ETAT CORPOREL DU CHIEN ET OBESITE

ETAT CORPOREL DU CHIEN ET OBESITE

Facteurs liés à l’obésité

La race Edney et Smith admettent dans leur étude en 1986 que plusieurs races seraient prédisposées à l’obésité, dont les Labradors, Cairn Terrier, Cocker Spaniel, Teckel (surtout à poils longs), Bergers de Shetland, Basset Hound, Cavalier King Charles et Beagle. Ce sont des populations mentionnées comme plus fréquemment atteintes, mais pour autant la preuve n’a pas été faite, ceci pour des raisons de comparatibilité des populations. Un test khi deux a bien été effectué dans cette étude, les différences observées peuvent alors être considérées comme significatives, mais ces différences observées entre les races peuvent également être dues à beaucoup d’autres facteurs que la race. On ne peut donc pas conclure si les différences observées dans le pourcentage de surpoids sont dues uniquement au facteur race. Inversement, ils affirment que les chiens de certaines races seraient moins susceptibles que d’autres à devenir obèse. Il s’agit des chiens de race Berger Allemand, Greyhound, Yorkshire Terrier, Dobermann, Staffordshire Bull Terrier et Whippet. (11) Il existe une composante génétique à l’obésité chez certains chiens, ces animaux possèderaient un stock d’adipocytes supérieur à celui des animaux présentant une obésité acquise et un métabolisme basal moins élevé que des chiens d’autres races. Le fait que certaines races de chiens, tels que le labrador présentent une prévalence anormalement élevée d’animaux obèses pourrait indiquer l’existence d’une sensibilité à l’obésité, par la présence d’un besoin énergétique inférieur à la moyenne des populations canines (12, 22). Il s’agirait, en réalité d’une adaptation au milieu de vie.

L’âge et le sexe Un chien plus âgé a davantage de risque d’être en surpoids qu’un chien jeune, notamment en raison du métabolisme basal diminué (6), d’autre part, il est fréquent que l’activité physique diminue avec l’âge. Hayek, en 1998, concluait qu’à poids égal, le pourcentage de masse grasse était plus élevé chez les chiens âgés (19). Le pronostic d’un chien en croissance déjà obèse est beaucoup plus grave. En effet, une obésité apparue au cours de la croissance, plutôt hyperplasique, est beaucoup plus compliquée à traiter que lorsqu’elle survient à l’âge adulte, plutôt hypertrophique. Une obésité hyperplasique correspond à une forte multiplication des cellules adipeuses, alors qu’une obésité hypertrophique est due à une hypertrophie de ces cellules sans augmentation du nombre de ces cellules. La perte de poids est rendue plus difficile lors d’obésité hyperplasique car un adipocyte garde la faculté de stocker des graisses jusqu’à augmenter son volume de 1000 fois. En ce qui concerne le sexe, les femelles sont plus fréquemment obèses, comme l’indique l’étude de Mason réalisée en 1970 (32) ou celle d’Edney et Smith (11). Le tableau 6 indique les pourcentages respectifs de mâles et de femelles obèses selon leur catégorie d’âge dans l’étude de Mason (32).

 Le mode de vie

L’environnement social
L’environnement psychologique est considéré par certains comme un facteur prédisposant à l’obésité. En effet, en élevage collectif, l’émulation sociale peut entraîner une surconsommation. Des chiens sans problèmes de poids, consomment davantage de nourriture lorsqu’ils sont en présence d’autres chiens. Ce phénomène est appelé émulation sociale, elle est parfois exacerbée et peut être qualifiée de polyphagie psychogène (56). Le déséquilibre énergétique, qui est le point de départ de l’obésité, peut résulter d’une diminution des dépenses, c’est à dire d’un manque d’exercice physique. Les chiens suivent leur propriétaire, ils ont tendance à devenir de plus en plus sédentaires. Il en résulte que la majorité des chiens, surtout en ville, ont un exercice physique minimum, sans pour autant que leur apport énergétique soit diminué. L’activité physique contribue, pourtant, par l’oxydation des acides gras par le muscle, à réduire l’apparition de l’obésité lorsque l’alimentation énergétique est élevée. (44) (19) 2.1.3.2. Rôle du propriétaire Les propriétaires sont parfois peu raisonnables et distribuent de la nourriture sous différentes formes à longueur de journée. Ces propriétaires recherchent des occasions multiples d’auto valorisation, de transfert affectif ou de lutte contre l’ennui. On a constaté que l’âge et l’embonpoint du propriétaire, associés à une moindre activité physique et éventuellement la gourmandise partagée avec leur animal, conduisent à un certain mimétisme de la silhouette (32, 40). Les chiens ont, bien souvent, le même profil d’activité que leur propriétaire et puisque la société est de plus en plus sédentaire, il en va de même des animaux de compagnie (6). Dans l’étude que Mason a réalisée en 1970, on constate que 44 % des chiens appartenant à des personnes obèses le sont également. En revanche, seulement 25 % des chiens appartenant à des personnes de poids normal, sont obèses. Mason a également mis en évidence qu’en 1970, 70 % des chiens obèses appartiennent à des personnes de plus de 50 ans.

