Enquête auprès des utilisateurs des données statistiques

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Organisation de l’emploi

L’organigramme et la définition des emplois de direction de l’INSTAT, qui sont élaborés par le Directeur Général, sont proposés r pale Conseil d’Administration à l’approbation des autorités de tutelle.
Les décrets pris en Conseil des Ministres assurent la nomination des directeurs de départements spécifiés dans l’organigramme. Ces directeurs ont le rang de directeur de ministère.
Le Directeur Général élabore l’organisation des départements spécifiés dans l’organigramme, ainsi que la définition des postes de travail au sein de l’INSTAT, sous l’approbation du Conseil d’Administration.
Les chefs de service sont nommés par arrêtés du Ministre d’Etat chargé de l’Economie et de l’Industrie sur proposition du Directeur Général.

L’organigramme de l’INSTAT

Depuis sa création, l’INSTAT est conçu suivant un organigramme structuré en plusieurs directions. L’INSTAT est constitué de deux principaux organes : le Conseil d’Administration et la Direction Générale.
Le Conseil d’Administration est l’organe délibératif de l’INSTAT, il a pour fonction notamment d’examiner et approuver les programmes d’ activités ; d’examiner et arrêter le projet de budget financier et le compte financier à soumettre à l’approbation des autorités de tutelle ; d’examiner et approuver le rapport annuel de la Direction Générale sur les activités ; d’examiner et proposer à l’approbation des autorités de tutelle l’organisation de l’INSTAT ainsi que le Statut du personnel ; d’approuver le règlement financier et le règlement du personnel proposé par le Directeur général en application de l’organisation comptable et financière de l’INSTAT et du statut du personnel d’approuver la création de Direction Interrégionale ; d’approuver le système de tarification des services rendus par l’INSTAT.
La Direction Générale est chargée de diriger et d’administrer l’INSTAT, d’en animer et d’en coordonner l’ensemble des activités en conformité avec les directives du Conseil d’Administration. Afin d’assumer correctement ses attributions, l’INS TAT dispose de plusieurs directions techniques, chacune spécialisée dans l’un des rôles de l’Institut : La Direction Administrative et financière (DAF); La Direction Synthèse Economique (DSY); La Direction des Statistiques Economiques (DSE); La Direction de la Démographie et des Statistiques Sociales (DDSS); La Direction des Statistiques des Ménages (DSM); La Direction des Relations Institutionnelles et de la Diffusion (DRID) ; La Direction Informatique (DI).
Plusieurs services sont rattachés à ces directions que l’on identifiera à travers l’organigramme présenté à l’annexe. (Cf. voir annexe)

Fonctions et Tâches de chaque Direction

Les Directions techniques de l’INSTAT travaillent en synergie sous la direction et la coordination de la Direction Générale et parallèlement avec les Directions Interrégionales.
Une disposition visible pour la bonne marche de l’Institut est nécessaire, pour cela, les tâches sont réparties entre les différentes directions.

La Direction des Synthèses Economiques (DSY) :

La DSY a pour mission d’établir la situation macroéconomique du pays, d’en analyser les mécanismes socio-économiques, et d’établir lesprévisions de croissance et d’évolution.
A ce titre, la DSY est chargée de produire, analyser et publier les comptes économiques et sociaux de la nation; instaurer et gérer une banque de données macroéconomiques et environnementales; rechercher des indicateurs de gestion pertinents et suivre de près l’évolution de la conjoncture économique ; entreprendre des études scientifiques et techniques appliquées pour une meilleure compréhension des mécanismes économiques ; établir des prévisions d’évolution dela conjoncture.
Vu la multiplicité des attributions qui incombent à cette direction, elle est subdivisée en quatre services : Comptabilité nationale ; Conjoncture et Tableau de bord ; Modélisation et Prévision ; Environnement.

La Direction des Statistiques Economiques (DSE):

Cette direction a pour mission de mettre en œuvre l a politique de production, l’analyse et l’étude des statistiques de production de biens et services.
Ainsi, elle est chargée d’établir l’identificationstatistique des établissements exerçant une activité économique quelconque ou saisonnière, tout en créant un répertoire d’indentification ; de produire, analyser, et étudier les statistiques du commerce extérieur ; harmoniser les outils de collecte dans tout système d’information de statistiques économiques intéressant l’Administration et les opérateurs privés ; effectuer les opérations générales, spécifiques ou périodiques relatives aux statistiques économiques ; coordonner les outils de production et l’analyse des statistiques économiques par l’apport d’appuis techniques ; publier, diffuser et vulgariser les statistiques économiques.
Cette direction est composée de quatre services bien distincts : Répertoire National des Etablissements ; Statistiques de Production de Biens ; Statistiques des Echanges et Services ; Statistiques Financières.

la Direction de la Démographie et des Statistiques Sociales (DDSS):

Cette direction a pour mission de mettre en œuvre l a politique de production, d’analyse et d’étude des statistiques démographiques et sociales.
A ce titre, elle est notamment chargée de produire les statistiques démographiques et sociales à partir d’opérations purement statistiques, de documents administratifs ou fichiers de gestion ; réaliser les opérations de collecte globale ou sectorielle relatives aux statistiques démographiques; développer les compétences en statistiques sociodémographiques par l’appui technique aux institutions publiques et de recherche ; gérer et diffuser les statistiques démographiques.
Elle dispose de trois services : Enquêtes et Recensement ; Statistiques de l’Etat civil et Statistiques sociales.

La Direction des Statistiques des Ménages (DSM):

Cette direction a pour mission la collecte, le traitement et l’analyse des données relatives aux conditions de vie des ménages et auxévolutions des prix.
Ainsi, elle est chargée de gérer la base de donnéesur les conditions de vie des ménages ; suivre l’évolution des revenus et dépense, donc de la pauvreté ; établir le panier-type de la ménagère, ainsi que les indices et indicateurs intéressant directement les ménages (consommation…) ; analyser les impacts des politiqu es économiques et sociales au niveau des ménages ; mettre en place et suivre l’indice des prix régionaux ; suivre l’évolution des prix ruraux ; suivre de près l’évolution de l’emploi à Madagascar.
Elle est composée de quatre services spécifiques :Méthodologie ; Statistique à la consommation ; Revenus et Emplois ; Patrimoine.

La Direction des Relations Institutionnelles et de la Diffusion (DRID):

Cette direction a pour mission d’animer le système statistique national, et de mettre en place une stratégie de diffusion, ainsi que le suiv de sa mise en œuvre. Elle se charge essentiellement des relations extérieures de l’INSTAT ainsi que de son politique marketing et elle élabore également les budgets techniques de l’INSTAT.
A ce titre, elle est chargée d’assurer les relations avec les autres institutions nationales et internationales ; gérer les nomenclatures statistiques ; élaborer les publications et les diffusions des données produites par l’INSTAT ; archiver les diverses publications et gérer la bibliothèque.
Elle dispose de quatre services spécifiques : Documentation ; Relations Institutionnelles ; Protection et Analyse ; Communication.

La Direction Informatique (DI):

Cette direction a pour mission d’assurer le traitement informatique des données et de concevoir la politique à suivre en matière d’équipements matériels et logiciels informatiques.
Ainsi, elle est notamment chargée de concevoir, metre en place et gérer les systèmes informatiques de l’INSTAT en coordination avec l’in formatique à Madagascar, en particulier dans l’Administration Publique ; développer et assurer l’évolution des applications informatiques et notamment des bases de données statistiques ; apporter son appui technique aux Administrations en matière de système informatique ; assurer l’harmonisation des supports de collecte de base de données.
Elle est composée de quatre unités spécifiques : Organisations et Méthodes ; Etudes et Analyses informatiques ; Assistance à l’information ; Exploitation des systèmes.

La Direction Administrative et Financière (DAF):

Cette direction a pour mission d’assurer la gestion des moyens logistiques de l’INSTAT. A ce titre, elle est notamment chargée de préparer le projet de budget ; élaborer et mettre en place les procédures administratives et comptables ; suivre la situation financière de l’INSTAT ; préparer les divers rapports financiers et les besoins d’information des différentes autorités et bailleurs de fonds ; assurer la réparti ion des moyens disponibles suivant les besoins permanents et ponctuels des directions techniques ; appliquer le Statut et règlement du personnel adoptés par les autorités compétentes ;révoirp les besoins du personnel ; organiser les sessions de formation et les activités sociales.
Elle est composée de trois unités spécifiques : Fina cier ; Personnel et Formation ; Administration et Logistique.

Les Directions Interrégionales :

On distingue aussi les Directions Inter Régionales (DIR). Ces directions ont pour mission, dans leurs régions respectives, de représenter l’INSTAT.
A ce titre et sous la recommandation de la Direction Générale, chaque direction est chargée de collecter les données nécessaires à l’INSTAT; élaborer et diffuser des informations statistiques régionales ; appuyer techniquement les projets statistiques de l’INSTAT ou les autres administrations de sa région de compétence.
Chaque direction dispose en outre d’un Bureau Administratif et Financier.
Grâce à ces directions, l’INSTAT est aussi implanté dans les chefs lieux de province à savoir : à Antananarivo et Antsirabe, Fianarantsoa, Toliary, Toamasina, Mahajanga et Antsiranana.

Les missions de l’INSTAT

Les missions de l’INSTAT sont énoncées dans l’article 9 du décret n°98.290 du 21 Avril 1998, selon lequel l’INSTAT a le rôle de conc epteur et de coordonnateur, ainsi que la mise en œuvre de la politique nationale en matière statistique et ses champs d’application dans les domaines économiques, démographiques et sociaux ainsi que de l’appui scientifique et technique à la gestion de l’économie nationale. L’INSTAT est également le dépositaire et le gestionnaire des nomenclatures des statistiques officielles à Madagascar.
L’INSTAT a pour mission principale de traiter tout ce qui concerne de près ou de loin la statistique, d’effectuer les analyses nécessaires en vue de mettre à disposition des utilisateurs, les instruments de décision.
Ainsi, l’INSTAT est en particulier chargé d’établirles indicateurs nationaux suivants :
Le Produit Intérieur Brut et le Produit National Brut (PIB et PNB), le taux de croissance économique, le taux de pression fiscale, le taux d’inflation, le taux d’investissement dans le cadre des Comptes de la Nation ; les Indices de Prix à la Production et à la Consommation (IPC); les Indices de Développement Humain (IDH) ; la situation démographique nationale ; la gestion du répertoirenational des entreprises industrielles et commerciales.
L’INSTAT tient un rôle très important ne serait ce que par les services qu’il offre tels que les soumissions aux différents marchés et réalisations d’études ; l’élaboration des indicateurs socioéconomiques qui sont des outils d’aide à la décision pour les autorités et indispensable pour situer l’état de l’économie ; lagestion de base de données : comme les fichiers d’établissement (N° statistique) ; l’organisation d’atelier et de séance de publication (JAS) et enfin la réalisation d’enquêtes et d’analyses : enquêtes sur le ménage, sur l’emploi urbain, information conjoncturelle.
L’INSTAT est rigoureux dans l’application des méthodes statistiques. Ses données servent de références pour les décideurs économiques (Administration, particuliers, ménages…).
C’est à partir des données fournies par l’INSTAT que le gouvernement oriente sa politique économique et sociale.
Pour la réalisation des activités permettant d’établir ces indicateurs, une dotation spéciale à l’INSTAT est inscrite au Budget de l’Etat.
Il met à disposition des acteurs compétents, recueillant le maximum d’informations pertinentes et fiables, tout en effectuant des analyses objectives et rationnelles des données statistiques qu’il procure.
L’INSTAT peut aussi être appelé à proposer des loisauprès des autorités compétentes en matière de statistique.

Les activités de l’INSTAT

L’INSTAT intervient dans différents domaines à travers plusieurs activités :

Domaines d’intervention

Sur le plan macro-économiqueà savoir : PIB ; Inflation ; Investissements ; Vale ur ajouté ; Consommation finale ; Importation et Exportation.
Sur le plan économiqueà savoir : Pauvreté ; Revenus des ménages ; Elevage et agriculture ; Emploi ; Conjonctures comme les restaurants, les hôtels et ménage ; Prix à la consommation ; Production industrielle telles que les entreprises de droit commun et les zones franches ; Commerce extérieur tels que les échangesextérieurs, importation et exportation ; Immatriculations des voitures.
Sur le plan social à savoir : Démographie ; Eduction (préscolaire, primaire, alphabétisation) ; Santé telles que la santé de lamère et de l’enfant, la planification familiale, l’allaitement et nutrition, les maladies sexuellement transmissibles, le SIDA ; Habitat (eau potable et assainissement, électricité) ; Etat civil (naissance, décès, adoption, divorce).

Activités courantes

Les activités courantes consistent à collecter, traiter, analyser les informations relatives à ces divers domaines d’intervention, à diffuser le s informations et à établir des prévisions à partir des résultats obtenus.
Toutes les informations recueillies font l’objet de traitement et d’analyse pour sortir les indicateurs statistiques.
Selon les types d’informations, ces indicateurs peuvent-être au niveau national, régional et communal. Ils peuvent-être fournis selon les types d’informations par secteur, branche d’activité, par groupe de produits, par produit, par groupe socio-économique, par sexe, par âge.
Leurs sorties peuvent-être annuelles, semestrielles, trimestrielles, mensuelles ou à la demande selon les besoins d’utilisation.
L’INSTAT peut procéder à des enquêtes ou à des études ponctuelles à la demande des utilisateurs qui peuvent-être l’Administration publique, les Ministères, les projets, les partenaires techniques et financiers ou les entreprises privées.

Ressources Humaines

Le personnel de l’INSTAT est constitué par des fonctionnaires de l’Etat et des agents de droit privé régis par le Code du Travail. Ils sont recrutés à titre permanent ou à durée déterminée, mais non, engagés dans le cadre d’enquêtes statistiques ou des conférences.
Le Statut du Personnel, prévoyant entre autres les dispositions nécessaires à la gestion des carrières, sera élaboré et soumis à l’approbation des autorités de tutelle. Le Directeur Général soumettra à l’approbation du Conseil d’Administration, un règlement du Personnel précisant les modalités d’application de ce statut,qui tiendra compte des dispositions du Titre II de l’Ordonnance n°62-108 du 1er Octobre 1962.
Les grilles de rémunération des agents soumis au code du Travail ainsi que les avantages octroyés aux différentes catégories de personnel sont à déterminer dans le Règlement du Personnel et soumis à l’approbation de s autorités de tutelle.
Le personnel de l’INSTAT peut bénéficier de primesde rendement et d’indemnités de spécialisation, dont les taux suivent les catégories de fonction et les niveaux de spécialisation et sont fixés par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’Economie, des Finances, et du Budget et de la Fonction Publique.

SYSTEME FINANCIER ET COMPTABLE

L’INSTAT dispose d’un budget autonome dont la gesti on est confiée au Directeur Général.
La comptabilité est tenue par un Agent Comptable nommé par arrêté du Ministre chargé des Finances et dont la rémunération est prise en charge par le budget de l’INSTAT.
L’Agent Comptable est chargé de la prise en charge et du recouvrement des recettes ; le contrôle et du paiement des dépenses ; la garde, de la conservation des fonds et valeurs ; le maniement des fonds ; la tenue de la comptabilité et de l’établissement du compte financier de l’INSTAT.
La gestion comptable de l’INSTAT s’effectue sous de ux grands titres : Le budget de fonctionnement ordinaire et Le budget opérationnel .

Le Budget de fonctionnement ordinaire

Le budget de fonctionnement ordinaire retrace les prévisions budgétaires relatives aux dépenses d’administration courante. Il s’agit, entre autres, des charges de personnels à l’exception de ceux engagés dans les opérations d’enquête ou de conférence ; de fournitures de bureau ; de communications, de télécommunications et d’énergie ; d’entretien des bâtiments, des locaux et des matériels ; de fonctionnement des organes et cellules d’administration de l’INSTAT : Conseil d’Administra tion, Comité de Coordination des Informations Statistiques et Economiques (CCISE), réunions semestrielles de coordination ; de cotisations aux écoles de statistique et de démographie.
Le budget de fonctionnement ordinaire suit les règles et procédures de gestion des Etablissements Publics Nationaux à Caractère Industriel et Commercial.

