Elevage et risques en zone sahélienne

Elevage et risques en zone sahélienne

Elevage et risques en zone sahélienne

Le terme Sahel viendrait de l’un des deux mots arabes qui sont ‘sahel’ désignant littoral, lisière ou bordures et ‘s’hel’ signifiant « terre où il n’y a rien (Abdoul Aziz, 2006).L’élevage est une des principales richesses du Sahel. En plus de sa contribution à la vie de plus de vingt millions de sahéliens, il constitue l’une des valeurs sociales fondamentales dans cette région (Abdoul A., 2006).L’élevage pastoral existe sur près de 25% des terres du globe, depuis les terres sèches d’Afrique (66% des terres du continent) et la péninsule arabique aux hautes terres d’Asie et d’Amériques latine.Il fournit 10% de la production mondiale de viande et fait vivre quelques 200 millions d’exploitations familiales pour près d’un milliard de chameaux, bovins et petits ruminants (Nori, 2008).La disparition du pastoralisme en tant que moyen d’existence a souvent été annoncée. Pourtant, de nombreux indicateurs montrent qu’il représente le moyen de production et d’existence d’un nombre important d’exploitations dans de multiples régions du monde. Non seulement la population pastorale augmente, mais les sociétés sédentaires tirent de plus en plus de concepts et d’idées des sociétés pastorales. Les ressources pastorales sont hétérogènes et dispersées dans l’espace (fragmentées), liées aux saisons (temporaires), différant dans le temps (variables) et caractérisées par un climat irrégulier (imprévisible) (Nori,2008).
Les populations rurales du sahel sont particulièrement concernées par la variabilité climatique dans la mesure où les performances de leurs systèmes de production, élevages ou cultures, sont étroitement tributaires du climat. L’évolution climatique récente où les sécheresses des années 1970 et 1980 ont provoqué une famine dramatique et décimé les troupeaux (Sultan et al, 2008).
La vie quotidienne des pasteurs contient et tente de prévenir tous les risques de crise. Tous leurs gestes s’accommodent de cette incertitude. Le risque est intégré dans les pratiques de tous les jours (Ancey, 2009).Le concept de vulnérabilité est très lié au risque. La vulnérabilité est à considérer comme l’expression d’unfragilité  combinée à un manque de capacité (ou réactivité) immédiat et à plus long terme. L’anticipation du risque occupe un rôle central dans le quotidien des pasteurs (Janin, 2007).

Un pays de la zone sahélienne : le Mali

Le Mali, pays de l’ouest africain, est un pays continental enclavé, entouré par sept pays ( l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal). Il couvre une superficie de 1 241 138 km² dont les deux tiers sont situés en zone désertique. Le Mali est un pays à relief peu marqué. Quatre zones climatiques sont distinguées.Ce gradient dans la répartition des ressources en eau (hydrographie et pluviosité) contribue à expliquer l’inégale occupation de l’espace malien par les hommes, les animaux et les cultures. Ainsi il y a deux formes extrêmes d’occupation de l’espace : la zone pastorale au nord où vivent les pasteurs nomades et la zone agricole au sud avec un habitat permanent. Cependant la zone agricole n’a pas l’apanage de l’agriculture, de même que les nomades n’ont pas l’exclusivité de l’élevage (Traoré, 2008).

Le Gourma malien

La zone d’étude est située dans le Gourma (Cf. figure 3), et concernera plus précisément la commune de Hombori.
Le Gourma est une région naturelle du Sahel, située dans l’est du Mali, délimitée au nord et à l’est par la boucle que forme le fleuve Niger, à l’ouest par le delta intérieur du fleuve et au sud par les frontières du Mali avec le Niger et le Burkina Faso (Gardelle, 2008).
Le paysage du Gourma est celui d’une péneplaine d’altitude moyenne de 300m avec alternance de dunes et de plaines sablo-limoneuses. L’ensablement dunaire y est très important. Cette région est parsemée de reliefs résiduels composés de barres de quartzite de 100 à 150 m d’altitude et de buttes de grès de 700 à 800 m. Localisé à l’Est de la série des buttes, le Mont Hombori avec une altitude de 1155m, constitue le point culminant du Mali (Marie, 1977).
Cette zone est caractérisée par un régime de pluies peu abondant étalé sur trois mois (juillet août septembre). La moyenne annuelle étant de 200-400 mm le long d’un gradient nord-sud en années normales, tandis qu’en années déficitaires, la moyenne pluviométrique annuelle n’est plus que de 150-250mm, avec le maximum de précipitation en août. Le climat est sec et chaud offrant de gros écart de températures (en mai : min.20°, max.47° ; janvier : min.9°, max. 37°). L’activité éolienne est très intense : les vents soufflent en toutes saisons et dans toutes les directions. L’harmattan est le vent dominant, brulant et desséchant, il souffle du NE au SO provoquant des tourbillons. De juin à septembre la mousson maritime souffle du SO au NE : le contact entre ces deux courants provoque la formation de tornades accompagnées de coups de vent parfois extrêmement violents. En dehors de la saison des pluies, le reste de l’année (9 mois) est une longue saison sèche, froide de novembre à janvier et très chaude de mars à juin (Agmahmoud, 1980).

