Diagnostic du quartier de montessuy

 Caluire-et-Cuire, commune de l’aire urbaine lyonnaise 

La commune de Caluire-et-Cuire est située dans la région Rhône-Alpes qui comprend huit départements dont celui du Rhône auquel la ville appartient. Caluire-et-Cuire se trouve à proximité de Lyon, préfecture de la région et du département du Rhône.

La ville appartient à l’aire urbaine lyonnaise, elle est entrée en 1969 dans la Communauté Urbaine de Lyon (COURLY aujourd’hui appelée Grand Lyon) regroupant alors 55 communes et plus d’un million d’habitants (celle-ci regroupe actuellement 57 communes). La commune fait partie du secteur central de l’agglomération lyonnaise (elle se trouve dans la première couronne au Nord-Est de Lyon). De par son nombre d’habitants, elle est la quatrième ville de l’agglomération.

Elle constitue, avec le plateau de la Croix-Rousse (correspondant au quatrième arrondissement de la ville de Lyon), un territoire géographique singulier aux confins du plateau de la Dombes, situé sur une colline entre le Rhône et la Saône. Ce site de plateau a permis un large développement qui s’inscrit dans la continuité urbaine entre Lyon et Rillieuxla-Pape.

La commune de Caluire-et-Cuire est issue de la réunion de deux communautés villageoises. En 1789, on pouvait distinguer :
– d’une part le village de Caluire avec ses hameaux et lieux-dits
– et d’autre part le hameau de Cuire faisant partie de la seigneurie de la Croix Rousse. Les habitants de Cuire étaient pour la plupart paysans, jardiniers et vignerons alors que ceux de la Croix-Rousse étaient plutôt commerçants, artisans et ouvriers. Cette différence explique les conflits qui vont apparaître entre les deux bourgs. A l’inverse, les alliances entre les habitants de Cuire et de Caluire, aux affinités semblables, sont fréquentes. Le 14 novembre 1790, les habitants de Cuire demandent officiellement à être rattachés à Caluire. Les élus de Caluire acceptent avec beaucoup de plaisir cette demande mais aucune décision officielle ne vient concrétiser cette situation. Il faut attendre le 15 mai 1797 pour qu’une loi prévoit que le hameau de Cuire soit définitivement séparé de la Croix-Rousse et réuni à Caluire pour ne former qu’une seule et même commune sous le nom de « Caluire et Cuire réunis ». A partir du 16 mai 1800, les deux agglomérations se trouvent dotées d’une municipalité unique et autonome.

La commune de Caluire-et-Cuire est aujourd’hui divisée en huit quartiers (du Nord au Sud) : Le Vernay, Vassieux, Montessuy, Saint-Clair, Bissardon, Caluire Centre Bourg, Cuire le Bas et Cuire le Haut.

Montessuy, un quartier à l’histoire récente 

Le quartier de Montessuy est le quartier le plus récent de Caluire-et-Cuire. Son territoire a été modifié dès les années 1930 mais l’essor de l’urbanisation s’est produit à partir des années 1960.

A l’origine, les terrains de ce quartier étaient de deux types : des terrains militaires et des terrains maraîchers. Reconnu comme une position stratégique de grand intérêt, le site fut occupé au 19ème siècle par l’armée qui y aménagea plusieurs forts dont les deux principaux sont le fort de Montessuy et le fort de Caluire. Lorsque ceux-ci furent abandonnés, une véritable agglomération fut construite sur les terrains laissés disponibles.

En 1928 la municipalité évoque la création de voies et places publiques, d’un parc public et de cités jardins sur les terrains déclassés des forts de Caluire et Montessuy. Elle achète les terrains nécessaires à cette opération en 1930. Le projet est définitivement approuvé et la décision de réaliser la première cité de Montessuy est prise par le conseil municipal en 1935 et validée par un arrêté préfectoral en 1938. Entre 1930 et 1940, en raison de l’abandon par l’armée d’une partie des terrains militaires et grâce aux effets de la loi Loucheur qui permet de construire à des taux raisonnables, le quartier commença à se peupler avec la construction des Habitations Bon Marché (HBM) et de villas. Entre 1935 et 1939, la mairie cède des terrains d’une superficie totale de 9358m² à l’Office Public des HBM pour la construction de quatre immeubles soit 181 logements. Cette réalisation va s’étaler entre 1936 et 1939. Dès 1940, 108 appartements HBM sont mis en location à Montessuy.

L’urbanisation reprend après une période d’immobilisme due à la seconde guerre mondiale et aux conséquences qui en découlèrent pendant les années qui suivirent. Pourtant, dès la libération, des pourparlers concernant la destination des fortifications s’engagent avec le Conseil Général et l’administration militaire mais la cessation des terrains par l’armée fut longue et délicate.

A la fin des années 1950, la commune cède gratuitement deux nouvelles parcelles de terrain à l’Office Public Habitation Loyer Modéré (OPHLM) du Rhône pour la construction de logements de première nécessité et d’une autre opération de 50 logements. La croissance de la population va entraîner l’extension du quartier : Au début des années 1960, la mairie fait réaliser une enquête auprès des habitants pour la création de la Zone d’Habitation de Montessuy. Celle-ci sera déclarée d’utilité publique en 1964, année où fut fixé le projet définitif d’opération. La cession par l’armée en 1964 d’autres terrains militaires ainsi que la vente d’une grande partie des terrains maraîchers vont permettre de donner au quartier son aspect actuel. L’urbanisation du quartier débute en 1965 suite à l’enquête parcellaire ; la remise des terrains et équipements s’étendra jusqu’en 1977.

