Soutenance mémoire
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Athlétisme
Il comprend la course à pied, le jogging et toutes les disciplines de l’athlétisme, ce qui en fait un sport relativement hétérogène.
Danse
C’est la danse classique ou moderne, le break dance, etc. ou toute autre activité assimilable à de la danse, qu’elle soit pratiquée dans un club ou à domicile.
Gymnastique scolaire et exercices physiques
Ce sport comprend toute activité sportive assimilable à de la gymnastique qu’elle soit scolaire ou non, à l’exception des différents sports de balle, des activités pouvant être assimilées à un sport à part entière (athlétisme scolaire, basket-ball scolaire, foot scolaire, …) et des accidents de trampoline qui, en raison des lésions particulières qu’ils provoquent, ont été séparés.
Jeux de ballon
Cette catégorie comprend les traumatismes dus à tout sport de ballon autre que ceux déjà définis (balle brulée, balle au chasseur, etc.) mais également tous les traumatismes où le jeu n’a pas pu clairement être identifié comme étant du basket-ball ou du volley-ball, par exemple, sur la base de fiches d’urgence.
Roller
Entrent dans cette catégorie le roller in-line (dont les quatre roulettes sont alignées à l’instar de la lame du patin à glace) et le patin à roulettes traditionnel, ou quads (où les quatre roues sont disposées deux à deux à l’extrémité de deux essieux).
Trottinette
Sport quasi absent jusqu’en 2000, il vient sur le devant de la scène avec la sortie de la micro-trottinette pliable, métallique, à roues de roller, qui devient immédiatement le moyen de transport et l’activité sportive favorite de toute une génération.
Vélo
Sont inclus ici tous les accidents de vélo à l’exception des collisions avec un autre véhicule ou lorsqu’il s’agissait clairement d’un trajet, par exemple entre le domicile et l’école.
DIFFERENTS TYPES DE TRAUMATISMES SPORTIFS
Les traumatismes osseux
La fracture :
La fracture est une solution de continuité au niveau de l’os ou une perte du levier osseux.
Elle résultante d’un choc violent sous forme de torsion ou de coup direct excédant la résistance du tissu osseux.» 17
Elle peut se présenter sous six (6) formes de complications immédiates :
l’ouverture, le déplacement, la fragmentation, la lésion articulaire,
la lésion vasculaire,
la lésion nerveuse.
Conduite à tenir :
– Arrêt net du sport
– Immobilisation immédiate du foyer de fracture
– Radiographie standard (face et profil)
– Prise en charge de la douleur
– Bilan biologique (Groupage Rhésus, NFS, TP, TCK, Glycémie)
Les images ci-dessous montrent les signes radiologiques d’une fracture des deux os de l’avant-bras droit (fig.1) et les différents types de fracture au niveau du fémur droit (fig.2).
La chondromalacie :
La chondromalacie est le résultat d’une irritation du tissu qui recouvre l’os du genou (rotule) ou les extrémités du fémur (os de la cuisse) 17
La bursite :
La bursite est une inflammation des bourses séreuses. Elle peut survenir à la suite de frottements interactifs lors des mouvements répétitifs. L’hémobursite est un saignement de la bourse séreuse. 17
Exemple : bursite sous acromio-deltoïdienne.
Périméniscite :
La périméniscite est une irritation de l’attache capsulaire d’un ménisque d’origine micro traumatique.
Traumatismes des tendons
Les Tendinites
La tendinite est une inflammation d’un tendon d’un muscle.
Elle est probablement due à l’accumulation de cristaux d’acide urique due à une pratique trop intense, un dosage non approprié, une raideur musculaire, une alimentation non équilibrée, une déshydratation, une posture ou éléments matériels, etc.
Elle entraine une douleur et un gonflement du tendon ;
Exemple : L’attrition du tendon d’Achille
Conduite à tenir :
– Repos complet
– Contrôle médical spécialisé
– Traitement médicamenteux de la douleur
– Rééducation avec reprise progressive de l’activité sportive. [18]
Rupture tendineuse
La rupture n’est jamais partielle, le tendon est complètement rompu.
Il s’agit d’un accident brutal et handicapant. Les circonstances de déclenchement sont souvent stéréotypées: impulsion ou mouvement de réception au saut, accélération et décélération brutale à la course, shoot violent, mouvement contrarié ou mouvement forcé.
Elle est responsable d’une impotence fonctionnelle.
Conduite à tenir :
– Arrêt immédiat de l’activité
– Appliquer du froid
– Traitement médicamenteux de la douleur
– Diriger vers un avis médical spécialisé. [18]
L’image ci-dessous montre une rupture du tendon inferieur du muscle biceps brachial.
