Efforts et actions d’améliorations sur les zébus

Le secteur de l’élevage représente 40 % de la production agricole mondiale et contribue aux moyens d’existence et à la sécurité alimentaire de près d’un milliard de personnes. Près de 80 % des personnes sous alimentées dans le monde vivent dans des zones rurales et la plupart d’entre elles subsistent grâce à l’agriculture et notamment l’élevage. L’élevage bovin assure d’une part, une bonne partie de l’alimentation humaine par les productions laitière et de viande et d’autre part, il constitue une source de rentabilité pour les éleveurs et les agriculteurs. De plus, il a aussi une dimension culturelle : la possession de bétail peut être à la base de rites religieux [3] ou refléter le statut social de l’agriculteur. L`Afrique représente 17,26 % de l’effectif bovin mondial. La production laitière reste médiocre et constitue 4,7 % de la production mondiale, les systèmes d’élevage bovin sont extensifs ou semi intensifs si les surfaces pâturables sont suffisamment important compte tenu de la densité de la population humaine. Les races bovines locales qui y sont exploitées sont adaptées à leur milieu mais manifestent de faibles performances. Elles sont soumises à un niveau de complémentation limité ou inexistant, et à une gestion médiocre de la reproduction. Les éleveurs tentent alors de suppléer à ces faiblesses en pratiquant des croisements avec des taurins exotiques à meilleur potentiel laitier. Bien que l’introduction des bovins de races européennes (Pie noire Hollandaise, Brun-suisse, Jersey) et asiatiques (Sahiwal) à performances laitières reconnue date de la fin du 19ème siècle. Ces croisements sont voués à l’échec sans bonnes pratiques d’élevage et notamment sans une complémentation adéquate à l’aide de cultures fourragères ou de concentrés. Bos Taurus à Madagascar dès le 5ème siècle et il occupe aujourd’hui plus de 90% du cheptel bovin m malgache. Les estimations de l’effectif du cheptel malgache en 1999 représentent 5 776 008 têtes de zébu à Madagascar. L`éleveur pratique le système élevage extensif. Comme la reproduction : le taureau reste en permanant avec la vache, 1 taureau pour 25-46 vache. L`alimentation est basée par le pâturage naturel comme le hyparrhenia. Les génisses du zébu de Madagascar ont leur premier veau à l’âge de 2 ans.

Le zébu malagasy 

Taxonomie

L’espèce dite Aurochs « Bos primigenius » est connue pour être à l’origine du Bos taurus et du Bos indicus, c’est-à-dire les bœufs à bosse dont fait partie le zébu malagasy .

Systématique du zébu 

Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous –embranchement Vertebrata
Classe Mammalia
Sous –classe Theria
Infra –classe Eutheria
Ordre Artiodactyla
Famille Bovidae
Sous –famille Bovinae
Genre Bos
Espèce Bos taurus
Sous espèce Bos taurus indicus
Nom vernaculaire zébu

Historique

Les historiens considèrent que le zébu a été introduit à Madagascar à une époque reculée, en raison de l’absence de vestiges fossiles. Les premiers navigateurs qui ont accosté sur l’île ont signalé la présence de très nombreux troupeaux élevés par les peuplades autochtones, en particulier dans l’ouest et le sud-ouest [9]. Les bœufs à bosse ont été retrouvés dans la grande île dès le 5ème siècle.

Morphologie

Le zébu malagasy est un animal eumétrique. Sa taille maximum est d’environ 1,35 à 1,40 m pour les mâles et 1,30 m pour les femelles. Sa musculature est développée mais avec prédominance de l’avant-train par rapport au train postérieur, qui est court et étriqué. Un caractère constant par rapport à d’autres animaux vivant dans des pays analogues est le moindre développement des membres. Une bosse est présente en région cervico-thoracique. Elle est disposée verticalement. Chez les sujets en très bon état, elle contient une grande quantité de tissu adipeux. Cette bosse est très souvent volumineuse chez le mâle, mais de taille limitée chez la femelle. Elle donne « une silhouette caractéristique » à l’animal. Le zébu a acquis une « aptitude métabolique à l’accumulation des graisses dans sa bosse et sous la peau » afin de pouvoir franchir la saison de disette. La tête est courte. Elle montre une nette brachycéphalie. Le profil est droit. Le chanfrein est rectiligne. Les oreilles sont petites en forme de losange. Le chignon est concave. Les cornes, de section circulaire, sont en forme de lyre ou, plus souvent, de croissant. Il y a également des individus sans cornes ou à cornes flottantes. L’encolure est mince dans le sens latéral. Le fanon est très développé. La mamelle est réduite et les trayons sont petits. La croupe est étroite et oblique. Le poil est court et lisse. La peau, souple et fine, est en pigmentation claire. Les robes sont extrêmement variées: il y a des noires, des rouges, des fauves, des froments, des blanches, des pie-noires, des pie-rouges, et des grises à mouchetures noires. Les muqueuses peuvent être noires ou claires [9]. Les membres sont assez fins et les aplombs généralement corrects. Le sabot est petit. La capacité de marche est assez bonne. Les membres sont grossiers et les sabots sont assez résistants en terrain mou.

Rusticité

Les conditions d’élevage qui lui ont été imposées ont fait du zébu malgache un animal rustique, demandant un minimum de soins et apte à digérer une nourriture pauvre et sèche. Il est paisible malgré sa vie souvent comparable à celle d’un animal sauvage.

Reproduction

Physiologie de reproduction

Puberté
La puberté correspond au moment d’apparition chez l’animal des caractéristiques qui le rendent apte à se reproduire. Chez la femelle, ceci correspond à l’apparition des premières chaleurs et chez le mâle, à la production de spermatozoïde. L’âge à la puberté des bovins est conditionné par un ensemble de facteurs liés à la race de l’animal, à l’alimentation, au mode d’élevage.

Œstrus et cycle œstral
L’œstrus, appelé communément chaleurs, se définit comme l’ensemble des modifications physiologiques et comportement qui précèdent et accompagnent l’ovulation. Il correspond à la courte période (quelque heure) pendant laquelle la femelle est fertile et accepte l’accouplement. Chez la femelle, les signes extérieurs des chaleurs consistent principalement en une sécrétion de mucus adorant au niveau de la vulve, mais ces signes sont difficilement visibles. Le comportement de la femelle en chaleur en présence d’un male (agitation,…) demeure le meilleur indicateur de son état. Le cycle œstral représente l’intervalle entre deux œstrus consécutifs. Sa longueur varie entre 21 et 26 jours selon la période de l’année et il comporte deux phases : la phase folliculaire et la phase lutéale pendant la folliculaire, le folliculaire mûrissent et secrètent des hormones, les œstrogènes, qui induisent l’apparition de signe typiques des chaleurs. C’est à la fin de cette phase que se produit l’ovulation. Pendant la phase lutéale, le follicule qui a libéré un ovule se transforme en une structure appelée corps jaune. Le corps jaune secrète une autre hormone, la progestérone, qui prépare l’utérus pour la gestion. Si l’ovule est fécondé, le corps jaune continue de secréter la progestérone pendant toute la durée de la gestation. Par contre, en absence de fécondation, le corps jaune disparaît et un nouveau cycle recommence.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I- PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I-1- Le zébu malagasy
I-1-1- Taxonomie
I-1-2-Historique
I-1-3-Morphologie
I-1-4-Rusticité
I-1-5- Reproduction
I-1-6-Fécondité
I-1-7-Précocité
I-1-8-Alimentation
I-1-9-L’alimentation et l`eau
I-1-10-Système élevage
I-1-11-Type race bovin
I-1-12-Qualités bouchères
I-1-13-Qualités laitières
I-1-14-Le travail animal
I-1-15-Besoins en santé animale importants
I-1-16-Importances sociales, culturelles et économiques du zébu
I-1-17-Efforts et actions d’améliorations sur les zébus
II-DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II-1-METHODES
II-1-1-Cadre de l`étude
II-1-2-Type d’étude
II-1-3-Période de l’étude
II-1-4-Durée de l’étude
II-1-5-Population d’étude
II-1-6-Critère d’inclusion
II-1-7-Critère d’exclusion
II-1-8-Echantillonnage
II-1-9-Matériels utilisés
II-1-10-Variables étudiées
II-1-11-Mode de collecte de données
II-1-12-Analyse des données
II-1-14-Considération éthique
II-1-15-Limite de l’étude
II-2-RESULTATS
II-2-1-Description de l’effectif de troupeau par éleveur
II-2-2-Systèmes et type élevage de zébu
II-2-3-Pratique d’habitat du zébu
II-2-4-Conduite de reproduction de zébu
II-2-5-Race, performance et NEC
II-2-6-Conduite d’alimentation
II-2-7-Alimentation et l’eau
II-2-8-Conduit sanitaire : Maladie et prévention
II-2-9-Accessibilité de soins et conseil vétérinaire
II-2-10-Evaluer la disponibilité et l’utilisation d’outils du suivi de l’élevage
II-2-11-Analyses factorielles
III-TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *