Différences entre forage

Différences entre forage

Matériels et méthodes d’étude

Dans les bureaux

Pour mener cette étude nous avons commencé par une revue de la littérature pour s’imprégner, des différents aspects de la problématique mais également de la zone d’étude et de la méthode à suivre.Dans un second temps, nous avons réalisé de manière concertée avec les différents intéressés (Chercheurs du CESBIO et des autres partenaires), le questionnaire qui est à la fois notre principal outil d’exploration de notre problématique et support des activités postérieures du projet Eclis. C’est en répondant à de nombreuses interrogations sur l’unité sociale à enquêter, le nombre d’entretiens nécessaires, la longueur du questionnaire, le type de résultats recherchés, que nous pouvons affiner le contenu et mettre en forme le questionnaire.Plusieurs grands thèmes sont abordés dans le questionnaire notamment le descriptif de l’unité sociale qui nous renseignera sur l’importance de la taille de l’exploitation et les diverses activités menées. Le choix de l’unité sociale interrogé s’est donc défini au niveau de l’exploitation, considéré comme l’unité de gestion du troupeau et met l’élevage au centre de nos préoccupations. Le Jom Gallé sera la personne interrogée. Les prises de décision au niveau du Jom Wuro faisant plus état de la gestion entre l’animal et les ressources pâturables partagées, et ne transcrivent pas d’assez près la gestion et l’importance du troupeau au sein des autres activités de l’exploitation.Un autre grand thème du questionnaire fait référence à l’agriculture pour étudier l’importance de celle-ci au sein de l’exploitation.Par ailleurs, une caractérisation de l’activité d’élevage est déclinée en sous parties analysant la gestion du troupeau, le confiage, l’objectif de l’exploitation animale, la mobilité et l’abreuvement des animaux, la complémentation et la santé animale.Concernant le contenu de la fiche d’enquête, une identification des limites de nos interrogations nous a paru nécessaire pour savoir jusqu’où nous pouvons pousser nos investigations. Par exemple, le nombre d’entretiens à mener constitue une réelle limite. Étant donné que plus de 100 fiches d’enquêtes devront être réalisées ; car pour les résultats que nous voulons obtenir, il nous faut un très grand nombre de données pour pouvoir réaliser des statistiques et leur donner un sens la fiche d’enquête est donc assez courte pour pouvoir questionner un maximum d’exploitation.Pour répondre ensuite sur la forme du questionnaire. Il faut donc s’intéresser aux types de réponses attendues La typologie sera créée par interactions entre les critères de vulnérabilité dégagés. Il va donc s’agir de passer par un logiciel de traitement statistique. C’est très souvent par ce type de traitement que l’on passe pour réaliser des typologies. On utilisera donc le logiciel Rgui.
Pour cela il nous faut donc des critères qui seront codés dans une base de données, et ainsi la fiche d’enquête orientera donc les réponses. Après de multiples corrections on finalise donc le fond et la forme de la fiche d’enquête.A présent loin d’être épargnés par de nouvelles interrogations, on se demande donc quand mener nos enquêtes ? Quelle est la meilleure période pour les conduire ?
Beaucoup d’interrogations sont soulevées et nécessitent une réponse si l’on veut continuer à fournir un travail fiable.Les circonstances ont fait que le déroulement des enquêtes allait se passer en fin de saison sèche.D’une part, suivant le calendrier de chacun, d’autre part selon l’avancement des travaux de tous les stagiaires concernés et enfin selon la coordination des missions pour limiter les frais ; la mission ne pouvait se dérouler que durant le mois de Juillet ; nous laissant ainsi un court temps de travail sur le terrain pour faire le maximum de fiches d’enquête.Cette période de fin de saison sèche n’est certainement pas la meilleure période pour réaliser des enquêtes, et notre phase de terrain confirme ces propos. Les éleveurs nous disaient euxmêmes de venir les questionner quand ils avaient du temps, en hivernage ; mais la fin de saison sèche plus de la moitié des éleveurs sont en transhumance (si ce n’est pas plus), ou quand ils ne transhument pas, ils sont affairés à chercher de l’eau ou à aller chercher des animaux perdus, ou encore d’autres raisons nous obligea a continuer à chercher un autre campement.Enfin dernière question que l’on peut se poser, c’est comment mener l’entretien de manière à avoir les meilleures réponses aux questions. Car il y a souvent de grandes différences entre ce que l’enquêteur cherche à savoir et ce que l’enquêté comprend.On commence également à soulever certaines questions, sur la méthodologie à suivre. On veut, pour répondre aux objectifs du projet, avoir une représentativité de la région de manière à pouvoir extrapoler nos résultats à plus grande échelle. Il s’agit donc de savoir auprès de quels campements, quelles exploitations nous voulons mener nos enquêtes. C’est durant la phase d’échantillonnage (décrite ci-dessous) que nous répondrons à cette
question.

