœtus est réduite avec l’utilisation de l’AZT.

Epidémiologie analytique 

La structure du VIH 

Le virus du SIDA comprend :
♦une enveloppe virale constituée d’une bicouche lipidique et de deux sortes de glycoprotéines : gp120 et gp 41. La molécule gp 41 traverse la bicouche lipidique tandis que la molécule gp120 occupe une position plus périphérique : elle joue le rôle de récepteur viral de la molécule membranaire TCD4 des cellules hôtes. L’enveloppe virale dérive de la cellule hôte : il en résulte qu’elle contient quelques protéines membranaires de cette dernière, y compris des molécules du CMH.
♦uncore viral ou nucléocapside, qui inclut une couche de protéines p17 et une couche plus profonde de protéines p24.
♦un génome constitué de deux copies d’ARN simple brin associées à deux molécules de transcriptase inverse (p64) et à d’autres protéines enzymatiques (protéase p10 et intégrase p32).

Stabilité physico-chimique

Les VIH sont des virus fragiles, inactivés rapidement par les agents physicochimiques tels que :
– l’eau de javel (solution à 10 %)
– l’alcool (70 %)
– l’exposition à des pH>10 ou< 6
– le chauffage à 56 degrés pendant 30 minutes.
A haute concentration, ils pourraient survivre 15 jours à 20 degrés et presque 11 jours à 30°C.

Variabilité génétique

Jusqu’ici, il y a deux types principaux de VIH appelés VIH-1 et VIH-2. Alors que le VIH-1 a une distribution mondiale, le VIH-2 est surtout présent en Afrique de l’Ouest. Le VIH-1 est divisé en trois groupes : Le groupe M (groupe principal, >98%), Le groupe O (outlier, <1%), Le groupe N (nouveau, <1%).

Le groupe M est responsable de la majorité des infections VIH-1 dans le monde et peut être subdivisé ensuite en sous-groupes reconnu phylogénétiquement: sous-types (clades) : Sous type A: 23%; sous type B: 8%; sous type C: 56%; sous type D: 5%; sous type E: 5%; et sous types F-K: 3%.Il y aussi des recombinants, qui contiennent un mélange de ces sous types. Les recombinants les plus communs sont des mélanges de sous types AE et AG; moins fréquents sont les mélanges de sous types AGHK, AFGHJK, AB, et BC.

Cycle de réplication

Les étapes de réplication du virus sont communes à tous les rétrovirus. Leur connaissance est essentielle pour la recherche de molécules actives bloquant une ou plusieurs étapes de ce cycle.

1e étape : pénétration du virus dans la cellule Cette étape nécessite la fusion de la gp120 à travers la membrane de la cellule hôte (c’est là qu’agissent les inhibiteurs de fusion), puis la reconnaissance par l’enveloppe duvirus (gp120) de récepteurs (molécule CD4) et corécepteurs cellulaires du VIH (CXCR4 et CCR5). Cette étape est inhibée par les inhibiteurs de CCR5 ou de CXCR4.

2e étape :rétrotranscription de l’ARN en ADN La synthèse d’ADN proviral résulte de la copie de l’ARN viral grâce à la transcriptase inverse ; lors de cette synthèse, des erreurs à l’origine de la variabilité génétique sont commises par cette enzyme (1 pour 10 000 copies de virus). Les inhibiteurs de transcriptase inverse inhibent cette étape.

3e étape : intégration de l’ADN viral dans le génome cellulaire grâce à une intégrase virale. Cette étape est inhibée par les anti-intégrases.

4e étape : production de nouvelles particules virales avec :
– la transcription de l’ADN viral en ARN ;
– puis la synthèse des protéines virales à partir des ARN messagers viraux ;
-enfin, l’assemblage des protéines virales après activation de la protéase, étape inhibée par les anti-protéases, et la formation de nouvelles particules virales libérées dans le secteur extracellulaire et prêtes à aller infecter d’autres cellules. La réplication du virus est intense : environ 1 à 10 milliards de virus sont produits chaque jour par une personne infectée, non traitée.

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Table des matières

Introduction
Objectifs
I- Généralités sur le VIH
1- Définition
2- Historique
3- Epidémiologie analytique
4- Epidémiologique descriptive
5- Physiopathologie
6- Signes cliniques
7- Diagnostic biologique
8- Prise en charge de l’infection à VIH au Mali
II- Etat nutritionnel
1- Définition
2- Mesure de l’état nutritionnel
III- Méthodologie
IV- Résultats
V- Commentaires et discussion
Conclusion et recommandations
Références
Annexes

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