Effet des plantes réservoirs sur le contrôle des ravageurs

Effet des plantes réservoirs sur le contrôle des ravageurs

La culture 

foncé teinté de bronze et aux nouvelles pousses rouge vif, d’origine horticole qui se cultive dans un sol fertile, bien drainé au soleil ou à mi-ombre. D’avril à mai, de petites fleurs blanches apparaissent (Encyclopédie universelle, 1999). La variété ‘Red Robin’ choisie dans l’essai est l’une des plus produite, son feuillage rouge et décoratif a été sélectionné pour les haies ornementales. Le Photinia est une plante sensible aux pucerons (Figure 5), notamment à Aphis gossypii, Aphis spiroecola, Aphis pomi, Aulacorthum circumflexum, Aulacorthum solani, Macrosiphum euphorbiae, et Myzus persicae (BSV pl., 2012). C’est pourquoi, cette espèce et variété a été sélectionnée pour l’essai afin de mettre en évidence l’effet de la modalité plantes réservoirs sur l’interaction auxiliaires/ravageurs Les jeunes pousses colorées sont majoritairement atteintes par les pucerons, des notations spécifiques pourront alors être réalisées dans le but de construire des seuils de vigilance ou d’intervention facilement remarquable par l’horticulteur.
Dans les tunnels, la culture de Photinia est couplée à celle de plantes aromatiques de la famille des Lamiacées telles que la sauge officinale (Salvia officinalis) et la menthe verte (Mentha veridis). Ces plantes font l’objet d’un essai concernant la cicadelle. Elles sont aussi accompagnées d’une plante réservoir : la rose trémière (Alcea rosea) qui est une Malvacée. Cependant, par manque de ravageurs, les résultats n’ont pu être exploités. Il est à noter que les Lamiacées ont été touchées par trois espèces de pucerons au cours de leur culture : Ovatomyzus chamaedrys, Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani. Les roses trémières ont été sensibles à Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani ainsi qu’à une attaque d’acariens tétranyques (Tetranychus urticae) qui s’est étendue légèrement sur les plantes aromatiques sans causer de dégât. Un lâcher d’acariens prédateurs : Amblyseius andersoni a permis de contenir l’explosion des populations de ravageurs.

Les plantes réservoirs 

Dans cet essai, le groseillier à grappes ou Ribes rubrum (Saxifragaceae) et l’Asclepia incarnata (Asclepiadaceae) ont été choisis comme plantes réservoirs. En 2012, ces deux espèces ont été employées et testées sur culture de Photinia et d’Hibiscus syriacus. Elles ont permis d’obtenir des résultats encourageants en diminuant significativement les populations de ravageurs (Arexhor pdl, 2012). Les résultats ont montré qu’un couplage de plantes-réservoirs permet d’attirer une diversité d’auxiliaires plus importante et plus longue dans la saison.
Le groseillier à grappes ou Ribes rubrum (Grossulariaceae) (Figure 6) est un arbuste caduc cultivé pour ses baies comestibles. Des fleurs s’épanouissent au printemps puis les fruits apparaissent en juin. Sa culture se fait dans un sol riche et drainé, au soleil (Encyclopédie universelle, 1999). Cet arbuste a besoin d’une période d’hivernation pour débourrer au printemps (Jones H. G., 2012), c’est pourquoi, ils ont été placés au préalable en chambre froide pendant 4 semaines à 3°C, puis forcés sous tunnel début mars. Sensible à deux pucerons spécifiques : Cryptomyzus ribis et Aphis schneideri (ephytia, 2013) qui se succèdent dès le début de la saison, cette plante réservoir attire un grand nombre d’auxiliaires. Les punaises mirides (Heterotoma planicornis et Deraocoris sp) et les Hyménoptères sont le plus souvent présents sur ce groseillier (Arexhor pdl, 2012).
L’Asclepia incarnata (Asclepiadaceae) (Figure 7) est une plante vivace d’origine nord-américaine, vivant au bord des cours d’eau. Elle fleurit de juillet à septembre et peut atteindre 1,20 m. La culture de cette plante est recommandée dans un sol riche et plutôt humide, au soleil (Encyclopédie universelle, 1999). Elle est attaquée par un puceron spécifique : Aphis nerii et peut aussi être sensible à Myzus persicae. Son intérêt est de maintenir les auxiliaires plus tard dans la saison lorsque l’attraction par les Ribes devient moins importante et que les populations de pucerons de ce dernier ont disparu (Arexhor pdl, 2012).

Les ravageurs 

Les ravageurs ont été observés de manière hebdomadaire sur les 45 Photinia annotés dans chaque tunnel et sur les plantes réservoirs. Ils sont observés sur l’ensemble de la plante, sur l’endroit, l’envers des feuilles et les tiges. Le tableau IV présente les ravageurs notés, leurs formes d’observation, les critères de notation, leur préférence face au végétal et des informations complémentaires. Chez le puceron, des classes ont été déterminées en fonction du stade de développement du puceron et de la colonie. Ces classes sont utilisées sur le terrain et sont transformées par la suite en classes d’importance des colonies quantitatives et en classes d’importance économique. Les statistiques sont réalisées sur les classes d’importance des colonies grâce au test non paramétrique de Wilcoxon au risque de 5% sur l’ensemble des colonies de pucerons et sur deux espèces majeures, présentes dans les tunnels : Aphis spiraecola et Macrosiphum euphorbiae. Sur la dernière espèce importante : Aphis gossypii, il est utilisé le test T indépendant au risque de 5%.

Le contrôle des ravageurs par les auxiliaires 

Au cours de la culture, il a été recherché une notation capable de mettre en évidence le contrôle des ravageurs par les auxiliaires. A partir des travaux de Naranjo S. E. (2013), une notation dite « approfondie » a été mise en place. Les notations sont réalisées sur les pucerons en prenant en compte le stade de la colonie maximum et les critères de notations des auxiliaires présentés dans le tableau III. Les résultats présentés déterminent le rapport auxiliaires/ravageurs en fonction des ravageurs. Ces notations ont été réalisées du 30 mai au 18 juillet sur 15 Photinia par tunnel, choisis au hasard parmi les 45 notés précédemment. Puis, entre le 25 juillet et le 14 août, 45 plantes ont été notées car un besoin accru de données a été nécessaire. Ces notations ont été réalisées sur un apex afin d’optimiser le temps de notation. Elles ont pour but de déterminer des seuils de vigilance et d’intervention d’après l’aspect biologique des colonies de pucerons.

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I. Introduction
II. Contrôle des ravageurs en culture sous abri froid par utilisation de plantes-réservoirs, mise en place d’essais à l’Arexhor Pays de la Loire
1) Matériels végétal  
1. La culture
2. Les plantes réservoirs
2) Mise en place de l’essai : protocole d’expérimentation  
1. Modalités et dispositif expérimental
Localisation
Matériel végétal
Matériel
Modalités
Dispositif
Calendrier des interventions
2. Notations et statistiques
III. Résultats : effet des plantes réservoirs sur le contrôle des ravageurs
1) Bilan météorologique  
2) Développement des ravageurs  
1. Représentation des colonies de pucerons
2. Sur Photinia
3. Les plantes réservoirs
Les Ribes rubrum
Les Asclepia incarnata
3) Les auxiliaires  
1. Sur la culture : les Photinia
Les insectes auxiliaires
Le parasitisme
Les champignons entomopathogènes
2. Les plantes réservoirs
Les Ribes rubrum
Les Asclepia incarnata
3. Interaction auxiliaires/ravageurs
IV. Discussions  
V. Conclusion 

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