Environnement institutionnel et financier des filières peu performant 

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Selon les circonstances de transmission à l’homme

Il s’agit notamment des zoonoses accidentelles, professionnelles, de loisir et familiales.
Les zoonoses accidentelles font surtout suite à une morsure ou à l’ingestion d’une denrée d’origine animale apparemment saine (rage, salmonellose) (DUVAL, 2014).
Les zoonoses professionnelles sont contractées au cours des activités professionnelles, lorsque la profession met en contact avec des animaux, des cadavres, des carcasses, … Les personnes pratiquant ces professions font donc partie de la population à risque. On peut citer les éleveurs, bouchers, personnel d’abattoir, vétérinaire, …
Les zoonoses de loisir sont contractées au cours d’une occupation non professionnelle telle que la chasse, des baignades, … Ainsi les chasseurs sont plus exposés à la tularémie et les personnes se baignant dans les lacs à la leptospirose (CANINI, 2010).
Les zoonoses familiales surviennent lors de contact avec les animaux de compagnie (maladie des griffes du chat, psittacose, salmonellose…) (DUVAL, 2014).

Classification selon l’expression clinique

Selon l’expression clinique de la zoonose chez les espèces sensibles, elles peuvent être des pherozoonoses ou des cryptozoonoses.
Dans le cas des pherozoonoses les manifestations cliniques sont apparentes chez l’homme et chez l’animal. Cependant, les symptômes peuvent être identiques ou différents chez l’homme et chez l’animal. Lorsqu’ils sont identiques, les pherozoonoses sont dites iso-symptomatiques. Dans le cas contraire elles sont dites aniso-symptomatiques.
Pour les cryptozoonoses les manifestations cliniques sont inapparentes chez l’homme ou chez l’animal ou bien chez les deux espèces. Lorsqu’elles sont inapparentes chez l’homme ou chez l’animal, les maladies sont dites cryptozoonoses mono génétiques. Dans le cas contraire, elles sont appelées cryptozoonoses digénétiques (ABIOLA, 1979).

Classification étiologique

C’est la classification faite selon l’agent causal; elle distingue les zoonoses bactériennes (tableau IV), virales (tableau V), parasitaires, mycosiques (tableau VI) et à agents non conventionnels.
Les zoonoses bactériennes sont nombreuses et sont à la fois les plus fréquemment rencontrées et les plus graves. Elles tiennent de ce fait une place non négligeable parmi les zoonoses infectieuses majeures.
Les zoonoses virales sont également nombreuses. La plus historique, la plus actuelle et la plus redoutée reste incontestablement la rage (NITCHEMAN, 1983).

Méthode de diagnostic des zoonoses

Diagnostic épidémiologique

Ce dépistage se base sur la répartition géographique des espèces affectées, la fréquence des atteintes animales et des atteintes humaines pour dresser périodiquement des cartes épidémiologiques. Il nécessite la mise en place d’équipes spécialisées pluridisciplinaires et mobiles, capables de sillonner le pays pour mener des enquêtes sérologiques par sondages aléatoires, recueillir des informations auprès des populations et des éleveurs. Ces enquêtes s’avèrent très souvent délicates lorsqu’il s’agit des arboviroses compte tenu de la complexité de leur épidémiologie. La plupart des animaux domestiques et sauvages, infectés inapparents jouent le rôle de réservoir de virus et la transmission à l’homme est assurée par les insectes, véritables seringues vivantes et même quelquefois par les tiques. L’ensemble de ces opérations contribue à dresser l’inventaire et la répartition géographique des zoonoses dans un pays, un continent ou dans le monde, base indispensable d’une action internationale concertée et coordonnée (GORET et JOUBERT, 1966).

Diagnostic clinique

Il est facile lorsque la maladie présente chez l’homme et l’animal des signes cliniques identiques (pherozoonoses isosymtomatiques), difficile lorsque les signes sont différents (pherozoonoses anisosymptomatiques) et encore plus lorsque la maladie est inapparente ou inexistante chez l’homme ou chez l’animal (cryptozoonoses). Dans ce dernier cas, sa détection nécessite une coopération étroite entre médecins et vétérinaires, c’est le cas des rickettsioses, de la brucellose, des arboviroses.