Programme de travail, déroulement des activités sur le terrain

Pour le déroulement du programme de travail, on envisage trois phases de travail sur le terrain. Une première phase d’échantillonnage, une seconde de pré-enquête et une dernière d’enquêtes.
– La phase d’échantillonnage. (Du 25 Mai au 6 Juin).La phase d’échantillonnage vient pour répondre à la question de la représentativité de la diversité observée au sein de la communauté rurale de Téssékré. Les résultats de l’échantillonnage, nous permettrons de choisir de manière représentative les campements que nous irons interroger pour notre étude.Pour cela on part donc sur le terrain, pour une période de 2 semaines avec un questionnaire (voir annexe 3) regroupant les principaux points, les principaux critères faisant état de la diversité au sein de la communauté rurale. Étant donné que cet échantillonnage servira à de nombreuses personnes de qualifications diverses, le questionnaire comprend de nombreux points ; comme les caractéristiques physiques du milieu, mais aussi la composition et les caractéristiques du campement, également les données sur le troupeau et enfin les informations sur les diverses activités pratiquées. Ce questionnaire reste très court, car nous devons recenser de manière exhaustive tous les campements s’abreuvant aux forages ; appartenant à la communauté rurale de Téssékré ; dans un rayon de 15 km. Le recensement a permis de dénombrer près de 580 campements dépendant des forages de la communauté rurale de Téssékré. (Voir annexe 4). L’échantillonnage est ensuite réalisé au retour de la mission. Se basant sur quelques critères clefs comme la composition du troupeau, la taille du troupeau et sur la présence d’autres activités hors élevage, on peut réaliser une stratification à l’intérieur de laquelle on peut choisir de manière aléatoire (mais représentative de la diversité observée par la stratification), les exploitations à enquêter. Ce choix des exploitations se fait donc de manière concertée avec les autres stagiaires des différents domaines, de manière à faire coïncider, autant que possible, le plus grand nombre d’exploitations sans perdre la représentativité de chaque stratification. Cela nous permettra d’avoir sur certaines exploitations de nombreuses informations complémentaires.De plus l’intérêt de réaliser un tel échantillonnage, c’est qu’en préservant la représentativité de la diversité observée, nous puissions extrapoler à une plus grande échelle les résultats obtenus.Le choix des exploitations est donc réalisé en prenant la précaution de choisir un plus grand nombre de campements que prévu pour palier le risque de trouver certaines exploitations vides. On a donc choisi 150 campements pour ne réaliser que 100 fiches d’enquêtes.
– La phase de pré-enquête.
Cette phase de pré-enquête va donc s’imbriquer dans la phase d’échantillonnage. Le temps est restreint, et étant donné que quelques enquêtes permettent d’améliorer le questionnaire il est plus facile d’un point de vue logistique de prévoir cette phase durant notre présence sur le terrain, lors de la phase d’échantillonnage, que de réorganiser une sortie de quelques jours seulement, source de gaspillages. Cette phase de pré-enquête permet donc d’ajuster notre questionnaire, créé dans les bureaux, aux réalités du terrain. De plus étant donné que le même stage se déroule en parallèle au Mali, les échanges entre nous permettent d’enrichir et d’éclaircir certains points et donc de finaliser le questionnaire. (Voir annexe 5).
– La phase d’enquête. (Du 10 Juillet au 6 Août). Plus de 100 fiches d’enquêtes sont donc réalisées. De plus par contrainte de temps, nous ne pouvons pas réaliser davantage de fiche d’enquêtes. De cette quantité de fiches d’enquête on s’accorde donc une marge d’erreur de 8,92 %. (Voir annexe 6).Etant donné les conditions du terrain, nous ne pouvons réaliser les enquêtes auprès des exploitations de l’échantillonnage choisi, la majorité étant absent et même le choix de 50 campements supplémentaires ne suffit pas à nous cantonner aux cibles de l’échantillon. Ceci pour les trois forages. Nous avons donc procédé de manière semi-aléatoire (Orienté par les campements trouvés), et quand bien même, en arrivant à trouver difficilement 100 exploitations sur les 580 recensées. (Voir Annexe 7 pour la distribution des campements interrogés).

Retour du terrain, dernière phase

Après ces trois phases de terrain réalisées, il nous reste donc d’une part à compiler les données et à les traiter.
Il faut ensuite procéder à l’identification de critères clefs nous renseignant sur la diversité de l’importance de l’élevage au sein de ces exploitations agro-pastorales. Notre questionnaire nous apporte plus d’une centaine de critères, mais il va falloir parmi ceux-ci, trouver et/ou regrouper certains critères afin d’en créer de nouveaux, pour nous permettre de nous renseigner et de caractériser la vulnérabilité des exploitations.
Au final il nous faudra donc ressortir au final, une dizaine de critères sur lesquels nous pourront nous appuyer pour réaliser notre typologie. On s’appuiera donc sur des logiciels de traitement de données comme Rgui avec le package de Ttool qui nous permettra de réaliser en premier lieu une analyse des correspondances multiples (ACM) puis ensuite à partir des facteurs de l’ACM nous réaliserons le dendrogramme de classification (ou classification ascendante hiérarchique :
CAH). Par la suite grâce à une analyse en composante principale (ACP) nous distinguerons les différents groupes distingués lors de la CAH. Enfin on qualifiera les différents groupes de la typologie grâce aux modalités des critères utilisés pour la typologie par traitement statistique des classes et des valeurs tests. (Morineau, A., 1984).

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Table des matières

Résumé
Introduction
I) Présentation du programme, du milieu et des objectifs
– La problématique générale du Projet ECLIS
– La problématique de mon stage, ma contribution
– Présentation de la région d’étude : Téssékré et la vie menée
II) Matériels et méthodes d’étude
– Dans les bureaux
– Programme de travail, déroulement des activités sur le terrain
– Retour du terrain, dernière phase
III) Résultats
– Présentation des variables actives
– Typologie réalisée par traitement informatique
– Différences entre forage
IV) Discussion
– Discussion des résultats
– Limites de l’étude
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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