La téno-périostite :
C’est une inflammation de l’insertion du tendon sur le périoste. Elle est due à des tiraillements répétés des insertions du muscle et des tendons sur le périoste. Exemple : La téno-périostite des épicondyliens ou « tennis elbow » [11]
La téno-synovite :
C’est une inflammation simultanée d’un tendon et de la gaine synoviale qui l’entoure. Elle est fréquente au niveau des tendons fléchisseurs ou extenseurs des doigts chez les gymnastes. [11]
La fascite plantaire :
La fascite plantaire est une inflammation de la membrane tendineuse située sous le pied.17
Elle se manifeste par une douleur diffuse et intermittente sous le pied et peut persister devenant de plus en plus douloureuse avec le temps. La douleur est particulièrement ressentie au lever le matin ou au début d’une activité sportive. [11]
Traumatismes musculaires
Les courbatures
La courbature est une douleur musculaire plus ou moins interne survenant 12 à 24 heures après l’effort ; due à un engorgement musculaire suite à une reprise trop violente, un nouveau dosage de l’effort, une mauvaise hydratation.
Conduite à tenir :
– Allègement de la charge de travail, de la chaleur
– Massages
– Repos en déclive
– Boisson abondante (3 litres/ jours). [18]
Crampes
Une crampe est une contraction interne, brutale, douloureuse et involontaire du muscle, due à l’incapacité du sang à pénétrer dans le muscle.
Elle survient subitement et s’accompagne d’une douleur importante pouvant entraîner une impotence momentanée.
Conduite à tenir :
– Etirer progressivement et maintenir à la chaleur
– Hydratation (eau et sel)
– Repos
– Massage
– Etirement. [18]
Les contractions musculaires :
Elles sont attribuées à une détérioration du métabolisme des cellules musculaires et à des déchirures au niveau cellulaire sous l’effet de mouvement brusque outrepassant l’extrémité physiologique des tissus. (Germain, 1985). [11]
Elles sont dues à une contraction exagérée d’une partie du muscle et sont responsables de douleur au cours de l’exercice, devenant incommodante à la fin de celui-ci ;
On note la perception d’une zone gênante ; un point dur se révèle à la palpation, due à la contracture réflexe visant à protéger un muscle ou à une fatigue importante ;
Conduite à tenir :
– Appliquer de la chaleur
– Repos de quelques jours
– Recours à un kinésithérapeute. [18]
L’élongation :
L’élongation (ou claquage) est un étirement excessif de quelques myofibrilles qui ont dépassé leur seuil d’excitabilité.
C’est une micro déchirure musculaire, due à un mauvais échauffement ou à un effort violent trop rapide avec une sensation de piqûre et douleur vive ; l’impotence fonctionnelle est limitée et l’étirement est douloureux ;
Elle survient lors de l’exercice et disparaît au repos pour réapparaitre à l’exercice suivant.
Ces blessures sont localisées surtout dans les grosses masses musculaires de la cuisse (quadriceps et ischio-jambiers) ou du mollet.
Conduite à tenir :
– Repos de plusieurs jours accompagné de soins médicaux
– Etirement quand la douleur a disparu qui permet une rééducation efficace. [18]
La contusion :
C’est une douleur vive au niveau d’un muscle due à un choc direct.
Le muscle saigne ; on peut voire apparaître un oedème suivant le traumatisme.
Conduite à tenir :
– Glacer, repos complet, masser en lui appliquant de la chaleur et ne pas étirer
– Arrêt momentanée voir complet de l’activité suivant le degré du traumatisme après consultation médicale. [18]
Le claquage musculaire :
C’est une déchirure de quelques fibres musculaires, due à un effort intense et violent ou d’une agression externe.
Il résulte d’une élongation musculaire ou d’une contusion musculaire en rapport avec un écrasement des fibres musculaires, aussi communément appelée «Charlie horse».
Il s’accompagne d’une douleur vive et d’une impotence fonctionnelle très importante ;
Il est le lot de la plupart des disciplines sportives.
Les blessures sont localisées surtout dans les grosses masses muscles de la cuisse (quadriceps et ischio-jambiers) ou du mollet.
Le muscle a dépassé ses limites d’élasticité avec rupture franche de myofibrilles entrainant une douleur vive et provoquant l’arrêt immédiat de l’effort.
Conduite à tenir :
– Arrêt complet de l’activité, apparition d’un hématome
– Appliquer de la glace, compresser le muscle et surélever le membre
– Soins spécifiques (kinésithérapie). [18]
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Table des matières
INTRODUCTION
GENERALITES
I- Définitions
1- L’activité physique et sportive (APS)
2- L’activité physique (AP)
3- Le sport
4- Les accidents de la vie courante (AcVC)
5- Les Traumatismes
II- PARTICULARITES LIEES A CERTAINS SPORTS
1- Football
2- Sport de combat
3- Athlétisme
4- Danse
5- Gymnastique scolaire et exercices physiques
6- Jeux de ballon
7- Roller
8- Trottinette
9- Vélo
III- DIFFERENTS TYPES DE TRAUMATISMES SPORTIFS
1- Traumatismes osseux
2- Traumatismes articulaires
3- Traumatismes des tendons
4- Traumatismes musculaires
METHODOLOGIE
1- Type et période d’étude
2- Cadre d’étude
3- Matériel et méthode
4- Enquête
5- Echantillonnage
6- Statistique
RESULTATS
1- Données épidémiologiques
2- Données cliniques et paracliniques
3- Données thérapeutiques
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1- Données épidémiologiques
2- Examens clinique et paraclinique
3- Prise en Charge
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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