Mode d’alimentation La suralimentation peut être une cause de l’initiation de l’obésité. On observe fréquemment des déséquilibres nutritionnels provoqués en particulier par les excès de déchets de tables trop pauvres en protéines de qualité (protéines animales en quantité insuffisante) et trop riches en graisses, ou des abus de « calories vides et rapides » sous forme de sucres, sucreries, gâteaux, chocolats et autres friandises. (56) Mason concluait, en 1970, dans son étude, que les rations ménagères semblaient prédisposer à l’obésité par rapport à l’alimentation industrielle (32). Néanmoins cette étude est ancienne et l’alimentation industrielle était moins développée qu’actuellement, elle était peut-être utilisée seulement par une certaine catégorie de la population. Avec la démocratisation de ce type de nourriture, aujourd’hui ces résultats seraient peut-être différents.

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Table des matières

LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES
I. MODE DE VIE ET EDUCATION DU CHIEN
1. MODE DE VIE DU CHIEN ET PROBLEMES DE COMPORTEMENT
2. EDUCATION DU CHIEN
2.1. Mise en place de la hiérarchie
2.2. Application à la famille-meute
II. ETAT CORPOREL DU CHIEN ET OBESITE
1. EVALUATION DE L’ETAT CORPOREL : Méthodes d’appréciation de l’état corporel et limites
1.1. Appréciation directe lors de l’examen clinique : indice d’état corporel
1.2. Evaluation selon le standard racial de l’animal
1.3. Evaluation par échographie
1.4. Méthode utilisable pour des chiens de taille moyenne à grande (12 à 33kg)
1.5. Autres techniques
2. ETIOLOGIE DE L’OBESITE
2.1. Prévalence de l’obésité
2.2. Facteurs liés à l’obésité
2.1.1. La race
2.1.2. L’âge et le sexe
2.1.3. Le mode de vie
2.1.3.2. Rôle du propriétaire
2.1.3.3. Mode d’alimentation
2.1.4. Facteurs hormonaux
2.1.4.1. Effet de la castration
2.1.4.2. Les endocrinopathies
2.1.5. Les erreurs du propriétaire
– les erreurs sur les besoins alimentaire
– les erreurs sur la valeur énergétique des aliments
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
1. OBJECTIFS DE L’ETUDE
2. MATERIELS ET METHODES
2.1. Population enquêtée
2.1.1. Base du recrutement
2.1.2. Animaux incorporés dans l’étude
2.2. La balance
2.3. Récolte des données
2.3.1. Elaboration du questionnaire
2.3.2. Déroulement de l’enquête
– Lieu
– Déroulement
2.3.3. Traitement des données
3. RESULTATS
3.1. Résultats généraux
3.1.1. Nombre de questionnaires
3.1.2. Description de la population canine
3.1.3. Description des propriétaires
3.2. Evaluation de l’état corporel des chiens et facteurs liés au surpoids
3.2.1. Etude générale (notation vétérinaire)
3.2.2. Profil épidémiologique des chiens en surpoids
3.2.2.1. Selon l’âge
3.2.2.1ne sexlon l’âge
– Relation menace envers les personnes-score de dominance
4. DISCUSSION
4.1. Discussion concernant les objectifs
4.2. Discussion concernant le protocole
4.3. Discussion concernant l’extrapolation des résultats
4.4. Discussion concernant les résultats
4.4.1. Epidémiologie du surpoids
4.4.2. Perception des propriétaires
4.4.3. Education
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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