Le Budget Opérationnel

Le budget opérationnel retrace les prévisions budgétaires relatives aux activités statistiques dont,  entre autres, les frais de personnels d’enquête et de consultance ; conception et d’édition des questionnaires ; déplacement ; acquisition de matériels et équipements ; édition des publications et diffusion ; ateliers d’analyse et de présentation des résultats.
Le budget opérationnel suit les règles et procédures spécifiques aux bailleurs de fonds.
L’exécution de ces deux catégories de budget respecte les règles de la comptabilité publique et des marchés publics.
Les budgets sont établis et exécutés suivant la nomenclature comptable et budgétaire conforme au plan comptable type des Etablissements Publics Nationaux, arrêté par le Conseil d’Administration de l’INSTAT sur proposition de la Direction Générale et soumise à l’approbation des autorités compétentes.

Les Ressources de l’INSTAT

L’INSTAT, comme tout établissement public ou privé,ne pourrait fonctionner sans ressources, ces dernières sont constituées par : Les dotations de l’Etat, des collectivités publiques et privées ; Les fonds de concours sur financement extérieur ; Les avances ou prêts ; Les subventions, dons et legs ; Les produits financiers ; Les produits de la vente des publications et ouvrages divers ; Les produits de l’aliénation des mobiliers et immobiliers ; Les recettes exceptionnelles et diverses imprévues .
Etant donné que c’est un établissement qui est au ervices de l’économie nationale, l’INSTAT respecte les règles et procédures régissant les Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial.
Les ressources sont ainsi constituées en premier lieu, par la subvention de l’Etat en fonctionnement, en deuxième lieu, par les Programmes d’Investissement Publique PIP (en fonctionnement et en investissement) et en dernier lieu, par les ressources propres issues de la vente de cartes statistiques et des services effectués par l’INSTAT à des tiers. La subvention de fonctionnement n’arrive même pas à couvrir les salaires, par conséquent, ce sont les recettes propres qui comblent le manque.
Les fonds de l’INSTAT sont déposés au Trésor ou auService des chèques postaux. Toutefois, en vue de faciliter certaines opérations, l’INSTAT est autorisé à ouvrir des comptes bancaires.
L’assistance financière extérieure ou assistance technique pour supporter certaines activités reste nécessaire. Cette assistance s’avère primordiale pour le maintien de certaines activités, dans la mesure où la plupart des activités sont financées en majeure partie par des partenaires extérieurs. Dans l’élaboration de son travail, l’INSTAT collabore avec les bailleurs de fonds pour réaliser ces différentes études. On peut citer parexemple : l’Union Européenne, la Banque Mondiale, l’USAID, l’UNICEF, etc.

Résultats au niveau du PESTEL

Nous allons voir dans les sections qui suivent les résultats au niveau du PESTEL, c’est-à-dire l’analyse sur l’environnement politiqu e, économique, social, technologique, écologique, et légal.

L’environnement politique

Madagascar se trouve plongée depuis plus de deux ans dans une crise politique aiguë aux conséquences économiques et sociales dévastatrices.
Les sanctions de la communauté internationale contribuent à appauvrir et affamer les couches les plus vulnérables de la population malgache.
L’année 2009 s’annonçait sévère par la baisse sinonle recul de la croissance, retour du chômage et de nouvelle contraction du pouvoir d’ach at composait le cocktail amer d’une année difficile pour les entreprises comme pour lesménages.
La crise politique a également un impact sur la vente en ligne, même si celle-ci est moins prononcée qu’en magasin. Seules les agences de voyage en ligne résistent un peu mieux avec une croissance de +16% au premier trimestre, contre 24% au deuxième trimestre.
Le quotidien Hebdo de Madagascar souligne le gisement de croissance encore inexploité du commerce en ligne à Madagascar, tout comme son rôle clé sur l’emploi et le pouvoir d’achat, la vente en ligne sur le marché Malgache démontre l’importance que le secteur du commerce en ligne peut jouer dans les plans de sortie de crise.
Le commerce en ligne joue également un rôle-clé comme élément de promotion du pouvoir d’achat, car il favorise la concurrence et donc la modération des prix tout en permettant l’accélération des transactions et la génération de revenus pour les particuliers. Au total, ce sont ainsi des millions d’Ariary qui sont économisés par les ménages grâce au commerce en ligne.
Si l’économie numérique a déjà révolutionné la vieet l’organisation des entreprises dans les pays développés, elle bouleverse aujourd’hui les habitudes de vie, les formes de communication des Malgaches. Une partie de la réponse à la crise se joue sur la toile, où s’échangent les informations comme les biens, où vendent et achètent de plus en plus de consommateurs. C’est cette révolution du commerce en ligne qu’il s’agit aujourd’hui, de ne pas manquer, tant le potentiel de croissance est grand.

L’environnement économique

L’économie malgache n’est pas florissante. Les structures étatiques ne fonctionnent pas correctement dans notre pays, en effet, il est plongé depuis plus d’un an dans une crise politique dont on ne voit toujours pas l’issue. Certes, l’économie est touchée par ce contexte, et est très affaiblie par rapport à son niveau de 2008. Mais elle ne s’est pas effondrée, contrairement à ce que prédisent la plupart des observateurs.
L’INSTAT explique cette ténacité de l’économie malgache par la combinaison de trois facteurs : la timide reprise des activités privéesgrâce à la diminution considérable de climat de violence de ces derniers mois, les activités informelles dopées par les fortes performances du secteur rural, la production de riz a par exemple augmenté de 40% entre 2007 et 2009, et enfin le maintien d’une aide publique au développement à hauteur de 5% du PIB.
En ce qui concerne les activités informelles, l’INSTAT estime qu’elles ont augmenté de 13% en 2009, compensant en partie le déclin du PIB officiel.
Dans le secteur formel, on a d’abord assisté, durant les douze premiers mois de la crise politique, à une sévère baisse d’activité, qui a vules ventes des 100 plus grandes entreprises chuter de 25%. Mais avec la quasi-absence des violences ces derniers temps, les activités industrielles et touristiques reprennent lentement, à l’exception toutefois des secteurs du textile et du bâtiment, encore en difficulté.
De ce fait, il faut rester vigilant car nous sommes dans un pays dans lequel la grande majorité des ménages vit sous le seuil de pauvretéL’économie. malgache reste confrontée à des menaces, telles que la fragilité de la situation fiscale, d’abord, due à la faiblesse des taxes (payées seulement par le secteur formel), le commerce illégal des ressources naturelles, qui pourrait à terme ternir la réputation de Madagascar et affaiblir son économie; ce qui pourrait décourager les investisseurs à venir chez nous.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Première Partie : PARTIE DESCRIPTIVE
CHAPITRE 1 : SYSTEME ORGANISATIONNEL
Section1 : Développement organisationnel
Section2 : Processus de création de valeur : Missions et Activités
Section 3 : Ressources Humaines
CHAPITRE 2 : SYSTEME MARKETING
Section 1 : Présentation des produits et services
Section 2 : Publication des données et tarification
Section 3 : Relation clientèle
CHAPITRE 3 : SYSTEME FINANCIER ET COMPTABLE
Section 1 : Le budget de fonctionnement ordinaire
Section 2 : Le budget opérationnel
Section 3 : Les ressources financières de l’INSTAT
Deuxième Partie : PARTIE ANALYTIQUE
CHAPITRE 1 : CHOIX DES OUTILS (FFOM & PESTEL)
Section 1 : Définitions
Section 2 : Caractéristiques
Section 3 : Mode d’emploi
CHAPITRE 2 : MISE EN OEUVRE DE L’OUTIL
Section 1 : Elaboration de questionnaire
Section 2 : Enquête auprès des utilisateurs des données statistiques
Section 3 : Résultats
CHAPITRE 3 : RESULTATS
Section 1 : Au niveau des Forces et Faiblesses
Section 2 : Au niveau des Opportunités et Menaces
Section 3 : Au niveau du PESTEL
Troisième Partie : PARTIE STRATEGIQUE
CHAPITRE 1 : CATALOGUE DE SOLUTIONS
Section 1 : Sur le plan organisationnel
Section 2 : Sur le plan Marketing
Section 3 : Sur le plan Financier
CHAPITRE 2 : CHOIX DE SOLUTIONS PRIORITAIRES
Section 1 : Politique de produit
Section 2 : Politique de prix
Section 3 : Politique de distribution
Section 4 : Politique de communication
CHAPITRE 3 : SOLUTIONS RETENUES
Section 1 : Sur le plan organisationnel
Section 2 : Sur le plan marketing
Section 3 : Les moyens d’actions de lancement de la vente en ligne
CONCLUSION GENERALE
Page références

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