Exploration des variables actives

Les pratiques
Sur l’ensemble des chefs d’exploitations enquêtés de la commune de Hombori, 43 % pratique à la fois l’élevage, l’agriculture ainsi qu’une activité supplémentaire, assez diverse. ( petit commerce, maraîchage, travail saisonnier ( main œuvre en ville, maçon etc.) etc.).
L’élevage comme activité principale ,associé à l’agriculture comme activité secondaire, est pratiqué par 22% des exploitants. A l’inverse, l’agriculture en activité principale, associée à l’élevage comme activité secondaire, concerne elle aussi 22 % de l’échantillon.
6 % des enquêtés pratiquent seulement l’élevage. Sur les 7% pratiquant l’élevage ou l’agriculture associé à une seconde activité variée, seulement un exploitant pratique l’élevage associé à une activité supplémentaire ; les 8 autres sont agriculteurs et pratiquent une seconde activité comme le maraîchage, du petit commerce (thé, sucre etc.), ou bien un travail saisonnier (maçonnerie, berger
etc.).
La famille
Les familles Homboriennes sont majoritairement de petite taille ; en effet 71 % des familles enquêtées sont constituées de moins de 15 individus. 23% d’entre elles sont un peu plus nombreuses : entre 16 et 30 personnes. Seulement 6 % de l’échantillon représente des familles supérieures à 31 personnes.

Autosuffisance

Cette variable concerne les 112 exploitants pratiquant l’agriculture et la récolte des 12 derniers mois ; les 8 individus n’étant pas agriculteurs sont classés automatiquement dans la classe auto 0 et représentent 7 % de l’échantillon. Sur la commune de Hombori la culture céréalière majoritaire reste la culture du mil ; la culture du sorgho est retrouvée dans quelques exploitations enquêtées. Très rarement les cultures de niébé, riz, gombo ont pu être rencontrées. 46 % des exploitations enquêtées ont une autosuffisance de moins deux mois avec leur récolte ; dans ce groupe, certaines exploitations n’ont parfois rien pu récolter. Près d’un tiers des agriculteurs arrivent à subsister durant 5 à 8 mois avec la récolte. 6 % se détache de l’enquête ; en effet ces agriculteurs peuvent nourrir leur famille durant une période allant de 9 à 12 mois ( 5 d’entres eux sont autosuffisants ).

Recours

Cette variable présente lesrecours adoptés par les exploitantslorsque la récolte des 12 derniers mois est écoulée. Les 8 individus ne pratiquant pas l’agriculture n’ont pas été concernés par cette question ;une question annexe aurait pu leur être posée afin de connaître également leur type de recours pour se procurer des aliments. Une majorité d’individus, 41 %, une fois les stocks écoulés, déstocke une partie de leur cheptel afin de nourrir leur famille. 25 % choisissent comme recours une seule activité annexe génératrice de revenus ; seulement 4 % font le choix de combiner deux activités afin de subvenir aux besoins de leur famille. 19 % des enquêtés allient la vente d’animaux à une activité parallèle. 4 % se détachent de l’échantillon en utilisant leur récolte tout au long de l’année.

Type d’élevage

Sur la commune d’étude l’élevage des petits ruminants est majoritaire. En effet une très grande majorité d’éleveurs combinent l’élevage des bovins à celui des petits ruminants. 32 % d’entre eux n’élèvent que des petits ruminants alors que le pourcentage d’éleveurs n’élevant que des bovins est de 2 %. Sur l’échantillon total 5 % d’exploitants ne possèdent aucun animal.

Cheptel petit ruminant

La répartition des effectifs de petits ruminants est assez homogène sur l’ensemble de l’échantillon On peut toutefois apercevoir deux groupes constitués de 28 % et 23 % d’éleveurs possédant respectivement , 11 à 25 petits ruminants ou 26 à 50 animaux. 16 % des enquêtés possèdent un cheptel que l’on peut qualifier de petit car le nombre de têtes ne dépasse pas 10 animaux. 18 % des éleveurs possèdent un cheptel assez conséquent ; en effet le nombre de têtes est compris entre 51 et 100 têtes. La commune n’est pas constituée de grands troupeaux de petits ruminants : seulement 8 % des individus enquêtés ont répondu posséder plus de 100 tête de petits ruminants. Enfin 7 % n’élèvent pas cette catégorie de bétail.

