DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES DANS LE CONTEXTE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Économie numérique

   Perçue comme la quatrième révolution industrielle de l’histoire, l’économie numérique a été appelée dans un passé récent, « nouvelle économie » par la suite « économie de l’information et du savoir » avant d’acquérir son appellation actuelle. L’économie numérique peut se traduire par le développement d’une nouvelle économie favorisé par la propagation généralisée des TIC. Trouver une définition conventionnelle du concept économie numérique n’est nullement chose aisée. En effet, la diversité des approches par les différents auteurs montre que c’est encore un concept aux contours flous et aux définitions variables. Cette difficulté à le définir s’explique par son implication dans plusieurs secteurs mais aussi par la diversité des termes qui la composent. Mais retenons la définition proposée par Laurent Cohen Tanugi qui la conçoit comme : « la nouvelle économie de l’information et de la communication, qui regroupe les télécommunications, l’audiovisuel et les industries de l’information, tous les secteurs qui sont recomposés par le phénomène de la convergence numérique et par les normes IP »15. Cette définition semble plus appropriée du fait qu’elle souligne la globalisation dans l’économie numérique de toutes les activités liées aux TIC. Ainsi, elle peut être comprise de façon générale comme l’économie qui se déroule sur internet. L’économie numérique résulte de la banalisation de l’utilisation des TIC et touche présentement tous les secteurs d’activité pouvant se rattacher à l’épanouissement de l’homme. Elle peut offrir d’énormes opportunités si les conditions pouvant booster son essor sont de mise. Entre autres, elle peut favoriser une mue profonde de la société dans tous ses embranchements et constitue aussi un important réceptacle d’emploi de par les différentes activités qui y sont afférentes. Elle permet aussi la création de secteurs innovants favorisant l’essor de nouveaux métiers Dans le cadre de cette étude, l’économie numérique sera perçue plus en rapport avec l’économie qui découle des entreprises internet plus précisément les start-ups.

Start-up

   Le terme start-up est un emprunt de la langue anglaise. Plus usité que sa conception française « jeune pousse », il désigne selon le Grand Robert une « jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance estimé, dont les activités s’exercent dans le cadre de la « nouvelle économie » notamment via Internet ». Dans l’acception générale, la start-up peut être comprise comme étant une entreprise qui démarre et qui peut s’étendre dans plusieurs secteurs d’activités. Les start-ups restent soumises à un degré d’incertitudes très élevé, comme souligné par Marty (2002) « les start-up sont donc des entreprise qui parient sur la valeur d’une innovation et sur sa réception par un marché potentiel » . Cette fragilité des start-ups a comme conséquence de forts taux d’échec auxquels ces structures sont confrontées. Ces entreprises qui promeuvent l’innovation s’établissent particulièrement sur des secteurs nouveaux où les marchés restent encore vierges ou inexplorés. Ainsi, les start-ups sont le plus souvent créées pour apporter une nouveauté ou pour solutionner les problèmes de la société et ce, dans tous les domaines d’activité. Elles se posent en transformatrices des problématiques de la société en opportunité. Il y a l’exemple de la start-up sénégalaise Sooretul, marché virtuel des produits locaux transformés située à Mermoz, qui a été développée en 2014 par Awa CABA pour faciliter l’accessibilité et la vente en ligne des produits locaux entre les petits producteurs et acheteurs potentiels localisés en zone urbaine (notamment Dakar). Cet environnement confus dans lequel évoluent les start-ups, fait que ces dernières doivent nécessairement passer une phase de test et de recherche pour comprendre leur environnement et leurs clients et ainsi surmonter l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ces entreprises TIC, à cause de leur nature fragile, sont le plus souvent accompagnées par des structures (incubateurs) publiques ou privées pour se figer et conquérir un marché encore inexploré. Les start-up, ne sont pas créées pour le demeurer. Elle n’est qu’une transition vers le développement attendu que si la réussite suit les start-ups seront les entreprises leaders dans le monde. Les exemples les plus illustratifs restent Microsoft, Apple, Facebook, etc. Les start-ups peuvent fonctionner selon deux systèmes :
– B2B (business to business) : dans ce système les entreprises développent des relations de ventes de leurs produits avec d’autres entreprises
– B2C (business to consumer) : dans le B2C l’entreprise traite directement avec les internautes c’est-à-dire les consommateurs.

Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC)

   L’OPTIC regroupe l’ensemble des acteurs du secteur privé numérique Sénégalais et reste la première instance de défense des entreprises du secteur. Elle regroupe en son sein les opérateurs de télécommunications et les entreprises du secteur numérique. Elle s’intéresse à toutes les activités en rapport avec le numérique comme indiqué par son secrétaire permanent « L’OPTIC est la seule organisation légalement constitué partie prenante de toutes les initiatives qui touchent le secteur » et dont la mission consiste en la promotion de la compétitivité du secteur mais également le développement du marché du numérique. Ainsi, ces missions sont véhiculées par une représentation institutionnelle de ces entreprises notamment par des plaidoiries et des lobbyings mais aussi par une offre de services entre autres missions de prospections commerciale et plateforme de services. Ces missions trouvent leurs applications également sur l’organisation de la SIPEN, événement annuel cadre d’échange entre les professionnels (public comme privé) du secteur de l’économie numérique en vue de promouvoir le secteur.

Profil des employés

   Durant la phase de terrain, sur les 32 start-ups visitées, 03 propriétaires, 15 employés et 14 associés ont été rencontrés. Ces entreprises sont à forte dominance d’hommes (69% d’hommes et 31 % de femmes). Cela s’explique par le fait que l’engouement est plus poussé du côté des hommes concernant l’entrepreneuriat. A l’image des fondateurs, les employés restent majoritairement jeunes et ont un niveau d’instruction supérieur. Plus de deux tiers (78%) d’entre eux sont âgés de 25 à 34 ans et la plupart plus spécialisés sur les métiers du numérique car constitués particulièrement d’ingénieurs informatique, de développeurs, de spécialistes du marketing digital, d’IOT Analyst Programmer et d’ingénieurs SRT. Après les spécialistes de l’informatique apparaissent avec un poids moindre, les commerciaux, les professionnels de la gestion de ressources humaines, des experts financiers, des spécialistes d’assurance, des chargés de clientèle et enfin les gestionnaires de projet et les consultants.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Problématique
Méthodologie
PREMIERE PARTIE : DAKAR, PLAQUE TOURNANTE D’UNE ECONOMIE NUMERIQUE EN MATURATION
CHAPITRE I : HEGEMONIE DE DAKAR EN MATIERE DU NUMERIQUE
CHAPITRE II : GOUVERNANCE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
DEUXIEME PARTIE: LA START-UP, UNE INNOVATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
CHAPITRE III : CARACTÉRISTIQUES DES START-UPS
CHAPITRE IV : ENTREPRENEURIAT NUMÉRIQUE AU SÉNÉGAL
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *