Epidémiologie de la vitamine D

Epidémiologie de la vitamine D

HISTORIQUE DE LA VITAMINE D (Tavera, 2008)

En 1782, Dale Perceval, médecin anglais, fit absorber de l’huile de foie de Morue, aux rickets (enfants chétifs, contrefaits, jambes arquées et dos bossu, des quartiers pauvres de Londres). En 1827, Bretonneau, médecin français, administra aux enfants atteints de rachitisme, de l’huile de foie de morue. En 1890, Palm affirme le pouvoir guérisseur des expositions au soleil. En 1865, Trousseau est le premier, dans son manuel de médecine clinique, à recommander à la fois l’absorption de l’huile de foie de morue et l’exposition au soleil. En 1919, l’effet curatif des rayons Ultra-violets est prouvé. En 1921, Huldechinky traita le rachitisme par les UV. En 1932, les cristaux de vitamine D2 pure sont isolés. En 1936, les cristaux de vitamine D3 pure sont isolés à partir de l’huile de foie de thon. En 1952, Woodward synthétise pour la première fois la vitamine D3, ce qui lui vaut le prix Nobel de chimie en 1965. En 1964, Norman détecte l’existence de trois métabolites de la vitamine D. Il ètablit la structure du calcitriol en 1971.

DEFINITION La vitamine D est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses) et thermostable (résistante à la chaleur),sensible à la lumière, aux acides, aux alcalins et à . Absorbée dans l’intestin grêle de manière passive, elle rejoint la circulation générale par voie lymphatique, incorporée aux chylomicrons. Ses principaux sites de stockage sont le foie, la peau, les reins, la rate, les muscles, le tissu adipeux et le sang. L’élimination de la vitamine D se fait par voie fécale(Vieth et al., 2005).
La vitamine D regroupe en réalité un ensemble de cinq vitamines D différentes, numérotées de 1 à 5, dont une petite partie est apportée par l’alimentation (20%). Le reste étant synthétisé par le corps à partir de la lumière (80%) (Elsevier et al., 2004).
En effet, la vitamine D en réalité est une pro-hormone, et ne peut être considérée comme une vitamine proprement dite. C’est un produit dont l’organisme a besoin en petite quantité mais qu’il ne peut pas être fabriqué, puisque la peau ne peut synthétiser de la vitamine D3 (cholécalciférol) qu’à partir du 7-dehydrocholesterol lorsqu’elle est exposée à des rayonnements UVB. Cette pro-hormone est d’origine double, l’une endogène (action du rayonnement solaire sur la peau), l’autre exogène (alimentation) (Elsevier et al., 2004).

EPIDEMIOLOGIE DE LA VITAMINDE D

FACTEURS INFLUENÇANT LA REPARTITION DE LA VITAMINE D

Plusieurs facteurs peuvent influencer la répartition de la vitamine D (Holick et al., 2007)., tels que :  Diminution globale de la consommation du lait ;  Diminution globale de l’activité physique de plein air, surtout chez les jeunes, au profit du temps passé devant la télévision ou l’ordinateur ;  Augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité.
Le statut de la vitamine D diffère selon :  L’âge : les sujets âgés ont en moyenne une concentration sérique du 25-hydroxyVitamine D (25(OH)D) plus basse que la population jeune d’une même région dont la pigmentation est comparable ;  Le sexe : en moyenne, les femmes ont des concentrations de 25 (OH)D plus basses que les hommes ;
 La pigmentation de la peau : plus la peau est foncée, plus la concentration de 25(OH)D est basse dans une zone géographique donnée ;  Les habitudes vestimentaires : le diamètre du port vestimentaire ;  Les habitudes alimentaires : les populations qui consomment beaucoup de poissons marins ont souvent des concentrations de 25 (OH)D plus élevées que celles qui consomment moins.

SOURCE DE LA VITAMINE D

Les rayonnements UVB Les rayonnements UVB principalement apportés par le soleil, sont la majeure source de la vitamine D, induisent une photolyse du 7-déhydro-cholesterol en pré-vitamine D3 dans les cellules des couches profondes de l’épiderme.
Sous l’influence de la température (optimale à 37 C), cette pré-vitamine D3 est ensuite isomérisée en vitamine D3 (cholécalciférol) (Holick, 2007).
 L’alimentation Les sources alimentaires étant très peu nombreuses et donnent à l’organisme de la vitamine D3 (d’origine animale tel que le poisson) ou de la vitamine D2 (d’origine végétale) (Rosen 2011)
Suppléments médicamenteux La vitamine D existe également sous forme de suppléments médicamenteux. Différentes spécialités contiennent, à doses variées, soit de la vitamine D2 soit de la vitamine D3 (A.F.S.S.P., 2009).