Cheptel Bovin

La répartition cette fois-ci du cheptel des bovins est assez marquée puisque 32 % des individus n’en possèdent pas et la catégorie de 1 à 10 bovins est représentée à 29 %. Les troupeaux de 11 à 25 et de 26 à 50 têtes sont représentés tous deux à 13 % . 7 % des éleveurs possèdent des troupeaux de 51 à 100 têtes. Les troupeaux de plus de 100 têtes sont représentés à 6%.

Revenus extérieurs

68 % des exploitants n’ont pas recours à une aide familiale extérieure. 20 % de l’échantillon reçoit régulièrement de l’argent d’une ville du Mali et 9 % d’entre eux en reçoivent de pays étrangers.
Seulement 3 % des enquêtés utilisent de l’argent provenant à la fois d’une ville malienne et celui d’un pays autre que le Mali.

Mobilité
une mobilité qualifiée de petite concerne tout déplacement aux alentours des habitations dans un rayon de 5 à 15 km ; une mobilité moyenne : de 15 à 40 km ; une grande mobilité : au delà de 40 km et donc en deçà des limites de la commune de Hombori.
Sur la commune de Hombori la mobilité a tendance à être peu répandue. En effet sur les 120 enquêtes, seulement 3 % des sondés se déplaçaient sur la commune et sur les communes alentours ; 6 % effectuaient des mouvements aux environs de la commune et 17 % restaient dans la commune. Les 92 % restant, quand à eux, restaient cantonnés aux pâturages adjacents aux villages et aux champs de culture dans un rayon de 5 km.

Main œuvre
53 % des éleveurs n’emploient aucune main œuvre tout au long de l’année se contentant de la main d’œuvre familiale. Les agriculteurs font souvent appel à de la main œuvre pour les aider dans les travaux des champs (33% des enquêtés) alors que seulement 7 % des éleveurs en emploi pour un appui à l’élevage. 16 % des exploitants ont besoin d’une force de travail supplémentaire à la fois pour leur travaux des champs et leur activité d’élevage.