Diagnostic clinique d’une phérozoonose isosymtomatique: la rage

Le diagnostic clinique de la rage est rendu aisé par le fait que l’épidémiologie de cette zoonose est principalement basée sur le rôle des carnivores domestiques, plus spécialement le chien. Les règles fondamentales suivantes sont à observer:
– tout chien mordeur doit être suspect. Il doit être mis en observation pendant 15 jours ;
– tout état maladif mal défini chez un chien mordeur doit faire penser à la rage ;
– ne jamais perdre de vue un animal mordeur. Il ne doit pas être abattu avant la confirmation du diagnostic (l’apparition ou non pendant les 15 jours des signes critères de la rage).
L’excitation motrice, l’hydrophobie et surtout le contexte de morsure par un animal enragé (PILLY, 1975) caractérisent le diagnostic de la rage chez l’homme.

Diagnostic clinique d’une phérozoonose anisosymptomatiques: le charbon bactéridien

La différence des manifestations cliniques chez l’homme et l’animal exige une connaissance parfaite de la pathologie comparée.
Chez l’animal, les éléments épidémiologiques sont indispensables (les champs maudits, les régions à charbon…) Il faut tenir compte des réactions fébriles, des signes respiratoires et cardiaques évoluant rapidement vers la mort.
Chez l’homme, le charbon cutané se caractérise par une pustule ou un œdème malins, alors que le charbon interne survenant à la suite de l’absorption de viande charbonneuse est d’un diagnostic facile en raison des commémoratifs (NITCHEMAN, 1983).

Diagnostic clinique des cryptozoonoses

Les zoonoses rickettsiennes sont inapparentes chez l’animal de telle sorte que son diagnostic clinique se révèle presque impossible. Il en est de même pour la brucellose dans nos pays à élevage extensif où les avortements brucelliques sont rarement observés ; elle demeure très souvent cliniquement inapparente. C’est là qu’on perçoit l’aide précieuse que le médecin peut et doit apporter au vétérinaire dans le dépistage des zoonoses. Malheureusement ces affections sont souvent confondues avec d’autres affections. Seules les formes génitales et articulaires de la brucellose attirent souvent l’attention des médecins.

Diagnostic nécropsique

L’autopsie est un appoint indéniable pour confirmer un diagnostic clinique souvent incertain.
En médecine vétérinaire l’inspection des denrées alimentaires est nécessaire dans la lutte contre les zoonoses. Hormis la tuberculination, le diagnostic de la tuberculose animale s’effectue essentiellement aux abattoirs. Celui de la fièvre charbonneuse est facile à l’ouverture du cadavre (ramollissement hypertrophique de la rate avec une couleur noirâtre chez les ruminants surtout).
Les diagnostics clinique et nécropsique ont besoin d’être complétés par un dépistage de précision au laboratoire (NITCHEMAN, 1983).

Diagnostic expérimental

Il ne doit pas être négligé du praticien, les prélèvements constituant le trait d’union entre le terrain et le laboratoire. Le diagnostic de laboratoire ne vaut que ce que valent les prélèvements (CORDOLLIER, 1975). Le praticien doit avoir une connaissance approfondie de l’épidémiologie, de la clinique, de la pathogénie des maladies infectieuses mais également des techniques mises en œuvre pour l’exploitation des prélèvements au laboratoire. Il pourra lui-même faire ce diagnostic si la maladie se prête à un dépistage allergique comme la tuberculination, la mélitination. Il aura recours à des laboratoires d’équipement moderne pour la microbiologie, la parasitologie ou la sérologie de « routine ».
Mais pour des diagnostics nécessitant des techniques fines et des laboratoires d’équipements sophistiqués (identification du virus rabique, des bacilles tuberculeux), les prélèvements doivent être expédiés à des laboratoires de référence (laboratoire de Farcha au Tchad., laboratoire vétérinaire de Hann à Dakar, Institut Pasteur d’Abidjan par exemple).

Lutte contre les zoonoses

La diversité des cycles épidémiologiques des zoonoses, l’hétérogénéité de leur impact sur la santé humaine et la santé animale, tout comme la grande variabilité du positionnement de l’homme (hôte incident, hôte messager, hôte réservoir) permettent de comprendre la diversité des stratégies de contrôle qui peuvent être proposées (DUFOR B. SAVEY M. 2004).

