Effet des facteurs environnementaux sur des métabolites secondaires

Inula, de la famille Compositae (Asteraceae), est le plus grand genre dans la tribu Inuleae qui regroupe environ une centaine d’espèces. Ce genre est présent principalement en Afrique, en Asie et dans la région Méditerranéenne de l’Europe (Kaur and Chahal, 2014). Plusieurs Inula spp ont été largement utilisées dans la médicine traditionnelle partout dans le monde, du fait des diverses activités biologiques qui leur sont attribuées telles que : anticancer, antibactérienne, hépato protectrice, cytotoxique, et anti-inflammatoire (Zhao et al., 2006).

L’utilisation comme plante médicinale est particulièrement décrite en Asie, de la Chine au Pakistan, et concerne les espèces : Inula racemosa Hook.f, Inula britannica L, Inula helenium L, et Inula japonica. Toutes ces plantes ont été utilisées dans des préparations commerciales en phytothérapie, ou comme complément des traitements médicaux. Le genre Inula est également retrouvé et officiellement représenté dans divers pharmacopées européennes (Stojakowska et al, 2006 ;Trendafilova et al., 2010; Ghedira et al., 2011).

Asteraceae, du taxon dicotylédone, est la deuxième plus grande famille de plantes à fleurs avec environ 11000 genres et 23000 espèces, (Bremer et al., 1994 ; Funk et al., 2005). Le genre Inula L., placé sous la sous-famille Asteroideae, tribu Inuleae, a été signalé pour la première fois par Linnaeus en 1753, lequel a identifié et décrit treize espèces sous ce genre (Linnaeus, 1753). Actuellement Inuleae, en tant que tribu, comprend environ 60 genres et 600 espèces (Beentje, 2000). Les trois principaux genres de cette tribu sont Inula (environ 100 espèces), Pulicaria (environ 85 espèces) et Blumea (environ 100 espèces). Ils sont tous largement représentés dans les régions tempérées et froides de l’Asie, l’Australie, l’Europe, et l’Afrique (Willis and Shaw, 1973; Anderberg, 1991). En ce qui concerne les aspects botaniques, le genre Inula comprend des herbes vivaces ou non, annuelles ou bisannuelles et des arbustes ou des sous-arbrisseaux. Ces derniers ont des tailles très variables, allant de quelques centimètres de hauteur jusqu’à trois mètres pour certaines plantes vivaces (Seca et al., 2014).

Leurs tiges sont bien développées, souvent ramifiées, rarement simples. Les feuilles sont herbacées, membraneuses, alternées, simples et généralement sessiles. Les plantes sont caractérisées par des capitules terminaux solitaires, hétérogames, discoïdales. Le réceptacle est poilu et lisse. Les plantes portent des bractées en plusieurs séries (3 -7). Les ligules des radiées ont 3 dents. De plus, les fleurs du centre sont soit hermaphrodites (fleurons tubulés à 5 dents), soit femelles, alors que les fleurs de la périphérie (des fleurons ligulées) sont soit des fleurs mâles, soit des fleurons stériles (2-3 dents) (Figure 1). Le fruit est un akène avec un sommet nu ou couronné par une aigrette de poils (pappus) qui représente le calice accrescent (Abid and Qaiser, 2003; Seca et al., 2014).

La morphologie diversifiée des cypsèles (des akènes) a souvent conduit les botanistes à décrire de nouvelles espèces et même de nouveaux genres. Le genre Inula est ainsi divisé en deux groupes distincts, le groupe (A) qui présente des caractères relativement primitives, tels que la présence de cypsèles plus grandes et de pappus, et le groupe (B) chez lequel concernées des espèces ont des cypsèles moins grandes et moins de pappus (Dawar, 1998).

I. montana L, est une plante polymorphe, rhizomateuse, et herbacée vivace «hemicryptophyte », qui se trouve dans la région méditerranéenne de l’Europe occidentale à l’ouest et au centre de la France; à l’est de l’Italie; au sud du Portugal et au nord, au centre et à l’est de l’Espagne (Gonzalez Romero et al., 2001). Elle est distribuée aussi au nord de l’Afrique en Algérie, Tunisie et au Maroc (Quézel and Santa, 1963).

En France, cette plante est bien distribuée sur les terrains calcaires de la moitié sud du territoire : Languedoc- Roussillon, Provence-Alpes-Côte-D’azur, Aquitaine ainsi que dans les Alpes et les Pyrénées et remonte vers le nord jusque dans le centre le Berry, le Lyonnais et la Bourgogne. La limite nord de son aire de distribution et en Bourgogne et en Haute-Saône (Figure 2) (Barde et al., 2008).

Dans le Parc régional du Luberon, la très grande majorité des populations d’I. montana est localisée dans les zones garrigues de chêne vert (Quercus ilex) et de chênes rouvres (Quercus faginea) autour de Lagarde d’Apt (au nord-est) jusqu’au Col du Murs (au sud-ouest) dans les massifs du Vaucluse, avec une présence légère dans les massifs du Petit Luberon au sud du Parc surtout dans les zones ouvertes et bien ensoleillées de la forêt de cèdre de Bonnieux.

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Table des matières

Introduction générale 
I.Asteraceae et genre Inula
1.Distribution géographique et taxonomie
1.1.Asteraceae et genre Inula
1.2.Inula montana
1.2.1. Ecologie et distribution géographique
1.2.2. Caractéristiques morphologiques
2.Variabilité phénotypique
II.Place des plantes médicinales dans la vie moderne
III.Utilisation ethno-pharmacologique du genre Inula
IV. Métabolites secondaires bioactifs isolés de genre Inula
1.Lactones sesquiterpènes
2.Flavonoïdes
3.Autres composés isolés du genre Inula
IV.Toxicité du genre Inula
V.Effet des facteurs environnementaux sur des métabolites secondaires
Conclusion générale

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