Effets des transformations des freins et des contrepoids au travail sur la vie des individus

LE SURMENAGE PROFESSIONNEL : BRÈVE SOCIOGENÈSE DE LA « PATHOLOGIE » DU TRAVAIL

Ces dernières années, les troubles de santé mentale liés au travail ont beau se multiplier et la littérature sur le sujet connaître une effervescence évidente, les irritants psychologiques comme physiologiques du travail ne datent pourtant pas d’hier (Billard, 2001). Au lendemain de la seconde révolution industrielle jusqu’à la première moitié du XXe siècle, c’est surtout la dépense musculaire et la «fatigue moderne» qui préoccupent les observateurs sociaux européens qui y consacrent d’importants travaux de recherche. C’est aussi dans ce contexte qu’apparaît le phénomène pathalogique du surmenage professionnel.

La fatigue, un caillou dans l’engrenage du productivisme

C’est d’abord l’oisiveté qui inquiète la classe dirigeante et les gens soucieux du développement économique de la société. De fait, les XVIIIe et XIXe siècles se sont fait les témoins d’innombrables traités religieux et laïques sur le péché d’oiseveté et d’une série de nouvelles lois contre les conduites «dissolues» (Rabinbach, 2004). Ces textes politiques et religieux s’adressaient prioritairement à l’importante population de mendiants et de vagabonds que comptaient les pays européens durant cette période. Mais pas seulement. Ces traités comportaient une visée double: ils cherchaient, d’une part, à combattre le fléau de l’oiseveté et, d’autre part, à élever la valeur morale du travail aux yeux de ceux qui s’en montraient encore sceptiques (Ibid., p.29). C’est qu’à cette époque, le phénomène de l’oiseveté était également le fait des couches les plus favorisées de la société (aristocratie) qui répugnaient à travailler. Leur refus du travail inspirait toutefois moins de mépris et de condamnation à la classe dirigeante que les vagabonds et mendiants. Jusqu’au XIXe siècle, il n’était pas rare de voir interprété ce dénigrement du travail des aristocrates comme «la preuve de la subversion têtue du corps contre la modernité» (Ibid., p.27). Mais qu’importe la sympathie qu’éveillait par moment les rebuffades administrées au travail, durant cette période, l’oiseveté est perçue par la classe dirigeante de pays comme la France, l’Angleterre et l’Allemagne, comme un obstacle au développement moderne et productiviste9. C’est pourquoi tant d’efforts furent déployés par les autorités de l’époque pour convaincre de la valeur du travail et sanctionner ses résistants. Ils sont alors nombreux à convenir avec Auguste Comte de la nécessité de , « […] donner au travail matériel l’importance philosophique que demande sa valeur sociale» (1975).Au tournant de la seconde moitié du XIXe siècle, ce n’est plus la propension de plusieurs à la paresse ou à l’oisiveté, mais la fatigue de l’ouvrier qui est accusée de freiner l’élan du développement capitaliste. Cette fatigue qui surgit s’apparente à un désordre mental et physique causé par l’épuisement des capacités d’un corps soumis aux exigences productives. Elle se distingue des états émotionnels alors en vogue, comme la mélancolie ou l’ennui, qui n’en constituent que quelques-unes des manifestations subjectives possibles parmi un large éventail. La forte réception dont est l’objet le thème de la fatigue au sein des populations laborieuses fait qu’elle délogera peu à peu l’oisiveté comme principale cause de la résistance au travail et obstacle de premier plan aux ambitions productivistes de l’industrie. Un basculement que Rabinbach interprète comme le moment où l’on passe « du moralisme et de la vieille interdiction religieuse de l’oisiveté » vers « la nouvelle éthique sociale de la conservation de l’énergie » (2004).

Naissance du droit de souffrir des pauvres

Les exigences de l’industrie n’ont pas tout de suite été données pour principales causes de la fatigue des travailleurs. Certains comme Villermé, qui prit part au mouvement hygiéniste du XIXe siècle, firent des mœurs des ouvriers de manufacture le principal élément déclencheur de leur fatigue : «Les ouvriers à la tâche ou aux pièces peuvent ordinairement se reposer quand il leur plaît et, s’ils le veulent, s’épuiser de fatigue pendant trois ou quatre jours, pour se livrer à d’autres excès le reste de la semaine » (1989, p.403). D’ailleurs, note Loriol, à se fier au nombre de pages consacrées par Villermé à chacune des sources qu’il reconnaissait à la fatigue ouvrière, celles en lien avec l’activité productive affecteraient dans une moindre proportion l’état de santé de l’ouvrier que la qualité de l’air, l’alimentation et ses mœurs (Loriol, 2000). « Il n’est pas vrai qu’une chute d’eau ou une pompe à feu qui permettent de mettre en mouvement l’ensemble des machines de la manufacture soit pour les ouvriers une nouvelle cause de fatigue : bien loin de là, elle les en affranchit », affirmera-t-il (Villermé, 1989, p.531-532). En somme, loin d’en être les responsables, la mécanisation et l’automation de l’industrie auraient plutôt entraîné un allègement de la fatigue ouvrière, d’après Villermé. Il aura fallu attendre l’émergence d’une science européenne du travail, au carrefour de la médecine, de la science et de la politique sociale, ce qui se concrétisa vers la fin du XIXe siècle, pour que soit confirmé le lien entre fatigue ouvrière et environnement productif. C’est en effet à ce moment que l’on réalise qu’il n’est pas tout à fait anachronique de se soucier de l’usure du corps humain au travail alors même que les progrès technologiques sont reconnus alléger la force physique réquisitionnée par le procès de travail.

LE BURN-OUT : BRÈVE SOCIOGENÈSE DE LA « PATHOLOGIE » DU TRAVAIL

Naissance d’un nouveau mal-être au travail

Depuis les années 1970, une nouvelle forme de fatigue pathologique fait l’objet d’un étonnant « succès » clinique: le burn-out. Ginsberg (1974), presqu’au même moment que Freudenberger, figure parmi les premiers à employer le terme « burn-out » pour désigner les réactions psychologiques et comportementales des hommes d’affaires aux prises avec un problème de stress chronique qu’il suppose alors occasionné par l’effort continu consacré à leur excessive quête d’ascension sociale et de compétitivité (Bibeau, 1985). Mais c’est plus communément à Freudenberger que revient la paternité de l’usage particulier du terme. Inspiré par son travail de psychanalyste dans les années 1960 auprès d’un groupe de toxicomanes dans une free-clinic de New York, Freudenberger publie quelques années plus tard un article sur l’état d’épuisement mental et physique des jeunes volontaires engagés dans la prise en charge médico-sociale de ces toxicomanes. Cet état d’épuisement lui apparaissait imputable au fait d’une pratique professionnelle guidée par un idéal social de départ fort, voué à être mis à rude épreuve au fur et à mesure de sa confrontation aux réalités multiples et contradictoires du métier. Une forme d’affaissement du soi moult fois observée par Freudenberger qu’il décrira en ces mots : Je me suis rendu compte au cours de mon exercice quotidien que les gens sont parfois victimes d’incendies, tout comme les immeubles, sous l’effet de la tension produite par notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte (cité in Bourgault et Meloche, 1981).

Mythe, mode ou maladie?

En réalité, le «succès» clinique et la réception sociale dont fit l’objet cette figure du pathologique furent tels que, dès le milieu des années 1980, chez les médecins, il était « presque devenu une mode de parler de « son » burn-out ou du burn-out de son institution » (Larouche, 1985). Une évolution qui n’avait pas non plus échappée à Edelwich et Brodsky qui pronostiquaient à la même période que, tôt ou tard, tout travailleur risquerait d’être emporté par une situation d’épuisement professionnel dans sa trajectoire professionnelle.
L’hétérogénéité des catégories professionnelles qui ont servi depuis de terrain d’enquête au burn out porte à croire qu’ils avaient vu juste. Sans compter certains travaux un peu moins « classiques » ayant établi que les sportifs de haut niveau (Dale, 1990) de même que les mères au foyer (Guériault, 2004) sont du nombre des populations « à risque ». Plus récemment, commentant l’importante vague de recherches publiées ces dernières années, Truchot conclue que « si le burn-out a d’abord été conçu comme une catégorie particulière de stress chronique spécifique aux individus « impliqués » professionnellement auprès d’autrui, on considère aujourd’hui qu’il peut frapper l’ensemble des individus au travail, quel que soit le contenu de leur activité » (2006, p.313). L’explosion de son champ de recherche aurait eu tendance à élargir la constellation des symptômes associés à cette forme du pathologique. En parcourant la littérature, on s’aperçoit en effet qu’une somme étonnante de maux et de signes physiques et psychologiques, à première vue anodins, relèvent de la symptomatologie du burn-out : l’insatisfaction, l’irritabilité, rigidité, l’insomnie, les ulcères, les maux de dos, les migraines, l’abus d’alcool et de médicaments, les troubles conjugaux et familiaux, la condescendance, la paranoïa, l’absentéisme, le turnover, le moral bas, etc. À l’évidence, cette symptomatologie ne saurait être le propre du burn-out, tellement les recoupements à faire avec d’autres troubles de santé mentale – comme le stress, le syndrome de fatigue chronique, l’anxiété, la dépression, etc. – sont nombreux.
Elle renferme en fait des éléments si divers et plurivoques – ce pourquoi Cathébras (1991) la qualifiera de « nébuleuse floue » – qu’elle pose à certains moments le problème du lien effectif entre cette gamme apparemment disparate de symptômes (Bibeau, 1985).

La sociologie et les ressorts subjectifs du travail : les raisons d’une curiosité tardive

Les mutations de la réalité du travail salarié opérées dans les dernières décennies ont fait l’objet d’innombrables travaux en sciences humaines et sociales. En particulier, plusieurs des études réalisées à partir des années 1990 se sont intéressées aux conséquences psychologiques associées aux transformations qui ont traversé les milieux du travail depuis la fin des Trente glorieuses, ou à ce qu’on a depuis pris l’habitude d’appeler : la « modernisation » du monde du travail. D’abord principalement réservés aux champs de la psychologie et de la psychosociologie, les travaux réalisés sur les effets psychologiques des mutations du travail et de l’emploi ont mis quelques années avant d’influencer l’état de la recherche en sociologie du travail. La réflexion initiée sur le phénomène de souffrance au travail à la fin des années 1990 et l’ambition de saisir le travail dans sa dimension proprement subjective, qui sont majoritairement le fait de psychologues et psychosociologues, ont certainement contribué à cet effet de percolation entre les disciplines. Nous faisons ici référence aux travaux de Dejours, Molinier et de Clot, qui font sans contredit partie de ceux qui ont enrichi le champ de la sociologie du travail, notamment la question des ressorts subjectifs du travail.
En fait, si la subjectivité au travail comme objet de recherche apparaissait toute appropriée pour ces psychologues et psychanalystes, puisque situant chaque fois leurs analyses à l’interface du psychisme et du collectif, il en a été autrement pour les sociologues. C’est que l’étude sociologique des ressorts subjectifs de l’expérience du travail et, éventuellement, de ses situations de mal-être, commande d’élargir la lunette d’analyse « classique » du travail et, donc, de sortir de la division académique à laquelle les sociologues du travail se sont pendant si longtemps tenus. Bouffartigue et Bouteiller (2004) sont de ceux qui continuent de prôner la nécessité d’une telle division: « l’analyse de l’activité revient aux ergonomes, l’expérience subjective du travail aux psychologues, et la division et l’organisation du travail aux sociologues » (Cité in Cousin (2007,p.67).

L’investissement de la subjectivité au travail: une expérience que nuisible?

En France, Dejours fait partie des pionniers à avoir creusé la question de l’implication de la subjectivité dans l’activité productive et la nature de ses bénéfices et nuisances pour l’individu. C’est à la fin des années 1980 que ses travaux l’amènent à désigner les conditions de travail et l’organisation de la production comme facteurs potentiellement dommageables pour l’équilibre psychique individuel. La plupart de ses contributions sont pour lui l’occasion de réitérer un même constat : «les nouvelles technologies, la flexibilisation de l’emploi, les méthodes d’évaluation individualisée des performances et les certifications de qualité, génèrent aussi de nouvelles formes de souffrance et de pathologie mentale (Dejours et al., 1999) ». Autrement dit, les aménagements managériaux de la production, calqués sur les injonctions néolibérales, porteraient entrave à l’exercice de l’intelligence créative du travailleur dans l’exécution de ses tâches et, en cela, causeraient des torts considérables à sa santé psychologique. L’auteur désapprouve et invective aussi l’empiétement de plus en plus manifeste des considérations productivistes sur l’espace jusque-là encore assez bien protégé de la subjectivité individuelle. Cela, explique-t-il, parce que les pratiques managériales de gestion de la main-d’œuvre et de la production associées à la « dérive néolibérale » n’hésitent plus à user du « régime de la peur » pour soutenir la production et, ce faisant, donnent priorité aux objectifs de valorisation technique et productiviste, au détriment des préoccupations humaines et de bien-être individuel (Dejours, 2005). Bien que volumineuses, les contributions de Dejours et de son équipe des quinze dernières années sont autant de réponses apportées à une hypothèse restée, au fond, à peu près inchangée : celle de l’existence d’un lien entre des pathologies et troubles psychiques particuliers (souffrance psychologique, cas de décompensation psychique, dépression, suicide au travail, etc.) et certains déterminants sociaux et structuraux issus des transformations managériales et néolibérales du travail.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I  :EN-DEÇÀ ET AU-DELÀ DU BURN-OUT:  FIGURES DU MALAISE AU TRAVAIL D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
1.1 LE SURMENAGE PROFESSIONNEL : BRÈVE SOCIOGENÈSE DE LA « PATHOLOGIE » DU TRAVAIL
1.1.1 La fatigue, un caillou dans l’engrenage du productivisme
1.1.2 Naissance du droit de souffrir des pauvres
1.1.3 Adapter la machine à l’homme et l’homme à la machine
1.1.4 Le surmenage professionnel ou la fatigue irréversible
1.2 LE BURN-OUT : BRÈVE SOCIOGENÈSE DE LA « PATHOLOGIE » DU TRAVAIL
1.2.1 Naissance d’un nouveau mal-être au travail
1.2.2 Court portrait épidémiologique
1.2.3 Mythe, mode ou maladie?
1.3 INSTRUMENTS DE MESURE DU BURN-OUT ET RESSORTS DE L’EXPÉRIENCE DU TRAVAIL CONTEMPORAIN
1.3.1 Modèle Maslach et Jackson: épuisement émotionnel, dépersonnalisation et réduction de l’accomplissement personnel
1.3.2 Modèle Siegrist: l’adéquation entre effort et reconnaissance
1.3.3 Modèle Karasek : équilibrer demandes psychologiques et autonomie décisionnelle
1.3.4 Trois modèles, une constante: la mobilisation subjective et les rétributions expressives
CHAPITRE II : L’INTENSIFICATION DE L’INVESTISSEMENT DE LA SUBJECTIVITÉ AU TRAVAIL
2.1 MODÈLE PRODUCTIF POST-TAYLORIEN ET INJONCTION À LA MOBILISATION DE SOI AU TRAVAIL
2.2 DE L’ABOLITION DU SALARIAT À L’EXPÉRIENCE DU TRAVAIL COMME ESPACE D’ACCOMPLISSEMENT DE SOI
CHAPITRE III :LES EFFETS AMBIVALENTS DE L’INTENSIFICATION DE L’INVESTISSEMENT DE LA SUBJECTIVITÉ AU TRAVAIL
3.1 TRAITEMENTS SOCIOLOGIQUES DE L’INVESTISSEMENT DE LA SUBJECTIVITÉ AU TRAVAIL ET DE SES EFFETS
3.1.1 La sociologie et les ressorts subjectifs du travail : les raisons d’une curiosité tardive
3.1.2 L’investissement de la subjectivité au travail: une expérience que nuisible?
3.1.3 L’écueil de la nostalgie fordiste
3.2 S’ACCOMPLIR PAR LE TRAVAIL ET SOUFFRIR D’UN BURN-OUT: MANIFESTATIONS CONTEMPORAINES DE LA DÉMESURE MODERNE?
3.2.1 La démesure ou l’irréductible double nature de la modernité
3.2.2 Régulation de l’action individuelle : dynamique des freins et contrepoids
3.2.3 L’expérience du travail taylorien et post-taylorien: deux économies de freins et contrepoids du travail
3.2.4 Le surmenage professionnel et le burn-out : révélateurs des freins et contrepoids fordistes et post-fordistes
CHAPITRE IV :ÉLÉMENTS DE MÉTHODOLOGIE
4.1 RETOUR SUR LA PROBLÉMATIQUE
4.2 APPROCHE PRIVILÉGIÉE : LA RECHERCHE QUALITATIVE
4.2.1 Choix de la réutilisation des données qualitatives comme méthode de recherche
4.2.2 Type de réutilisation de données qualitatives choisi
4.2.3 Quelques-uns de ses inconvénients et avantages
4.3 PROTOCOLE SUIVI DE RÉUTILISATION DES DONNÉES QUALITATIVES
4.3.1 Choix du matériau à analyser : mise à profit des études réalisées au Québec et en France
4.3.2 Sélection des études primaires
4.3.3 Quelques précautions
4.3.4 Constitution du corpus de données
4.4 ANALYSE DU MATÉRIAU
4.4.1 Nature des données analysées
4.4.2 Procédure d’analyse et codage des données
4.4.3 Validité interne et externe ou crédibilité et transférabilité
CHAPITRE V :L’EXPÉRIENCE DU TRAVAIL TAYLORIEN ET SES DIFFICULTÉS : L’ÉPUISEMENT DU CORPS MENTAL ET PHYSIQUE
5.1 LE TRAVAIL TAYLORIEN SELON LES GRAMMAIRES MARXISTE ET HUMANISTE
5.2 LE TRAVAIL TAYLORIEN DU POINT DE VUE DES TRAVAILLEURS
5.2.1 Travailleurs salariés du secteur industriel
5.2.2 Enseignants et assistantes sociales
5.3 UN CORPS MALMENÉ ET UNE SUBJECTIVITÉ À PEU PRÈS INDEMNE
CHAPITRE VI  :FREINS ET CONTREPOIDS FORDISTES ET EMPRISE OBJECTIVE DU TRAVAIL
6.1 FREINS ET CONTREPOIDS FORDISTES
6.1.1 La famille ou le home
6.1.2 Division sexuelle des rôles sociaux
6.1.3 La consommation
6.1.4 Les loisirs
6.2 ÉCONOMIE DES FREINS ET CONTREPOIDS FORDISTES OU POURQUOI LE SURMENAGE PROFESSIONNEL ÉPARGNE LA SUBJECTIVITÉ DU TRAVAILLEUR?
6.3 VERS UN CHANGEMENT DE SIGNIFICATION DU TRAVAIL
CHAPITRE VII :L’EXPÉRIENCE DU TRAVAIL POST-TAYLORIEN ET SES DIFFICULTÉS: UNE CHARGE DE TRAVAIL AUSSI SURDIMENSIONNÉE QU’ENVAHISSANTE
7.1 DES RAPPORTS AVEC LES PROFANES ÉREINTANTS
7.1.1 Lourdeur des rapports avec les profanes ou montée de la contestation de l’autorité institutionnelle
7.1.2 Étiolement du statut professionnel comme contrepoids du travail
7.2 UN TRAVAIL « SANS FIN »
7.2.1 Découragement et lassitude devant un « travail sans fin »
7.2.2 Recomposition des règles communes de métier comme contrepoids du travail
7.3 UN TRAVAIL TROP «DEMANDANT» ET « ENVAHISSANT »
7.3.1 Un travail trop « demandant »
7.3.2 Un travail trop « envahissant »
7.3.3 Assouplissement de la division sexuelle des rôles sociaux
7.3.4 Temporalité sociale poreuse
7.3.5 Les freins du travail
CHAPITRE VIII  :FREINS ET CONTREPOIDS POST-FORDISTES ET ACCENTUATION DE L’EMPRISE SUBJECTIVE DU TRAVAIL
8.1 UNE ÉCONOMIE DES FREINS ET CONTREPOIDS PLUS AXÉE SUR LA RESPONSABILITÉ ET L’INITIATIVE INDIVIDUELLE
8.2 L’ATTRACTIVITÉ MORALE DU TRAVAIL : CONSÉQUENCE D’UNE RÉGULATION DU TRAVAIL LOURDE À ENDOSSER
8.2.1 Reconnaissance déficitaire
8.2.2 Déconsidération relative des loisirs, de la famille et de la vie conjugale
8.3 RADICALISATION DE L’EMPRISE SUBJECTIVE DU TRAVAIL ET TENTATION DE SE CONSTITUER PAR LE TRAVAIL
CONCLUSION

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