Emergence des neuroleptiques puis des formes injectables retards

Emergence des neuroleptiques puis des formes injectables retards

Evolution du concept de Schizophrénie

  Le concept de Schizophrénie comme entité nosographique est né il y a plus d’un siècle. C’est Kraeplin en 1896 [2] qui, le premier, parle de démence précoce. A ce moment-là il n’existe aucune thérapeutique spécifique à cette affection. En 1911, Bleuler  fait le constat dans La démence précoce ou groupe des schizophrénies, qu’il n’existe aucune thérapeutique médicamenteuse spécifique. Il existe bien des traitements symptomatiques comme les hypnotiques qui agissent par leur action sédative ou l’apomorphine qui, par le biais des vomissements qu’elle induit, « calme » le patient. Bleuler constate qu’il est alors impossible d’établir une stratégie thérapeutique à long terme avec ces patients pour lesquels aucun traitement spécifique n’est disponible.

Emergence des neuroleptiques puis des formes injectables retards

  La première molécule reconnue comme ayant une action spécifique sur la Schizophrénie est la chlorpromazine, en 1952. Cette découverte révolutionnaire en Psychiatrie est le fruit d’un hasard. La chlorpromazine est un dérivé de la phénothiazine qui fut synthétisée en 1883 par le chimiste Bernthsen qui cherchait à élucider la structure chimique d’une molécule voisine, le bleu de méthylène. Dès 1899 un médecin génois,Bodoni, aurait rapporté les effets du bleu de méthylène sur les troubles psychotiques. La chlorpromazine fut quant à elle synthétisée pour la première fois en 1950 et testée par le médecin militaire Laborit comme anesthésiant. Laborit fit le constat que ses patients, ayant reçu de la chlorpromazine à visée anesthésiante, présentaient par la suite un désintérêt pour leur environnement .

  Il recommanda alors ce produit à ses collègues psychiatres. Les effets psychotropes de la chlorpromazine ont été confirmés par la première étude conduite en aveugle par Elkes en Angleterre en 1953 .Les conclusions des différentes études menées à cette époque étaient que la chlorpromazine utilisée chez les patients schizophrènes, réduisaient les hallucinations, les délires et l’agressivité, sans pour autant altérer la vigilance ni l’état de conscience.L’efficacité du produit prouvée, les firmes pharmaceutiques s’en emparent et produisent les premiers médicaments neuroleptiques : Largactil® en France, Megaphen® en Allemagne, Thorazine® aux Etats-Unis. Grâce à l’efficacité de la chlorpromazine, pour la première fois, les médecins peuvent suivre l’évolution de la Schizophrénie traitée.

Evolutions dans les indications de prescriptions des APAP

  Les indications de prescription des antipsychotiques aux patients schizophrènes ont évoluées. Au niveau international : en 2003, l’Expert Consensus Panel for Optimizing Parmacologic Treatment of Psychotic Disorders dans le Journal of Clinica lPsychiatry, préconisait un APAP « en seconde intention dans la maintenance ou dans un premier épisode psychotique »; en 2004, l’American Psychiatry Association publiait a Practice Guideline for the Treatment of Partients with Schizophrenia, qui préconisait un APAP uniquement comme « traitement de maintenance en seconde intention » ; en 2005, un Consensus Canadien dans le Canadian Journal of Psychiatry préconisait un APAP comme « 2ème ou 3ème étape d’un traitement de maintenance » ; en 2007, le Texas Medication Algorithm Project, dans le Journal of Clinical Psychiatry, préconisait un APAP « à n’importe quel étape du traitement si le patient n’est pas adhérent »; en 2009 le National Institute of Clinical Excellence préconisait un APAP afin de « favoriser la réhabilitation »; en 2013, le World Federation of Societies of Biological Psychiatry, dans The World Journal of Biological Psychiatry, préconisait un APAP « dans le traitement de maintien après un premier épisode ou de multiples épisodes »

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Table des matières

INTRODUCTION
1. Historique
1.1. Evolution du concept de Schizophrénie
1.2. Emergence des neuroleptiques puis des formes injectables retards
2. Etat des connaissances actuelles
2.1. Evolutions dans les indications de prescriptions des APAP
2.2. Pourquoi préférer un APAP à une forme PO ?
2.3. Taux de prescription par les psychiatres et facteurs explicatifs
3. Objectifs de l’étude
MATERIEL
MÉTHODE
1. Diffusion des recommandations
2. Suivi des recommandations
3. Non suivi des recommandations : exercice libre ou biaisé ?
RÉSULTATS
1. Caractéristiques de l’échantillon
2. Réponses au questionnaire
DISCUSSION
1. Représentativité de l’échantillon
2. Diffusion des recommandations
3. Suivi des recommandations
4. Influence des représentations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES FIGURES
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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