Discussions sur les environnements internes et externes de l’entreprise 

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Justification du choix de la zone d’étude

Le secteur Pêche Malagasy constitue l’un des moteurs de l’économie nationale, le principal pourvoyeur d’emploi et de valeur ajoutée, et s’avère être la base de production alimentaire pour toute la population. C’est pourquoi la zone d’étude en question a été choisie, une société de grande taille, pour la raison que sa place se trouve dans le secteur qui est le centre d’une croissance inclusive et d’un développement économique durable pour le pays et aussi une société qui crée des emplois pour les non emplois.
Comme nous le savons après la crise de 2009 que Madagascar a vécue, beaucoup d’investisseurs étrangers ont quitté le pays et cesse d’investir, c’est pourquoi beaucoup ont perdu leurs emplois. Donc, il est nécessaire de promouvoir la société et d’apporter notre part à la résolution des problèmes concernant cette société dans le but principal d’augmenter leurs profits, leurs chiffres d’affaires et leurs rentabilités.

Méthodologie de recherche

Pour rendre actif cette recherche, il faudra au préalable connaitre sa méthodologie. Ainsi cette sous-section décrit donc la manière dont on est arrivé à traiter les données pour aboutir au résultat final. Elle se subdivise en quatre, la première parle la théorie sur la rentabilité, la deuxième s’agit de la théorie sur le chiffre d’affaires, la troisième concerne la théorie sur le compte de résultat, enfin la quatrième repose sur la théorie sur la gestion financière.

Théorie sur la rentabilité

L’objectif principal de toute entreprise c’est la recherche de la rentabilité. La rentabilité est un concept très large qui a de nombreux aspects, elle se défini comme étant la capacité d’un capital placé à générer les revenus. Sa mesure est délicate ; elle n’intervient pas de manière continue et n’a de signification que par rapport à une période de référence (E. COHEN et G. NORDMANN, 1981)1. L’impératif de rentabilité ne pèse pas à tout instant sur la vie de la firme. Son rôle n’en est pas moins fondamental dans son fonctionnement et pour son développement. L’objectif de rentabilité est complémentaire et, dans un horizon à long terme ; sa réalisation est une condition nécessaire même si elle n’est pas toujours suffisante au maintien de l’équilibre financier. La rentabilité est une notion qui s’applique à toute action économique mettant en oeuvre des moyens matériels, humains et financiers selon encore E. COHEN et G. NORDMANN. Elle s’exprime par le rapport résultats/moyens, elle est une mesure monétaire de l’efficience. Elle peut s’appliquer à un bien ou à un ensemble de biens. Au niveau de l’entreprise, la rentabilité dite globale est celle qui résulte de l’usage de l’ensemble des actifs physiques et financiers détenus par l’entreprise, c’est-à-dire le capital économique. En effet, les services acquis et les biens consommés dans la fonction de production ont donné lieu à une rémunération au prix de marché.
La mesure de la rentabilité et sa signification même dépendent de la définition des termes du rapport qui la définit et la mesure. La rémunération des fonds empruntés a un caractère obligatoire, son montant résulte d’un contrat ; les intérêts payés viennent diminuer l’impôt, l’intéressement et le solde disponible pour les associés sur lequel ces derniers ont à décider s’ils prélèvent un revenu ou s’ils constituent des réserves qui viennent augmenter le capital investi.
On voit comment la rentabilité peut être apprécié à différents niveaux selon le point de vue adopté par chacun des agents économiques concernés, mais d’un point de vue global, il apparaît que la rentabilité doit être au moins suffisante pour répondre à deux impératifs : assurer le maintien du capital de l’entreprise (les fonds d’amortissement), acquitter les intérêts dus aux prêteurs et assurer le remboursement des emprunts.