ABSORPTION, TRANSPORT ET METABOLISME DE LA VITAMINE D

Qu’elle provienne de l’alimentation ou de supplément médicamenteux, la vitamine D est absorbée dans tout l’intestin grêle, associée à des sels biliaires et des acides gras libres. Cette absorption est lente de l’ordre de trois jours pour une dose de vitamine D relativement importante (Souberbielle, 2010).L’intestin peut également absorber des métabolites de la vitamine D (Figure 2), comme la 25- hydroxy-vitamine D (25(OH)D) ou la 1,25(OH) 2D). L’absorption intestinale de ces dérivés est beaucoup plus rapide que celle de la vitamine D (Souberbielle, 2010).Tout médicament empêchant l’absorption des graisses risque d’avoir un impact négatif sur l’absorption intestinale de la vitamine D, vue que celle-ci et ses métabolites sont des stéroïdes et sont donc liposolubles /hydrophobes. Ils doivent, par conséquent, être transportés par des protéines dans les milieux aqueux comme le plasma. Qu’elle soit synthétisée par la peau (Figure 3) ou apportée par l’alimentation ou la supplémentation, la vitamine D (D2 ou D3) est transportée dans le sang par une protéine porteuse de 458 acides amines (DBP = Vitamine D Binding Protein (Speeckaert et al., 2006). L’affinité de DBP pour la 25(OH)D est plus importante que pour la vitamine D ou la 1,25 (OH)D. En effet, la DBP est en grand excès par rapport à la quantité totale de la vitamine D si la concentration de DBP est fortement diminuée par exemple cas de syndrome néphrotique en raison d’une perte rénale de cette protéine ; ou augmentée comme pendant la grossesse. La concentration de vitamine D (et ses métabolites) libre semble rester constante.
Le rôle de la DBP, outre le transport plasmatique des métabolites de vitamine D, est d’augmenter la demi-vie et de moduler la distribution des métabolites de la vitamine D aux tissus (Speeckaert et al, 2006).

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Table des matières

Introduction générale
Partie bibliographie
I. Historique et définition de la vitamine D
I.1. Historique de la vitamine D
I.2. Définition
II. Epidémiologie de la vitamine D
II.1. Facteurs influençant la répartition de la vitamine D
II.2. Source de la vitamine D
II.2.1. Les rayonnements UVB
II.2.2. L’alimentation
II.2.3. Suppléments médicamenteux
III. Absorption, transport et metabolisme de la vitamine D
III.1. Métabolisme de la vitamine D dans le foie
III.2. Métabolisme rénal de la vitamine D
III.3. Régulation de la synthèse de 1,25(OH)2D
IV. Rôles physiologiques de la vitamine D
IV.1. Métabolisme osseux, action endocrine
IV.2. Rôle extra-osseux, action autocrine ou paracrine
V. Vitamine D et Pathologies chroniques
VI. Dosage de la vitamine D
V.1 Forme de dosage de la vitamine D
VI.2. Différentes techniques de dosage
VII. Carence, insuffisance et toxicité de la vitamine D
VII.1. Risques associés (établis ou supposés) à une insuffisance en vitamine D
VII.1.1. Risques osseux
VII.1.2. Risques extra-osseux
VII.2. Toxicité de la vitamine D
VIII. Vitamine D en pratique quotidienne
 Matériel & méthodes
I. Matériel
II .Méthodes
II.1. Préparation préalable du sérum
II.1.1. Prélèvement sanguin
II.1.2. Centrifugation des tubes
II.1.3. Récupération et classement du sérum
II 2 Appareil de dosage bio-rad Ph D
II.2.1. Utilisation
II.2.2. Principe général de la technique Elisa
II.2.3 Principe du test d’Élisa trousse IDS 25(OH)D
II.2.4. Préparation des réactifs de l’appareil Bio-rad PhD)
II.2.5.Disposition des échantillons et des réactifs dans l’appareil Bio-rad PhD
II.2.6. Etapes effectuées par l’appareil de dosage Bio-rad PhD
II.2.7. Traitement des résultats
Résultats et discussion
I- Répartition d’ nombre de patient examinant le dosage D selon le sexe
II. Répartition des patients selon la valeur sérique de la vitamine D
III Répartition des femmes examinant le dosage de la vitamine D selon l’âge
IV. Répartition des femmes âgées de plus de 50 ans selon la valeur sérique de la vitamine D
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes

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