Elaboration d’un guide pratique pour les déclarations relatives aux déchets

Méthode utilisée pour la mission principale

   La mission principale qui m’a été confiée est donc la réalisation d’un guide pratique concernant les déclarations relatives aux déchets à destination des collectivités, des opérateurs privés (tels que Véolia, Suez, COVED…) et des entreprises générant des déchets (quantité de déchets dangereux supérieure à 2 tonnes/an ou quantité de déchets non dangereux supérieure à 2 000 tonnes/an). Ce guide contient les déclarations réglementaires, les déclarations fiancières (celles à faire auprès des éco-organismes), des enquêtes (notamment menées par l’ADEME pour des études statistiques) ainsi que des outils pratiques (pour simuler l’impact du recyclage sur l’environnement mais également des outils pour évaluer les risques professionnels) mis à disposition de ces acteurs du milieu. La méthodologie employée pour cette mission se décompose en quatre principales étapes. La première d’entre elle consisitait à s’imprégner du sujet. En effet, au cours de ma première semaine, j’ai effectué des recherches sur internet ainsi que dans les documents papiers que j’avais à disposition, des informations sur les déclarations : leurs types, les acteurs concernés etc. À l’issue de cette semaine de recherche, je me suis entretenu avec mon tuteur et un membre de l’équipe afin de compléter cette liste grâce à leurs connaissances. Une fois la liste établie avec les informations principales de chaque déclaration (période, comment faire sa déclaration, les acteurs concernés etc.) nous l’avons envoyé au réseau que possède Rudologia via ses adhérents et ses partenaires afin qu’ils la complètent et puissent apporter des précisions ou des recommandations. Cette deuxième étape consistait alors à rassembler des informations pour les diffuser par la suite. L’étape suivante consistait à rassembler les retours des différentes personnes auxquelles la liste avait été envoyée. Grâce à ces retours, nous avons eu des précisions sur certaines d’entre elles et nous avons également pu rajouter certaines déclarations auxquelles nous n’avions pas pensé. Pendant ce même temps, j’ai commencé à imaginer la forme du guide, sa mise en page ainsi que son fonctionnement en consultant d’autres exemplaires. Par la suite, j’ai commencé à rédiger le guide. C’est l’étape la plus longue puisqu’il faut pour chaque déclaration rechercher les informations la concernant (ou compléter les informations déjà recueillies auparavant), contacter les personnes adéquates afin de combler les informations manquantes. Il faut ensuite organiser ces données sur une fiche de façon à respecter le format fixé d’une feuille recto-verso par déclaration et ensuite la rédiger et la mettre en page.

La forme et l’aspect visuel du guide

   Les attentes de Rudologia par rapport au guide étaient qu’il soit facile d’utilisation et de compréhension par les différents utilisateurs. La forme du guide ne devait pas être trop formel (à savoir monochrome, sans image etc.), qu’il soit au contraire sous un format plutôt pédagogique et attrayant. Comme mentionné dans la partie méthodologie, le guide n’est pas encore abouti puisque mon stage se finit mi-aout. Cependant, la structure, le contenu ainsi que la mise en page sont à un stade avancé (cf le rapport annexe Guide déclaration). Afin de rendre le guide attrayant, un code couleur a été mis en place :
– Les déclarations réglementaires en rouge,
– Les enquêtes officielles en orange,
– Les enquêtes financières et organisationnelles en bleu,
– Les outils pratiques en vert.
Toujours dans le but d’attirer l’œil du lecteur et de rendre le guide plus agréable à lire, un mélange de typologie graphique, de taille de police, d’écriture en italique ou en gras étaient les bienvenus. Des illustrations viennent aussi agrémenter les fiches. J’ai créé certaines illustrations à l’aide du logiciel PowerPoint.Concernant l’organisation du guide, celui-ci est organisé selon le type de déclaration (réglementaire, financière…). Pour faciliter l’utilisation, j’ai réalisé un sommaire propre à chaque acteur pour qu’ils puissent identifier rapidement les déclarations qui les concernent (Cf Figure 4). Dans l’optique de faciliter la lecture :
– J’ai placé des encadrés pour chaque déclaration avec les informations les plus importantes à retenir (ou des informations intéressantes), ainsi la personne n’a pas besoin de lire l’ensemble de la fiche (cf Figure 5) ;
– Au début du guide, a été créée une page où les acteurs pourront remplir leurs données administratives les plus courantes qui leur sont demandées dans les différentes déclarations (cf Figure 6) ;
– Lorsque les déclarations sont à faire en ligne, j’ai inséré une capture d’écran du site en question avec un encadré spécial pour y inscrire identifiant et mot de passe (cf Figure 5).
Ainsi, concernant la forme et l’aspect visuel du guide, je pense avoir respecté les attentes de Rudologia afin d’avoir un guide qui leur correspond.