Principe de lutte

La lutte contre les zoonoses doit faire partie de l’une des priorités de nos Etats. Elle doit être une nécessité pour les pays et se faire de façon urgente. Cette lutte doit être généralisée à toutes les espèces sensibles. La primauté de la prophylaxie sanitaire sur la vaccination doit être prise en compte (NITCHEMAN, 1983).

Base de lutte

Il s’agit du dépistage, qui constitue la pierre angulaire de la lutte contre toute maladie. La recherche et la neutralisation des sources de contamination humaine doit être le souci constant des divers secteurs professionnels (ABIOLA, 1979).

Moyens généraux de lutte contre les zoonoses Il s’agit du traitement et de la prophylaxie

Traitement

Il ne peut être envisagé que s’il conduit à la stérilisation microbiologique de l’organisme et n’est pas considéré sous le même angle chez l’homme et chez l’animal. Toute thérapeutique sédative des signes cliniques mais incapable de détruire le germe dans l’organisme (blanchiment) est à interdire (ABIOLA, 1979). Certaines zoonoses bactériennes peuvent être traitées par association d’antibiotique chez l’homme (tableau VII).

Principales zoonoses rencontrées au Niger

Les principales zoonoses présentes sur toute l’étendue du territoire national sont le charbon bactéridien, la rage, les piroplasmoses des bovins, ovins et du cheval et la brucellose qui est une zoonose aux conséquences assez graves chez l’homme (MEIA, 2008).
Concernant les zoonoses relativement localisées dans certaines régions il y a la trypanosomiase cameline à Diffa et dans le département de Say ; la fasciolose (douve du foie) le long du fleuve ; la tuberculose découverte d’abattoir à Niamey sur les carcasses d’animaux en provenance des différentes zones et même de la sous-région. L’importance de la tuberculose est confirmée à travers les saisies opérées.
Les zoonoses qui font partie des Maladies Réputées Légalement Contagieuses dans le territoire nigérien sont : la rage, la tuberculose, le charbon bactéridien, la brucellose, les gales, la salmonellose ; la trypanosomose, la morve. Il s’agit des zoonoses existantes sur le territoire ou signalées sur le territoire d’Etats voisins et risquant de se propager dans le pays (FAO et UEMOA, 2003).
Parmi les zoonoses à déclaration obligatoire dans le pays, on distingue (Niger/ Loi N° 2004-048, 2012) :
– les zoonoses communes à plusieurs espèces ce sont la fièvre charbonneuse, la maladie d’Aujesky, l’échinococcose (hydatidose), la leptospirose, la fièvre Q, la rage, la paratuberculose, la trichinellose, la stomatite vésiculeuse, la fièvre de la vallée du Rift, la trypanosomose, la gale, la cowdriose, la fièvre West Nile (fièvre du virus du Nil Occidental) ;
– les zoonoses retrouvées chez les bovins: la brucellose bovine, la campylobactériose génitale, la cysticercose bovine, la septicémie hémorragique, l’encéphalopathie spongiforme bovine ;
– les zoonoses des ovins/caprins : on peut citer la brucellose ovine et caprine, la maladie de Nairobi, la salmonellose ;
– les zoonoses rencontrées chez les équidés/camélidés : ce sont la morve, l’encéphalomyélite de l’Est et de l’Ouest, l’encéphalite japonaise, la gale, la Surra (trypanosoma evansi), l’encéphalomyélite équine vénézuélienne ;
– les zoonoses observées chez les suidés parmi lesquelles on peut citer la cysticercose porcine, la brucellose porcine, l’encéphalomyélite porcine;
Selon l’étiologie on rencontre au Niger, des zoonoses bactériennes, virales, parasitaires, dermatoses et fongiques.

Zoonoses bactériennes

Parmi ces zoonoses, celles rencontrées, le plus souvent dans le territoire sont la brucellose, la tuberculose et le charbon bactéridien.

Charbon bactéridien

La fièvre charbonneuse ou charbon bactéridien est une maladie infectieuse tellurique due à Bacillus anthracis qui affecte les mammifères, et est transmissible à l’Homme. Chez les animaux, elle se présente généralement sous la forme d’une maladie aiguë, septicémique, évoluant rapidement vers la mort avec des symptômes généraux, digestifs et urinaires. Les lésions principales sont celles d’une septicémie hémorragique associée à une hypertrophie de la rate, un ramollissement de la rate et une modification de l’aspect du sang devenu noir et incoagulable (SILVA, 2007).
Au Niger, le charbon bactéridien sévit de façon enzootique sur l’ensemble du territoire (Niger/NRN, 2010). Ainsi de nombreux foyers ont été déclarés (tableau VIII).

Tuberculose

La tuberculose est une grave maladie infectieuse dont l’incidence mondiale a fortement progressé depuis l’apparition du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) auquel elle est fréquemment associée (ARMAND, 1994). Plusieurs formes cliniques existent chez l’homme : elle peut être chronique ou aigue, pulmonaire ou extra-pulmonaire.
L’agent étiologique le plus couramment rencontré chez l’homme est Mycobacterium tuberculosis, à spécificité presque exclusivement humaine.
Pourtant dans les pays africains en particulier, la tuberculose humaine peut être due à un bacille commun à l’homme et à l’animal: Mycobacterium bovis (ARMAND, 1994).
La tuberculose constitue un réel problème de santé publique au Niger. L’évolution des données sur la situation de la tuberculose au Niger révèle un retour en force de cette maladie. 5 853 cas humains de tuberculose ont été enregistrés en 2008 (OIE, 2018).
Chez les animaux, elle reste une découverte d’abattoir, son importance est confirmée à travers les saisies opérées et, est à l’origine de 30 à 40 millions FCFA de pertes par an dues aux saisies pour motif de tuberculose (Niger/NRN, 2010). La tuberculose représente un motif de saisie totale des bovins abattus à l’abattoir frigorifique de Niamey. Ainsi en 2010, 2011, 2013, 2014 et 2015, les saisies totales des bovins enregistrées sont respectivement 81, 22, 90, 80 et 53 (SALOU DAN-LADI, 2016).
Le dépistage dans les Centres de Multiplication du Bétail avait montré un taux de séropositivité de l’ordre de 0,52% (Niger/NRN, 2010). Des enquêtes récentes au niveau des élevages extensifs ont abouti à des taux supérieurs mais inférieurs à 2% (Niger/NRN, 2010). Son importance pourrait augmenter avec l’intensification de l’élevage (Niger/NRN, 2010).

Zoonoses virales

Nous évoquerons comme zoonoses virales la rage, l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) et nous parlerons également de la FVR comme zoonose émergente majeure.

Rage

La rage est une maladie infectieuse zoonotique, virulente, inoculable en général par une morsure. Cette maladie commune à la plupart des mammifères, domestiques et sauvages est due à un Rhabdovirus neurotrope : le virus rabique (DUFOR et al., 2017). Après une longue période d’incubation la rage s’exprime sous forme spastique, furieuse (ou démentielle) ou paralytique.
La phase clinique est toujours brève et débouche fatalement sur la mort de l’homme affecté en absence de traitement prophylactique (ARMAND, 2001).
Elle sévit de façon enzootique et frappe essentiellement le chien domestique dans le territoire Nigérien (Niger/NRN, 2010).
La rage humaine transmise par les chiens est endémique au Niger. Selon l’OMS, dans ce pays, on estime qu’il y a un chien (avec ou sans maître) pour 10 habitants et en moyenne, une centaine des morsures des chiens suspects sont signalées pour 100 000 habitants chaque année. 1 cas et 7 cas humains de rage ont été enregistrés respectivement en 1998 et 2017 (OIE, 2018).

