Effets secondaires de la transfusion sanguine

La transfusion sanguine

Partie bibliographique

La première recherche sur la transfusion sanguine remonte au XVIIème siècle où le médecin Britannique William Harvey a amplement décrit la circulation et les propriétés du sang en 1628. Les premières transfusions sanguines ont été également essayées autour de ce temps, bien que c’aient été souvent mortels infructueux chez l’homme. La première transfusion sanguine réussie enregistrée a été exécutée par le médecin Britannique Richard Plus Bas en 1665 quand il a saigné un toc presque à la mort et a alors rétabli l’animal en transfusant le sang d’un autre toc par l’intermédiaire d’une artère attachée. En 1667, Jean-Baptiste Denis qui était médecin au Roi Louis XIV, exécutait la transfusion sanguine d’un animal à un être humain. Denis a transfusé le sang d’un mouton à un garçon de 15 ans et plus tard à un travailleur, dont chacun d’eux ont survécu à la transfusion. En 1818, l’obstétricien Britannique James Blundell a avec succès transfusé le sang humain à une femme qui a eu une hémorragie pendant l’accouchement.

En 1901, Karl Landsteiner, un médecin Autrichien a découvert les premiers groupes sanguins humains, qui ont aidé la transfusion pour devenir une pratique plus sûre. En mélangeant des prises de sang prélevées de son personnel, Landsteiner a découvert les groupes sanguins A, B et O et a déterminé les mandants de base de la compatibilité d’ABO. En 1907, un chirurgien Américain Ruben Ottenberg a proposé que le sang du patient doit être groupé et croisé avec celui du donneur avant une procédure de transfusion sanguine. Entre 1914 et 1918, des anticoagulants tels que le citrate de sodium et la réfrigération se sont avérés être des moyens efficaces pour préserver le sang. Pendant les années 1920 et les années 30, les dons volontaires du sang pour la mémoire et l’utilisation ont été commencés. Pendant La Deuxième Guerre Mondiale, La transfusion sanguine a été employée à grande échelle pour traiter les soldats blessés et est devenue réputée comme procédure de sauvetage.

Le Don du sang 

• Don du sang total On prélève entre 400 et 450ml de sang total, en fonction du volume sanguin du donneur. Le corps régénère rapidement la petite quantité de sang prélevée, soit un peu moins d’un demi-litre (450 ml). Ainsi sous condition d’un taux d’hémoglobine suffisant, un homme peut donner du sang jusqu’à 5 fois par an (3 fois pour une femme), tout en respectant un délai d’au moins 3 mois entre chaque don.

• Don plaquettaire Le don plaquettaire par aphérèse, ou thrombaphérèse consiste à acheminer le sang du donneur dans une tubulure jusqu’à l’intérieur de l’appareil d’aphérèse. Grâce à un processus de centrifugation, l’appareil d’aphérèse ne retient que les plaquettes du donneur et les conduits dans un dispositif de prélèvement stérilisé. Le reste du sang est retourné au donneur par des tubulures. Par cette méthode, on peut récupérer six fois plus de plaquettes que lors d’un don de sang total.

En effet, on peut faire un don de plaquettes tous les 14 jours puisque l’organisme peut fabriquer des millions de plaquettes par minute. En revanche, on ne peut faire que 5 dons de sang total annuellement. Les plaquettes récupérées n’ont qu’une durée de conservation de 5 jours. Lorsqu’une maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, la personne atteinte de cette maladie est dite en aplasie. La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies qui mettraient en péril sa vie.

• Don du plasma Similairement au procédé du don plaquettaire, le don du plasma comprend le prélèvement par aphérèse jusqu’à 750ml de plasma du donneur, tout en lui restituant ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Il est possible de donner son plasma toutes les deux semaines, dans une limite de 24 fois par an. Le plasma récupéré est souvent transfusée aux polytraumatisées (chirurgie dans les accidents graves), aux grands brûlés, aux hémophiles ou aux patients souffrants de troubles immunitaires graves.

Système Rhésus Le système Rhésus est, avec le système ABO, un des principaux systèmes de groupes sanguins. Les antigènes appartenant au système Rhésus, parfois appelés à tort « facteurs Rhésus », sont nombreux, mais, dans la pratique, 5 seulement sont réellement importants (susceptibles d’entraîner la formation d’anticorps lorsqu’ils sont transfusés à un sujet ne possédant pas l’antigène en cause) les antigènes D(Rh1), C(Rh2), c(Rh4), E(Rh3) et e(Rh5). Les sujets qui possèdent l’antigène D sont dits Rhésus positif, ceux qui ne le possèdent pas sont dits Rhésus négatif. Certaines personnes présentent une forme affaiblie de l’antigène D, dite D faible. Les globules rouges sont en outre porteurs des antigènes C, E, c et e, différemment associés selon des lois déterminées toute globule rouge ne portant pas l’antigène C est nécessairement porteur de l’antigène c et réciproquement. Il en va de même pour les antigènes E et e. En revanche, il n’existe pas d’antigène d un individu non porteur du D ne porte donc rien à la place. La détermination du caractère Rhésus ou présence de l’antigène D, fait partie intégrante de la détermination du groupe sanguin et s’effectue en même temps que le groupage ABO. Il s’effectue seulement par une épreuve globulaire, c’est-à-dire par la recherche de l’antigène à l’aide de sérums tests anti-D.

Discussion Les analyses de groupage ABO et de phénotypage Rh-Kell effectuées sur les 2236 donneurs au niveau du CRTS de Fès, ont démontré que le groupe sanguin prédominant est le groupe O avec un pourcentage de 43,60% et que la majorité des donneurs sont Rhésus positif 90,92%.De même nous avons montré que le phénotype le plus abondant est Ccee avec un pourcentage de 37,97%. Les antigènes c et e, sont les majoritaires avec les pourcentages de 82,29% et 99,10%. Par contre, le phénotype Kell est absent chez presque la totalité de la population, avec 2022 cas sur les 2236 échantillons. Les résultats réalisés par Saïda El Khabouss (2018), au CTS HMM-V (Centre de Transfusion Sanguine de l’Hôpital Militaire Mohammed V) de Rabat, concordent avec nos résultats et montrent que sur 10 000 échantillons, les phénotypes O, Rh+ et Kell négatif sont les plus fréquents.Par contre, l’antigène C est plus abondant que l’antigène c avec un pourcentage de (72,77%). Finalement, on peut emmètre l’hypothèse que le groupe O, Rh+ et Kell négatif sont le plus fréquent chez la population marocaine.

CONCLUSION

Nous avons étudié le polymorphisme phénotypique dans les systèmes ABO, Rh et Kell chez des donneurs de sang au Centre de Transfusion Sanguine de Fès ; nous avons également estimé la prévalence des antigènes et des phénotypes du système Rh « D, C, c, E et e ». Au terme de cette étude qui s’est déroulée du mois Avril 2018 jusqu’au mois Mai 2018, la fréquence des antigènes des systèmes de groupes sanguins érythrocytaires chez les 2236 donneurs bénévoles de sang a été

• Système ABO A (34,70%), B (16.83%), AB (4.87%), O (43.60%).

• Systèmes Rh D (90,92%), C (63,15%), c (82,29%) , E (18,56%) et e ( 99,10%).Avec une prédominance du phénotype Ccee (37,97%)

• Système Kell K (9,57%).

Nos résultats ont été comparés avec ceux obtenus au niveau du CTS HMM-V de Rabat en 2018. Les études réalisées sur les 2 régions, Fès et Rabat, ne permettent pas d’affirmer que les phénotypes O, Rh+ et Kell sont les plus fréquents au Maroc. Il faut faire des études généralisées au Maroc en utilisant un large effectif.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I Partie Bibliographique
Historique de la transfusion sanguine
Généralité sur la transfusion
Définition
Les produits sanguins labiles
a) Définitions
b) Mode de préparation
c) Mode de conservation
Effets secondaires de la transfusion sanguine
Le Don du sang
Types de don
Déroulement du don de sang
Contre-indications au don
Qualification biologique du don du sang
Systèmes érythrocytaires
Système ABO
Système Rhésus
Système Kell
Autres systèmes
Matériel
Centrifugeuse (Rotofix 32A)
L’automate QWALYS®3
Protocole de l’automate
Interprétation des résultats
Réactifs utilisés
Duolys
HEMA CQI (Red Blood Cells for the Internal Quality Control)
Hemalys
Carte gel
Interprétation des résultats
Méthodes
Tests d’agglutination directe
Groupage sanguin ABO
Recherche du système Rh-Kell
Test indirect à l’anti-globuline (Recherche de l’antigène D faible)
Protocole
Résultats
L’étude du système ABO
L’étude du système Rhésus
L’étude du Rh-1
L’étude du Rh-1 combiné au système ABO
L’étude des phénotypes Rh
L’étude du système Kell
Discussion
Conclusion
Bibliographie et webographie

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