Théorie sur le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires (ou CA) d’une entreprise représente le total des ventes de biens ou de services facturées sur un exercice d’après E. COHEN et G. NORDMANN ou plus exactement le chiffre d’affaires correspond au montant total des encaissements sans frais ou tout simplement tout l’argent rentrant dans les comptes de l’entreprise.
Il peut se décomposer soit en ventes de marchandises soit en prestations de services soit les deux. Il peut se calculer à n’importe quelle période : mensuel-trimestriel-semestriel-annuel. Il est retenu en hors taxes dans les comptes annuels et constitue en règle générale le premier indicateur de performance économique de l’entreprise.
Il faut donc être très attentif à ses fluctuations car il a un impact direct sur la trésorerie de l’entreprise. Il doit avant tout permettre de couvrir l’ensemble des coûts mais pouvoir dégager du résultat pour amortir les emprunts ou réaliser des investissements.
Ce chiffre d’affaires généré, il faut à tout prix qu’il rentre en trésorerie : cela veut dire que les clients payer et ne doivent pas être douteux sinon l’entreprise peut se retrouver en difficulté financière. Le chiffre d’affaires est un très bon indicateur de l’activité d’une entreprise. Il permet notamment d’appréhender la taille d’une société et de connaître sa part de marché dans son secteur (chiffre d’affaires de l’entreprise/chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises du secteur). La variation du chiffre d’affaires permet quant à elle de définir si l’entreprise est en situation de croissance ou de décroissance.

Théorie sur le compte de résultat

Le compte de résultat est un document comptable de synthèse et un outil d’analyse d’après E. COHEN et G. NORDMANN. Il détaille la constitution du résultat, les produits correspondent aux gains (ou recette) obtenu par la réalisation des opérations industrielles, commerciales et financières et les charges correspondent aux coûts (ou dépenses) occasionnés par ces opérations. La différence entre les produits obtenus et les charges correspondantes permet l’obtention d’un résultat global.
Les informations du compte de résultat sont structurées par types d’activité, par types d’opération ainsi les opérations liées à l’activité de base courante. Elles ont un caractère ordinaire, habituel répétitif et comprennent les opérations d’exploitation et Financière. Par opposition, les opérations exceptionnelles ont un caractère accidentel non répétitif.

Théorie sur la gestion financière

La gestion financière a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion de l’entreprise car elle concerne la politique générale de la firme : sa naissance, sa croissance, son autonomie et sa survie d’après E. COHEN et G. NORDMANN.
Dans une économie de marché, fondée sur les échanges, c’est sous forme monétaire qu’apparaissent les liaisons entre les agents économiques. Le phénomène monétaire est le plus apparent, il marque le plus souvent les phénomènes réels. Le problème financier est ainsi lié à la vie de l’entreprise en tous ses moments et sous tous ses aspects.
Pour définir un capital, produire et participer aux échanges, l’entreprise a besoin de moyens monétaire. Son fonctionnement et son développement dépendant directement de la satisfaction de sa demande de monnaie.
C’est le problème du financement qui a été pendant longtemps l’objet principal de la gestion financière. Il demeure fondamental, car les ressources sont rares et la permanence des échanges sur la base de monnaie est une condition impérative de vie de l’entreprise. Cette exigence est celle de l’équilibre financier. Mais si les ressources sont rares, elles sont également onéreuses. La disposition de capitaux exige la rémunération de ceux qui en font l’apport ou l’avance. Les capitaux collectés doivent être engagé dans un processus de production et d’échange qui dégage une plus-value. Cette exigence est celle de la rentabilité des emplois de fonds.
L’aménagement de cette double contrainte financière d’équilibre et de rentabilité est le principal objet de la gestion financière. Les conditions de cet aménagement gouvernent l’évolution de l’entreprise et en particulier son développement. Elles conduisent la gestion financière à intervenir dans la gestion de l’entreprise d’une part sur les emplois et d’autre part sur les ressources.
Tout emploi de fonds ou toute modification d’emplois antérieurs doit être soumis au double critère de la rentabilité et de la liquidité.

Traitement informatique

Nous avons utilisé l’ordinateur pour la rédaction du contenu du mémoire. Il était un matériel fondamental durant notre étude car il facilite l’enregistrement de tous les documents que nous avons consulté, la rédaction et le sauvegarde des questionnaires que nous avons établi pour nos enquêtes, la rédaction et l’enregistrement de notre livre de mémoire, et enfin grâce à lui, nous avons pu accéder à la connexion internet.
Le logiciel de traitement de texte Microsoft Word a été fréquemment sollicité que ce soit dans la phase de la rédaction ainsi que dans la phase de collecte d’informations.
Microsoft Excel pour insérer les tableaux et le diagramme et aussi pour vérifier nos calculs. Ce logiciel nous a donc permis de faciliter le traitement informatique des données. Certains documents que nous avons recueillis sont des documents électroniques donc nous avons besoin d’un ordinateur pour traiter les données.

Analyse du contenu

L’analyse du contenu permet la compréhension et l’interprétation des données recueillis pendant le stage et l’entretien. En général, les analyses de contenu sont centrées sur le sens, c’est-à-dire qu’elles vont s’efforcer de mettre à jour les systèmes de représentations véhiculées par les discours. Il s’agit, par exemple, d’identifier les attitudes, les croyances, les intentions de certains acteurs ou de comparer les réponses en termes de centres d’intérêts, d’opinions, d’attentes (etc.) de groupes différents d’acteurs (hommes/ femmes ; administratifs/ opérationnels).
Pour notre cas, après avoir obtenu le questionnaire, nous avons passé à l’étape du décodage des questionnaires afin de dégager les variables relatives à ces derniers. Le questionnaire est composé de trente (30) questions repartis en six (6) thèmes. Pour le thème 1 concerne l’identité de l’entreprise et réuni les questions numéros 1 et 2. Pour le thème 2, il s’agit de la mission et les objectifs de l’entreprise qui lie les questions numéros 3, 4, 5, 6, et 7. Le thème 3, regroupe les questions numéros 8, 9, 10 et concerne la place de l’entreprise par rapport à ses environnements. Le thème 4 concerne le système comptable utilisé par l’entreprise et regroupe les questions numéros 11, 12, 13, 14. Le thème 5 réuni les questions numéros 15, 16, 17, 18, 19, 20, et 21. Enfin pour le thème 6 correspond à la question numéro 22 jusqu’au numéro 30 et qui concerne les questions relatives aux chiffres d’affaires, l’évolution du chiffre d’affaires, la variation du chiffre d’affaires, ainsi que les charges consommées par l’entreprise. À titre de remarque, chaque thème est composé de plusieurs questions qui correspondent.