Fièvre de la vallée du Rift

La Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), due à un Phlebovirus, est une maladie qui touche principalement les animaux, mais qui peut aussi atteindre l’homme (INMA, 2010). Elle fait partie des fièvres hémorragiques virales et peut provoquer une pathologie sévère tant chez l’animal que chez l’Homme. La FVR est appelée «hépatite enzootique» en raison de la lésion hépatique majeure qu’elle provoque. Elle entraîne également des pertes économiques considérables, liées à la mortalité et aux avortements dans les troupeaux infectés.
La présence du virus chez les petits ruminants a été révélée dans le territoire Nigérien depuis longtemps. À Agadez la séroprévalence était de 4,1% et 1,3% respectivement chez les moutons et chèvres (BADA, 1986).
Pour la première fois le Niger est atteint en Septembre 2016, par une flambée des cas humains et animaux de FVR dans les départements de Tassara et Tchintabaraden. Ce foyer constitue le deuxième foyer d’épizooties et d’épidémies en Afrique de l’ouest après le premier situé dans la vallée et le delta du fleuve Sénégal intéressant la Mauritanie et le Sénégal (DOUTCHI et al., 2017).
Cette épidémie de 2016 a fait au total 399 cas humains (suspects probables et confirmés) avec au total 33 décès (WHO, 2016). Chez les animaux, des avortements et des mortalités ont également été enregistrés.

Zoonoses parasitaires/Arthropodoses/Mycoses

Au Niger, comme zoonoses parasitaires, arthropodoses ou mycoses on trouve l’échinococcose ou hydatidose, la cysticercose bovine et porcine, la trypanosomose, la fasciolose hépatique, la leishmaniose, la gale, la teigne. Ces zoonoses sont signalées présentes ou connues pour être présentes, même si le nombre des foyers est inconnu (OIE, 2004).

Trypanosomose

La trypanosomose encore appelée maladie du sommeil ou trypanosomose de Gambie est une zoonose parasitaire due à un protozoaire appelé Trypanosoma. brucei gambiense. Elle se caractérise sur le plan clinique par une phase de dissémination lymphatico-sanguine et une phase méningo-encéphalitique dite de polarisation cérébrale (BIOMIS, 2014). Des infections à T.brucei ont été également mises en évidence chez les bovins, les ovins, les caprins, chez le chien, ainsi que sur les singes et diverses antilopes (EUZEBY, 1984 ; KATZ et al, 1989; NOZAIS et al, 1996).
La répartition de la trypanosomose au Niger correspond à celle des vecteurs de la maladie, les glossines. Les régions hébergeant les glossines couvrent les départements de Dosso et Tillaberi: Dallol Bosso, Dallol Maouri (Bengou), les rives gauches et droites du fleuve Niger (Gaya, Dole, Koulou, Boumba), et les affluents Mékrou et Tapoa dans l’arrondissement de Say (région de Tillabéri) (Niger/NRN, 2010).

Leishmaniose

La leishmaniose encore appelée leishmaniose viscérale ou kala-azar ou bien maladie noire est une parasitose qui touche l’homme et des nombreux mammifères. Les agents en cause sont des leishmanies, appartenant à la famille des Trypanosomatidae et au genre Leishmania. On distingue deux formes cliniques de la maladie: les leishmanioses viscérales et les leishmanioses cutanées ou cutanéo-muqueuses (BIOMIS, 2012).
Six (6) cas de leishmaniose viscérale ont été observés à Niamey chez des jeunes militaires entre janvier 1992 et janvier 1995 (DJIDINGAR D et al., 1997). Tous les patients avaient séjourné à Tingalene, au nord du Niger qui apparait comme une zone de forte transmission. Tous les cas ont été confirmés par la présence des leishmanies sur frottis de moelle sternale.