Description de cinq types saillants

Après réalisation de l’AFCM, une CAH sur la base des coordonnées sur les deux premiers axes permet de distinguer 5 groupes d’exploitants. Le résultat de la CAH est décrit grâce aux valeurs tests.Ces valeurs permettent de décrire la composition de chacune des cinq classes selon la contribution des différentes variables retenues.
Groupe 1 : Majeure agriculture – mineure élevage
Le groupe 1 est constitué de 42 individus. La grande majorité de ces exploitants exerce comme activité principale l’agriculture, associée à une activité d’élevage considérée comme secondaire.
Une petite part d’entre eux exerce à la fois l’élevage, l’agriculture ainsi qu’une troisième activité de diversification variée. La taille de la famille n’est pas bien marquée ; toutes les modalités de cette classe sont représentées dans des proportions assez homogènes. L’ensemble des individus de ce groupe élève un cheptel mixte constitué à la fois de bovins et de petits ruminants. Les effectifs sont toutefois peu importants ; en effet celui des bovins se situe dans la classe de 1 à 25 têtes et celui des petits ruminants dans la classe de 11 à 50 têtes. La mobilité est inexistante dans ce groupe. Une fois la récolte obtenue ce groupe estime pouvoir subvenir aux besoins de leur famille pour une période allant de 0 à 4 mois au mieux. Le recours le plus souvent déployé pour acheter des céréales une fois le stock écoulé est la vente d’animaux associé à une autre activité diverse génératrice de revenus. Des personnes de la famille leur envoie de l’argent depuis une ville du mali ou d’un autre pays régulièrement.
Groupe 2 : Majeure élevage – mineure agriculture
26 personnes enquêtées constituent le groupe 2. La taille de la famille est marquée pour la classe de 7 à 11 individus. La classe de plus de 31 personnes n’est pas représentée ici. Les trois autres étant homogènes. Ces individus pratiquent en majorité l’élevage comme activité principale, associée à une activité d’agriculture secondaire. Ici encore le cheptel élevé par l’ensemble des 26, est mixte : bovins et petits ruminants. Les effectifs bovins sont plus marqués : de 26 à 100 têtes en majorité ; comme ceux des petits ruminants qui sont de l’ordre de 51 à 100 têtes. La mobilité qualifiée de petite concerne de nombreux exploitants. On note également quelques individus pratiquant dans ce groupe une mobilité qualifiée de grande. Ce groupe ne parvient pas à dépasser 2 mois avec la récolte obtenue. La vente d’animaux, seule, est le recours prédominant ici. Quand les individus font appel à de la main œuvre ils le font à la fois pour leur double activité : agriculture et élevage
Groupe 3 : Des exploitants pluriactifs
Ce groupe est constitué de 37 chefs d’exploitations. La taille de la famille est homogène pour l’ensemble des classes. Ces exploitants sont caractérisés par la pratique conjointe de trois activités:
l’élevage, l’agriculture ainsi qu’une activité diverse supplémentaire.(travail saisonnier en ville : maçonnerie, berger, vente des produits de maraîchage, commerce de bétail ou de denrées alimentaires de base (thé-sucre) Très majoritairement, ces exploitants n’élèvent pas de bovins ; ils élèvent de façon très marquée des petits ruminants dont l’effectif reste toutefois peu important : de 1 à 25 têtes. La mobilité du bétail est inexistante et se résume à une divagation aux alentours des villages ou campements. Ce groupe se démarque des deux précédents, par des exploitants qui parviennent à maintenir leur récolte plus de 9 mois, certains arrivants à être autosuffisants. Une nouvelle solution afin de faire face à la pénurie de céréales familiales, est de se tourner vers deux activités diverses. Ces activités concernent le maraîchage, ou bien la pratique d’une activité physique en ville saisonnière (maçonnerie etc.), ou encore berger etc. Ces exploitants, généralement, ne font pas appel à de la main œuvre. Quelques eux d’entres eux bénéficient d’une aide familiale provenant d’une ville du Mali.
L’ethnie Songhaï a une place importante dans ce groupe.
Groupe 4 : Des exploitants éleveurs
8 individus bien marqués au niveau de la représentation de l’AFCM se détachent dans ce quatrième groupe. La taille de famille majoritaire ici est celle d’une famille constituée de 16 à 30 individus. La majorité des exploitants de ce groupe sont uniquement des éleveurs à la fois de bovins et de petits ruminants. Les effectifs à la fois des bovins et des petits ruminants, dépassent les 101 têtes. La mobilité est ici homogène entre les différentes classes ; les éleveurs pratiquant aussi bien une mobilité petite, que moyenne, grande ou bien inexistante. Ce groupe est caractérisé fortement par les 8 individus de l’échantillon ne pratiquant aucune agriculture. Le recours n’a donc pas été stipulé bien qu’il aurait été judicieux de leur poser la question. Ils font appel à de la main œuvre au besoin uniquement pour l’élevage et sont aidés par de la famille séjournant à l’étranger.
Groupe 5 : Des exploitants agriculteurs
Plus petit groupe de la typologie car constitué seulement de 7 individus. La famille de 7 à 11 personnes reste majoritaire. L’activité pratiquée ici est l’agriculture associée à une seconde activité diverse. La très grande majorité (86%) des individus ne possède donc pas d’animaux. L’agriculture pluviale du mil, leur permet de subsister durant près de 5 à 8 mois. Une fois les stocks écoulés, ces individus se tournent vers une seule activité (variée) afin de pouvoir se réapprovisionner en céréales.
La main œuvre, employée que très rarement ici, concerne évidemment seulement l’agriculture ; la majorité des exploitants faisant appel à la main œuvre familiale prioritairement. Une aide familiale extérieure provenant du Mali permet à ces familles de mieux vivre.

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Table des matières

Introduction
Partie I – Présentation 
I.1Elevage et risques en zone sahélienne
I.2 Un pays de la zone sahélienne : le Mali
I.3 Le Gourma malien
I.4 La commune d’étude
I.4.1 Présentation de la commune de Hombori
I.4.3 Végétation
I.4.4 Pédologie
I.4.5 Les terres salées
I.5 Le projet ECLIS
Partie II – Méthodologie 
II.1 Organisation
II.2 Echantillonnage
II.3 Réalisation
II.3.1 Le questionnaire d’enquête
II.3.2 Mise en oeuvre
II.3.3 Choix des exploitants
II.3.4 Déroulement de l’enquête
II.3.5 Choix des interprètes
II.3.6 Moyens mis en œuvre
II.3.7 Système Information Géographique
II.4 Traitements des données
Partie III – Résultat
III.1 Exploration des variables actives
III.2 Description de cinq types saillants
III.3 Comparaison des cinq types saillants selon des variables susceptibles d’être indicatrices de vulnérabilité
Partie IV – Interprétation
IV.1 Limites de la méthodologie
IV.1.1 Données préalables
IV.1.2 Le questionnaire
IV.1.3 Période d’enquête
IV.1.4 La zone d’étude
IV.2 Des stratégies rurales marquées
Conclusion
Bibliographie

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