Chiffre d’affaires moyens des produits

Dans cette sous-section concerne le chiffre d’affaires moyens des produits ainsi que son graphique.
Ce tableau nous montre le chiffre d’affaires moyens en pourcentage des produits finis pendant l’année 2015, 2016 et 2017.
Pour les produits finis exports : Le crabe de mangrove, avec un chiffre d’affaires de 2 671 248 380,00 Ariary pour 2015, 2 047 857 294,00 Ariary pour 2016, 2 861 841 965,00 Ariary pour 2017, puis avec le chiffre d’affaires total d’une valeur de 7 580 947 638,00 Ariary pour la somme des trois années et enfin avec un chiffre d’affaires moyens de 2 526 982 546,00 Ariary et 14,44% pour le pourcentage du chiffre d’affaires moyens.
La crevette, avec un chiffre d’affaires de 8 995 775 464,00 Ariary pour 2015, 11 581 934 563,00 Ariary pour 2016, 13 473 830 240,00 Ariary pour 2017, puis avec le chiffre d’affaires total pour les trois années d’une valeur de 34 051 540 268,00 Ariary et enfin avec un chiffre d’affaires moyens de 11 350 513 423,00 Ariary et d’un chiffre d’affaires moyens en pourcentage de 64,87%.
Pour les produits finis locales : Le crabe de mangrove, avec un chiffre d’affaires de 29 338 000,00 Ariary pour 2015, 40 961 000,00 Ariary pour 2016, 35 569 430,00 Ariary pour 2017, puis avec le chiffre d’affaires total pour les trois années d’une valeur de 105 868 430,00 Ariary et enfin avec un chiffre d’affaires moyens de 35 289 477,00 Ariary et 0,20% pour le pourcentage du chiffre d’affaires moyens.
La crevette, avec un chiffre d’affaires de 969 015 125,00 Ariary pour 2015, 429 483 019,00 Ariary pour 2016, 549 350 540,00 Ariary pour 2017, puis avec le chiffre d’affaires total pour les trois années d’une valeur de 1 947 848 684,00 Ariary et enfin avec un chiffre d’affaires moyens de 649 282 895,00 Ariary et d’un chiffre d’affaires moyens en pourcentage de 3,71%.
Le poisson, avec un chiffre d’affaires de 2 999 532 387,00 Ariary pour 2015, 2 854 399 358,00 Ariary pour 2016, 2 950 449 241,00 Ariary pour 2017, puis avec le chiffre d’affaires total pour les trois années d’une valeur de 8 804 380 985,00 Ariary et enfin avec un chiffre d’affaires moyens de 2 934 793 662,00 Ariary et d’un chiffre d’affaires moyens en pourcentage de 16,77%. Pour conclure, le résultat est donc comme suit, pour les produits finis en export : le crabe de mangrove exporté avec un pourcentage de 14,44%, la crevette exportée avec 64,87%. Pour les produits finis locales, le crabe de mangrove local avec 0,20%, la crevette locale avec 3,71%, le poisson avec 16,77%.

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Table des matières

Chapitre I : MATÉRIELS ET MÉTHODES
Section1 : Matériels et Méthodologies de recherche
1.1 Zone d’étude
1.1.1 Présentation de la zone d’étude
1.1.2 Justification du choix de la zone d’étude
1.2 Méthodologie de recherche
1.2.1 Théorie sur la rentabilité
1.2.2 Théorie sur le chiffre d’affaires
1.2.3 Théorie sur le compte de résultat
1.2.4 Théorie sur la gestion financière
Section 2 : Méthodologies d’approche
2.1 Collecte des données
2.1.1 Elaboration du questionnaire
2.1.2 Entretien
2.1.3 Echantillon
2.2 Traitement des données
2.2.1 Traitement informatique
2.2.2 Analyse du contenu
Chapitre II : RÉSULTATS
Section 1 : Chiffre d’affaires des produits
1.1 Chiffre d’affaire des produits année 2015, 2016, 2017
1.2 Variation du chiffre d’affaires
1.3 Chiffre d’affaires moyens des produits
Section 2 : Charges durant l’année 2015, 2016, 2017
2.1 Achats consommés
2.2 Tableau résumant les chiffres d’affaires et les charges consommés pendant l’année
2.3 Résultat global
Chapitre III : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section 1 : Discussions
1.1 Discussions vis-à-vis du résultat
1.1.1 Analyses du chiffre d’affaires
1.1.2 Variation du chiffre d’affaires
1.1.3 Variation d’analyse de résultats du chiffre d’affaires
1.1.3 Analyses du chiffre d’affaires moyens des produits
1.1.4 Résultat Global
1.2 Discussions sur l’analyse du contenu
1.2.1 Discussions sur les produits
1.2.2 Discussions sur les environnements internes et externes de l’entreprise
Section 2 : Proposition de solutions
2.1 Proposition au niveau du contrôle des activités de pêche
2.2 Proposition au niveau du contrôle de qualité
2.4 Proposition au niveau du comportement des consommateurs
2.5 Proposition au niveau des prix
2.6 Proposition de faire une campagne publicitaire
2.7 Proposition d’être prudent sur les concurrences
2.8 Proposition de retirer un certain produit qui n’est pas rentable et favoriser les ventes
2.9 Proposition au niveau de la commercialisation
2.10 Proposition en matière d’organisation
2.11 Proposition en matière d’amélioration des matériels
2.12 Proposition en vue de l’amélioration du futur
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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