De 1965 à 1980, après la démolition d’une partie des derniers forts sur les anciens terrains de manœuvre, la construction de 1600 logements constituera l’Unité de Voisinage de Montessuy. A cette opération, qui fait une large place aux espaces verts, ont collaboré la municipalité de Caluire-et-Cuire, le Conseil Général du Rhône et la Société d’Equipement de la Région Lyonnaise (SERL), ces institutions apportèrent crédits et techniques. La mise en place des réseaux d’assainissement (et notamment l’alimentation en eau potable et le tout-à-l’égout) a été réalisée en 1967 et l’éclairage public fut installé au début des années 1970. La réalisation du projet fut confiée au cabinet Gagès ; la SERL réalisa tous les équipements complémentaires. Ainsi elle fut chargée par la ville de l’aménagement des espaces verts et vides mais aussi de la réalisation des bâtiments de la piscine municipale et des terrains de tennis municipaux du parc Corbel. La piscine d’hiver fut inaugurée en décembre 1971, l’achèvement de l’Unité de voisinage fut l’inauguration du bassin d’été de la piscine en 1972.

La SERL réalisa aussi pour le compte de la Communauté Urbaine de Lyon le groupe scolaire Paul Bert situé à proximité des équipements cités ci-dessus, en contrebas des immeubles.

La conception du plan-masse s’inscrit sur deux grands axes perpendiculaires (Nord-Sud et Est-Ouest) dont le croisement forme le centre principal d’accès et de distribution. Une voie de bouclage dessert un garage collectif à étages pour 600 voitures, un parking central à proximité des commerces et du Centre Social ainsi qu’un groupe scolaire. Cet ensemble de logements et d’équipements sera ensuite complété le long de artères principales de circulation par des groupes d’habitations avec autour des Habitations à Loyer Modéré deux petits centres commerciaux ainsi que le groupe scolaire Pasteur-Jean Macé (aujourd’hui nommé groupe scolaire de Montessuy) et le collège Charles Sénard (ouvert en 1973). Afin de répondre aux futurs besoins de la population, la commune prend des mesures pour l’installation d’équipements et d’espaces verts sur le quartier. Elle va entre 1928 et 1965 acquérir ou échanger des terrains pour l’implantation du groupe scolaire Montessuy-Pasteur, opération d’utilité publique. Dès 1932, elle acquiert 7 parcelles au lieu-dit « Les Grandes Terres » en vue de l’édification du groupe scolaire, d’une salle des fêtes et d’édifices communaux. En décembre 1972, elle achète au Ministère de la Défense la propriété du fort de Montessuy. Le fort et les espaces environnants seront conservés afin d’être utilisés comme lieu de promenade et de loisir. Ainsi à l’emplacement du fort de Montessuy on trouve aujourd’hui réalisés un jardin public et un théâtre de verdure (l’endroit est également utilisé pour des compétitions de course d’orientation). Les bâtiments de casernement du fort de Montessuy ont été réhabilités pour des usages publics et récréatifs (ils abritent notamment une association de tir à l’arme au poing et une association de pétanque).

Intégration du quartier au sein du Plan Local d’Urbanisme

L’Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise établit les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) de toutes les villes qui ont adhéré à la communauté urbaine du Grand Lyon en accord avec les conseils municipaux en place. Ces plans sont ensuite validés par la Délégation Générale au Développement Urbain, Planification Urbaine et Urbanisme Appliqué du Grand Lyon. Le Plan Local d’Urbanisme distingue plusieurs grandes catégories de zones : les zones urbaines (zones U), les zones à urbaniser (zones UA), les zones agricoles (zones A), les zones naturelles et forestières (zones N). Le règlement différencie les zones banalisées des zones spécialisées : les zones banalisées sont le plus souvent des zones urbaines à vocation d’habitation, les zones spécialisées sont les zones pour lesquelles les occupations et utilisations du sol admises sous conditions sont limitées. Des dispositions communes s’appliquent à l’ensemble des zones, il existe des règles particulières applicables à chacune des zones énumérées dans le règlement de zone qui s’appliquent d’une part à l’ensemble du territoire communautaire, d’autre part soit aux communes périphériques soit à Lyon et Villeurbanne.

Le quartier de Montessuy (dont le périmètre est délimité en rouge sur la carte cidessous) est divisé en plusieurs secteurs tous compris dans une zone de vigilance pour les mouvements de terrain.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : DIAGNOSTIC DU QUARTIER DE MONTESSUY
I. CALUIRE-ET-CUIRE, COMMUNE DE L’AIRE URBAINE LYONNAISE
II. MONTESSUY, UN QUARTIER A L’HISTOIRE RECENTE
III. MONTESSUY, UN QUARTIER AVEC UNE IDENTITE PROPRE
PARTIE II : DIAGNOSTIC DU CENTRE COMMERCIAL DE MONTESSUY
I. L’EVOLUTION DU CENTRE COMMERCIAL DE MONTESSUY
II. LA SITUATION ACTUELLE DU CENTRE COMMERCIAL DE MONTESSUY
III. LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LE CENTRE COMMERCIAL
PARTIE III : PROJET D’AMENAGEMENT
I. AMELIORER L’ACCES AU CENTRE COMMERCIAL DE MONTESSUY
II. REVALORISER L’IMAGE DU CENTRE COMMERCIAL
III. CHANGER LES COMPORTEMENTS DES USAGERS
CONCLUSION
TABLE DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES ILLUSTRATIONS
ANNEXES

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