Fasciolose

La fasciolose encore appelée distomatose hépatique est une métasaprozoonose se manifestant par la migration dans le parenchyme hépatique puis l’installation dans les canaux biliaires de ses hôtes, d’un trématode du genre Fasciola. L’espèce présente au Niger est Fasciola gigantica (YOUSSAO et ASSOGBA, 2002). Ce dernier est un parasite des ruminants domestiques, sauvages et de quelques suidés sauvages. Chez l’homme, la parasitose est généralement chronique et reste la plupart du temps asymptomatique.
Au Niger, la fasciolose est relativement localisée le long du fleuve (Niger/NRN, 2010).
Les distomatoses sont des motifs de saisies partielles d’organes (foie) fréquemment rencontrées à l’abattoir frigorifique de Niamey (tableau IX).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Elevage au niger
I.1. Systèmes d’élevage au Niger
I.2. Espèces animales rencontrées au Niger
I.3. Contraintes de l’élevage au Niger
I.3.1. Contraintes alimentaires
I.3.2. Faiblesse du système de recherche et vulgarisation
I.3.3. Environnement institutionnel et financier des filières peu performant
I.3.4. Contraintes sanitaires
I.3.4.1. Maladies parasitaires
I.3.4.2. Maladies infectieuses
I.3.4.3. Persistance de certaines maladies animales
Chapitre II : Généralités sur les zoonoses
II.1. Définition des zoonoses
II.2. Importance des zoonoses
II.2.1 Importance économique et fréquence des zoonoses
II.2.2. Importance hygiénique et médicale des zoonoses
II.3. Ecologie et épidémiologie des zoonoses
II.3.1. Cycle épidémiologique des zoonoses
II.3.2. Mode de contamination de l’Homme
II.4. Classification des zoonoses
II.4.1. Classification épidémiologique
II.4.1.1. Selon la source de contagion
II.4.1.2. Selon la fréquence et la gravité
II.4.1.3. Selon les conditions de contagion
II.4.1.4. Selon les circonstances de transmission à l’homme
II.4.2. Classification selon l’expression clinique
II.4.3. Classification étiologique
II.5. Méthode de diagnostic des zoonoses
II.5.1 Diagnostic épidémiologique
II.5.2. Diagnostic clinique
II.5.2.1. Diagnostic clinique d’une phérozoonose isosymtomatique: la rage
II.5.2.2. Diagnostic clinique d’une phérozoonose anisosymptomatiques: le charbon bactéridien
II.5.2.3. Diagnostic clinique des cryptozoonoses
II.5.3. Diagnostic nécropsique
II.5.4. Diagnostic expérimental
II.6. Lutte contre les zoonoses
II.6.1. Principe de lutte
II.6.2. Base de lutte
II.6.3. Moyens généraux de lutte contre les zoonoses
II.6.3.1.Traitement
II.6.3.2. Prophylaxie
II.7. Principales zoonoses rencontrées au Niger
II.7.1. Zoonoses bactériennes
II.7.1.1. Charbon bactéridien
II.7.1.2. Brucellose
II.7.1.3. Tuberculose
II.7.2. Zoonoses virales
II.7.2.1. Rage
II.7.2.2. Fièvre de la vallée du Rift
II.7.3. Zoonoses parasitaires/Arthropodoses/Mycoses
II.7.3.1.Trypanosomose
II.7.3.2. Leishmaniose
II.7.3.3. Fasciolose
II.7.3.4. Hydatidose (échinococcose)
II.7.3.5. Gale
II.7.3.6. Teigne
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
Chapitre I : Zone et cadre d’étude
I.1. Zone et cadre d’étude
Chapitre II: Matériel et méthodes
II.1. Matériel
II.2. Méthodes
II.2.1. Phase exploratoire
II.2.2. Collecte des données
II.2.2.1. Administration des questionnaires aux éleveurs
II.2.2.2. Administration des questionnaires aux professionnels de la santé humaine
II.2.2.3. Administration du questionnaire au professionnel de la santé animale
Chapitre III : Résultats et discussion
III.1. Résultats
III.1.1. Résultats d’enquête auprès des éleveurs
III.1.1.1. Statut sanitaire des élevages et éleveurs
III.1.1.2. Zoonoses identifiées
III.1.1.3. Situation épidémiologique des zoonoses identifiées
III.1.1.4. Zones à risque répertoriées
III.1.2. Résultats d’enquête auprès des professionnels de santé humaine
III.1.3. Résultats d’enquête auprès du professionnel de santé animale
III.2. Discussion
III.2.1. Limites, contraintes et méthodologie de l’étude
III.2.2. Investigation auprès des éleveurs
III.2.2.1. Statut sanitaire des élevages et éleveurs
III.2.2.2 Zoonoses identifiées
III.2.2.3 Situation épidémiologique des zoonoses identifiées
III.2.2.4. Zones à risque répertoriées
III.2.3. Investigation auprès des professionnels de santé humaine et animale
III.3. Recommandations
III.3. 1. A l’endroit des éleveurs et de la population
III.3. 2. A l’endroit des chercheurs
III.3. 3. A l’endroit des autorités sanitaires et vétérinaires
III.3. 4. A l’endroit de l’Etat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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