L’évolution du projet initial

   Concernant cette mission, l’idée première du directeur de Rudologia était de créer un module de formation que les ripeurs effectueraient avant leur prise de poste pour être bien formés à la sécurité. Cet outil aurait pu compléter les formations déjà dispensées ou alors dans le cas où il n’y a pas de formation, servir de support pour en créer une. Afin de connaitre les besoins et les attentes dans ce domaine, nous avons contacté des collectivités ayant la compétence déchet et des organismes privés exerçant en régie pour le compte des collectivités. Suite à un échange avec une collectivité et un opérateur privé, nous avons remarqué que l’idée première que nous avions ne faisait pas spécialement parti des attentes. En effet, les formations délivrées à l’arrivée des ripeurs semblent suffisantes selon nos interlocuteurs, de plus un format sur ordinateur sans interaction n’est pas adapté à ce public (manque d’attention et de concentration, parfois certains ne savent pas lire ou ne parlent pas français correctement…). Nous avons donc cherché à savoir quels étaient les besoins dans le domaine. Nous avons remarqué que les attentes et les problèmes identifiés chez les opérateurs privés n’étaient pas les mêmes que ceux identifiés pour les collectivités. L’opérateur privé que nous avons interrogé nous a fait part de sa difficulté à embaucher du personnel apte au travail, consciencieux et également conscient des risques du métier notamment pour la saison estivale. C’est une agence d’intérim qui s’occupe de recruter les saisonniers. Le second problème identifié relève du manque de matière, d’outils pour animer et diversifier les formations des ripeurs au cours de l’année. Pour capter et garder l’attention des ripeurs et pour que celle-ci soit efficace, il faut varier les outils et le format. C’est une difficulté pour les personnes qui font ces formations puisqu’il faut constamment repenser les outils qu’elles utilisent. La collectivité a exprimé des problèmes différents. Le recrutement des saisonniers fonctionne en interne par le bouche à oreille et ils n’ont que très rarement des problèmes avec les personnes embauchées. Le syndicat rencontré ne réalise pas de formation au cours de l’année, la seule formation reçue est dispensée à l’arrivée de l’agent dans la structure. La collectivité a formulé le souhait de faire des formations de manière ponctuelle dans l’année, et serait intéressée par des outils et des supports afin de l’animer. L’échantillon que nous avons interrogé n’est que de deux structures. J’ai donc contacté un autre opérateur privé afin de voir s’il y a des points communs ou divergents avec les informations déjà collectées pour le moment. Nous avons aussi comme projet de contacter une des agences d’intérim de l’opérateur privé avec lequel nous nous sommes entretenus afin de savoir comment ils recrutent ce type de personnel, et si un module en e-learning pour recruter les ripeurs en agence d’intérim serait pertinent. Le syndicat de collecte rencontré nous a également proposé de nous entretenir avec certains ripeurs afin de connaitre leurs ressentis et attentes concernant les formations.

Les activités annexes réalisées

   En parallèle de mes missions principales, j’ai également aidé de manière ponctuelle la structure. Depuis cinq ans, Rudologia effectue pour le compte de la FNADE (Fédération Nationale des Activités de Dépollution et de l’Environnement) des enquêtes annuelles. La FNADE compte huit syndicats auxquels adhèrent différentes entreprises. Rudologia est donc chargé de réaliser auprès de ces adhérents une enquête statistique (sur le personnel, la comptabilité, les tonnages traités etc). J’ai donc été chargée de rentrer informatiquement les réponses que nous avons reçu par courrier sur le site web dédié et j’ai par la suite traité et analysé les données d’un syndicat parmi les huit. Je me suis également chargé de créer les graphiques relatifs aux données pour 4 des syndicats à l’aide Excel. Dans un second temps (courant juillet), je vais rédiger sous forme d’un rapport les analyses des données obtenues pour le syndicat dont je me suis occupé. J’ai également aidé, dans une moindre mesure, le directeur sur la thématique des Territoires Zéro Déchet Zéro Gaspillage qui est un projet à l’initiative du Ministère de l’Environnement et porté par l’ADEME qui vise à accompagner les collectivités qui s’engagent dans une démarche plus environnementale. Il s’agit de la phase finale du projet, j’ai aidé à savoir si certaines communes étaient parmi les collectivités lauréates.

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Table des matières

Introduction
1. Présentation de la structure Rudologia
2. Méthodes employées durant le stage
2.1. Méthode utilisée pour la mission principale
2.2. Méthode utilisée pour la seconde mission
3. Résultats et discussions
3.1. L’élaboration du guide
3.1.1. La forme et l’aspect visuel du guide
3.1.2. Le contenu du guide
3.1.3. Bilan de la rédaction du guide
3.2. La création du module de formation
3.2.1. L’évolution du projet initial
3.2.2. Le bilan de la formation
3.3. Les activités annexes réalisées
Conclusion

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